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N° 301 - DU 31 MARS AU 6 AVRIL 2022
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AKA. Free voices of forest
« Ce projet est le fruit d’une rencontre entre trois vocalistes (Leïla Martial, Rémi Leclerc et Eric Perez) et cinq vocalistes et percussionnistes (le groupe Ndima) de culture Äkä, des autochtones pygmées du Congo (Brazzaville), un répertoire unique mêlant les polyphonies de la forêt équatoriale, les percussions corporelles, le langage imaginaire et la transe. Les polyphonies Äkä sont une forme complexe de chants dont les voix s’enchevêtrent librement au service d’une musique collective. Elles font partie des rituels au même titre que la danse et sont un héritage culturel immatériel de l’humanité répertorié par l’Unesco. Ici, la voix est au centre de l’exploration et devient l’instrument de tous les possibles. On assiste à un joyeux mélange de sons, de vibrations, d’expressions vocales. »
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> Mardi 5 avril, 19h, conférence de l’ethnologue Sorel Eta & Jeudi 7 avril, 20h30, concert
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Temps fort Josef Nadj
A partir de mercredi 6 avril, Lorient invite le chorégraphe Josef Nadj, grande figure de la danse contemporaine, interprète chez Catherine Diverrès ou Mark Tompkins, et aujourd’hui auteur de créations personnelles et de performances où il mixe les mediums. Ses œuvres graphiques et plastiques – sculptures-installations, dessins, photos –, le plus souvent conçues en cycles ou séries, font régulièrement l'objet d'expositions dans des galeries ou des théâtres, ce qui est le cas pour Mnemosyne, présenté notamment au Cent quatre. Son univers, très singulier, renvoie tout autant à la danse qu’au théâtre ou à la performance, dans une esthétique à la fois épurée et lyrique.
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• Josef Nadj a été directeur du Centre Chorégraphique National d'Orléans de 1995 à 2016. Familier du Festival d'Avignon depuis 1992, il y a présenté dix spectacles et en a été l'artiste associé en 2006 avec Asobu dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes, en ouverture du festival, ainsi qu'une performance en collaboration avec le peintre Miquel Barcelo, Paso doble.
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> A Lorient, trois temps exceptionnels sont prévus :
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Omma, magnifique pièce chorégraphique, basée sur le souffle, la pulsation et le chœur, pour huit danseurs africains - originaires du Congo-Kinshasa et du Congo-Brazzaville, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso - aux parcours divers, passés par les danses traditionnelles, la lutte, le rap, la danse classique ou encore l'acrobatie. > Mercredi 6 et jeudi 7 avril à 20h, Théâtre de Lorient
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Mnemosyne, exposition-installation photographique > Du 6 au 17 avril, mer/dim, 14h/19h, Galerie du Faouëdic, Lorient. Vernissage ven 8 avril, 18h30
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Mnemosyne, performance dansée par Josef Nadj lui-même au sein de l’exposition > Samedi 9 et dimanche 10 avril à la Galerie du Faouëdic, durée 20mn, à 14h / 15h30 / 17h / 19h30. Sur réservation 02 97 02 22 57 ou larobine@mairie-lorient.fr
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Exposition Vivian Maier
« Le parcours de Vivian Maier (1926 – 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. Gouvernante d’enfants pendant quarante ans, elle passa totalement inaperçue jusqu’à la découverte en 2007 d’un incroyable corpus photographique.
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• Au Musée de Pont-Aven, l’autoportrait est à l’honneur. Se dédoublant, elle mêle subtilement jeux d’ombres et de miroirs, maniant avec habileté les angles, les détails, la lumière et les cadrages. »
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Tap Factory
« Tap Factory est un show qui met en valeur la magie des rythmes à son plus haut niveau technique. Bien plus que des percussions urbaines, Vincent Pausanias, chorégraphe et metteur en scène, propose un spectacle où fusionnent différentes disciplines telles que les percussions, les acrobaties au sol, le hip-hop et la comédie. Cette fusion d’artistes étonnants, parmi les meilleurs dans leurs disciplines, crée un spectacle unique. »
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> Vendredi 8 avril, 20h30, Les Arcs, Quéven
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Dans ce numéro
SORTIR. Notre sélection de la semaine
VISITES. L'architecte Rogé-Beauvir
CONFERENCE. négawatt
EXPO. Diversonnage
CIRQUE. Projet.pdf
MARIONNETTES. A ta place
DESSIN. Emma Burr et Petrovitch
ETE. Le programme du Festival d'Avignon
CONCOURS. Sueno, au Dôme
BONUS. L'info verte
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DERNIERE MINUTE
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• Le concert de Reynz, annoncé la semaine dernière, aura lieu sur la Place de la Mairie de Clohars-Carnoët samedi 2 avril à 20h30 et sera en accès gratuit.
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• Le concert de Debout sur le zinc, annoncé la semaine dernière, programmé aux Arcs, à Quéven, vendredi 1er avril, est reporté au vendredi 13 mai prochain à 20h30. > Les spectateurs ne pouvant pas se rendre à la nouvelle date peuvent se faire rembourser.
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Rogé-Beauvir
Architecte élégant, audacieux, moderne, de Rogé-Beauvir, à Lorient, on connait surtout la très belle Villa de la Marne, restée dans son jus avec ses couleurs primaires et ses détails qui rappellent Mallet-Stevens ou Le Corbusier. Figure marquante de l'architecture de la reconstruction à Lorient, il oeuvrera à la réalisation de la place Aristide-Briand sur une partie de l'ilôt du Royal (aujourd'hui FNAC), l'immeuble à l'angle de la rue du Couëdic et de Liège, l'usine Kolorian (détruite) et surtout la sublime façade du CEP, une des merveilles de Lorient. Le service patrimoine de la ville propose une visite déambulatoire pour découvrir cet architecte peu connu mais brillant.
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> Réservation : 02 97 02 23 29, patrimoine@mairie-lorient.fr
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Conférence négawatt
C'est le sujet qui nous préoccupe, même si ce n'est pas de la culture (lire aussi plus bas), et on a besoin de billes, qu'on pourrait bien trouver dans cette conférence. Comment s'approprier le sujet de l'énergie et répondre aux défis qu’imposent l’urgence climatique et la crise écologique ?
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L’association négaWatt représentée par son porte-parole national Marc Jedliczka, présentera son scénario 2022 basé sur trois principes : sobriété des modes de consommation, efficacité énergétique et énergies renouvelables. Ce scénario permettrait notamment à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050, tout en créant au moins 500 000 emplois.
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Diversonnage
C'est le retour d'un rendez-vous auquel on a toujours aimé répondre, celui avec les étudiant·e·s de 2e année de l'Ecole d'Art, une présentation-événement de leurs créations, qui nous a souvent permis de découvrir des créations originales et (im)pertinentes. "Les objets du récit" est un cours animé par trois enseignant·e·s : Odile Landry, David Bideau, Georges Peignard, qui ont une manière bien à eux de mettre en scène ces projets dans le cadre de soirées souvent assez exceptionnelles. cette année, un questionnement anime leurs différentes recherches, celui de l’identité, une analyse critique et créative déployée en performances, installations et dispositifs
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> Jeudi 31 mars, 18h/20h Galerie et hall de l’EESAB, 1 avenue de Kergroise, Lorient.
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Projet.pdf
Vous le savez, on n’est pas trop maboules de cirque, d’acrobatie et de prouesse gymnique. Mais là. Là, il nous semble qu’il y a un truc. D’abord la masse. Dix-sept filles. Acrobates, porteuses, voltigeuses, trapézistes, acrobates, équilibristes, qui, en musique et en textes, font exister des questionnements liés au féminin au sein d’une joyeuse sarabande de portés et d’équilibres. Dix-sept, c’est forcément l’effet whaou, dans cette ruche circassienne qui décompose, reprend et reproduit les mouvements d’une Pina Bausch déjantée. On a bien accroché aux images produites, notamment celle de ces filles en bonnet de bain qui n’est pas sans rappeler les photos de Muriel Bordier (dont on vous reparle très bientôt, parce qu’elle va exposer à Auray). Et puis il y a quelque chose dans l’air, peut-être cette fameuse sororité, peut-être une joie d’être ensemble, de s’exprimer, de prendre ce qui leur appartient, l’espace, la scène, la parole, leur place…
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A ta place
Le 3 décembre 2016, on publiait ceci : « Ce soir est la dernière chance de ne pas passer à côté d'un spectacle brillant, intelligent, sensible, inventif, et très, très abouti. "A travers la Cerisaie", c'est le Tchekhov de Vera Rozanova, jeune et excellente comédienne, qui s'approprie l'histoire de La Cerisaie et la raconte, l'incarne, la commente, et la parsème de morceaux de sa propre histoire avec aplomb, respect, bienveillance, humour. Un Tchekhov désacralisé auquel est rendu l'hommage de la jeunesse. Un merveilleux et intelligent travail fait d'échos, d'allers retours, d'évocations. Tout est sens, tout est relié, rien n'est prétexte, chaque objet dit des sensations, des sentiments, avec beaucoup de finesse. Et Tchekhov est là, bien là, dans les gestes et les mots de cette presque gamine face à laquelle on hésite en permanence entre rire et pleurer. »
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Six ans plus tard, on retrouve la voix de Véra Rozanova au téléphone, on se souvient de son émotion à la lecture de notre papier. On se souvient de la nôtre. On n’a pas besoin de lui poser beaucoup de questions sur « A ta place » - son nouveau spectacle - le fil de sa pensée est clair. On vous le retranscrit presque brut.
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« L’inspiration de départ c’était un livre de Mona Chollet « Une odyssée domestique ». On est partis d’un texte de Christophe Moyer à qui j’avais donné le sujet du rangement : ranger, déranger, ça fait quoi ? C’est aussi la question de notre place à nous, par rapport aux objets. Nos places dans la société ou la famille, leur organisation. Ma mère me disait, quand j’étais petite « Chaque chose à sa place », et c’est une phrase universelle, qu’on entend dans toutes les familles, tous les pays.
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Christophe Moyer a écrit l’histoire d’une jeune fille qui entre au collège et s’imagine des lendemains merveilleux. Le jour de la rentrée, dans le bus, un gamin sans place se fait éjecter, et elle va le suivre. Son chemin va alors dévier et elle va rencontrer d’autres personnes : un marcheur, un placeur, un directeur des espaces - qui range les autres selon les lignes et les frontières - une ménageuse – je voulais ce personnage de l’ombre, qui arrive quand tout le monde est parti, mais qui met du cœur et du sens à ce qu’elle fait. On est entre le conte initiatique et la fresque de personnages : l’idée c’est de provoquer des questions sur comment on construit la société, si on peut faire autrement, reconstruire certaines choses… C’est une œuvre polyphonique, qu’on a aussi créée à partir de rencontres avec des sans-abri, des ateliers dans les collèges, des micro-trottoirs.
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Il y a beaucoup de pistes à suivre, beaucoup de personnages. C’est un espace très mouvant, dans lequel j’ai choisi de ne pas jouer. Il y a trop de choses à contrôler : treize marionnettes, trois marionnettistes - qui prennent leur place au plateau en tant que personnes - de la vidéo, et du dessin en direct… L’histoire, on la raconte avec des marionnettes de tailles et de styles différent·e·s. Chacune est composée à partir d’un objet qui figure le corps : une valise à roulettes, un sac à dos... Je voulais que leurs visages soient très expressifs, elles ont donc beaucoup d’articulations, notamment dans le visage : les bouches, les yeux, les paupières sont mobiles. La scénographie, elle, est faite à partir de tiroirs qui composent des meubles, des paysages, des villes : c’est un monde de tiroirs ! »
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Emma Burr est allée voir l'expo de Françoise Petrovitch à Landerneau, elle nous confie son regard. Et pour relire notre article, c'est ICI
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Le programme de la 76e édition du Festival d'Avignon (7 > 26 juillet) vient de sortir.
On vous propose de le retrouver ICI
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Juan Perez Escala propose avec Sueño un spectacle visuel, poétique et psychédélique. On suit Tom, sans domicile, en balade. Aveugle, il donne à voir à travers ses marionnettes la ville telle qu’il l’imagine. Drôle, sensible, magique et à la croisée du fantastique et du merveilleux, ce spectacle surprend nos rapports au réel et à l’imaginaire. (Nos lecteurs ont beaucoup aimé)
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On vous offre des places pour Sueno, écrivez-nous à cestparla@sortiesdesecours.com
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En lien avec notre article sur "Le monde sans fin", le bouquin de Jean-Marc Jancovici, que nous avons chroniqué ici il y a quelques semaines, on vous partage un article de France Info, qui fait partie d'une opération spéciale en collaboration avec Les Shifters, l'association de bénévoles qui accompagne le groupe de réflexion The Shift Project, spécialiste de la transition énergétique.
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Un tableau synthétique classe les programmes candidats à la présidentielle par rapport aux objectifs climatiques de la France. Et on vous divulgâche la réponse, au cas où vous auriez la flemme de cliquer : les meilleurs scores sont ceux de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon.
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