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N° 297 - DU 3 AU 9 MARS 2022
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Exposition Vivian Maier
Le parcours de Vivian Maier (New York, 1926 – Chicago, 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. Gouvernante d’enfants pendant plus de quarante ans, elle passa, en tant que photographe, totalement inaperçue jusqu’à la récente découverte en 2007 d’un incroyable corpus photographique.
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• Les scènes de rue de New York puis de Chicago sont à découvrir au Musée des Beaux-Arts de Quimper. Maier immortalise en une fraction de seconde des instantanés de vie d’anonymes avec lesquels elle partage une destinée et une humanité communes.
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• Au Musée de Pont-Aven, l’autoportrait est à l’honneur. Se dédoublant, elle mêle subtilement jeux d’ombres et de miroirs, maniant avec habileté les angles, les détails, la lumière et les cadrages.
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Méliscènes au Théâtre à la coque
L’IMPOSTURE – Cie Big up - Mar 8 mars Théâtre à la Coque, Hennebont. Sous la forme d’un one-woman-show marionnettique, Lucie Hanoy raconte l’histoire d’une petite fille qui aurait préféré être un garçon, dont on dit qu’elle est costaud, pour ne pas dire grosse. FRÈRES – Cie Les Maladroits - Jeu 10 mars Théâtre du Blavet, Inzinzac-Lochrist. La situation en Palestine évoquée par la compagnie nantaise Les Maladroits, qui renouvelle encore son théâtre d’objets, généreux, humaniste et ouvert sur le monde. LA PETITE CONFÉRENCE MANIPULÉE – Cie Index - Mar 15 mars Théâtre à la Coque, Hennebont. Représentation suivie d’une rencontre/débat. Lucile Beaune présente avec humour les arts de la marionnette à travers le monde. De leur conception aux modes d’existences, de leur évolution à leur comportement et leur spécificité. EXISTENCES – Cie Index - Jeu 17 et ven 18 mars Théâtre à la Coque, Hennebont. Lucile Beaune s’empare librement du Mythe de Sisyphe, l’essai d’Albert Camus, pour mettre en scène une philosophie de l’Absurde. Sur le plateau, elle réunit les arts de la marionnette, de l’objet, du clown, la musique et le chant lyrique pour théâtraliser la philosophie, et la rendre accessible.
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Trois propositions et compagnies issues de Bretagne / LES GEANTES, on vous en a si souvent parlé qu'on va faire court, un duo drôle et tendre, un collecte de paroles et de destins de femmes pour un concert formidable / DONVOR est un projet qui nous réveille pas mal, né de rencontres entre le Teatr Piba et des scientifiques du labo « Environnements profonds » de l’Ifremer, à Brest. Résultat, une aventure théâtrale radiophonique, récit d’une exploration de l’auteur David Wahl et ses comparses, des grands fonds océaniques aux confins du monde occidental. Les spectateurs sont placés au centre d’un dispositif immersif, et prennent part à un voyage sensoriel, onirique et réaliste, va et vient entre plongées dans les abysses, vie à bord, et voyage initiatique. (Parmi les interprètes, Krismenn.) / Une rencontre formidable, celle d'ERIK MARCHAND, hérault de la musique trad réinventée, et RODOLPHE BURGER, héros du rock indé, chanteur enivrant.
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Présentation de saison printemps 22
Rodolphe Dana et l'équipe du Théâtre de Lorient invitent le public à découvrir la programmation des spectacles d'avril à juin. À l’issue de la présentation, ils vous invitent à partager un verre avec eux. La billetterie sera ouverte après la présentation.
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> Vendredi 4 mars à 19h - CDDB, Lorient. Entrée libre
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Attention, en raison du match Lorient / Lyon à 21h, l’accès au centre-ville sera perturbé. Si vous le pouvez, et afin d’éviter les difficultés de circulation et de stationnement, privilégiez la marche à pied ou le vélo.
Ouverture de la billetterie : Dès le mercredi 2 mars sur le site. Dès le 5 mars au guichet du Grand théâtre, à partir de 10h.
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Les Goguettes
"Vous les avez sûrement entendus lors du confinement 2020 avec leur reprise de Vesoul de Jacques Brel, qui a connu un franc succès sur You Tube. Vous n'aimez pas la politique. Vous détestez les chansonniers. Vous ne comprenez rien à l'ironie. Et vous fuyez les gens qui portent des chemises un peu trop voyantes. Méfiez-vous car vous pourriez quand même tomber sous le charme des Goguettes (en trio mais à quatre). "
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> Vendredi 11 mars à 20h30, Les Arcs, Quéven
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Dans ce numéro
SORTIR. Notre sélection de la semaine
TEMPS FORT. Deux soirées avec Vincent Peirani
CONCERT DESSINE. Benjamin Flao
ELECTRO. French 79
ON SAUTE DANS LA TWINGO. Le mois du livre
PLACES A GAGNER. L'art s'expose
DANSE. Rencontre avec la Cie Lucane
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Deux soirées avec Vincent Peirani
On l'aime beaucoup, Vincent Peirani. Un accordéoniste jazzy et puissant, charismatique. L'Estran lui offre deux soirées originales, pour collaborer et inventer de nouvelles formes de concert.
La première s'appelle "Abrazo", ce si joli mot. Étreinte, en espagnol. Rencontre de deux énergies, dans la pratique du tango. On fond.
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Dans "Abrazo", il s'agit donc d'une rencontre magnifique, celle de Vincent Peirani avec le saxophoniste soprano Émile Parisien, deux musiciens qui joue la connivence et la fusion autour de leur vision du tango, magnifique pas de deux entre jazz et tango, entre improvisation et écriture au millimètre. C'est beau, c'est charnel, c'est fort, et ça donne chaud.
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La seconde soirée "Insight", mettra face à face Vincent Peirani et Fred Faula, ancien karatéka aujourd’hui danseur hip hop et contemporain, plus une dose de lumières et de mappings qui soulignent le corps de cet athlète bien balancé. Là encore, une rencontre plus qu'un duo, et surtout pas une illustration du medium de l'un par l'autre. C'est beau, c'est charnel, c'est fort, et ça donne chaud (Photo Loïc Gayot)
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> Vendredi 4 mars à 20h30 à L'Estran, Guidel (Abrazo)
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> Samedi 5 mars à 20h30 à L'Estran, Guidel (Insight)
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Amours dessinées
Un concert qui sollicite les yeux et les oreilles. Benjamin Flao traduit en live sur sa tablette lumineuse les vibrations sonores du violon baryton de Balthazar Montanaro. Des envolées colorées et diluées à l’aquarelle qui traversent les histoires réelles ou inventées, prenant leur source dans des événements historiques contemporains, des gens et des pays et racontant les frontières, l’exil, le partage, et bien-sûr l’amour... Si Benjamin fait aussi bien que dans "L'homme qui plantait des arbres", ce sera sublime.
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> Vendredi 4 mars, 20h, L'Artimon, Locmiquélic
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French 79
Un chouette concert électro pour se bouger un peu ? "Figure de proue de la scène électronique marseillaise (avec Nasser et Kid Francescoli), French 79 aime jouer avec les codes de son adolescence : les sons de synthé de Rencontres du 3e type, les nappes des documentaires sur le monde marin, les musiques des films du dimanche soir et l’ambiance des films de S.F. "
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> Samedi 5 mars, 20h30, Hydrophone, Lorient
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Le mois du livre en Bretagne
Jusqu'au 13 mars, dans toute la Bretagne, le Mois du livre propose des rencontres, des ateliers, des conférences, des spectacles autour du livre. On vous propose de fouiner sur leur site pour trouver ce qui se passe près de chez vous...
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L'art s'expose
Géraldine Guerin, conférencière pétillante, parle des femmes peintres pendant la période 1780/1830. Une conférence à suivre à Port-Louis, dans la salle des mariages, vendredi 11 mars à 18h30.
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On vous offre des places pour cette conférence.
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Ecrivez-nous à : cestparla@sortiesdesecours.com
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Rencontre avec Lucane
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"1 solo à transmettre". Photo Mathilde Guiho.
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Projet MOSI. Photo Aëla Labbé
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Après Aline Pénitot, compositrice de musique électroacoustique et autrice radiophonique, c’est au tour de la compagnie Lucane de s’installer en Sud-Cornouaille. On les a rencontrés autour d'un café la semaine dernière.
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Lucane, c’est un couple, Aëla Labbé et Stéphane Imbert. Aëla vient de Saint-Nolff, elle a rencontré Stéphane à Nantes en 2014, ils ont créé Lucane en 2015. Ils viennent de quitter Nantes
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« La ville, on ne s’y retrouvait pas. Dès le départ on a su qu’on ne voulait pas aller dans les théâtres, qu’on n’avait pas envie de rentrer dans le système des calendriers de création. On avait envie d’un autre public, des habitants, de s’inscrire dans le territoire, d’avoir un engagement social. On travaille avec les IME, les structures psychiatriques... On voulait sortir de la création installée, de la complexité de la temporalité des choses, à travers des performances, l’utilisation d’autres médiums ».
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De ce principe naissent des formes, comme « Un solo à transmettre », qui se recrée avec des groupes d’amateurs différents à chaque fois, une boucle chorégraphique :
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« On travaille à mettre les gens dans un flux de plaisir, avec des matières très simples, qui permet de jouer au bout de trois heures de travail. Et ça créé quelque chose de définitivement provisoire. On travaille sur l’état de corps, la présence, les sensations. On fait des performances et des ateliers, sans hiérarchie, à l’horizontale. C’est constitutif de notre travail ».
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Lucane, c’est le cerf-volant, gros coléoptère volant à la tombée de la nuit dans un lourd vrombissement.
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« Le cerf-volant se régénère avec la sève des arbres morts, ça rejoint notre démarche de recyclage, d’arte povera. Mais aussi le cerf, qui résonne avec notre histoire intime avec les bois, les rennes, lorsque nous sommes allés en Suède »
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Le recyclage, il s’inscrit aussi dans la pratique de Stéphane qui est aussi sculpteur.
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« J’assemble des morceaux, je fais des équilibres : en tant que danseur, t’as pas envie de cheviller les choses, alors j’ai commencé à fixer le bois avec du métal, puis le bois a disparu. Ces objets que je créée, ils apparaissent dans nos créations, dans les formes performatives ou les expositions ».
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Stéphane Imbert est chorégraphe et danseur depuis 1982, date à laquelle il entre au Ballet du Rhin, puis rencontre la grande Odile Duboc, avec laquelle il collaborera pendant neuf ans et dont il porte toujours la parole. Son CV déroule les noms les grands noms de la danse contemporaine : Georges Appaix, Nathalie Béasse, Thomas Lebrun… Il dit, sans provoc : « J’aime pas la danse. J’aime être et faire ».
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Aëla est aussi photographe, créant des images d’une grande poésie, très pures.
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« Dans la continuité de la danse et l’improvisation. Je m’intéresse au mouvement du photographe : comment changer de regard, de point de vue, par la conscience d’être dans le corps, par les sensations. Comment introduire le hasard dans la prise de vue. Comment le corps, en bougeant, permet de voir. Je travaille à l’argentique, sur l’instant, à l’intuition : j’aime les accidents, les surprises, le grain. Je ne cherche pas être dans l’immédiateté d’une production ».
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Danseuse et chorégraphe, Aëla a travaillé en France et à l’étranger auprès de chorégraphes (Bára Sigfúsdóttir, Belgique/Norvège – Compagnie 29×27, Cédric Cherdel, Nantes – Paul Blackman et Christine Gouzelis, Grèce) et d’artistes visuels (Pauline Buzaré, Michel Zumpf).
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Les projets de la compagnie
- Participation à l’édition zero d’un nouveau festival de danse à Concarneau, en septembre, en association avec « Danse à tous les étages ».
- Participation à « Primavera » à Nantes, en mai, avec « 1 solo à transmettre » dans le passage Sainte-Croix.
- Une nouvelle création en gestation [SLO], autour de la notion de « slow », sur le porté, l’envol, l’empathie et le désir de l’autre. Sortie en juin
- Projet « MOSI » (« mousse » en Islandais) une série de photos, de la danse, de la musique et de l’édition, à Nantes, en avril
- Participation à « Scènes vagabondes », in situ à Nantes, en juillet
- Participation à « Time Ball », le projet de CAMP, à Lorient, au pied de la tour de la découverte
- Et Stéphane danse jeudi 3 mars dans « Ceux qui vont contre le vent », de Nathalie Béasse, au Théâtre de Lorient
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