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N° 306 - DU 5 AU 11 MAI 2022
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Vannes côté jardin
Ce qu'ils en disent : « Installés dans les jardins des remparts, soixante-dix exposants professionnels du végétal, pépiniéristes, horticulteurs et collectionneurs accueilleront les visiteurs et leur présenteront leurs plus belles collections d'arbres, d'arbustes, de plantes, de grimpantes et de vivaces. Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses »
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> Samedi 7 et dimanche 8 mai, de 10h à 19h, Jardin des remparts, Vannes
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Horla
Ce qu'ils en disent : « Pauline Willerval, au chant, au violoncelle et à la gadulka (instrument à cordes frottées originaire de Bulgarie) rend hommage à l’œuvre de Brigitte Fontaine, comme guide, fée, muse, étoile, phare. Fantaisie(s), exubérance(s), surprise(s) : celle qui a su réconcilier les hippies, les punks et les surréalistes, l’indétrônable Queen of Kékéland, l’irrévérencieuse décalée, a vampirisé les cœurs du duo. Violoncelliste classique tombée dans les musiques des Balkans et du Moyen Orient, Pauline Willerval a joué avec Rodolphe Burger et Erik Marchand et la Kreiz Breizh Akademi #5. Elle est aux côtés de Jack Titley, au chant et au banjo, venu du bluegrass, élevé aux musiques anglo-saxonnes des années 80.»
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> Vendredi 13 mai, 19h, Le Dôme, Saint-Avé
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Falaise. Baro d'evel
Ce qu'ils en disent : « Deuxième volet d’un diptyque - le premier, Là, réunissait deux humains, deux couleurs et Gus le corbeau-pie - Falaise est une pièce en blanc et noir pour huit humains, un cheval et des pigeons. Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias poursuivent leur recherche autour du vide, de la chute et du déséquilibre dans une magnifique scénographie de roches sombres, sur plusieurs niveaux, et dans laquelle les oiseaux et le cheval sont en liberté.»
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Le + Sorties de secours : Après avoir papoté avec des informateurs bien placés, on nous dit qu'il y a vraiment du niveau, dans le rendu plastique du spectacle, qui vaut vraiment la peine....
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> Du 11 au 13 mai, 20h, Grand Théâtre, Lorient
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Les tontons farceurs
Ce qu'ils en disent : « 14 juillet 1962. Au célèbre cabaret « le Glamour », l’affriolante chanteuse Lola-Lola débute un nouveau tour de chant qui affiche complet. Mais stupeur et catastrophe, au sous-sol, dans les toilettes tenues par l’acariâtre Pénélope, on découvre un cadavre. « Il faut absolument le faire disparaître » hurle monsieur Paul, le directeur, affolé tandis que la salle se remplit… Mais qui est le mort ? Et surtout : qui a commis ce meurtre ? Une pièce à énigmes entre farce et enquête policière, une comédie qui voit plus loin que la traditionnelle comédie de boulevard et rend hommage à travers des répliques percutantes à l’univers déjanté de Michel Audiard »
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> Samedi 14 mai, 20h30, Océanis, Ploemeur
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The Mosaic Experience
Ce qu'ils en disent : « N’ayant pu avoir lieu en 2020, la biennale The Mosaic Experience poursuit sa route avec sa 3e édition. Elle permet de retrouver une partie des artistes présentés en 2018 et d’en découvrir de nouveaux, 36 au total, représentant une dizaine de nations : Albanie, Australie, Canada, États-Unis, Italie, Israël, Mozambique, Russie, Ukraine et France. Quarante artistes (dont Martine Blanchard, commissaire d'exposition) exposent chacun une œuvre. Certaines ont été créées spécialement pour l’événement, présentées dans une scénographie sobre sur fond noir. »
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> Jusqu'au 22 mai, 10h30-12h/14h-18h (seulement l'après-midi le dimanche). Fermé le mardi. Chapelle Saint-Esprit, Auray
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Tchaïka
On vous avait parlé de l'enthousiasme de Cristine, lectrice fidèle, pour Tchaïka, la semaine dernière, et elle a bien voulu nous écrire quelques lignes sur ce spectacle qui l'a emballée.
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Voici ce qu'elle en dit : "La Mouette, cette pièce intense de Tchekhov, abordée différemment, du côté de la mère, ça résonne de mille interrogations des mères et sur les mères, celles du théâtre et les autres. On est touché, on sourit. On se laisse emporter par la voix de la comédienne exceptionnelle et on s'émerveille de ses prouesses techniques. Spectacle prenant, subtil, émouvant, original, vivant. Tout public ados adultes, chacun.e y trouvera son chemin et son plaisir. Pour moi un fil qui m'a bien empaquetée ! Et ma pièce chérie d'Avignon 2021."
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> Vendredi 13 mai, 20h30, Centre socioculturel Jean-Ferrat, Hennebont
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Dans ce numéro
PRESQU'EXPO. Catherine Pouplain
SORTIR. Notre sélection de la semaine
DECOUVERTE. Autour de Vivian Maier
METAL. Motocultor
THEATRE. Courir
DANSE. Gallotta
DANSE. Diverrès
BD-CONCERT. Algues vertes
CINEMA. Cycle Desplechin
SOUSCRIPTION. Le Décalé 2
ATELIER. Nastasja Duthois
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Catherine Pouplain
La peintre Catherine Pouplain est en résidence à la Tourelle, à Port-Louis (au bout des remparts, côté Locmalo) après avoir passé quinze jours dans la Galerie L'Ephémère, où on a vu son travail de fresque grand format au crayon de couleur, et son taille crayon électrique, accessoire indispensable pour cette forcenée des hachures... On a bien craqué sur ses troncs d'arbres à la limite du fluo, qui prennent la teinte exacte d'un des arbres du parc de Kerguéhennec.
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> Du 2 au 29 mai. Ouvert ven/sam/dim de 15h30 à 19h. Port-Louis
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Autour de Vivian Maier
A la recherche de Vivian Maier
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Un film de Charlie Siskel et John Maloof (l'homme qui découvrit les cartons d'archives de cette photographe inconnue, dont nous vous parlons ICI, à l'occasion de son exposition à Quimper et Pont-Aven). La projection se fera en présence d'Emmanuel Madec, spécialiste de l'image, dont nous vous parlions la semaine dernière.
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Conférence à deux voix sur Vivian Maier
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Par Anne Morin, commissaire scientifique de l'exposition et Gaëlle Josse, écrivaine et auteure d'Une femme en contre-jour (dédicace de son livre à l'issue de la conférence)
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Cette séance d’initiation sert à développer ses connaissances techniques de la photographie. Regarder, analyser et copier pour comprendre un propos, un discours, une intention, une image. Animé par Christelle Anthoine
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Motocultor hors les murs
On vous laisse découvrir les noms des participants sur l'agenda, autant vous dire qu'on en connait aucun, on va pas faire les malines, on est des baltringues en culture Métal. Mais Motocultor est un festival plutôt apprécié, qui fait son tour de chauffe avant la version officielle du mois d'août, vous pourriez bien être quelques-uns à avoir envie d'y aller... En plus, c'est à Séné, la douceur du Golfe apaisera vos oreilles échauffées...
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> Samedi 7 mai, 16h, Théâtre de verdure, Séné
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Ah ! Voilà qui nous émoustille. Le comédien Thierry Romanens s'empare du roman de Jean Echenoz (on vous a déjà dit qu'Echenoz était notre idole ? Oui ? Non ?). On ne sait pas vraiment si cette écriture formidable va passer au plateau, mais le projet est attirant. De la course, bien sûr, mais aussi de la musique avec le trio électro-jazz Format A’3. Pour mémoire, "Courir" raconte la vie d’Emile Zatopeck, coureur de fond hors norme et mythique.
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> Vendredi 6 mai, 20h30, Grain de sel, Séné
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Gallotta. L'homme à tête de chou
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Ce qu'il en est dit : "En 2009, Jean-Claude Gallotta crée L’Homme à tête de chou à partir de l’album culte de Serge Gainsbourg. Alain Bashung devait interpréter les chansons de Gainsbourg sur scène, au milieu des danseurs mais la maladie lui laisse juste le temps d’enregistrer les chansons. Dix ans après sa disparition, Gallotta lui rend hommage et reprend cette pièce qu’il transmet à de nouveaux danseurs. La forme est celle d’un ballet où douze danseurs déploient leur côté sexe et rock’n’roll d’une manière désinvolte et désespérée. Suggestive et sensuelle, la danse raconte une histoire violente et pleine d’amour sur les mots de Gainsbourg". (Photo Guy Delahaye)
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Le point de vue de SDS : Un Gallotta, ça ne se loupe pas. Un Bashung non plus. Et c'est sans doute le meilleur album de Gainsbourg. > Vendredi 6 mai, 20h30, Quai 9, Lanester
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Ce qu'il en est dit : "Projet de reprise d’une pièce du répertoire, Echo chamboule un pan de mémoire collective, celle à qui les neuf danseurs de la compagnie Diverrès ont donné corps au fil des saisons et des spectacles. Les mêmes mots divulguent un sens nouveau. La chorégraphe revient ici en réécrivant l’histoire et offre ainsi un voyage dans le temps, à travers une dizaine d’extraits de pièces antérieures. Le corpus des danseurs visite une écriture chorégraphique qu’il s’agit d’éprouver. Faire surgir une forme nouvelle qui témoigne du multiple, du chœur, de la solidarité."
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> Mardi 10 mai, 20h, Scènes du Golfe, Vannes
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Algues vertes. BD Concert
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Juste pour mémoire, d'après la BD d'investigation d'Inès Léraud. On vous en parlait la semaine dernière. Très tentant.
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> Vendredi 6 mai, 18h, Hydrophone, Lorient
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Cycle Arnaud Desplechin
BONHEUR. arte propose un cycle Desplechin en quatre films : Rois et reine, Un conte de Noël, Esther Kahn, Trois souvenirs de ma jeunesse. Il nous manquait Esther Kahn, (notre photo) sublime portrait d'une actrice en devenir, magnifique portrait de femme, qui traite des émotions, de la découverte des émotions, de l'ouverture d'un coeur, qui nous a particulièrement touchées. On a revu les trois autres avec toujours autant de joie, Desplechin nous ravit le coeur autant que les yeux dans une maîtrise de l'image toujours aussi fine et juste.
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Le Décalé#2
La peintre Gaele Flao nous a envoyé ce communiqué, que nous vous relayons : "Les Ateliers du Bout de la Cale travaillent depuis maintenant un an sur le deuxième opus de leur revue artistique et maritime, Le Décalé, avec comme ligne éditoriale : Tempêtes. Cette belle édition de 160 pages met en lumière le travail d’une cinquantaine d’artistes, que nous avons sélectionnés suite à un appel à projet. Récits, illustrations, peintures, photographies, liens sonores, sont édités avec soin dans cet ouvrage, qui rassemble l’esprit généreux, humain et insatiable des ABC, et ranime la mer dans le champ de l’art contemporain. Cette souscription est fondamentale pour l’association, qui édite à compte d’auteur et ne bénéficie d’aucune subvention. Le 10 juin, nous envoyons le projet à l’imprimeur, il est donc impératif que nous ayons un minimum de 200 pré-ventes à cette date"
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Jardins bleus
Il y a l’univers. Il y a la terre. Il y a la France. Il y a la Bretagne. Il y a le Morbihan. Il y a Lorient. A Lorient il y a le jardin Chevassu. Dans les grands parcs romantiques, il y a plein de détours et de recoins qui laissent à penser que les lieux sont immenses. Mais au Jardin Chevassu non. Il y a plein de détours et de recoins mais derrière il n’y a rien. C’est tout petit mais c’est très joli. Comme un décor de théâtre. A la fois merveilleux et frustrant. Et romantique.
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Bâtie au milieu du jardin, il y a une maison, et dans la maison, deux ateliers, que la ville prête aux artistes, qui s’y succèdent au fil des années. Dans l’un de ces deux ateliers, des bocaux, des plantes, des branchages, des cercles à broder, des bobines de fil… Jusqu’à la fin du mois de juin, c’est Nastasja Duthois qui sera là. « Nasta », ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vue, longtemps qu’on ne vous en avait pas parlé. Membre du collectif d’artistes Multi-prises, aujourd’hui dissout, on la connait pour son emploi du fil et des aiguilles, chercheuse opiniâtre et adepte des expérimentations. Après une longue pause dans sa pratique, Nasta a repris le labo : « J’ai testé l’eau de javel et la broderie, mélangé du fil et des cheveux, intégré des images et des photographies dans du tissu, utilisé des techniques artisanales, une imprimante, essayé le transfert, et à force de chercher j’ai retrouvé le cyanotype, qui conserve la texture du tissu, contrairement au transfert qui écrase et lisse, puisqu’il demande d’utiliser un fer à repasser ».
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Utilisé comme du fil, à l’unité, ou en cordon comme des dreads, le cheveu est arrivé dans l’univers de Nastasja tout autant via le sens que la forme : « Un travail sur la filiation, la féminité. J’ai une série en cours et je recherche des femmes reliées sur trois générations pour un travail avec leurs cheveux et leur image. »
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On mélange deux produits à base de fer, l’un sensible au soleil et l’autre qui fixe sur le support l’image en cuisant au soleil, sauf sur les parties cachées. Ainsi les plantes sont-elles idéales : posées sur un support, leurs plantes vont-elles se dessiner aisément, formant un cache aux contours de leurs feuilles ou leurs fleurs : « Avec le cyanotype, on peut utiliser faire des découpes, dessiner des objets, et la teinte bleue unifie le tout »
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La rune ? Nastasja Duthois signe ses œuvres d’une rune qui reprend ses initiales stylisées : « Le motif en forme de losange c’est la graine, et l’autre la création. Il y a une notion de fécondité »
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Le projet « Jardins bleus » ? On arrive un peu après la bataille, puisque la majeure partie des évènements liés à ce projet ont eu lieu, mais reste encore un atelier cyanotype le 11 mai, où il s’agira de récolter des plantes pour créer une œuvre commune à base d’empreintes. Et les 4 et 5 juin, d’autres animations sont prévues, dans le cadre de « Rendez-vous au jardin »
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Des portraits, souvent, issus d’un fonds d’archives des années 20, pris à New-York, rebrodés, souvent, notamment sous la forme d’un blob : « Le blob fait le lien entre les arbres et les réseaux racinaires. Il est mystérieux et fascinant»
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Un projet soutenu par FONDALOR
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