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Playtime
Sâinspirant du Rubik Cube, jeu articulĂ© et composĂ© de cubes colorĂ©s, Ălodie Boutry sâamuse Ă©galement Ă Ă©laborer des installations Ă partir dâun module cubique construit avec des formes gĂ©omĂ©triques simples, triangle et rectangle. Ces installations se caractĂ©risent par un choix de couleurs prĂ©cis. Une Ćuvre â totem de lâartiste sera Ă©galement prĂ©sentĂ©e en extĂ©rieur, face Ă la galerie, Ă proximitĂ© de lâallĂ©e LoĂŻc Lepage : une installation grand format, picturale et sculpturale.
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> Les rendez-vous autour de l'exposition : Vernissage de l'exposition en musique avec les Ă©lĂšves du Conservatoire de Lorient « Comment jouer un tableau ? » (ven 24 mars Ă 18h30) âą Visite commentĂ©e de l'exposition par l'artiste, et performance musicale et chorĂ©graphique crĂ©Ă©e pour lâexposition, par InĂšs Mauricio et Mackenzy Bergile (sam 25 mars, 14h30)
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Marilyn Clément
De Masterclass en scĂšnes internationales avec Les contes dâHoffmann (Offenbach), La BohĂšme (Puccini), La Traviata (Verdi), CosĂŹ fan tutte (Mozart) elle sera AĂŻda dans lâopĂ©ra de Verdi puis la princesse Turandot dans lâoeuvre de Puccini. On retrouve cette soprano lyrico Spinto dans Madame Butterfly, le Gloria et le Magnificat de Vivaldi, le Stabat Mater de PergolĂšse, Didon et EnĂ©e de Purcell, Carmina Burana, Donna Anna dans le Don Giovanni de Mozart au MonastĂšre Royal de Brou. Ăgalement auteure de mĂ©lodies (Un ange reste, LâĂ©charpe, Rendez vous, publiĂ©es aux Ă©ditions Robert Martin), elle crĂ©e le duo DâElle et de Lui en 2012 avec le compositeur et pianiste Jean-François Basteau. Pour ce concert elle sera accompagnĂ©e par la pianiste HĂ©lĂšne Blanic- Harismendy. >Dim 26 mars, 17h30, OcĂ©anis, Ploemeur
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Le commun des mortels
Une metteuse en scĂšne et une romanciĂšre dĂ©cident de travailler autour dâun verbe du quotidien : âmangerâ. Elles choisissent de traiter ce thĂšme sous un angle particulier, aussi tabou que mĂ©prisĂ© : celui de la dĂ©fĂ©cation. Nous retrouvons ces deux artistes sur scĂšne pour une confĂ©rence-spectacle Ă mi-chemin entre le sĂ©minaire de littĂ©rature, la master-class âbien-ĂȘtreâ et le duo de clowns. Le commun des mortels est un objet jubilatoire et dĂ©calĂ©. Vous assisterez Ă une histoire (presque) sĂ©rieuse de nos excrĂ©ments tout en redĂ©couvrant votre condition dâĂȘtre de chair, de sang et de parole.
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Despentes et ZĂ«ro
Câest avec ses amis de ZĂ«ro (ex Deity Guns et BĂąstard) que Virginie Despentes a choisi de donner vie au Requiem des innocents de Louis Calaferte, paru en 1952. MarquĂ©e par ce livre viscĂ©ral, elle en propose une vibrante adaptation scĂ©nique, en voix, en corps et en musique. Un texte rĂ©putĂ© difficile, dont la fĂ©rocitĂ© nâest souvent que lâenvers dâune compatissante tendresse, non pas pour en faire une « simple » lecture, mais Ă©galement par le truchement de la crĂ©ation sonore du singulier trio lyonnais ZĂ«ro (qui accompagne Ă©galement BĂ©atrice Dalle lors de ses lectures de Pasolini), bande-son discrĂšte et obsĂ©dante dâun texte Ă la puissance rageuse et salvatrice.
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Ces filles lĂ
Ă lâĂ©cole de Sainte-HĂ©lĂšne, vingt filles grandissent ensemble, toujours dans la mĂȘme classe. Elles sont meilleures amies jusquâau jour oĂč, en cours dâhistoire, toute la classe reçoit un texto : une photo de Scarlett nue. Câest le dĂ©but du harcĂšlement, dâun match impitoyable au cours duquel un groupe de filles en affronte une. Pour raconter cette histoire, un seul personnage, le groupe des filles de la classe qui juge, condamne et insulte : un choeur de filles nous explique lâhistoire de Scarlett⊠à sa place. Dans une forme chorale donnant la parole aux harceleuses, Ces filles lĂ (prix Scenic Youth 2015) met au jour les dynamiques complexes de groupes autant quâil rappelle lâimportance de la virtualitĂ© et du rapport aux images pour les jeunes gĂ©nĂ©rations.
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Notre illustratrice "maison", Emma Burr, sera à la Galerie Baam pour une rencontre autour de sa démarche artistique, son travail avec les villes, et son projet d'aquarelles dans les musées, croquant les visiteurs postés devant les oeuvres (on adore). Elle fera également une démonstration de linogravure. (Mer 29 mars de 15 à 16h30, Galerie Baam, rue du Gal Dubail, Lorient)
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La prose du Transsibérien
Ne loupez pas cette merveille ! On l'avait vu au bord du Scorff, nuages filant comme sur une autoroute, herbes des berges balayant l'eau comme de longs cils décolorés. Joël Jouanneau lit des extraits de ce si beau texte de Blaise Cendrars, un poÚme illustré par Sonia Delaunay, tandis que Pierre Durand fait vibrer les cordes de sa guitare dans un voyage immobile. Ohlala. > Sam 25 mars, 15h30, médiathÚque de Lorient
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Jour de fĂȘte
L2A, Babel Cook, LA TĂȘte A la FenĂȘtre organisent un Jour de FĂȘte solidaire & interassociative en soutien Ă des familles de rĂ©fugiĂ©s du pays d'Auray Ă la Chapelle du Saint-Esprit, dimanche 26 mars. Avec du thĂ©Ăątre, des concerts, de la cuisine, des chorales...En savoir plus ici
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Et aussi ...
âą Le festival PĂȘcheurs du monde continue sa ronde de films et de rencontres...
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âą Voyage au cĆur des mangas
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Une conférence animée par MichÚle Blanchard, adhérente et administratrice des Amis de l'Art Contemporain du Musée de Vannes. (Rdv Maison des Associations, 31 rue G. le Bartz, Vannes)
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> Sam 1er avril, 15h, gratuit. Inscriptions : lesamisdumuseedevannes@gmail.com
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âą Suite et fin du Festival MĂ©liscĂšnes Ă Auray. Si on avait le temps, on irait voir "Buffles, un fable urbaine", grosse forme avec 8 artistes en scĂšne et des tĂȘtes de buffles (Cie Arnica) ; "La voyante", par la Cie du scarabĂ©e jaune, un entresort forain dans une caravane, et "L'Ă©loge des araignĂ©es", de Simon Delattre, une recontre entre une centenaire et petite fille de 8 ans (marionnettes) ...
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SĂ©bastien Coueffic
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On vous lâavait promis, le voilĂ , le papier sur SĂ©bastien Coueffic et son univers entre Hopper, Pop art et hyperrĂ©alisme. On lâavait rencontrĂ© en 2019, câest toujours chouette de voir comment un artiste Ă©volue⊠Celui-ci a fait un joli bout de chemin, puisquâil a Ă©tĂ© invitĂ© Ă participer au Salon des artistes français lâan dernier, au Grand Palais, et quâil bĂ©nĂ©ficie dĂ©sormais dâune cote. Depuis 2019, il a : « trouvĂ© sa patte, avec des couleurs rĂ©interprĂ©tĂ©es. Jâai changĂ© de mouvement, jâĂ©tais dans une forme dâabstraction lyrique, je suis passĂ© Ă une figuration libre, plus rĂ©aliste ». Coueffic traĂźne dans les rues et lĂšve le nez vers pignons, cheminĂ©es, façades allumĂ©es par le soleil et les ombres, quâil traduit en couleurs improbables mais diablement efficaces, et fichtrement tentantes, roses, lilas ou jaunes - vous pouvez les chercher dans la ville, vous trouverez la rue, mais pas les couleurs : « Jâaime la dĂ©formation par la couleur. Ce nâest pas la rĂ©alitĂ©. Je joue avec des gammes de contraste pour chercher la profondeur ». Lâarchitecture le botte, câest celle des immeubles lorientais, des ponts SNCF, des rues ordinaires, vues sous un angle prĂ©cis, celui de lâexotisme : « Il sâagit de crĂ©er une narration, relire les lieux, les requestionner par lâusage de la couleur, des contrastes, en choisissant des dĂ©tails, des vĂ©gĂ©taux⊠». Il nâocculte pas les voitures, camions ou fils Ă©lectriques, ce qui amplifie le rĂ©alisme mais crĂ©e aussi une forme de poĂ©sie urbaine franchement sĂ©duisante. Avec un tic trĂšs chouette : il peint ses sujets jusque sur la tranche des tableaux.
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A cĂŽtĂ©, Coueffic sâamuse du quotidien avec des natures mortes, merluchons du marchĂ©, araignĂ©es de mer, camemberts, fleurs et choux fleurs, huĂźtres⊠« Jâai fait le lien avec ma culture, pensĂ© aux asperges de Manet ou Ă Chardin⊠La lumiĂšre et lâambiance, avec peu de monde dans les rues, elles font rĂ©fĂ©rence Ă Hopper. Jâaime comment la lumiĂšre travaille les ombres⊠Les vues de chez moi, ou de la rue, je les compose, les recadre, pour tenir dans lâespace dâune toile ; je peux passer une demi-heure Ă chercher. Jâaime la notion de fuite, avec les bĂątiments qui crĂ©ent la profondeur ». Ses rĂ©fĂ©rences, des peintres contemporains quâon aime beaucoup nous aussi : Alice Neel, Jean-Philippe Delhomme, Adrien Belgrand. Et aussi les peintres flamands, Van Eyck, Van Dyck, Holbein, et lâhistoire de lâart en gĂ©nĂ©ral « Peindre aujourdâhui, câest rĂ©pondre aux exigences de lâĂ©poque, mais aussi ĂȘtre un tĂ©moin de notre temps, des habitudes, des coutumes, des gestes⊠Câest sâinscrire dans une continuitĂ© » > « Lâatelier Ă minuit sous le soleil du midi », jusquâau 29 mars, MĂ©diathĂšque de QuĂ©ven
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Et aussi : Coueffic donne des cours de dessin, peinture, sculpture, gravure et cĂ©ramique Ă lâatelier dâarts plastiques de Lanester, pour enfants et adultes. Il travaille Ă©galement pour le MusĂ©e de la Compagnie des Indes, Ă Port-Louis, oĂč il propose visites guidĂ©es et ateliers de dessin en famille.
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`N Diaz. La Brune
TroisiÚme album du quartet qui réinterroge profondément son esthétique. L'ensemble accentue la "Transe" (intro énigmatiques, superpositions séquentielles, basses intenses, tension détente, silences, gros finals) n'en délaissant pas pour autant la construction rythmique et mélodique. JérÎme Kerihuel s'affranchit des percussions pour une batterie acoustique inventive bien présente dans le mix final. Yann Le Corre place aux cÎtés de son accordéon conventionnel un electrovox, accordéon d'époque dit "électronique", qu'il réhabilite fort justement. Le gros son de l'album viendra en partie de ces deux fondements majeurs, mais aussi des manettes expertes de Jérémy Rouault immergé à l'habitude dans des esthétiques antipodales. Le groupe devient dÚs lors trÚs puissant, son spectre sonore explose, rugueux comme il faut par moment, à chaque écoute, une nouveauté : "champion l'orchestre ! "
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Youn Kamm et Timothée Le Bour demeurent les mélodistes, aux commandes d'un big band "éclectriques" tant leurs instruments se trouvent réinventés par l'adjonction de pédale et d'effets.
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La maturitĂ© est lĂ , c'est compact, inspirĂ©, trĂšs soignĂ© (Ă©criture rythmique et mĂ©lodique, ostinatos petits sons parsemĂ©s cf binioĂč) mĂȘme si le recours Ă la synthĂšse analogique m'a par moment ennuyĂ© (histoire de gĂ©nĂ©ration). Le groupe fort de dizaines et dizaines de spectacles/rencontres ici et ailleurs (BrĂ©sil, Europe, Liban...) assume au bout de dix ans une musique sans usurpation d'identitĂ©. Il ne s'agit pas d'en analyser les racines, on s'en fout. L'album nous pĂšte Ă la tĂȘte et c'est trĂšs judicieux, comme le recours Ă la somptueuse voix de Paz Court, diva Chilienne, dans deux titres notamment Primera Estrella. RĂ©jouissant enfin de voir qu'il existe encore des producteurs et tourneurs solidairement "burnĂ©s" pour permettre la mise Ă jour de telles initiatives.
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> Production Paker Production / Ădition SuprĂȘme Folklore / Distribution Coop Breizh
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> Youn KAMM trompette / Timothée LE BOUR saxophone / Yann LE CORRE accordéon, electrovox / JérÎme KERIHUEL batterie / Invitée Paz COURT
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LES LABELS. 2E PARTIE. PAR GERALDINE BERRY
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La belle verte !
Il nây a pas si longtemps - quelques mois dĂ©jĂ , hum hum - jâannonçais donner suite Ă une premiĂšre chronique sur les labels. Parce quâĂ lâorigine, jâavais dĂ©cidĂ© dâĂ©crire sur les diffĂ©rents labels en agriculture biologique. Mais, magie de la sĂ©rendipitĂ©, je mâĂ©tais retrouvĂ©e au pays de lâĂ©tiquette en tout genre, allant de dĂ©couverte en dĂ©couverte, quâil me fallait bien les partager. Et câest ainsi que cette chronique sâĂ©tait trouvĂ©e scindĂ©e en deux. La premiĂšre partie arrivait Ă la conclusion que seul le label bio garantissait une agriculture sans pesticide. Et teasing extrĂȘme, que âĂȘtre en bio, câest le minimumâ.
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⹠Petites galeries du déclin.
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Une soirĂ©e, trois petites formes, trois petites fables sans morale, mais pas dĂ©moralisantes cĂ©lĂ©brant lâexistence dâĂȘtres vivants peu considĂ©rĂ©s mais fort sympathiques, par la Compagnie PortĂ©s disparus Photo Louis Cadroas). Un extrait ICI
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