ESSAI bandeau mag 2023

N° 374 - 12 octobre 2023

Vaudou et Passion

Vaudou Game

Peter Solo, leader du groupe Vaudou Game et chanteur fou au groove hallucinĂ©, fait honneur aux rythmes afro-funk des 70’s, inspirĂ© autant par James Brown que par les chants de vaudou togolais. Vous connaissez forcĂ©ment "Pas contente"... Ecouter ICI.

Passion coco

Le quatuor allie ses influences et compose un mĂ©lange savoureux inĂ©dit oĂč les rythmes traditionnels Colombiens et plus largement tropicaux, fusionnent avec des ambiances rock psychĂ©dĂ©liques, nous rappelant l’univers des western spaghetti, le tout accompagnĂ© de douces voix parfumĂ©es. On ne perd jamais les racines sud-amĂ©ricaines avec le cuatro VĂ©nĂ©zuĂ©lien, les percussions et les chants en espagnol, auxquelles viennent s’incorporer, par la basse et la guitare, des rĂ©fĂ©rences diverses emprunt aux musiques actuelles. Ecouter ICI leur version coco de "Blue hotel"
> Sam 14 oct, 20h30, Centre culturel Athena, Auray
bumcello

Bumcello

A la fin des annĂ©es 90, Cyril Atef et Vincent Segal jouent les DJ dans un bar parisien, mais sans platines, uniquement avec leurs instruments, batterie et percus pour l’un, violoncelle pour l’autre. Leur duo s’invente tous les soirs et improvise en fonction de l’ambiance du moment. Ça marche, ça danse et le duo se baptise vite Bumcello. C’est Ă  ce moment que Mathieu Chedid (-M-) les appelle pour former son premier trio. Des concerts mĂ©morables. Les deux compĂšres ont des carriĂšres solo de ouf, et pourtant ils aiment se retrouver tous les deux face au public
 et s’amuser. Ça fait plus de vingt ans que ça dure ! Et le public en redemande. Car Bumcello ne fait rien comme tout le monde. Ce sera l’une des toute premiĂšres scĂšnes pour la sortie de leur nouvel album The Party ! Un concert qui va vous faire transpirer. Ecouter ICI
> Sam 14 oct, 20h30, L'Estran, Guidel
LORIENT
Cargaison d’une mystĂ©rieuse Ă©pave pirate du XVIIIe siĂšcle dans la baie de l’üle Sainte-Marie, Madagascar
Conférence par Jean Soulat, Archéologue
EchouĂ© dans la baie d’Ambodifotatra sur l’üle Sainte-Marie Ă  Madagascar dans les annĂ©es 1720, un navire pirate supposĂ© ĂȘtre le Fiery Dragon a Ă©tĂ© trĂšs partiellement fouillĂ© entre 2000 et 2015. Les sondages ont rĂ©vĂ©lĂ© un mobilier archĂ©ologique trĂšs bien conservĂ© qui se compose majoritairement de porcelaine Ă  dĂ©cor de style Imari chinois datant du rĂšgne de Kangxi (1662-1722).
Comptant Ă©galement des figurines en Blanc de Chine et en biscuit, des restes de cĂ©ramiques asiatiques, de la verrerie europĂ©enne ou encore des piĂšces de monnaie en or, l’examen attentif de cette collection a permis de mettre en Ă©vidence un circuit commercial de contrebande Ă  destination de l’Europe et du marchĂ© outre-Atlantique.
> Mar 17 oct de 18h30 Ă  20h, Conservatoire, 7 rue Armand-Guillemot, Lorient. Gratuit.
coups coeur semaine
rencontres photo

Les rencontres photographiques

Un gros temps fort du Pays de Lorient, avec des expositions de photos toujours formidables...

Damien Rouxel, Qu’est-ce qu’on va dire de nous ? ‱ LĂ©onie Pondevie, Un point bleu pĂąle
> Du mar au ven 14h-18h / Sam et dim 15h-18h, Le Lieu de la Photographie - Lorient

Benguigui & Kalfas, Les Chants de l’AsphodĂšle ‱ VOST Collectif, MĂ©tĂ©ores ‱ Éric Courtet, Ă -cĂŽtĂ©s
> Du mer au dim 14h-19h, Galerie du Faouëdic - Lorient

Emmanuel Madec, OĂč vont les images ?
> Du lun au ven 13h-20h / Sam 14h-18h, École d’art, 1, av. de Kergoise, Lorient

Fonds photographique du Lieu, On a confié nos souvenirs
> Lun 13h-19h / Mar, mer et ven 10h-19h / Sam 10h-18h, MĂ©diathĂšque F. Mitterrand - Lorient
> Du mer au ven 13h30-17h30 & soirs de spectacles, ThĂ©Ăątre de Lorient – Salle Marie Dorval
> Du lun au ven 9h-12h30 / 13h30-17h. Centres mĂ©dico-sociaux Lorient (36, rue Louis Yequel / 47, bd Édouard Herriot / Imp Cap Marienne / 9, rue Pierre Philippe)

Ilanit Illouz, Les dolines
> Lun mar mer ven 8h30-12h/13h30-17h, jeu 13h30-18h30 / sam 9h-11h45, La Rotonde - Lanester

AmĂ©lie Labourdette, KÓSMOS
> Mar 14h-18h/mer 10h-12h+14h-18h/ven 14h-18h30 / sam 10h-12h+14h-17h, Gal Tal Coat, Hbt

MĂ©lissa Boucher ‱ Marc-Antoine Garnier ‱ Sophie Monjaret ‱ Mathieu Roquigny. Le ciel brĂ»le
> 28 oct - 5 nov, tlj 15h-18h30, Atelier Marcelin, 11 rue Marcelin Berthelot, Lorient

Joanna Ballouard ‱ MikhaĂ«l Brun ‱ ClĂ©ho ‱ Les Cas BrassĂ©s ‱ Vincent de Chavanes ‱ Étienne Godier ‱ Julien Leuliet ‱ Mastabilo ‱ Marie Soriano Mso ‱ Vasil Tasevski ‱ Alexandra Le Dily. De l’image latente Ă  l’histoire rĂ©vĂ©lĂ©e, exposition collective au stĂ©nopĂ©
> 14 oct - 10 déc, du mer au sam, 11h-19h, Baam, 26 Rue Général Dubail, Lorient

Vincent de Chavanes. HaĂŻku
> 7 oct - 10 déc, mar/sam, 11h-18h30, Improbable Jardin, 26 Rue Maréchal Foch, Lorient

Marlùne Karas ‱ Manon Bekas. Amorphie
> 14 oct au 26 nov, mar/sam 10h30-19h, jeudi 14h30 - 19h, Fracas, 11 rue Nayel, Lorient

Ernest de Jouy ‱ Yann Lestrat
> 14 oct au 10 déc, jeu/sam, 15h-19h, Atelier OOooh! 19 rue Joseph Talvas, Lorient

> Vernissage - ven 13 oct à 18h30, Le Lieu de la Photographie, Lorient. En présence des artistes
> Bus Tour - sam 14 oct, de 9h45 à 19h. Visite collective, rencontre avec les artistes. Sur réservation au 02 97 21 18 02 ou par mail : contact@galerielelieu.com
la veillée

La veillée

Un grand classique de la Compagnie Opus, dont on vous a parlé 1000 fois. Si vous ne l'avez toujours pas vu c'est le moment. La veillée y est chaleureuse, on se serre les uns contre les autres, on boit du rosé en mélangeant du rouge et du blanc, on "monte" sur scÚne, et on se marre du début à la fin avec Madame Champolleau, et Monsieur Gauthier qui participent à une excursion organisée par « La Providence », la maison de retraite de Ménetreux. C'est délirant, tendre et drÎle.
> Sam 14 oct Ă  20h30 au Clos des moines, Muzillac (Orga Le vieux couvent)
agenda
article isa
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La grande marée

On se souvient – moi, en tout cas, je m’en souviens bien, et avec Ă©motion – de cet arbre s’inclinant vers le public au moment du salut, Ă  la fin de « L’expĂ©rience de l’arbre » au CDDB, la saison passĂ©e. Simon Gauchet est un joli poĂšte aux airs d’un Tintin explorateur ravi de la vie, plein de joie et d’une forme de naĂŻvetĂ© qui sait oĂč elle va. J’ai revu hier Simon, aprĂšs avoir glissĂ© un Ɠil dans la salle oĂč il rĂ©pĂšte les derniers mouvements de La grande marĂ©e. On a parlĂ© de rĂȘves et d’expĂ©ditions, de comment le voyage nourrit les rĂȘves. En essayant de nommer et dĂ©crire un spectacle qui ne raconte pas vraiment une histoire, mais finit par dessiner un rĂ©cit, un peu malgrĂ© lui.

Le point de dĂ©part, Ă  un moment oĂč Simon et son Ă©quipe travaillent sur l’üle d’Utopie, c’est la dĂ©couverte d’un article de Brigitte Salino, journaliste au Monde, paru dans les annĂ©es 80, qui raconte une expĂ©dition improbable, planifiĂ©e par une Ă©quipe d’universitaires berlinois sur les traces de Platon, Ă  la recherche de l’Atlantide
 Le but, plus qu’une recherche formelle, pour ces doux dingues : rĂ©flĂ©chir Ă , ressentir « la notion d’engloutissement comme une catastrophe initiale. Enrayer le besoin de catastrophe ressenti par l’humanitĂ©, hantĂ©e et tentĂ©e de la reproduire. Le rĂ©cit de Brigitte s’arrĂȘte avant le dĂ©part, mais nous avons retrouvĂ© quelques participants qui nous ont racontĂ© que l’expĂ©dition n’est jamais partie, parce que juste au moment du dĂ©part, le mur de Berlin est tombé  D’une certaine maniĂšre, le spectacle est un moyen de poursuivre cette aventure ».

Poursuivre, trente ans plus tard, une expĂ©dition maritime, mais comment ? « Leur idĂ©e Ă©tait de chercher l’Atlantide en eux, en se racontant leurs rĂȘves, et on a fait pareil* ». L’équipe est partie dans les grottes du Cap FrĂ©hel, le site mĂ©galithique de Saint-Just, l’üle de Santorin, la baie du Mont-Saint-Michel, la Ria d’Etel, la Rade de Lorient, mais « le vĂ©ritable endroit, c’est au fond de nous-mĂȘmes, c’est une expĂ©rience onirique. Se dĂ©placer change notre vision
 Il faut se dĂ©placer, pour rĂȘver ! On peut se ainsi se connecter au monde, aux animaux : « Les rĂȘves nous lient au monde » dit Nastassja Martin, l’anthropologue qui nous a inspirĂ©s. Les lieux et nos petites explorations ont fabriquĂ© la dramaturgie. On se racontait nos rĂȘves pour comprendre notre logique »

AccompagnĂ©s par l’auteur breton Martin Mongin, le texte a fait des allers et retours, trĂšs narratif au dĂ©but « On a enlevĂ© beaucoup de fiction pour revenir au rĂ©el et arriver Ă  dire des choses qu’on ne pouvait pas raconter
 ». Le spectacle raconte en trois parties la rencontre avec Brigitte Salino et l’expĂ©dition berlinoise, l’exploration de Simon et son Ă©quipe, et enfin leur expĂ©rience onirique, le tout mis en scĂšne dans une forme trĂšs physique, celle d’immenses toiles d’opĂ©ra, rĂ©cupĂ©rĂ©es Ă  l’OpĂ©ra de rennes et au ThĂ©Ăątre de Dijon : « Au thĂ©Ăątre, les toiles reprĂ©sentent ce qu’on ne peut pas reprĂ©senter, comme l’Atlantide
 Ici, la toile est Ă  la fois une image et une matiĂšre organique, mouvante
 Des images qui se dĂ©forment et composent d’autres images. Les comĂ©diens manipulent Ă  vue les toiles avec des poulies et des contrepoids : l’enjeu est de fabriquer des images impossibles, une expĂ©rience physique avec les moyens du thĂ©Ăątre sans utiliser de numĂ©rique ou de vidĂ©o. On est presque comme un sur bateau, et l’univers maritime a inspirĂ© ce qu’on fait au plateau, ce qui constitue un retour aux source, puisque les premiers techniciens du thĂ©Ăątre Ă©taient des marins : toutes les machineries sont hĂ©ritĂ©es des grĂ©ements de voiliers
 »
> Jeu 12 et ven 13 à 20h, Salle Marguerite Duras (CDDB), Théùtre de Lorient

* A l’issue du spectacle, un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone avec un rĂ©pondeur, permettra aux spectateurs de laisser un message vocal oĂč ils raconteront les rĂȘves que leur aura inspirĂ© le spectacle

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Extrait de "CrĂ©puscule", eau-forte, 61 × 46 cm, 2017

Morsure

Une exposition conçue par Sabine Delahaut, autour de la gravure contemporaine. Douze artistes aux univers différents, pour des images engagées. L'Archipel m'a confié la tùche d'écrire les douze textes du catalogue, et avec leur accord, j'ai décidé d'en publier un extrait chaque semaine.

Cette semaine, un extrait du texte sur Nadejda Ménier, que j'ai titré "Le totem de Katniss Everdeen"

(...) L’oiseau est un symbole. La libertĂ©, la paix, le vivre ensemble, le dĂ©vouement Ă  ses petits, l’énergie. Le colibri est celui de la petite goutte d’eau individuelle qui vient servir le collectif, le Geai moqueur, le totem de Katniss Everdeen. Les chants des oiseaux sont devenus le marqueur de la biodiversitĂ©, il suffit d’en entendre un chanter Ă  sa fenĂȘtre pour penser au printemps. Ce sont eux qui nous rĂ©veillent, eux qui nous relient Ă  l’ocĂ©an, qui symbolisent la Bretagne – d’oĂč est originaire Nadejda MĂ©nier – depuis les dictons de marins jusqu’aux logos des entreprises. L’oiseau nous accompagne depuis toujours, comme l’un de nos favoris, le rouge-gorge, surnommĂ© l’ami du jardinier, qui suit quiconque s’active au jardin, dans le but de rĂ©cupĂ©rer sans trop travail les insectes ou vers de terre dĂ©logĂ©s.
Nadejda MĂ©nier ne dessine pas que des oiseaux. Elle dessine le vivant, les animaux et les hommes, reliĂ©s entre eux et avec la forĂȘt, les vĂ©gĂ©taux. Pour parler des Ă©cosystĂšmes et de leur fragilitĂ©, elle pose dans le dessin – en eau-forte et en maniĂšre noire trĂšs technique – cette imbrication sous forme de superpositions, de surimpressions, qui disent notre interdĂ©pendance, qui pleurent un paradis perdu ou sur le point de s’éteindre. Elle donne envie de se battre pour le conserver, de maniĂšre naĂŻve et Ă©motionnelle, qui touche directement Ă  notre relation au vivant. Mais ses oiseaux ! Devrais-je dire « son » oiseau ? Ce rouge-gorge au plastron d’un rouge si vif qu’il parait presque fluo... Ces plumes noires, grises, qu’on a envie de caresser comme de l’angora. Ces petites pattes fragiles et solides Ă  la fois. Personnage central et unique d’une gravure qui raconte en une seule image la fragilitĂ© du vivant, mais aussi sa force, il apparait comme un fanal d’espoir sur fond d’une forĂȘt sombre, noire, dense, menaçante, possiblement brĂ»lĂ©e. Un tendre et fragile totem symbolisant le combat Ă  mener pour prĂ©server la vie des espĂšces, la nĂŽtre y compris...

> L'expo est en place, avec un riche programme de rencontres et ateliers. Jusqu'au 25 nov
ON SAUTE DANS LA twingo
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Ron Mueck chez Cartier

De temps en temps, on a envie de vous parler d’une expo hors du territoire breton, parce qu’on sait que certains d’entre vous aiment bien aller faire un saut Ă  Paris pour y dĂ©couvrir des choses qu’on ne verra pas forcĂ©ment Ă  l’Ouest. AprĂšs Basquiat/Warhol chez Vuitton, je suis donc allĂ©e traĂźner mes baskets chez un autre « mĂ©cĂšne » bling-bling, la Fondation Cartier, qui expose un des gĂ©ants de la sculpture hyperrĂ©aliste, Ron Mueck.

D’abord, il y a ce questionnement, chaque fois que je pousse la porte d’une de ces fondations : quand je donne 11 euros Ă  l’un de ces groupes qui gouvernent aujourd’hui le monde, est-ce que je contribue Ă  leur enrichissement ou est-ce que je soutiens la crĂ©ation ? Je n’ai pas la rĂ©ponse : d’un cĂŽtĂ©, ces fondations jouent un rĂŽle dans l’art contemporain, d’un autre, elles en jouent un autre, dĂ©lĂ©tĂšre, dans le rĂ©cit que ces marques instillent dans la sociĂ©tĂ©, basĂ© sur le consumĂ©risme, le paraĂźtre et la frustration. A chaque exposition, je me dis que ce sera la derniĂšre.

Et Ron Mueck ne m’a pas donnĂ© envie de continuer. Moins de dix Ɠuvres - c’est pas le problĂšme, elles sont immenses - mais qui, placĂ©es dans le contexte, prennent un tour clinquant. Une accumulation de crĂąnes 5XL en rĂ©sine blanche, qui brillent comme des statues de boĂźte de nuit Ă  Ibiza. Un nouveau-nĂ© de 4 mĂštres de long, un peu beurk. Une meute de chiens noir mat comme un Porsche Cayenne, sans doute la piĂšce la plus rĂ©ussie, insĂ©rĂ©e dans le sous-sol de la fondation, comme une menace silencieuse. Si les premiĂšres Ɠuvres de Mueck dĂ©routaient, questionnaient, en recrĂ©ant l’humain en grand format, quid de ces quelques piĂšces ? L’émotion ? NĂ©ant. L’humour ? Absent. La rĂ©flexion ? Euuuhh

> Jusqu’au 5 novembre, Ă  la Fondation Cartier, 261 Bd Raspail, Paris 14e. MĂ©tro Vavin
titre emballe CONCOURS
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Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail đ”Șđ”Šđ”€đ”«đ”Źđ”« Ă  cestparla@sortiesdesecours.com avec :
1. votre nom / 2. votre numéro de téléphone / 3. le titre et la date du spectacle.

Cette semaine, gagnez des places pour Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?


Ouch ! Un titre qui pourrait nous faire penser Ă  quelque chose d'autre que ce que ce spectacle est rĂ©ellement. Mais ce spectacle est-il rĂ©ellement ce qu'on croit ? Une enquĂȘte posĂ©e sur scĂšne Ă  la maniĂšre des confĂ©rences gesticulĂ©es, avec ordi et piano, Ă©crans et projections. Blague Ă  part, Jessica a vraiment quittĂ© Brandon, pour des raisons politiques, sociĂ©tales, Ă©thiques, et en fait c'est pas drĂŽle du tout. Mais on rit quand mĂȘme. Un mĂ©lange de thriller numĂ©rique et de thĂ©Ăątre documentaire.
> Mardi 17 oct, 20h, L'Hermine, Sarzeau