👓 Un numero un poil féministe

N° 348 - 16 mars 2023

Festival Méliscènes

Découvrez le programme de la 22e édition du Festival Méliscènes, autour de l'univers de la marionnette et du théâtre d'objet, jusqu'au 26 mars à Auray et dans les dix villes partenaires.

> Tout le programme du festival est à découvrir en cliquant ici.

> Réservations : reservation.athena@ville-auray.fr / 02 97 56 18 00

Pour cette deuxième semaine, on attire votre attention sur Le Grand souffle, d'Hélène Barreau, un dispositif qui nous bluffe et nous attire, avec de grandes marionnettes pilotées par la comédienne en harnais comme un kite surf (ven 17 mars à 19h30). Il nous a été dit le plus grand bien par une lectrice d'un spectacle multi-primé, Tchaïka, par la compagnie Belova-Iacobelli, le portrait en abyme d'une comédienne perdue dans La Mouette de Tchekhov (ven 17 et sam 18 mars à 18h30). Vous pourrez, si ce n'est pas déjà fait, aller voir le poétique et tendre Chasseur de sons, d'Hocine Hadjali et ses instruments d'ailleurs, spectacle en collaboration avec Achille Grimaud (dim 19 mars à 17h). Enfin, on est très tentées par Une soirée irrévérencieuse à la fraîche, organisée par le nouveau collectif alréen La Fraîche, (une friche culturelle éphémère) qui propose une soirée avec cinq spectacles : Vue de la Cie Sacékripa, une carte blanche à Ludor Citrik, un très méchant clown qu'on vous invite vivement à découvrir, Le vide entre la tête et la queue, théâtre de marionnettes féministe par Rakoo de Andrade, et une clôture en dance floor avec un concert de Tekemat (Brass house, techno transe) et le résident de La Lucine, DJ Lalu (sam 18 mars, 19h / 1h)

Clameurs

Groupe emblématique de la musique bretonne à danser, le Hamon Martin Quintet se réinvente et porte haut le chant du peuple. Avec Clameurs, il offre sa définition d’un folk d’aujourd’hui, dans une anthologie très subjective de la chanson. Porté par la voix inimitable de Mathieu Hamon, le groupe reprend quelques grandes complaintes traditionnelles, des chansons de Glenmor, Vigneault, Couté, Brassens, Trenet ou Cohen et des nouveaux textes de Sylvain Giro. Des Clameurs qui évoquent la guerre, les luttes, la résistance, l’écologie et éveillent les consciences à travers des chants populaires ou traditionnels, des poèmes… (Ecouter La Blanche biche ICI)

Présente dans l’album de 2019, Rosemary Standley ❤️ (Moriarty, Birds on a Wire) sera l’invitée de cette soirée aux côtés du quintet avec sa voix et son timbre folk typiquement anglo-américain.

> Sam 18 mars, 20h30, Le Dôme, Saint-Avé

Juste une mise au point

Après un premier spectacle autobiographique, Lucie Hanoy a décidé de parler des autres. Un événement familial l’a conduite vers un sujet peu abordé : la maladie mentale et les clichés qui l’entourent. Dans cette pièce faussement fouillis, on croit se perdre, et l’artiste aussi ! Heureusement, il y a l’optimisme de l’ami Rémy et la variété des années 1980 pour nous ramener à l’essentiel. En racontant comment une comédienne tente de faire un spectacle, Lucie Hanoy réaffirme le style qui l’a révélée dans L’Imposture, un mélange de mise à distance par l’humour et l’autodérision, de poésie tonique et d’émotion partagée. Juste une mise au point – titre d’un tube de 1983 – offre un regard inattendu sur la marginalité psychiatrique et mentale. Un hommage à ceux qui ne rentrent pas dans les cases, et un hymne à la rencontre, le meilleur des antidotes pour neutraliser la peur de l’autre.

> Ven 24 mars, 20h30, Théâtre à la coque, Hennebont

Chapelier fou

Repéré dès ses débuts par les amoureux de musique électronique, Chapelier Fou n’a depuis cessé, en une dizaine d’années et huit albums, de faire évoluer un monde qui n’appartient qu’à lui, fait de rythmiques électroniques, de subtils arrangements et de beaucoup de facétie.

Après de multiples tournées en clubs, salles et festivals de musiques actuelles, dans différentes formules scéniques, il présente cette fois un petit ensemble de sept musiciens pour un concert intégralement acoustique. Après avoir été parfois classé sous la dénomination de « musique électronique de chambre », Chapelier Fou propose ici un réel ensemble de musique de chambre. Pas de synthétiseur ni d’ordinateur, mais un matériau principal : le bois. Ecoutez ICI, c'est beau.

> Jeu 23 mars, 20h30, l'Archipel, Fouesnant

Hommage Yann Fanch Kemener

Dans le cadre du mois de la Bretagne et des Deizioù, le service culturel de la Ville et le centre culturel Amzer Nevez proposent une création du Théâtre National de Bretagne en hommage à Yann Fañch Kemener décédé en mars 2019. 12 artistes, parmi les plus grands en Bretagne, seront sur scène : Annie Ebrel, Anne Auffret, Erik Marchand, Aldo Ripoche, Florence Rousseau, Alain Gentil, Clément Le Goff, Alan Le Teneur, Achille Grimaud, Gilles Le Bigot, Jean-Michel Veillon, pour faire revivre le répertoire d’un artiste majeur de la scène bretonne.

> Ven 24 mars, 20h30, Océanis, Ploemeur

The house of love

Le 25 février 1993, The House of Love jouait au Manège à Lorient. Trente ans et un mois plus tard, au sud de Londres, Guy Chadwick, écrit toujours de très beaux morceaux. Le tant attendu nouvel album du groupe de ce mythique groupe de rock alternatif britannique fondé en 1986 est sorti en septembre. L’album a été enregistré avec un nouveau line-up, constitué à l’origine pour une tournée américaine du 30e anniversaire. Dans la formation actuelle, Guy (voix principale/guitare) est rejoint par Keith Osborne (guitare principale), Hugo Degenhardt (batterie) et Harry Osborne (basse).

Ecouter A State of grace, le nouvel album

Ecouter un des tubes de House of love, I don't know why I love you

> Jeu 23 mars, 20h, Hydrophone, Lorient

Ces filles là

Un terrain de sport, des baskets bien lacées, des femmes, uniquement des femmes. Voilà le plan d’attaque de la Collective Ces filles là, pour traiter du harcèlement des femmes entre elles.

Il est question de Scarlett, jeune lycéenne insultée et violentée par 19 de ses camarades après la diffusion d’une photo d’elle, nue, sur les réseaux. Elle n’a pas la parole, son histoire est racontée par ses adversaires. Le groupe dans ce qu’il peut avoir de plus pervers se lance dans un tournoi sans pitié contre elle, seule. Un texte de l'auteur Evan Placey, c'est toujours bien...

> Dim 19 mars, 17h, Centre socio-culturel, Hennebont

Cette semaine, on vous laisse faire votre marché dans l'agenda, et choisir ce qui va vous donner des émotions, vous faire sourire ou pleurer, vous faire réfléchir ou vous faire danser...

Mais quand même deux mots sur "Double Murder", d'Hofesh Schechter, vu mercredi au Théâtre de Lorient, qui m'a laissée... assise au milieu d'une salle debout. Ma critique sera donc un acte de bravoure - ou de subversion - mais je n'ai pas compris l'enthousiasme du public. La seconde partie du spectacle s'est terminée par des "hugs" aux spectateurs par les danseurs descendus en salle (après avoir été "descendus" par des gestes lethaux, qui personnellement, m'ont mis assez mal à l'aise), suivis au salut de coeurs avec les mains (oui, littéralement), ayant visiblement créé une grande émotion dans le public, mais que j'ai trouvé racoleurs. Bon, l'émotion, ça ne se discute pas, okay. Mais sur scène, ce que j'ai vu, c'était du travail, du mouvement reproduit, de la démonstration. C'était peut être pas mon jour, j'étais peut-être trop loin pour "sentir" les énergies, et après "1001 danses" de Thomas Lebrun, et "Love train" d'Emmanuel Gat, la barre était peut-être trop haute, les danseur·se·s trop exceptionnel·le·s par rapport à celleux de Schechter, d'un très bon niveau technique, dans l'énergie, mais pas plus. Pour moi, manquait réeellement, là, de l'âme.

Malgré les coeurs avec les mains.

Voltairine et ses ami·e·s

J’avais repéré ce chouette logo, j’avais trouvé le contact et c'est une certaine Azucena qui m’avait donné rendez-vous dans un café du centre, avec un signe distinctif pour la reconnaître : une casquette vissée en tête. Je m’étais fait mon film : casquette + logo féministe + esprit BD + prénom espagnol = étudiante des Beaux-Arts en sarouel et chèche orange et vert. Les biais, Ma Doue benniget ! Les biais… Dans le café, je suis passée devant Azucena sans la calculer, je ne cherchais pas cette petite bonne femme aux cheveux blancs coupés courts, affichant 89 balais au compteur.

Et ça aurait été dommage, de louper Azucena, parce que, nom de Dieu, elle décoiffe. Azucena, c’est la rage qui la maintient jeune. Franchement, elle a même pas l’air d’avoir 70 ans ; mais si : elle est née en 1934, à côté de Bilbao. Ses parents étaient des anarchistes et syndicalistes espagnols, elle est arrivée en France en 39, dans un camp d’Argelès, passant de camp en camp jusqu’en 42. Azucena, depuis toujours elle va au front, elle ouvre sa gueule - très fort - et elle se bat. Elle a de la voix, des idées, et une putain d’énergie. Anarcho-libertaire, et féministe.

Mais pas seulement. Pour avancer, il faut ouvrir les esprits, et Azucena, quand elle est arrivée à Lorient, elle a trouvé qu’il manquait un truc. Une université populaire. Alors elle a créé l’UPPL (Université Populaire du Pays de Lorient) en 2018 : « Une structure basée sur le bénévolat - on ne prend pas de subventions, on veut rester indépendant·e·s - ouverte à toutes et tous, sans distinction d’âge, d’appartenance socio-professionnelle, de niveau d’instruction, pour permettre l’élaboration d’un outil collectif de réflexion, d’analyse, voire de prospection, pour comprendre et mieux appréhender les problèmes qui se posent à nos sociétés ». Un thème global est choisi chaque année pour les conférences-débats (En 2023, « La planète et nous »). Les séances, gratuites, ont lieu le jeudi de 18h30 à 20h, dans des lieux différents.

Mais c’est pas tout. Il y a trois ans, Azucena découvre Voltairine de Cleyre, fille d’un émigré français admirateur de Voltaire, née en 1866 dans le Michigan, morte en 1912, après avoir sillonné les États-Unis et l’Europe pour divulguer les idées anarchistes et féministes, cofondatrice de la « Ladies Liberal League », autrice d’un livre carrément moderne « Le mariage est une mauvaise action » et désignée par Emma Goldman (activiste, intellectuelle et anarchiste russe) comme «la femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l'Amérique ait jamais produite». Voltairine va devenir pour Azucena une inspiration, et une nouvelle association, moins généraliste que l’UPPL, et davantage tournée vers le féminisme et la lutte contre le patriarcat, mais aussi des thèmes comme l’excision, la contraception masculine (Les premières rencontres ont été avec Pinar Selek, Annick Madec et Sophie Hellégouarch, les bédéistes lorientais Florent Grouazel et Younn Locard, Anne Steiner, Hélène Hernandez et Wally Rossel. Ainsi que, en juin dernier, la première foire aux livres libertaires). Les conférences-débats de Voltairine et ses amis ont lieu tous les derniers vendredis du mois à 20h à la Cité Allende

Les prochains rendez-vous de Voltairine

- « Pauline Kergomard, une femme d’avant-garde ». Le 31 mars, en partenariat avec J’ai vu un documentaire). « Colette Godest parlera d’une femme d’avant-garde, Pauline Kergomard, qui a donné naissance à l’école maternelle ». Avec la projection du film Les Écoliers de Bruno Romy, salle de la Balise à Kervénanec.

- « Jin jiyan Azadi / Femme vie liberté – 40 ans de révolution des femmes au Kudistan ». Le 14 avril, par des Internationalistes et Marie Tornaod.

- « Femmes esclaves ». Le 13 mai, en relation avec la Journée internationale de l’esclavage du 10 mai, colloque (conférences/débats/film/expo photos) sur « Femmes esclaves d’hier et d’aujourd’hui, femmes libres d’hier, d’aujourd’hui, de demain ». À la galerie du Faouëdic.

- Foire aux livres libertaires. Le 24 juin, deuxième édition. Lorient, lieu à préciser.

> Contact : voltairine.et.ses.ami.e.s@laposte.net

> Azucena fait également partir d’un Comité de soutien à Pinar Selek, qui vient de se créer à Lorient. Pinar Selek est une féministe, antimilitariste, sociologue, écrivaine et militante, née en 1971 à Istanbul, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. pinarselek.fr/

Ils restent

Textes Marie-Helène Lafon. Photos Éric Courtet

PAR MORGANE THOMAS

Le titre du livre m’apparaît comme une réalité cruelle, mais une réalité. Il y a des choses qu’on ne veut pas voir, des choses qui nous fendent quand elles percutent brutalement. Les photos, c’est aussi ce qu’il reste quand le moment, lui, a disparu. L’histoire d’Éric Courtet transpire par l’image. Il est allé remuer terre et mer, et il en a sué, là, sur le sable mouillé, à marée basse. Il est allé creuser dans des histoires de bonhommes. Il s’est frotté aux durs, s’est appuyé aux fissures. La narration au fond des sillons, c’est l’endroit où l’on cueille : parce qu’elle en surgit, la mélancolie. Partir à la rencontre des autres pour arrêter de surseoir, et soudain, se faire face.

Dans les portraits-photos d’Éric Courtet, tout est dit dans ce qui n’est pas montré. Dans les textes de Marie-Hélène Lafon, il est aussi parlé dans ce qui est tu. Une ellipse s’insinue au cœur de leurs récits. L’invisible crie en substance comme une manière de nier l’évidence. Mais comment hurler les non-dits ? En se livrant dans une mise à nu aux éditions isabelle sauvage, ou simplement au cœur d’une douce étreinte dans les bras d’un père ? Marie Hélène Lafon frôle les mots, elle esquisse l’essentiel de ce qui se trame : être dans l’autre, s’y retrouver, exister aux yeux de son père. Se sentir perdu, le quitter, être abandonné ou pas reconnu. Dans le miroir : un père râpeux, un « je-nous » cagneux, un reup calleux. Porter un vêtement de lui, juste-au-corps, une enveloppe vide. Ce qu’on garde, ce qu’on retient, ce qu’on quitte. Eric n’a de cesse de me répéter que ce qui est important c’est le « hors-champ » ; il n’avait pas pris conscience qu’il avait les deux pieds dedans ;)

La croisée des chemins d’un monde paysan façonne ce qui lie ces deux là. Si les agriculteurs arrachent certaines racines, ils percutent sans cesse le vivant. Une terre meuble qu’on façonne ou une terre sèche qui s’effrite, quoiqu’il en soit, on vient de là.

D’une poésie sans nom, le regard Courtet posé sur la plume Lafon, m’a un brin bousculée au bord de la substance, via une discrète, mais profonde, allégorie de l’absence.

> Les éditions isabelle sauvage, 86 pages, 25 €

Marie-Hélène Lafon

Autrice, elle vient de publier chez Buchet-Chastel en janvier son dixième roman : Les Sources. En 2020 elle reçoit le prix Renaudot pour Histoire du fils. Ces deux romans viennent résonner avec ce tout dernier ouvrage…

Eric Courtet

Photographe, en 2022, il décroche le premier prix des Rencontres photographiques d’Arlon (Belgique). Il présentera Emoiphotographique du 24 mars au 29 avril au théâtre d’Angoulême, puis Présence(s) du 27 mai au 18 juin à la galerie-librairie du Chant Libre à Montélimar. Enfin, il présentera un travail se situant sur le territoire du centre Bretagne en automne lors des Rencontres photographiques de Lorient.

> Une rencontre aura lieu à la librairie À la ligne, Lorient, samedi 18 mars à 11h

Carnets de planning #5

Depuis janvier 2022, le Planning Familial existe à nouveau dans le Pays de Lorient ! On vous avait raconté ici sa naissance, ses évolutions, ses questionnements. On reprend la plume aujourd’hui pour vous donner de nos nouvelles – on vous avait manqué non ?

PAR MANON LIDUENA

D’abord, nous avons bien grandi. Notre groupe local du Pays de Lorient a accueilli, en début d’année 2023, une belle brochette de nouvelles et nouveaux militants, qui sont venu⸱es renforcer nos rangs. Nous sommes désormais près d’une quarantaine à militer, et la tâche est vaste... Ensuite, nous n’avons pas chômé. En 2022, nous avons mis en place des cycles d’interventions scolaires dans les lycées du département, nous avons aussi participé à plusieurs évènements militants avec des associations partenaires, comme Le collectif des Mandragores, Queer Asso, Les morues du Roller Derby de Lorient ou encore J’ai vu un Documentaire. Et puis nous avons continué notre structuration en association départementale, main dans la main avec le groupe local de Questembert. Samedi 4 mars dernier, nous avons organisé notre première AG, dans nos locaux au Centre social Albert Jacquard à Lanester.

📩 Parmi les autres nouvelles, nous avons créé une newsletter trimestrielle, Garcette, à lire ICI, à laquelle vous pouvez vous abonner en nous écrivant à garcette56@gmail.com

🎁 Bonus : pour entendre nos voix et nos projets, jetez une oreille à ce micro-trottoir réalisé pendant l’AG. C’est beau, c’est frais et ça donne envie de rêver !

[BD] Le Choix

Désirée et Alain Frappier, Editions Steinkis, 2020
En 2023, il est malheureusement toujours nécessaire de se battre pour obtenir ou garder nos droits. Le Choix est une BD qui fait du bien, et réconcilie avec son corps, avec son désir ou non d'enfant.

A découvrir ICI.

[BD] Saison des Roses

Chloé Wary, Editions FLBLB, 2019
L’histoire de Barbara, capitaine de l’équipe féminine de football de Rosigny. Chloé Wary manie avec brio palette de feutres et dialogues qui claquent pour parler de vécu. A découvrir ICI.

[BD] Jujitsufragettes

Clément Xavier et Lisa Lugrin, Editions Delcourt, 2020
A Londres, au début du XXe siècle, le premier ministre se rétracte après avoir promis le droit de vote aux femmes. Les suffragettes s’insurgent et se forment à l’autodéfense auprès d’une prof de Jujitsu. On suit la progression de la Women’s social and political union. et comment le sport est utilisé comme un mode d’empowerment pour une lutte politique et féministe. A découvrir ici.

[BD] Violette Morris, à abattre par tous les moyens

Javi Rey, Bertrand Galic, Kris et Marie-Jo Bonnet, Editions Futuropolis, 2018 et 2019
Assassinée en avril 1944, Violette Morris, qui a vraiment existé, était chanteuse de cabaret mais aussi de boxe, de natation, de football, d’athlétisme, et de course automobile… La légende dit que sous l’occupation allemande, elle a servi les nazis, ce qui lui vaut le surnom de Hyène de la Gestapo. A découvrir ICI.

[PODCAST] Roller Derby, l'essor d'un sport féministe

Cyrielle Bedu, Amandine Robillard, Morgane Tual, Emission L'heure du Monde, 2022.
Des origines de ce sport féministe et inclusif, à sa renaissance à Austin (Texas) dans les années 2000, le reportage raconte comment le roller derby offre à ses joueureuses un espace d’expression aussi combattif que bon enfant, dans un état d’esprit avant-gardiste et safe. A écouter ICI.

[DOC] Enquête sur la sexualité de Pier Paolo Pasolini

En 1963, Pasolini entame un voyage à travers l’Italie en interrogeant ses concitoyens de diverses classes sociales et régions, sur un thème qui lui est cher : la vie intime. N’ayant jamais fait mystère de son homosexualité et ne reculant pas devant les tabous de son époque, le réalisateur s’expose cet été-là à la pudeur, la franchise, mais aussi à une marque d’homophobie et de misogynie décomplexées. En savoir + ICI

> Jeu 16 mars, 20h, Centre Culturel Artimon. en présence de l’équipe du Planning Familial

Libres ! #2

En écho avec la thématique du Planning familial, on ne peut pas résister au plaisir de vous signaler la sortie de l'excellentissime série d'animation "Libres !", inspirée par l'album "Libres ! Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels".
Déconstruction des schémas, des codes appris et imposés par la société dans la sphère de l'intime, cette nouvelle saison est encore meilleure que la première. Avec humour et recul, commentée en voix off par Ovidie et dessinée par Diglee, elle bénéficie entre autres des voix de Lison Daniel (Les caractères) et Océan (La lesbienne invisible) et aborde des thèmes plus larges mais toujours aussi pertinents. Une série à regarder ICI.

Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail 𝔪𝔦𝔤𝔫𝔬𝔫 à cestparla@sortiesdesecours.com avec : 1. votre nom / 2. votre numéro de téléphone / 3. le titre et la date du spectacle.

Cette semaine, gagnez des places pour

• The House of love (Lire plus haut). Jeu 23 mars, 20h, Hydrophone, Lorient

• Le bruit des loups. Une merveille d'Etienne Saglio, qui joue avec perceptions, lumières, vidéo, des trucages visuels incroyables. C'est très très beau, poétique, hyper bien fait. Foncez dans la forêt profonde. Un extrait ICI > Mer 29 à 19h30 et ven 31 mars à 19h, Théâtre de Lorient

Stage danse théâtrale

En compagnie d’Eva Le Saux, chorégraphe, interprète et pédagogue. Elle accompagnera un groupe de comédiens dans l’exploration du corps dansé, sur la place du regard en tant que présence à soi, aux autres et scénique au travers de différentes tonicités reliées à des postures du quotidien, la relation corps et voix en s’appuyant sur les gestes qui peuvent accompagner une parole.

> Ce stage s’adresse à tous les comédiens en amateur. Samedi 6 et dimanche 7 mai. Le City – Lorient. Renseignements : inscription@adec56.org

Stage corps et récit

En compagnie de Valia Beauvieux. En écho à Et la mer s’est mise à brûler, spectacle de la compagnie UNA. Valia Beauvieux accompagnera un groupe d’amateurs dans les bases de l’accro et le récit. La pratique consistera en exercices de cirque et de théâtre à partir de la technique de l’anneau chinois puis d’y associer des jeux d’improvisation et du texte.

> Ce stage s’adresse aux comédiens curieux de découvrir une des disciplines circassiennes. Aucun pré-requis de pratique sportive, mais ce stage impose une bonne condition physique. Samedi 1 et dimanche 2 juillet. Théâtre de La Rochette – Josselin. Renseignements : inscription@adec56.org

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