👓 Une nouvelle rubrique avec Gaele Flao

N° 354 - 27 avril 2023

Manipulation poétique

Par la Cie Raoul Lambert. Magie nouvelle ? Ancienne magie ? Mentalisme ? Magie mentale ? Illusionnisme ? Presquedigitation ? Ils sont deux et vont de médiathèques en librairies pour jouer avec nos doutes et notre rapport au réel. Tout au long de leur performance, les deux complices devinent des mots, des titres de livres, des numéros de pages sur lesquelles se cachent des définitions, des suites de décimales de la lettre Pi… Ce faisant, ils interrogent bien sûr notre propension à l’émerveillement, mais mettent aussi en évidence notre vulnérabilité à la manipulation...

> Mar 2 mai, 19h30, Médiathèque Eugène Guillevic, Hennebont – De 5 à 15 € - Dès 12 ans.

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Marion Mezadorian

Depuis que son père l’a persuadée que l’on trouvait des pierres précieuses dans le jardin, Marion ne cesse d’être à la recherche de pépites. C’est ainsi qu’elle repère des instants de vie comme des diamants bruts et les transforme sous nos yeux. Les pépites sont là, derrière les réparties fantasques de Martin, 4 ans ; les explications toutes personnelles de son père sur les pirates et les lesbiennes ou encore les réflexions décalées de sa grand-mère arménienne qui, toujours de bon conseil, lui a donné la recette des Bakhlavas. Au fil du spectacle, apparaît une comédienne singulière qui interprète avec toute sa sincérité les personnages croisés dans sa vie, ceux qui l’ont émue et qu’elle a décidé de mettre en lumière. Marion se dévoile elle-même en véritable pépite, tantôt drôle, tantôt tendre et toujours scintillante d’humanité.

> Jeu 4 mai, 20h, L'Hermine, Sarzeau

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Omme 4

On vous résume en quelques lignes ce qui devrait prendre des pages et des pages, mais on vous invite à prendre le risque d’une très bonne surprise en passant du côté de Clohars-Carnoët découvrir les artistes qui constitue le corpus de « Omme 4 », une exposition organisée par les Artistes Plasticiens trans-européens – Apte, dont on vous a parlé plusieurs fois. Comme l’an dernier, il s’agit d’installations ludiques, facétieuses et pleines de sens et de poésie. L’occasion de découvrir notamment l'incroyable Karine Bonneval qui mène un compagnonnage artistique et scientifique avec la terre et le vivant, le son des arbres, ou Zabo Chabiland et ses formes d'argile "Void" ainsi que Loran Jacob et son travail sur les graines à vœux. Un peu compliqué de tout vous expliquer, le dossier de presse était enthousiasmant mais tellement fouillé que ça nous prendrait des heures à synthétiser, mais allez, tentez le pari, on le sent bien !

> Du 28 avril au 29 mai, les week-ends, Chapelle Saint-Jacques, Clohars-Carnoët

Et aussi...

Chez Hydrophone, cette semaine, deux concerts très différents : du rock garage qui déboîte avec The Datsuns (écoutez ça et secouez la tête bien fort), jeudi 27 avril, et le rappeur Médine (regardez le très beau clip du Havre ICI), samedi 29 avril.

> On vous signale que le concert de Zoufris Maracas, aux Arcs de Quéven, vendredi 5 mai, est COMPLET.

Et aussi, outre rade, le festival Beltan, du 28 au 30 avril. On vous glisse le lien sur leur page Facebook, ils ne nous ont rien envoyé...

Nastasja Duthois. Posidonia

On est vraiment très à la bourre pour vous parler plus en détail de l’exposition de Nastasja Duthois, puisqu’elle se termine bientôt, pardon… Posidonia, c’est le titre de l’expo, qu’elle a pioché dans une liste de noms qu’elle a en tête, et qui lui donnent des orientations. Il est donc ici question d’algues, de racines, avec les broderies sur lesquelles elle colonise les cyanotypes qu’elle réalise depuis des photos anciennes. Inspirée par le blob, cet organisme unicellulaire jaune fluo qui fait le bonheur des salles de classe, Nastasja brode d’or et de jaune des rhizomes qui s’étirent et s’étendent :

« Je voudrais travailler avec un vrai blob, l’attirer et le repousser pour lui faire occuper des parties du support. On peut le « mettre en attente » en le laissant sécher. Il se met en dormance et on peut le redémarrer en lui fournissant lumière et humidité… Il se régule tout seul. J’aimerais bien le laisser s’emparer du support. Je ne sais pas si c’est travailler avec, pour ou contre… Pour l’instant, ma façon de dessiner le blob, ce n’est pas réaliste, c’est une idée de colonisation ».

Le principe, d’après moi, fonctionne plus que bien, le contraste entre les photos utilisées (des portraits provenant d’un fond photographique de la première agence de presse de New-York, dans les années 20) avec le bleu du cyanotype et les organismes tentaculaires dorés, crée une étrangeté, un mélange de culture et d’ambiance qui fait œuvre ; la technicité de la broderie, utilisée de manière contemporaine et presqu’abstraite, produit des objets singuliers et séduisants. A suivre, donc…

> A la Médiathèque de Quéven jusqu'au 29 avril

Festival Eldorado#7.

Eldorado, initié sous le mandat de Rodolphe Dana au Théâtre de Lorient, ouvre sa 7e – et dernière, puisque non reconduit par Simon Delétang – édition le 2 mai. Si les préoccupations de ce festival et ses pièces touchent au cœur de l’adolescence, elles restent universelles, et intègrent des projets participatifs, mais pas que... En mars et avril, nous avons rencontré deux équipes du Collectif du Théâtre de Lorient qui travaillaient avec des adolescents de la région…

NEVERMORE (3 et 4 mai)

Un projet de Valérie Sigward et Yann Pompidou, avec de jeunes adultes de 16 à 22 ans, autour d’une lecture chorale et musicale du Corbeau, d’Edgar Allan Poe. Pour Valérie, metteuse en scène et Yann, compositeur de la bande son : « Il leur faut un minimum d’oreille musicale, parce qu’on se cale sur la musique, qui se fabrique au fur et à mesure, pour lire le texte, dans son intégralité, distribué à plusieurs voix, où on joue de sa fluidité et sa musicalité. On a cherché la beauté, l’harmonie sur un fond désespéré et tragique, en faisant la lecture de façon mélodieuse et cool, dans un découpage très rythmique : c’est un gros travail de concentration et de liberté à la fois, mais aussi à la technique, qui est gérée en direct, avec des effets et des réverbérations ».

On les a vu en répétition, prendre la parole tour à tour, leurs phrases se prenant par la main, leurs personnalités se lisant en creux dans cette parole au micro, où les voix se transforment et s’imposent. Touchant et puissant.

Le texte

Un texte musical, fait de rimes et d’allitérations, écrit en 1845, avec une ambiance gothique, romantique, macabre, autour du chagrin. Valérie a « bidouillé la traduction, ôté ou remplacé des occurrences datées, mais rien reécrit. Je suis partie de la traduction de Baudelaire et celle de Malarmé, que je trouvais trop ampoulée : on cherchait un truc droit ». Cette ambiance sombre, gothique, gore, résonne particulièrement auprès des adolescents, en cette période de Mercredimania, avec la série adaptée de la Famille Adams, et la fameuse danse de Mercredi, qui fait un carton sur les internets.

Les inspirations

La danse macabre de Camille Saint-Saens

La symphonie n° 3 de Mahler

L’île des morts de Rachmaninov

LE JOUR OU JE ME SUIS ATTACHEE AU FILET DE ROLAND GARROS PENDANT LA DEMI-FINALE CILIC-RUUD (2 et 3 mai)

Un projet clin d’œil aux noms à rallonge (ces titres systématiquement caviardés par la presse parce qu’ils ne rentrent pas dans les cases de leur maquette - nous y compris : nous vouons régulièrement aux sept enfers ces titres qui déséquilibrent notre mise en page, sur lesquels nous avons neuf chances sur dix d’oublier un mot…) initié par Marie-Hélène Roig, comédienne, et Julien Chavrial, responsable pédagogique. Un titre qui fait référence à un fait réel (une jeune militante de l'organisation Dernière Rénovation, qui lutte contre l'inaction climatique et appelle à la résistance citoyenne, s’était attachée au filet, lors du tournoi de tennis de Roland-Garros, en juin 2022). Pour le duo de mise en scène, un fait à rapprocher des derniers Césars où une militante de la même organisation a été coupée en direct : « On a trouvé cette coupure choquante et scandaleuse, et ça nous a donné envie de parler de l’engagement des jeunes et des projets où il est vital de s’engager ou de réagir. On a écrit à trois, avec Lucie Lebas, une ancienne des Beaux-arts. Au fur et à mesure, en fonction des propositions des comédiens, autour de la notion de rébellion, d’émeute, en pensant à Chien Blanc de Romain Gary, à Gavroche et aux barricades dans Les Misérables, à un podcast de Fanny Ardant sur Duras et l’engagement, au film de Véra Belmont, Rouge Baiser. Notre point de départ, c’est une réunion de militants où ils s’engueulent et toute une série de questions sur l’écologie, la planète, le genre : comment s’engager pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’exprimer ? Est-ce que ça sert à quelque chose, ce que je fais ? Est-ce que je vais y arriver ? »

Sur scène le danseur et chorégraphe Mackenzy Bergile, et une douzaine de jeunes ayant été sélectionnés parmi une quarantaine de postulants. Un chiffre important, qui s’explique par la constitution au fil des festivals Eldorado, d’un vivier de jeunes comédiens amateurs, mais aussi par la présence sur le territoire des lycéens de la section théâtre à Jean Macé (Lanester).

Le programme

Mar 2 Mai

- 12h Inauguration du Festival – Grand Théâtre

- 19h Le jour où... J. Chavrial et M-H Roig – Grand Théâtre + Bord de scène

- 21h Nos corps empoisonnés – Marine Bachelot Nguyen – CDDB. Dès 15 ans + Bord de scène

Mer 3 mai

12h30 – 17h30 Projet Mouvement – Parvis Grand Théâtre – Médiathèque. Gratuit

12h30 Pique-nique – Parvis Grand Théâtre

12h30 – 16h Fresque participative, réalisation de pancartes poétiques – Grand Théâtre

15h – 16h Projection de courts-métrages sur le thème de l’engagement – Médiathèque

16h Rassemblement devant la médiathèque

16h30 – 17h30 Déambulation dansée et musicale. Départ médiathèque vers Grand Théâtre

18h Nevermore – Valérie Sigward et Yann Pompidou – Studio. Dès 12 ans + Bord de scène

18h Apéro théâtral (sans alcool) Nos corps empoisonnés – CDDB

19h Nos corps empoisonnés – Marine Bachelot Nguyen – CDDB. Dès 15 ans

21h Le jour où... Julien Chavrial et Marie-Hélène Roig – Grand Théâtre. Dès 10 ans

Jeu 4 mai

19h Nevermore – Valérie Sigward et Yann Pompidou – Studio - Dès 12 ans

19h Polyester – M. Alexandre et N. Laborde-Jourdàa – Plateau 4 Vents. Dès 11 ans + Bord scène

Ven 5 mai

12h30 – 13h30 Découverte des formations Théâtre – CDDB. Gratuit. Avec Julien Chavrial, Simon Delétang, Odile Ernoult, Alexandre Liberati et Lionel Lingelser.

Sur réservations à l’adresse : rp@theatredelorient.fr

19h Les Possédés d’Illfurth – Y. Verburgh – L. Lingelser – CDDB – Dès 14 ans + Bord de scène

21h La Tendresse – Julie Berès – Grand Théâtre - Dès 15 ans + Bord de scène

Sam 6 mai

12h – 18h45 Block Party The love movement – Parvis Grand Théâtre. Carte Blanche à Mackenzy Bergile et Inès Mauricio. Danse, musique, battle, performances, graff. Gratuit

18h Les Possédés d’Illfurth – Yann Verburgh – Lionel Lingelser – CDDB – Dès 14 ans

20h La Tendresse – Julie Berès – Grand Théâtre

21h30 BOUM de clôture du Festival Eldorado#7 – Studio. Gratuit

En continu

Diffusion des reportages vidéo et podcasts, Librairie spécial Festival Eldorado, Bar sans alcool, Machine à badges en libre-service, Mur d’expression. Dans le Hall du Grand théâtre.

> Renseignements : 02 97 02 22 70 / theatredelorient.fr

NOUVELLE RUBRIQUE

Les carnets Flao

Avec Gaele Flao, on se connait depuis longtemps. Je la vois tous les jours - j’ai un autoportrait d’elle dans mon appartement - j’ai écrit des dizaines de papiers sur elle, je ne sais même plus à quand remonte mon premier article. Il y a trois ans, on se retrouve à l’atelier autour de son boulot du moment, les oiseaux, les ados. Et on en a marre, de faire toujours les mêmes formes d’interviews. Elle a l’impression de rabâcher, et moi, si mon émotion est toujours aussi vive en face de ses dessins, j’ai l’impression de répéter les mêmes mots, les mêmes images, de ne plus trouver la fraîcheur pour parler de son travail. On se balance des idées, ici, là, ailleurs, avec l'envie d'inventer quelque chose de nouveau. Elle me parle de ses recherches, comment elle avance, comment elle s’est mise à documenter ce laboratoire, avec des photos, des textes qu’elle prend plaisir à écrire. Et émerge cette idée - au lieu de parler de quelque chose d’abouti, maîtrisé - de montrer le temps d’avant : la recherche, les chemins empruntés, les impasses, les détours, les rencontres, les changements de cap, les doutes... On adore le concept.

Mais le projet ne nait pas. La faute à.

Trois ans plus tard, on se retrouve la semaine dernière à parler dessin, amour, cheveux autour d'une bouteille de vin naturel, et à remettre en chantier ce projet interrompu. Et voila, une fois par mois, Gaele tiendra son journal de bord dans Sorties de secours, et tout de suite, là-dessous, le premier épisode, où elle commence à nous parler de planche et de cabane...

FAIRE LA PLANCHE...
Naufragée à plusieurs reprises, au sens propre comme au sens figuré, j’ai adopté face à mon destin la posture de la planche, un corps détendu qui flotte entre l’eau et le ciel. Un corps qui lâche prise mais qui soigne son souffle pour rester en surface, les yeux tournés vers l’infini du ciel, et le clapotis de l’eau qui fait boire la tasse un peu par les oreilles...

Faire la planche c’est arrêter le temps, méditer sur le point de jonction entre l’immensité de la masse liquide et l’affolante dimension de la galaxie. La faire nue sous les étoiles, cela frise le vertige de l’orgasme... C’est dire si j’aime la vie.

Parler de la planche alors que je dessine des cabanes n’est pas qu’une question de jeu de mots. C’est une forme de méditation, faire des cabanes pour relancer et élargir l’imagination. Aller lentement, trouver les bons éléments, tirer et nouer les bons fils de pensées pour construire un refuge qui tienne debout, assez longtemps. Imaginer la conception, faire des plans, soigner ses désirs, ne pas avoir peur des plaisirs simples, ne pas craindre la fragilité, reconstruire en permanence, renforcer, travailler l’équilibre, jouir, se laisser flotter... Autant de gestes et d’intentions qui symbolisent de nouveaux départs, comme on ramasserait du petit bois pour faire un bon feu.

"Cabanes" -titre provisoire- c’est le nom très à propos que je donne à un nouveau travail de dessins à l’encre, futur projet d’édition d’estampes.

Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail 𝔪𝔦𝔤𝔫𝔬𝔫 à cestparla@sortiesdesecours.com avec : 1. votre nom / 2. votre numéro de téléphone / 3. le titre et la date du spectacle.

Cette semaine, gagnez des places pour

• Everest. Récit initiatique sur la quête de soi, Everest raconte comment un adulte, aidé de son enfant, parviendra à transcender ses faiblesses pour devenir un homme meilleur. Pour incarner cette famille au quotidien pas toujours rose, six jeunes manipulateurs comédiens issus de l’École nationale supérieure des arts de la marionnette de Charleville-Mezières. Tapis dans l’ombre, ils opèrent un ballet gracieux et donnent vie à la poésie de Stéphane Jaubertie. Une fable mise en scène par Tro Héol, nos chouchous depuis toujours... (Photo)

> Mar 9 mai à 19h30, Théâtre à la coque, Hennebont

• Tamar Aphek. Figure de proue du rock contemporain sur la scène israélienne, Tamar Aphek est reconnue pour ses talents de chanteuse et guitariste. Elle lance son projet solo après avoir officié dans des groupes comme Carusella ou Shoshanna, connus pour transformer chaque salle en scène de crime de volume et d’énergie sans pitié, évoquant PJ Harvey, ou Anika d’Exploded View.

> Mar 9 mai à 20h, Hydrophone, Lorient

• Romeo et Juliette. Une histoire d’amour impossible. Toute la tension de ce duo magnifique vient de la guerre civile qui sous-tend la pièce. C’est ce thème-là surtout qui intéresse le Collectif Lyncéus. La scène est placée à ciel ouvert, sur un stade de foot. De part et d’autre, les gradins sont disposés face à face. À l’entrée, chaque spectateur et spectatrice reçoit une chasuble au hasard. Selon la couleur, il va se placer sur l’un ou l’autre gradin : celui des Capulets ou celui des Montaigus. Dès lors, chacun est invité à soutenir « sa famille » sur le terrain, à saluer les traits d’esprit, à applaudir ses réussites et, bien sûr, à conspuer la famille adverse.

> Jeu 4 mai à 19h30, l'Archipel, Fouesnant

Le printemps du dessin est une manifestation nationale qui a commencé le 20 mars et qui court jusqu’au 21 juin. En Bretagne, deux évènements en mai et juin.

Exposition « Il était là le bruit, de la pluie du soir », salon du dessin et du multiple. Collectionneurs, galeries (Françoise Paviot, Oniris Réjane Louin…), structures dédiées à l’art contemporain (Frac Bretagne, Ateliers du Plessix Madeuc, SUPRA…) proposent une sélection d’évènements artistiques en direction du tout public. Artistes présenté.e.s : Françoise Pétrovitch, Pierre Alechinsky, John Baldessari, Patricia Cartereau, Sébastien Comboulive, Chourouk Hriech, Lamarche-Ovize, Ernest Pignon-Ernest, Hervé Le Nost, Najia Mehadji, Lisa Mouchet
> Du jeu 18 mai au dim 21 mai, Presbytère de Saint-Briac-sur-Mer.

Workshop « Dessine-moi un mégalithe » : obtenir des panoramas dessinés des monuments aujourd’hui, dans leur cadre naturel actuel, à mettre en perspective avec les vues anciennes.

> Avec Brucero, samedi 3 juin et les graveurs-typographes du collectif La Maison samedi 10 juin de 14h à 17h, Alignements de Carnac. www.menhirs-carnac.fr

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