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M. Kropps, lâutopie en marche
Ovni thĂ©Ăątral, cette crĂ©ation collective se propose de jouer (dans tous les sens du terme). Jouer des codes du thĂ©Ăątre « traditionnel » en les rompant : ici ni texte dâauteur, ni spectateurs installĂ©s confortablement en « frontal » dans leurs fauteuils. Jouer à « qui est qui ? ». Qui est comĂ©dien ? Qui est spectateur ? Dans ce spectacle, tout le monde sây retrouve. Qui nâa pas vĂ©cu une rĂ©union de copropriĂ©tĂ©, une AG dâassociation, ou une Ă©bauche de collectif qui finisse mal ? Câest drĂŽle, intelligent, le spectacle sâapproche du thĂ©Ăątre forum, tout en laissant les spectateurs incarner si ils le souhaitent leur propre rĂŽle dans lâhistoire. Mise en scĂšne : Jean-Charles Thomas. > Dim 2 avril, 17h, Salle des fĂȘtes, Clohars-CarnoĂ«t. Tout public Ă partir de 12 ans
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Le commun des mortels
Une metteuse en scÚne et une romanciÚre décident de travailler autour du verbe : manger. Elles choisissent de traiter ce thÚme sous l'angle aussi tabou que méprisé, la défécation. Une conférence-spectacle à mi-chemin entre le séminaire de littérature, et le duo de clowns.
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Ces filles lĂ
Ă lâĂ©cole de Sainte-HĂ©lĂšne, vingt filles grandissent ensemble, toujours dans la mĂȘme classe. Elles sont meilleures amies jusquâau jour oĂč toute la classe reçoit un texto : une photo de Scarlett nue. Câest le dĂ©but du harcĂšlement, au cours duquel un groupe de filles en affronte une.
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Le printemps choral đ đ đ
Dans tout le Morbihan, des Ă©vĂšnements autour de la voix partagĂ©e en choristes, choeurs et chorales, une expĂ©rience Ă faire au moins une fois dans une vie, celle de chanter en groupe et de sentir l'Ă©coute, le partage, l'ĂȘtre ensemble... (Le programme gĂ©nĂ©ral Morbihan ICI)
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âą Concert de musiques actuelles avec les chorales : Courants dâair, Melting Vox, Polysons, A tout bout dâchant, Nachtigall. (Sam 1er avril, 20h, Eglise Ste ThĂ©rĂšse) âą Ateliers gratuits ados/adultes. Venez chanter les musiques actuelles !
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Chanson française Ă l'unisson, avec Didier Helleux / Pop and choeur (choeur mixte Ă 3 voix sur un titre de Joy Division) avec Bertrand Dauneau / Circle songs (chant en cercle avec des boucles mĂ©lodico-rythmiques) avec Roselyne Dauneau / Percussions corporelles avec HeĂŻdie Fortin / ExpĂ©rience Ă©lectronique ( Petites sĂ©quences mĂ©lodiques simples chantĂ©es et samplĂ©es) avec Antoine Scaviner. (Dim 2 avril de 10h30 Ă 12h et de 14h Ă 15h30. 2 ateliers p/pers, sans niveau requis. Gratuit. Conservatoire) âą RĂ©pĂ©tition publique et participative. Le public est invitĂ© Ă participer Ă lâĂ©chauffement physique et vocal sur la scĂšne de lâauditorium avec les 16 choristes de Melting Vox et Ă apprendre tous ensemble un nouveau chant polyphonique Ă deux ou trois voix. Avec Antoine Strub. (Lun 3 avril de 19h30 Ă 21h â Conservatoire)
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Et aussi ...
⹠Guérande, un peu de la beauté du monde, Sophie Averty (France/2022/52min)
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Dans les marais salants de GuĂ©rande, paysans et nĂ©o-ruraux sâunissent afin de sâopposer Ă un projet de rocade. Le dĂ©but dâune longue lutte oĂč les plus faibles finiront par avoir gain de cause. Par la suite, ils inventeront collectivement un modĂšle alternatif pour prĂ©server ce lieu magique qui est aussi leur outil de travail. A lâaide dâarchives, avec les tĂ©moins de lâĂ©poque et celles et ceux qui constituent aujourdâhui la relĂšve, le film raconte ce Larzac de lâouest. En prĂ©sence de la rĂ©alisatrice.
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âą SoirĂ©e Fanfares ! OrganisĂ©e par la maison des arts de Baud CommunautĂ©, les fanfares « Fabakids » « Fabaco » « Fabaskol» et quelques Ă©lĂšves de saxophones, cuivres ainsi que la classe de bombardes participeront Ă un projet avec l'excellente fanfare LâUsine Ă Canards.
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âą Propagande et manipulation de masse dans le monde contemporain. On croyait la propagande disparue avec les rĂ©gimes autoritaires du XXe siĂšcle, mais Ă lâĂšre de rĂ©volution numĂ©rique et rĂ©seaux sociaux, elle est toujours prĂ©sente. Depuis des siĂšcles, art de la persuasion et de la manipulation de masse se perfectionnent, au service de la fabrique du consentement ou du dissentiment. Dans cette confĂ©rence, David Colon, enseignant et chercheur en histoire Ă Sciences Po, explique comment nos cerveaux sont devenus la cible dâune nouvelle guerre de lâinformation.
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âą SaxOrient. Le rĂ©pertoire de Moondog đ au menu de ce concert de SaxOrient (Ă©lĂšves des classes de saxophone des Ă©coles et conservatoires de Lanester, Ploemeur, Hennebont et Lorient.
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Ce soir, je suis allĂ©e voir « Le bruit des loups », dâEtienne Saglio. Etienne, câest un magicien sans cape ni baguette, sans haut-de-forme ni colombes. Et pas de lapin non plus. Mais il a un assistant, qui revient de spectacle en spectacle, il sâappelle Goupil et câest un renard mort comme ceux que portaient les dames chics sur leurs Ă©paules, au milieu du siĂšcle dernier, pour aller au thĂ©Ăątre. Mais ce soir Goupil est sur la scĂšne du thĂ©Ăątre, avec ses petites pattes qui esquissent des pas, et son corps plat (ben oui, pour tenir sur les Ă©paules des dames chics il vaut mieux ĂȘtre plat) qui ondule. Goupil fera quelques passages sur scĂšne et il est so cute. Mais ce nâest pas lui qui fait le spectacle.
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Houla, mais est-ce bien un spectacle ? Non, je ne crois pas. Un songe peut-ĂȘtre ? Un conte ? Il y a une forĂȘt, des feuilles, un enfant et son adulte, un gĂ©ant comme dans Le roi des Aulnes, cet Abel Tiffauges qui a inspirĂ© si fort Saglio, comme je l'imagine. Il y a des symboles, comme dans les contes, comme dans les mythes. Surtout ne rien vous raconter, juste vous dire les regards, les sourires, lâenchantement. On pense Ă Demy, Ă Perrault, Ă Pommerat, Ă Cocteau, bien sĂ»r et bien sĂ»r Ă Grimm. Les contes deviennent rĂ©els sur le plateau. On ne sait plus oĂč on est, on ne sait pas comment câest fait, et on ne cherche surtout pas Ă savoir. On est juste terriblement heureuse que les contes de fĂ©es soient, finalement, des histoires vraies.
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Moment dâautocongratulation : malgrĂ© l'envie que j'en avais, jâai rĂ©ussi Ă Ă©crire cet article sans les adjectifs « magique » et « poĂ©tique ». Yeepa !
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Tubulus
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Il y a quelques semaines, jâai rencontrĂ© Philippe Ollivier Ă La Balise, et il mâa montrĂ© un petit bout du spectacle quâil devait donner le 30 mars, « Tubulus ». Je me dis que jâai le temps de faire un joli dessin, et que je passerai lâarticle le 30, le jour J. Il y a cinq minutes, je vĂ©rifie les horaires, et je me rends compte quâen fait, câest aujourdâhui, le spectacle. Je vais donc vous parler dâun truc qui est en train dâarriver au moment oĂč jâĂ©cris⊠Holy shit. Bon, quelques mots quand mĂȘme, parce que câest plutĂŽt chouette, et vous en entendrez parler plus tard, il repassera dans le coin. Philippe Ollivier est compositeur, musicien â il joue du bandonĂ©on - et inventeur dâun logiciel Logelloop*, qui permet de spatialiser le son en live. En gros, pendant quâun musicien joue, on peut prĂ©lever des Ă©chantillons et les transformer en direct. Imaginez que vous tapiez sur une bouteille selon une sĂ©quence prĂ©cise, en faisant un bruit cristallin. Et bien le logiciel va reprendre la sĂ©quence, et la transformer dans une autre tonalitĂ©, un autre son, un souffle, par exemple. Donc ça donne des choses assez intrigantes Ă Ă©couter, dâautant plus que dans Tubulus, lumiĂšres, couleurs et hauts-parleurs vous entourent, alors que vous ĂȘtes installé·e·s sur des coussins. Immersif, mĂ©ditatif, mais aussi Ă©veillant et ludique (on ne peut sâempĂȘcher dâessayer de comprendre comment ça marche, et repĂ©rer les sĂ©quences), le spectacle sâadresse en thĂ©orie aux enfants, mais est en rĂ©alitĂ© pour tous. A suivreâŠ
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> Vous pourrez retrouver Philippe Ollivier le 1er avril Ă Brest (29) dans le cadre du Village des DĂ©couvertes, un temps dĂ©diĂ© aux parents-enfants, pour la Semaine de la Petite Enfance, Place de la LibertĂ©. Et pour en savoir plus, câest lĂ .
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* Philippe Ollivier est installĂ© dans le TrĂ©gor, dans un lieu de recherche et de travail autour du son, le LogelloĂč, Ă PenvĂ©nan, dans le dĂ©partement des CĂŽtes-dâArmor, Lannion TrĂ©gor CommunautĂ©.
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Des nouvelles de C.A.M.P
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CAMP, pour mĂ©moire, ça veut dire Capsule Artistique - euh, attendez, je vĂ©rifie la suite â en Mouvement Permanent. CAMP est une structure de production et de diffusion, exactement comme un thĂ©Ăątre ou une salle de spectacles, Ă un dĂ©tail prĂšs, elle nâa pas de lieu fixe. Elle est, pour employer le mot du moment, nomade. Elle nâa pas de murs, pas de plancher, pas de rideau, pas de projos, alors elle a beaucoup dâimagination, et elle installe ses artistes sur les plus belles scĂšnes de Bretagne, toits, grĂšves, prairies⊠Parfois sa seule bande son câest le bruit des vagues et le sifflement du vent. Le ciel lui procure un fond de scĂšne qui ne se dĂ©lave que quand le temps vire au gris. CAMP a pas mal de projets pour cette deuxiĂšme partie de saison, on vous parle de deux dâentre eux.
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Tara, la goĂ©lette qui transporte tout plein de scientifiques, sâen va et revient, et chaque retour, dans son port dâattache, Lorient, donne lâoccasion dâune fĂȘte (par exemple, la danseuse AĂŻna Alegre, Ă lâinvitation de CAMP, avait dansĂ© sur le toit du K2, et câĂ©tait vraiment joli). Chaque dĂ©part est une fĂȘte aussi, et câest le cas ce week-end. Hop, confettis. Et bougies Ă souffler, dans le mĂȘme temps, 15 prĂ©cisĂ©ment, pour la CitĂ© de la Voile. Alors AmĂ©lie-Anne a pensĂ© Ă quelquâun qui sâappelle Nathan Paulin, highliner, qui fait des traversĂ©es sur des slacklines tendues entre deux points trĂšs trĂšs Ă©loignĂ©s lâun de lâautre, dans des endroits trĂšs trĂšs beaux. Plus que la performance (il a une ligne de vie, hein, on nâest pas lĂ pour le voir se fracasser cent mĂštres plus bas) câest la poĂ©sie de cette promenade tranquille dans le ciel qui fait la beautĂ© de ses traversĂ©es. Regardez les images, câest beau et plus mĂ©ditatif que performatif, mĂȘme si ce Savoyard dĂ©tient une dizaine de records mondiaux, sa plus longue traversĂ©e Ă©tant une highline de 2240m sur le Mont Saint-Michel, et que sa bio Ă©grene des sites trĂšs esthĂ©tiques, la Tour Eiffel, la DĂ©fense, le Pont du Gard, le Palais de Chaillot (Paulin travaille Ă©galement avec le chorĂ©graphe Rachid Ouramdane). Samedi, Nathan Paulin partira du K1, sur sa slackline, pour une traversĂ©e de 350 m, Ă 25m de haut, pour arriver au-dessus de Tara, qui larguera les amarres, marquant ainsi le passage de la terre Ă la mer.
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> Dimanche 2 avril à 15h, Cité de la voile, Lorient
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Un projet participatif, pour lequel toi, lecteurice, peut postuler, bien sĂ»r, Ă condition dâavoir un petit sens du rythme, puisquâil sâagit de danser avec Brandon Miel Masele, pionnier de la danse Ă©lectro, selon AmĂ©lie-Anne : « une autre façon dâapprocher une proposition de danse, joyeuse et dĂ©calĂ©e, une danse urbaine apparentĂ©e au hip hop mais plus clubbing/voguing, sur une musique Ă©lectro. Ascendere, câest parce que ce sera le jour de lâAscension ».
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> La danse sera transmise les 13, 14, 15, 16 et 17 mai Ă une vingtaine de participants pour une performance le 18 mai Ă Port-Louis pendant le festival Avis de temps fort. Et câest gratuit. > Regarder des images de Brandon Miel Masele
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SĂ©lĂšne Saint-AimĂ© Ă LâEstran
Destination Martinique en cette aprÚs midi de bourrasques. Pas de refus, l'affiche proposée par l'Estran se tente : au programme, SélÚne Saint-Aimé à la contrebasse et au chant. Révélation 2021 aux Victoires du Jazz, la contrebassiste martinico-ivoirienne sort en 2022 un deuxiÚme album, Potomitan. Elle nous le pré-vendra d'ailleurs dÚs le démarrage du concert, dans un agaçant marketing hérité des anglo-saxons. à ses cÎtés, un trÚs bel équipage : Boris Reine-Adelaide maßtre du tambour BÚlé, percussion emblématique de Martinique, qu'il pratique depuis l'enfance ; Irving Acao, sax ténor cubain que l'on a vu chez Irakere, Chucho ValdÚs et bon nombre de pointures européennes ; Hermon Mehari, à la trompette, auteur d'Asmara, album célébrant ses racines erythréennes.
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Place Ă l'hĂ©ritage : il est question de Potomitan, pilier central des temples vaudous haĂŻtiens. C'est aussi, dans les Antilles, la mĂšre sur laquelle repose lâĂ©quilibre de la famille. Mais le voyage empruntera quelquefois l'Ă©criture et la polyrythmie de Steve Coleman (sans doute), citera Aznavour et au final dĂ©bouchera sur une proposition racinaire rĂ©inventĂ©e singuliĂšrement. SĂ©lĂšne Saint-AimĂ© explique, parle doucement d'abord, trĂšs doucement, comme pour nous capter dans sa nasse. L'Ă©locution parfaite rĂ©vĂšle une parole - celle de Suzanne CĂ©saire - sensible, juste, et un excellent sonorisateur. La voix multiforme nous bringuebale de l'impro au chuchotement poĂ©tique du "bruitisme" aux envolĂ©es lyriques. Une qualitĂ© de voix juxtaposĂ©e Ă des ostinatos acĂ©rĂ©s que s'impose la contrebassiste. Au dessus, voltigent de longues phrases sax-trompette comme en suspens, appuyĂ©es par un maĂźtre tambour. La parole musicale circule, sans calibrage des interventions. "Ăa joue", mais ça joue, presque "Ă la fraĂźche", comme en club, libre, pĂ©pĂšre. C'est un concert tout en laisser-aller. C'est juste beau, exigeant, et par moment pointent les fantĂŽmes dâun Old and new dreams moins rugueux toutefois que ceux imaginĂ©s par Don Cherry.
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Entre une remontĂ©e de ce poncho qui finira par la gĂȘner et un redressement de chignon, la contrebassiste affute une Ă©niĂšme fois son malin savoir-faire : " De toute façon, en Bretagne, câest toujours bien " dĂ©clarera-t-elle, un tantinet dĂ©mago. La formation nous entoure dâun halo cotonneux que lâon aimerait ne pas abandonner pour applaudir : " Non, encore, continuez, sâil vous plait " semblent traduire les silences Ă la suite des titres rĂ©servĂ©s au duo. La complĂ©mentaritĂ© contrebasse-voix-tambour installe un tel rapport choyĂ© public-artistes que l'on s'en contenterait. Elle est aboutie et suffisante. Ă leurs cĂŽtĂ©s, les deux solistes de trĂšs haut niveau ne sont plus indispensables : non, pas ici, non, plus maintenant.
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Il s'en faudrait de peu pour passer du concert Ă un somptueux spectacle : un soin supplĂ©mentaire, une envie sans doute. Ce soir je me contenterai du pastoralisme, mĂȘme si je devine les Pur-sang trĂ©pigner dans l'Ă©curie.
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> Jean-Louis Le VallĂ©gant Ă©tait au concert de SĂ©lĂšne Saint-AimĂ© Ă LâEstran de Guidel le 26 mars.
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Albin de la Simone
Pour la 6e Ă©dition du Festival Les EmancipĂ©Ă©s, proposĂ© par Les ScĂšnes du Golfe, j'avais envie de poser quelques questions Ă Catherine Ringer et Albin de la Simone... A Catherine Ringer, j'avais surtout une question brĂ»lante : Que pensez-vous, chĂšre Catherine, de votre chanson Vieux RodĂ©o, 20 ans plus tard ? Mais Melle Ringer n'a pas encore rĂ©pondu Ă l'heure oĂč nous mettons sous presse ! L'Ă©cho de son Vieux RodĂ©o, lui, continue son chemin...
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Sorti le 3 mars de cette annĂ©e, le dernier album d'Albin de la Simone, 100 prochaines annĂ©es, est une synthĂšse poĂ©tique et sensible de l'homme-pluri-artiste qu'il est aujourd'hui. En rĂ©sidence Ă Vannes pour la crĂ©ation de son nouveau spectacle, qu'il a donnĂ© Mardi dernier au Palais des Arts, il a rĂ©pondu Ă trois questionsâŠ
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BR : Quelle belle pochette d'album, Albin !
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AdlS : Merci⊠En relisant le titre « Petit petit Moi » je me souvenais vaguement d'une photo avec ma mÚre, mais le souvenir était flou... Et en lui en parlant, elle me l'a envoyé, me disant « Tu veux parler de celle-là ? » Et je trouvais qu'elle incarnait parfaitement l'esprit du disque et de mon état d'esprit de maintenant. Je ne suis pas nostalgique, au contraire, je suis dans mon présent, totalement. Mais avec le temps, j'ai une relation au temps qui passe qui évolue : en vieillissant, le temps a plus d'importance, je trouve... Mais positivement !
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BR : Tu es multi-instrumentiste, tu dessines, tu Ă©cris, tu joues et tu composes... Tu dirais que tu es un homme multiple ?
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AdlS : Non, je suis un homme qui utilise tout un tas de possibilitĂ©s et de moyens pour tenter de traduire des Ă©motions qui le traversent, ou des pensĂ©es ⊠Il y a une thĂ©matique quand mĂȘme : l'amour, la vie, l'amour de la vie ! Mais je ne me sens pas du tout schizophrĂšne, je suis un seul et mĂȘme homme !
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BR : Au vu de ce qui se passe actuellement, tu dirais que tu es un homme émancipé ?
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AdlS : Travail en cours ! (rires) C'est un chantier de s'affranchir des injonctions, des carcans, des constructions, des certitudes et incertitudes... Mais c'est en cours, c'est un long process. La musique, la chanson peuvent aider... L'art en général...et les 100 prochaines années !
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> Le festival Les Emancipéés. Littérature, chansons et autres libertés... continue jusqu'au 2 avril à Vannes et Arradon. Programme complet ICI
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Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail đȘđŠđ€đ«đŹđ« Ă cestparla@sortiesdesecours.com avec : 1. votre nom / 2. votre numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone / 3. le titre et la date du spectacle.
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Cette semaine, gagnez des places pour
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Ă l'occasion de la programmation, vendredi 31 mars de Je, comme dirait l'autre, concert au cours duquel Didier Helleux interprĂštera, accompagnĂ© au piano par Jean-François Nestour et Ă l'accordĂ©on par Nicolas Even, des compositions personnelles sur des textes de grands poĂštes français, et de la confĂ©rence animĂ©e le 11 mars par le mĂȘme Didier Helleux Ă la mĂ©diathĂšque François Mitterrand, De FaurĂ© Ă FerrĂ©, mise en musique savante ou populaire de la poĂ©sie française depuis le XIXe siĂšcle, le Conservatoire de Lorient vous propose une play list mĂȘlant grands compositeurs et chanson française.
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Et Isabelle Nivet vous rajoute un 11e titre :
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L'archipel Bretagne
Perrin Remonte a imaginĂ© une carte de la Bretagne avec une niveau des eaux de + 70 m. Voici ce qu'il dit de lui : "J'ai 25 ans, je suis gĂ©ographe de formation et photographe amateur. Je cherche Ă rĂ©unir ces deux choses qui me passionnent, et je partage mon exploration du monde actuel, Ă lâaune de lâanthropocĂšne, dans un prĂ©sent entre un passĂ© de traditions, d'enracinement, d'artisanat en co-Ă©volution avec la nature et, d'autre part, un futur plein de dĂ©fi, rĂ©gi par la vitesse, la consommation de masse, l'information et la technologie." La carte en entier ICI
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Et ça nous a fait penser à ...
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⹠Le simulateur de zones exposées à la submersion marine du BGRM (Service géologique national), trÚs bien foutu, ICI (Lorient et Vannes ont chaud aux fesses, mais moins que l'ßle de Ré...)
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