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Dans Le Sol Oblige, Ă la maniĂšre dâun anthropologue, Didier Boutiana raconte le groupe, les mĂ©canismes qui le rĂ©gissent et conduisent chacun Ă se surpasser. Car ce groupe est composĂ© dâindividus, traversĂ©s par leurs dĂ©sirs, leurs pulsions, leurs vĂ©cus qui vont tenter dâexister, de sâimposer au milieu des autres. Le chorĂ©graphe et les danseurs ont puisĂ© dans les techniques dâauto-dĂ©fense et notamment le Krav Maga, pour inventer une Ă©criture chorĂ©graphique nouvelle, un langage de clan, presque guerrier. Combattre, oui, mais pourquoi ? Au-delĂ de ces relations de dualitĂ© et de confrontation, la piĂšce fait lâĂ©loge de la rĂ©silience, de ce qui nous pousse Ă nous Ă©lever et Ă franchir les murs.
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Everest. Tro Heol
RĂ©cit initiatique sur la quĂȘte de soi, Everest raconte comment un adulte, aidĂ© de son enfant, parviendra Ă transcender ses faiblesses pour devenir un homme meilleur. Pour incarner cette famille au quotidien pas toujours rose, six jeunes manipulateurs comĂ©diens issus de lâĂcole nationale supĂ©rieure des arts de la marionnette de Charleville-MeziĂšres. Tapis dans lâombre, ils opĂšrent un ballet gracieux et donnent vie Ă la poĂ©sie de StĂ©phane Jaubertie.
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đ đ đ Une fable mise en scĂšne par Tro HĂ©ol, nos chouchous depuis toujours...
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Tamar Aphek
Figure de proue du rock contemporain sur la scĂšne israĂ©lienne, Tamar Aphek est dâabord reconnue pour ses talents de chanteuse et de guitariste. Elle lance son projet solo aprĂšs avoir officiĂ© dans des groupes comme Carusella ou Shoshanna, tous deux connus pour transformer chaque salle en scĂšne de crime de volume et dâĂ©nergie sans pitiĂ©. Des ambitions expĂ©rimentales et des penchants jazz-rock rythmĂ©s et envoĂ»tants. Tamar croone, sa guitare rugit quand il faut et sâefface si nĂ©cessaire. En formation power-trio, lâIsraĂ©lienne surprend Ă chaque titre, Ă©voquant PJ Harvey, ou Anika dâExploded View. En premiĂšre partie : You Said Strange, quatre normands qui entre pop psychĂ©dĂ©lique, proto grunge et shoegaze sâinventent leur propre « summer of love ».
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Animal
Ă l'heure de l'effondrement de la biodiversitĂ©, c'est un travail aux aguets, Ă l'Ă©coute de quatre chevaux noirs considĂ©rĂ©s comme des personnalitĂ©s singuliĂšres, pour danser avec des non-humains et dire l'urgence d'un nouveau cri d'alliance avec l'ensemble du vivant. Un spectacle pour cinq danseurs du ThĂ©Ăątre du Centaure. Pour Kaori Ito : « Pour Ă©crire, nous avons tentĂ© de comprendre ce que chaque cheval avait Ă nous dire. Je voudrais que Manolo lĂąche prise pour ĂȘtre dans une pure Ă©coute de ses chevaux. Je voudrais que tous les participants humains de cette crĂ©ation trouvent leur animalitĂ© intĂ©rieure, leur sauvagerie ». Pour Manolo Bez : « Ce projet raconte une aventure intime, tentative de symbiose avec lâanimal. La seule prouesse qui compte câest la sincĂ©ritĂ© de la relation qui est mise en jeu. Il sâagit simplement de prendre le risque de lâĂ©coute. Je voudrais abandonner la performance pour ĂȘtre dans la relation. »
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Le programme d'Eldorado
Jeu 4 mai Ă 19h Nevermore â V. Sigward et Y. Pompidou â Studio - DĂšs 12 ans. ThĂ©Ăątre // Ă 19h đ Polyester â Nans. Laborde-JourdĂ a â Plateau 4 Vents. Un univers de danse-thĂ©Ăątre original
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Ven 5 mai de 12h30 Ă 13h30 DĂ©couverte des formations ThĂ©Ăątre â CDDB. Gratuit // Ă 19h Les PossĂ©dĂ©s dâIllfurth â Y. Verburgh â L. Lingelser â CDDB â DĂšs 14 ans. ThĂ©Ăątre // Ă 21h đ La Tendresse â Julie BerĂšs â Grand ThĂ©Ăątre - DĂšs 15 ans. ThĂ©Ăątre.
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Sam 6 mai de 12h â 18h45 đ Block Party The love movement â Parvis Grand ThĂ©Ăątre. Carte Blanche Ă Mackenzy Bergile et InĂšs Mauricio. Danse, musique, battle, performances, graff. Gratuit // Ă 18h Les PossĂ©dĂ©s dâIllfurth â Yann Verburgh â Lionel Lingelser â CDDB â DĂšs 14 ans // 20h La Tendresse â Julie BerĂšs â Grand ThĂ©Ăątre // 21h30 BOUM de clĂŽture â Studio. Gratuit
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En continu. Diffusion des reportages vidĂ©o et podcasts, Librairie spĂ©cial Festival Eldorado, Bar sans alcool, Machine Ă badges en libre-service, Mur dâexpression. Dans le Hall du Grand thĂ©Ăątre.
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> Renseignements : 02 97 02 22 70 / theatredelorient.fr
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Romeo et Juliette. Un spectacle original et interactif. Toute la tension de ce duo magnifique vient de la guerre civile qui sous-tend la piĂšce. Câest ce thĂšme-lĂ surtout qui intĂ©resse le Collectif LyncĂ©us. La scĂšne est placĂ©e Ă ciel ouvert, sur un stade de foot. De part et dâautre, les gradins sont disposĂ©s face Ă face. Ă lâentrĂ©e, chaque spectateur et spectatrice reçoit une chasuble au hasard. Selon la couleur, il va se placer sur lâun ou lâautre gradin : celui des Capulets ou celui des Montaigus. DĂšs lors, chacun est invitĂ© Ă soutenir « sa famille » sur le terrain, Ă saluer les traits dâesprit, Ă applaudir ses rĂ©ussites et, bien sĂ»r, Ă conspuer la famille adverse.
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En travers de sa gorge. Texte, mise en scĂšne et scĂ©nographie Marc LainĂ© đ, avec Bertrand Belin đ et Marie-Sophie Ferdane đ, musique originale de Superpoze. Une cĂ©lĂšbre cinĂ©aste vit recluse dans une maison isolĂ©e du Vercors aprĂšs la disparition inexpliquĂ©e de son compagnon. Incapable de faire son deuil, sâaccrochant Ă ses rituels, la rĂ©alisatrice voit lâordre rationnel de son existence exploser avec lâintrusion dâun jeune homme possĂ©dĂ© par lâesprit du disparu. (Photo ci-dessus)
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- Atelier Fresque du Climat (14h30 > 17h30) : Pour comprendre le fonctionnement, lâampleur et la complexitĂ© des enjeux liĂ©s aux dĂ©rĂšglements climatiques, au cours d'un atelier-jeu collectif d'une durĂ©e de 3h. FondĂ© sur des donnĂ©es issues des travaux du GIEC, ce jeu utilise l'intelligence collective pour tenter de rĂ©pondre aux nombreuses questions, afin de tisser ensemble une fresque reliant les liens de cause Ă effets et intĂ©grant les enjeux climatiques dans leur globalitĂ©. (Ados et adultes). > Sur inscription par mail villagregam@grandchamp.fr ou SMS 0608713676.
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- ApĂ©ro concert (18h30 > 20h) avec Hocine Hadjali : musicien et comĂ©dien franco-algĂ©rien d'origine Kabyle, auteur- compositeur et interprĂšte, conteur. VĂ©ritable coloriste et « chercheur de sons », il est multi-instrumentiste et musicien de thĂ©Ăątre. Insatiable chineur dâinstruments, il aime aussi en inventer avec des objets et matĂ©riaux recyclĂ©s. Il construit son rĂ©pertoire nourri de mĂ©lopĂ©es kabyles mĂ©tissĂ©es des multiples cultures dĂ©couvertes au fil de ses voyages, autant que de musique manouche, de ska, de funk ou de blues malienâŠ
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Et aussi...
> On vous signale que le concert de Zoufris Maracas, aux Arcs de Quéven, vendredi 5 mai, est complet.
> On vous signale que "Nemesis", de Tiphaine Rafier, au Théùtre de Lorient les 16 et 17 mai, est annulé.
> đ On vous encourage vivement Ă aller voir KafĂ© Zibraltar Ă L'Estran de Guidel (Lire article plus bas).
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Mon pĂšre avait trois vaches
DĂ©but avril, jâavais rendez-vous Ă la terrasse de la Tavarn avec Yves-Marie Le Texier. Comme on ne se connait pas, je lui avais donnĂ© une check-list pour me repĂ©rer : rousse, cheveux bouclĂ©s, lunettes rondes, et un ruban fluo sur mon sac. Quand jâarrive, il me dit « Ah, je viens de demander Ă une nana si câĂ©tait elle, Sorties de secours », et je lui rĂ©ponds « Câest pas vrai ? Y a une autre rousse avec un ruban fluo ??? » et il me rĂ©pond : « Non, mais elle avait des lunettes rondes ». Donc, ce quâon peut en dĂ©duire, câest que Yves-Marie Le Texier serait trĂšs mauvais à « Qui est-ce ? », le jeu pour enfants de Hasbro. Mais en revanche, il est trĂšs bon en "champ" sĂ©mantique : tout le long de lâentretien, de maniĂšre involontaire, il va Ă©mailler la conversation de mots en lien avec lâagriculture, ce qui tombe bien, puisque câest le thĂšme de son spectacle.
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Ce qu'il me raconte : « Jâai grandi dans une ferme, jâai vu lâĂ©volution de ce monde dans les pratiques, lâenvironnement, lâĂ©conomie, la rĂ©volution agricole bretonne commencĂ©e dans les annĂ©es 50⊠Jâadore lâhistoire et la sociologie. Jâai commencĂ© Ă Ă©crire avec un angle trĂšs large, un premier jet trĂšs long, et puis on a eu une bourse dâĂ©criture et je suis parti au Nombril du Monde (Ă Pougnes-HĂ©risson, le fief de Yannick Jaulin, ndlr) oĂč jâai rĂ©Ă©crit avec Thierry « Titus » Faucher : jâavais tout mĂ©langĂ© : la vie, la sociologie, lâĂ©conomie ; je voulais un rĂ©cit historique et politique. Jâai gardĂ© le rĂ©cit mais fait des coupes, et je me suis rapprochĂ© de mes souvenirs, en partant de lâidĂ©e : quel agriculteur serais-je devenu si jâavais suivi la filiation ? »
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Alors YMLT a imaginĂ© cinq avatars dâagriculteurs : « Câest un fil tenu entre moi et pas moi, avec de vrais souvenirs, mais aussi basĂ© sur une collecte de paroles, des recherches historiques, pour ne pas dire de conneries » quâil va incarner tour Ă tour : « Jâai crĂ©Ă© des personnages passionnĂ©s avec des choix et des non-choix, sans les caricaturer. Des humains. Câest un hommage que je leur rends. Je les donne Ă rencontrer sans prendre parti, mais Ă la sortie, on mâa dit plusieurs fois : Ah la vache ! Je les connais tous : ça, on peut pas lâinventer.»
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Avatar 1 (Jâai envie de lâappeler Jean-Pierre, ndlr) « Celui qui vit toujours chez son pĂšre, avec le poids de la terre. CĂ©libataire, sans vie sociale. Pas le temps. Câest Ă ses vaches quâil parle tout le temps. A travers lui je parle de la solitude, de la question sociale et sociĂ©tale »
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Avatar 2 (que jâappellerais Jean-Marie) « Celui qui a trĂšs bien rĂ©ussi. Entrepreneur, il crĂ©e de lâemploi, il est impliquĂ© sur le territoire, Ă la Mairie, Ă la coopĂ©rative, Ă la Chambre dâagriculture⊠Câest un chef dâentreprise hors-sol, comme ses animaux. Il a un chien qui sâappelle Sultan.
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Avatar 3 ou « Bio-Bio », celui qui est le plus proche dâYves-Marie « « Il a fait autre chose, puis il est revenu Ă la terre, il fait du maraĂźchage, du local. Il organise des concerts dans sa ferme. Il est militant de la cause animale et de lâenvironnement. Il perçoit ses limites et la complexitĂ©.
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Avatar 4 ou Le bon soldat : « Il travaille beaucoup, il a beaucoup investi pour rĂ©pondre aux attentes des coopĂ©ratives, Ă savoir produire plus. Mais il ne sâen sort pas. Il ne sait pas oĂč il va. Il a des pertes de repĂšres, par rapport Ă son pĂšre, et par rapport Ă lui-mĂȘme. Sa femme lâa quittĂ©, câest le merdier, il ne sâen sort pas mĂȘme sâil bosse comme un dĂ©ratĂ©. Ce personnage permet dâĂ©voquer le suicide, avec cette complexitĂ© dâĂȘtre mis au pilori, la dĂ©valorisation du mĂ©tier, les gens jugeants⊠»
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Avatar 5 (allez, je lâappelle Julien) : « Il a travaillĂ© au dĂ©part en classique, en intensif, et il a fait son coming-out aprĂšs avoir eu la rĂ©vĂ©lation du bio. Il ne se sent pas forcĂ©ment aidĂ© : au niveau social, tu sors du groupe. Il se pose des questions sur son pays, sur la Bretagne, demain, lâavenir de lâagriculture, ses enfants⊠Demain, ça va ĂȘtre difficile de faire du lait, avant, la campagne vivait avec le lait. De moins en moins de fermes mais de plus en plus grosses : moins dâentraide, moins dâagriculteurs, plus de machination⊠Grossir Ă tout prix. Ne plus connaĂźtre les autres.»
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> Samedi 27 mai, vernissage de portraits sonore au Quatro, Baud
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Mouton major a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2018 Ă Pluvigner par Yves-Marie Le Texier et Tatiana Le Petitcorps, comĂ©diens. Le cĆur de la compagnie bat au rythme de la parole, du conte, du thĂ©Ăątre, en faisant fi des frontiĂšres qui pourraient sĂ©parer ces disciplines : « On Ă©crit Ă deux mains et on raconte des histoires, avec des mots et des textes, pour porter des Ă©motions ». (Photos Simon Le Gall)
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> Vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ vu « Intron Arsenik », sur lâempoisonneuse HĂ©lĂšne Jegado
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Archipel. Kafé Zibraltar
Une rencontre entre Guillaume Chartin et Jean-Louis Le Vallégant, à la Tavarn, bien sûr...
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KafĂ© Zibraltar est un collectif d'amis musiciens initialement rĂ©uni en soutien Ă Falmares, poĂšte GuinĂ©en de 17 ans. Son OQTF (obligation de quitter le territoire français) convoque leur rencontre en 2021. Cet engagement poĂ©tique dĂ©clenche trois sĂ©quences qui affinent leurs envies. Elles dĂ©finiront les nĂ©cessitĂ©s liĂ©es Ă la conjugaison de leurs diffĂ©rences. Musicienne, musicien, poĂšte, entendent pousser leur musique vers "l'Archipel", concept du poĂšte et philosophe martiniquais Ădouard Glissant. Glissant Ă©voque une conception dynamique de lâidentitĂ© qui nâexiste que par la mise en contact des diffĂ©rences, lesquelles ne cessent dâĂ©changer et de se mĂ©tamorphoser.
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Comme une ode Ă la bĂątardise, Kafe Zibraltar trouve dĂšs lors Ă©cho chez des partenaires, mĂ©cĂ©nal (Fondalor), culturel (le Trio.s Ă Inzinzac Lochrist, l'Estran Ă Guidel, Maison Glaz Ă GĂąvres, La CriĂ©e Ă Port Louis) et mĂ©diatique (Radio Balise), le tout conjuguĂ© au toujours complice, JoĂ«l Jouanneau. Toute et tous issus de terreaux musicaux diffĂ©rents : jazz, musiques ethniques, pop... Toute et tous chanteurs, les membres du collectif ont Ă cĆur d'approcher, durant ces temps de maturation, leur singularitĂ© : un ailleurs solidement ancrĂ© ici.
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Aux manettes des mots Titwann carbure au maloya et dĂ©bite le FonkĂšr (traduire par le fond du cĆur) rĂ©unionnais. CrĂ©olisant, il Ă©crit depuis l'Ăąge de 15 ans avant de s'investir dans l'humanitaire. Lui, parle d'engagement poĂ©tique, de rĂ©silience lumineuse et de joie comme moteur pour tenir sur la longueur. Ă ses cĂŽtĂ©s Guillaume Chartin, le frangin guitariste producteur, auteur de carnets de voyages ; Franck Le Masle, entendu aux claviers du Badume's band ; Yanis Le Masle, fils de Franck, Ă la batterie ; le sonneur de trompette Youn Kamm ; et derniĂšre recrue, Eva Montfort Ă la basse.
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La résidence qu'ils entament à l'Estran de Guidel en ce début mai débouchera sur un concert "feu d'artifice" de rock métisse, rapport d'étape d'un temps de travail étalé sur deux années. "La preuve sincÚre de notre travail" dira Guillaume Chartin. La musique et les textes sont là , restent à concrétiser les pistes de travail, structurer l'ordre des morceaux du set, pour "Archipeliser" encore davantage la chance de leur différence : le contenu d'une proposition déjà hautement singuliÚre.
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NB : Dans le but d'agrandir leur cercle de bienfaiteurs, Kafé Zibraltar lance un financement participatif de son album Archipel. Retrouvez-les sur Kengo. (Photo © Guillaume Chartin)
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Voix de femmes. Muga
Muga, câest deux musiciens, Martin Chapron et Thomas Felder, et une chanteuse, Clara Diez Marquez. On les a rencontrĂ©s pour parler du projet « Voix de femmes », et on vous raconte.
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Câest un tissage de voix et de sons. Les voix dâAssania, Marie-Christine, LeĂŻla, Kathy, Camille⊠Elles viennent du Portugal, du Gabon, des Comores, de Mayotte, du Cambodge, du Maroc, de Georgie, du Pays basque, de Bretagne, de Lorient⊠Clara les a rencontrĂ©es dans des centres sociaux, Ă Lorient, oĂč elles vivent.
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Clara, elle, elle vient des Asturies, cette rĂ©gion dâEspagne dont on entend souvent parler Ă Lorient, pendant le Festival Interceltique.
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