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N° 361 - 15 juin 2023
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FĂȘte de la musique Ă Lorient
5 scĂšnes pour des concerts de 45 minutes
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Place Aristide Briand, Place Glotin, Place Paul Bert, Esplanade du Grand théùtre, Esplanade du Peristyle + Mail du Faouedic (rue du Tour des Portes)
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> Mer 21 juin, de 17h Ă 1h du matin, Lorient
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Nouveau ! 4 spots autonomes
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Installez-vous, branchez-vous et partagez votre musique. Quatre alimentations Ă©lectriques sont proposĂ©es en accĂšs libre pour permettre aux musiciennes & musiciens de sâinstaller librement dans les rues du centre-ville.
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Mail du Faouëdic, rue du Tour des Portes (Uniquement de 17h à 22h), Parc Jules Ferry (à cÎté du Poste de secours), Passage du Blavet Rue du Port.
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> Mer 21 juin, de 17h Ă 1h du matin, Lorient
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Uuka
Un spectacle transdisciplinaire de la Compagnie Plume de cheval, mĂȘlant voltige-jockey, voltige cosaque, musique et gestuelle inspirĂ©e du chansigne chorĂ©graphiĂ©, avec Bachir SaĂŻfi, comĂ©dien et chansigneur. Le texte dans lequel les gestes puisent leurs sens parle de communication non-verbale. Au centre de la piste il y a le cheval. Ses oreilles, son regard qui meuvent, calmes, interpellĂ©s, posĂ©s, attentifs. Peu Ă peu, la musique de Cyril Goiny et les mouvements de Juliette Hacquard, voltigeuse, articulent des notes et des bribes de phrases autour de lui. Les mots silencieux s'Ă©chappent et prennent corps dans l'espace, s'Ă©toffent en harmonie avec l'amplitude de ses allures.
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Avec Cicéron, percheron gris au caractÚre doux et Gadjo, trait breton dynamique et malin.
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Présentation de saison
Simon DelĂ©tang, le nouveau directeur du ThĂ©Ăątre de Lorient, proposera de dĂ©couvrir les nombreux spectacles qui jalonneront la saison 2023-2024 : piĂšces du rĂ©pertoire, textes de grands auteurs contemporains, formes spectaculaires ou intimistes, poĂ©tiques ou musicales⊠Il invitera le public Ă dĂ©couvrir les nouveaux rendez-vous qui ponctueront la programmation, la nouvelle identitĂ© visuelle et surtout les artistes qui lâaccompagneront dans ce projet. Ce sera Ă©galement lâoccasion de dĂ©voiler le nouveau nom des salles suite Ă la consultation publique. > Mar 20 juin Ă 19h. Grand thĂ©Ăątre. Lorient. EntrĂ©e libre
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Ce week-end
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Glaztoche
Festival estival (ou presque), une nouvelle occasion d'aller faire un tour du cÎté de ce tiers-lieu gùvrais, avant - ou aprÚs - un petit bain dans l'océan.
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Au programme, concerts / CinĂ© plein air cyclo-projetĂ© / Ateliers / Expo / Braderie des jeunes / Kayak / Godille chinoise / Yoga. Et cĂŽtĂ© miam, Tapas GĂąvraises - CrĂȘpes - Buvette
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Instants inouĂŻs
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Théùtre à Port-Louis "A la folie"
Le festival de lâAtelier-ThĂ©Ăątre de lâEphĂ©mĂšre, Ă Port-Louis. Du 17 juin au 29 juillet.
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On commence avec un Concertino de Joël Jouanneau (voix) et Dominique RiviÚre (guitare) sur des textes de Edgar Poe, Arthur Rimbaud, Jules Supervielle et Marc Saviano. Projection du film « Noir Duras, chapitre 1 »
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Festival Imaginambulle
Ah dis donc, c'est bien tentant, d'aller faire un tour dans la toutemignonnette cité de Rochefort en terre ! Un festival BD et illustrations, avec tout plein de chouettes dessinateurs, dont la délicieuse Rebecca Dautremer...
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La semaine prochaine
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La FĂȘte de la musique
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Quelques changements de programme chez Hydrophone
> Ven 16 juin - Boom Bunker Club : Teenage Bed + TH Da Freak. Michka Assayas ne peut finalement pas ĂȘtre prĂ©sent Ă Lorient ce vendredi et il est "remplacĂ©" par un concert de Teenage Bed, aka Nathan Leproust, lorientais d'origine.
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> La soirĂ©e Paradisco #2 prĂ©vue samedi 17 juin ne pourra avoir lieu. Mais la version open-air prĂ©vue l'aprĂšs-midi par lâĂ©quipe de NUBA Ă Lorient La Base est maintenue.
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Marie Morel. Que reflĂšte la peinture ?
Une chose est sĂ»re, vous nâavez jamais vu ça. Okay, vous avez peut-ĂȘtre vu le Palais IdĂ©al du Facteur Cheval Ă Hauterives, vous vous souvenez du Magasin de Ben Ă Beaubourg. Deux champions de lâaccumulation. Mais ça ? Non. Ăa ne va pas lui plaire, Ă Marie Morel, que je commence mon article comme ça, parce que â et elle a raison â ce qui compte dans son travail ce nâest pas comment elle le fait, mais ce quâelle veut dire. On y reviendra. Parce quâon ne peut pas se concentrer sur le fond avant dâavoir Ă©vacuĂ© la forme, qui va forcĂ©ment vous laisser bouche bĂ©e, secouant la tĂȘte, rĂ©pĂ©tant comme un automate : « Non mais câest fou, câest fou ce truc ».
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Alors quâest-ce quâelle fait, Marie Morel ? On pourrait dire quâelle accumule, mais ce nâest pas son but, qui est de produire du sens et des Ă©motions Ă partir dâĆuvres dĂ©mesurĂ©es â la dĂ©mesure Ă©tant une consĂ©quence, pas une fin en soi, parce quâil faut de la place, pour dire tout ce quâelle a Ă dire. A partir dâune thĂ©matique, Morel peint, dessine, Ă©crit, colle. Des portraits, des symboles, des poĂšmes, des mots, des cris, des aveux, des rĂ©cits de vies. Et des bouts de trucs. Des rubans, du tissu, de la dentelle, du papier. Ne manquez pas les photos de ses ateliers. Elle en a sept. On dirait le sous-sol du BHV, quincaillerie dĂ©lirante, caverne-atelier : « Pour moi câest comme une usine. Je collecte partout, je rĂ©cupĂšre tout, cartons, serpillĂšres⊠»
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Chaque « toile » de Morel est un manifeste, un cri de rage, de rĂ©volte, de colĂšre, dâamour. Cette petite bonne femme doit se lever le matin avec lâurgence de dire, de dĂ©noncer, de crier trĂšs trĂšs fort « non ». Si elle dort. Ce quâelle affirme faire, mais qui parait improbable, au vu de lâĂ©norme production quâelle a engrangĂ©e au fil des annĂ©es. Elle dit quâelle fait aussi du sport, quâelle entretient son potager, et quâelle a une maison dâĂ©dition. Elle reconnait quand mĂȘme, merci, parce que je me sentais vraiment une pauvre petite chose mollassonne, quâelle a « une Ă©nergie de dingue ». Sans dĂ©conner. Il me faudrait dix vies pour arriver Ă faire ce quâelle fait.
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Quand Morel parle des femmes de lâombre, elle ne fait pas le portrait de dix dâentre elles, non⊠Elle en fait 400. Et câest pas fini, elle continue. Les portraits, mis bout Ă bout, forment une sĂ©rie de 21 mĂštres de long. Parce quâelle a un devoir, Morel. Elle se donne un devoir « Câest une recherche historique. Comme un travail de justice. Je trouve que câest anormal dâapprendre lâhistoire de France uniquement par des hommes. Le jour oĂč je mâen suis rendue compte, je suis tombĂ©e des nues ». Chaque thĂ©matique est essorĂ©e, jusquâĂ ce que tout, mais vraiment tout, soit dit.
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Quand elle Ă©crit Ă ses amis (une vitrine contient un « mince » extrait de son travail dâart postal) elle Ă©crit des centaines, des milliers de lettres. Des enveloppes dĂ©lirantes, couvertes de dessins, de pompons, de rubans, des rondes, des triangulaires, des nuages⊠Et elle vous regarde comme si vous Ă©tiez un alien lorsque vous dites que vous nâĂ©crivez plus de lettres, en vous coupant le sifflet dâun bref « Et bien moi, si ».
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Quand Morel parle dâamour, elle va chercher tous les mots, tous ses mots, elle creuse jusquâĂ avoir trouvĂ© tout ce quâil est possible de dire et de toutes les façons possibles : « Je me questionne sur lâĂ©tat du monde. JâĂ©cris Ă©normĂ©ment Ă cĂŽtĂ©, je prends des notes sur ce qui mâintĂ©resse. Je peux passer deux ans sur certaines rĂ©flexions, certains sujets ». Lorsquâelle dĂ©nonce la pauvretĂ©, elle dessine des dizaines et des dizaines de situations oĂč la pauvretĂ© fait Ă©cho Ă la richesse dans de trĂšs grands formats, le plus souvent dĂ©coupĂ©s en cases. Lorsquâelle sâemballe contre la misĂšre, la situation des SDF, elle dessine des centaines de personnages et Ă©crit tout autant de cris de rage. Elle veut dire. Elle hurle. « Je ne veux pas rester inactive. Je veux dĂ©fendre des positions, mais sans me battre. Ce que je veux, câest poser des questions. Il y a des choses dans la sociĂ©tĂ© qui ne sont pas normales. Mon travail est pacifique, mais engagĂ© »
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Marie Morel, elle balaye mes interrogations concrĂštes, techniques, me faisant sentir balourde avec mes yeux Ă©carquillĂ©s et mes questions pratiques : « Je ne sais mĂȘme pas comment je fais. Je ne comprends pas. Ce sont des rĂ©flexions qui ont besoin de sortir ». Ăa doit bouillonner, bouillir, exploser, dans cette petite tĂȘte qui a lâair si tranquille, comme ça (de prĂšs, on voit que ça pĂšte le feu, Ă lâintĂ©rieur) et cette urgence de dire vient cogner contre le temps quâil faut lorsque lâon entre dans son univers, puisque chacun des milliers de dessins qui composent cette exposition raconte quelque chose dâĂ©mouvant, rĂ©voltant, Ă©difiant, poĂ©tique, sensible, politique, historique. Prenez ce temps. Venez avec un pliant. Installez-vous. Lisez. Ressentez. Connectez-vous, ça dĂ©mĂ©nage.
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ISABELLE NIVET POUR LA VILLE DE LORIENT
> Jusqu'au 23 juillet à la Galerie du Faouëdic, Lorient (Visite commentée le 20 juin à 12h30)
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Sorties de secours et la Biocoop continuent leur partenariat avec l'objectif de parler environnement et solutions pour une planÚte qui prend son futur en main. AprÚs 3 ans en compagnie de Géraldine Berry, blogueuse engagée, c'est Raphaël Baldos, journaliste spécialisé en environnement et développement durable - et membre du collectif de journalistes d'investigations splann ! - qui prend le relais dans nos colonnes avec un angle journalisme de solution.
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EPARGNER LA TERRE
Tu mâaides Ă lancer ma ferme ? Dans le pays de Lorient, on peut placer ses sous dans lâacquisition de terres agricoles. La Courte Ă©chelle, une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre, collecte lâĂ©pargne citoyenne pour financer lâinstallation de paysans bio et locaux.
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CLIMATISEE A ras les talus. A ras les haies. Les champs sâĂ©tendent Ă perte de vue. Prennent des allures de Beauce. Des engins gigantesques labourent, sĂšment, dĂ©sherbent, Ă©pandent lisiers, pesticides et fongicides, sur des terres de plus en plus grandes. Certaines exploitations dĂ©passent le millier dâhectares en Bretagne. Dans la cabine climatisĂ©e de leur tracteur, les agriculteurs se sentent de plus en plus seuls. Selon le dernier recensement agricole, en 2020, ils Ă©taient 36400. 10000 de moins quâen 2010. Ou 1000 en moins chaque annĂ©e. Les communes ne sont pas en reste. Elles bĂ©tonnent Ă gogo : en 2021, 2000 hectares de terres agricoles ont Ă©tĂ© artificialisĂ©es pour construire de sinistres lotissements. Alexis Gourvennec lâavait dit, dĂšs 1976 : « Nous devons abandonner Ă leur sort les âminablesâ qui ne nous intĂ©ressent pas. Câest Ă ce prix, et Ă ce prix seulement, que nous gagnerons la bataille de la production. » Et pour bien faire passer le message, il ajoutait que « la profession (âŠ) ne peut se permettre de traĂźner des boulets ». Il visait alors, rappelle le journaliste Nicolas Legendre dans son livre « Silence dans les champs », les petits paysans qui ne voulaient pas sauter dans le train du progrĂšs.
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« MINABLES » Pas de bol pour lâagro-industrie : les « minables » sont toujours lĂ . Ils cultivent des parcelles plus petites. Produisent des denrĂ©es de qualitĂ©, souvent en bio, vendues en circuit court. Chez eux, les talus reprennent des couleurs. Abritent une foisonnante biodiversitĂ©. Et vous savez quoi ? Ces paysans vivent bien. Souvent mieux que ceux qui sont pieds et poings liĂ©s Ă leur banque pour financer des matĂ©riels toujours plus sophistiquĂ©s. Dans le pays de Lorient, des citoyens investisseurs se sont pris dâaffection pour ces « boulets ». PlutĂŽt que de mettre leur Ă©pargne dans des actions de multinationales destructrices du vivant, ils investissent dans la terre pour aider des paysans Ă sâinstaller. 355 personnes ont souscrit des parts de la sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre (SCI) La Courte Ă©chelle. Ils mettent leur argent au service dâune agriculture qui nourrit sans dĂ©truire la planĂšte. Du bio. Du local.
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NEO-RURAUX A la Ferme du Resto, Ă Ploemeur (56), sept paysans, pour la plupart nĂ©o-ruraux, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce coup de pouce financier. Ils produisent en bio du lin, des lentilles, du sarrasin, des artichauts, des petits fruits, du blĂ©, confectionnent du pain. « LâidĂ©e, câest dâoffrir une alimentation Ă©quilibrĂ©e et variĂ©e, avec des fibres, des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, explique Thierry Le Flocâh, lâun des sept « boulets ». Sans La Courte Ă©chelle, propriĂ©taire de la trentaine dâhectares et du bĂątiment, on n'aurait pas pu faire ce projet ». La Courte Ă©chelle leur loue les terres Ă petit prix. Et finance lâachat de certains outils. Les investisseurs citoyens ne sont pas loin : ils participent aux travaux de la ferme. Il y a quelques jours, ils rĂ©coltaient des fraises, jaillies par milliers aprĂšs lâorage. Lundi, des volontaires arrachaient lâoseille qui envahissait les parcelles de lentilles. Logique, pour des investisseurs.
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LUMIERE « On sâĂ©mancipe des banques et on crĂ©Ă© du lien, sâenthousiasme Thierry. Les Ă©pargnants, ce sont aussi des consommateurs associĂ©s de la ferme. Ils sont chez eux. La dynamique collective crĂ©Ă© un cercle vertueux. On met de la lumiĂšre partout ». Le ticket dâentrĂ©e est Ă 100⏠la part. Si vous ĂȘtes fortunĂ©, vous pouvez en prendre autant que vous voulez. Vos sous ne feront pas des petits, mais les statuts de La Courte Ă©chelle vous garantissent de les retrouver intacts aprĂšs cinq ans. Et entretemps, ils auront aidĂ© des paysans Ă sâinstaller. Plusieurs projets sont en cours Ă Kervignac, Guidel et Lanester. Une bonne maniĂšre dâĂ©pargner la Terre.
RAPHAEL BALDOS
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Parce que la coopĂ©rative Biocoop Les 7 Ă©pis est une entreprise engagĂ©e et militante, elle finance cette chronique, nous permet de rĂ©munĂ©rer un journaliste professionnel et de vous offrir une rubrique orientĂ©e solutions, dans lâobjectif de vous donner des clefs pour agirâŠ
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On lâa fait !
Depuis longtemps, Ă Sorties de secours, on avait ce projet de mĂ©dia alternatif, nĂ© lors de notre annĂ©e passĂ©e dans l'incubateur NMCUBE de Ouest-MĂ©dialab, Ă Nantes, en 2019, en tant que porteuses d'un projet innovant. En parallĂšle du mĂ©dia tel que vous le connaissez, on rĂ©flĂ©chissait Ă un "Objet Editorial Alternatif". DES objets, mĂȘme, parce que c'est loin d'ĂȘtre notre seule idĂ©e.
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On voulait aller chercher les gens dans la rue pour leur parler d'art.
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Alors voilà une autre forme de média, un magazine d'un seul article. Inspiré par les Dazibaos* chinois, on l'a appelé Artybao, et il se lit debout.
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Dans la rue, collĂ© aux murs. Il parle de lâart et de la culture made in Bretagne. Un projet qui unit Street Art et journalisme.
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Une création en soi, avec sa maquette brute et ses gravures uniques. Les textes sont signés Sorties de secours et les gravures réalisées pour le projet par Mastabilo, street-artist lorientais. On va ensemble trottiner dans les rues pour trouver le meilleur spot. Damjan sort le pinceau, balance la colle, pose les feuilles, et moi je mets un coup de bombe rouge, pour que vous nous repériez de loin. Et non, on n'est pas masqués, on ne se casse pas en courant. On en profite pour causer avec les dames qui nous demandent pourquoi on colle ça dans la rue et pas chez nous.
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Retrouvez notre 1er article dans les rues de Lorient, on y parle de la peintre Muriel Louette.
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> A chasser à Lorient sous l'immeuble de la Banane (photo), place Polig Montjarret, rue de LiÚge, rue de la Patrie, rue du Général Dubail, Passage de la Comédie, rue Charles Le Samedy, rue Paul Bert, Cité Allende, Bd Franchet d'Esperey, rue Victor Masse, sur la terrasse du Bison Ravi...
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* Pour mĂ©moire, le dazibao (littĂ©ralement « journal Ă grands caractĂšres ») est un journal mural affichĂ© dans les lieux publics en Chine, et lu debout par les citoyens. Les dazibaos ont Ă©tĂ© Ă la fois des publications subversives et libertaires, mais aussi, en parallĂšle, des outils de propagande du gouvernement. RĂ©alisĂ©s Ă lâencre de Chine et au pinceau, ils pouvaient ĂȘtre Ă©crits anonymement, et prendre des formes diffĂ©rentes : texte, article, question, poĂšme ou encore simple slogan.
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