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N° 378 - 9 novembre 2023
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Alela Diane
Un soir dâhiver, il y a 15 ans, le public sortait de la salle des Arcs la tĂȘte encore dans les Ă©toiles. Ces bienheureux-lĂ venaient tout simplement de dĂ©couvrir la voix haute, puissante et Ă©trangement voilĂ©e dâune jeune Californienne de 25 ans. Ă lâĂ©poque, avec Pirateâs Gospel, Alela Diane prenait immĂ©diatement une place de choix dans la constellation de lâAmericana folk.
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Comme une réminiscence intense de ses aßnées, Joan Baez bien sûr, mais aussi Joni Mitchell et Buffy Sainte-Marie. Les années ont passé, Alela Diane, avec sa guitare, ses chansons, ses mélodies simples, ancrées dans le répertoire traditionnel blues, bluegrass, country et folk, a tourné et mûri. Elle revient à Quéven présenter son sixiÚme album, Looking glass.
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Cette semaine, faites votre choix dans notre sélection, l'agenda vous tend les bras...
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Cette semaine, on a choisi de faire un focus sur une jeune maison dâĂ©dition morbihannaise, « La Nouvelle Bleue », crĂ©Ă©e en 2020 par le photographe Xavier Dubois, qui a - entre autres â bossĂ© pour Armen, et Jean-Benoit Beven, ancien journaliste chez Presse-OcĂ©an.
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Le duo a choisi de nicher dans l'ancien cafĂ© Ty Gwen de Kergonan, Ă Languidic (un peu) loin dâun ocĂ©an trĂšs prĂ©sent dans leur catalogue, trĂšs axĂ© sur la Bretagne maritime, et qui privilĂ©gie « le choix de la qualitĂ© par rapport Ă la quantitĂ© ». Peu de titres, mais des bouquins au papier Ă©pais, bourrĂ©s de photos dâauteur, un positionnement assumĂ© par Xavier Dubois, qui sâĂ©clate visiblement dans le job, avec une patte trĂšs marquĂ©e par la profondeur de champ, les premiers plans ultra prĂ©sents, un grain poĂ©tique et un joli tour de main pour les portraits.
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TrĂšs axĂ©e sur la photographie, La Nouvelle Bleue commence Ă avoir un catalogue solide de bouquins de cuisine alternatifs, composĂ©s comme des magazines, avec une partie portraits et reportages sur les hommes et les femmes du territoire breton. Une piste empruntĂ©e aprĂšs un premier livre rĂ©alisĂ© avec le conteur gastronome Lucien Gourong, et lâĂ©dition dâune revue sur la vie insulaire : « ĂźL(e)s) ».
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Trois livres ont atterri dans nos bureaux, et on les a épluchés pour vous. Deux sont signés par des collaborateurs de Sorties de secours : Manon Liduena pour « Je cuisine à la Lorientaise » et Gérard Darris pour « A sec ».
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Honneur aux hommes, commençons par Gérard Darris, qui se pose de temps en temps dans nos colonnes avec ses dessins, au gré de ses balades. Croqueur obsessionnel, Gérard fait partie des Urban sketchers, ces dessinateurs sur le vif qui installent pliants, pinceaux et couleurs de ci de là , lors de sessions collectives.
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Dans A sec, câest seul quâil a frĂ©quentĂ© le port de Keroman, oĂč une grande majoritĂ© des 50 dessins qui composent son livre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e : « 90 % des dessins ont Ă©tĂ© faits Ă Lorient, mais je suis aussi allĂ© me promener du cĂŽtĂ© du Port du LeguĂ© Ă Saint-Brieuc, Ă Concarneau, au Guilvinec, Ă lâĂle aux moines⊠Je voulais une grande variĂ©tĂ© de bateaux. A Lorient, sur lâaire de Keroman, il passe entre 200 et 250 bateaux par an : je voulais montrer cette diversitĂ© ».
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Un petit texte prĂ©sente lâhistoire de chaque bateau, composĂ© dâanecdotes et de souvenirs de son Ă©quipage, qui finit inĂ©vitablement par venir reluquer derriĂšre lâĂ©paule de Darris lorsquâil dessine, et une fiche signalĂ©tique donne les mensurations de chaque modĂšle : son lieu et sa date de construction, longueur, poids, tirant dâeau et port dâattache. Bordeaux, La Turballe, Douarnenez, Vannes, Brest, Nantes, le Guilvinec, Granville, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Malo, Nice, Calvi, Les Sables dâOlonne, Marseille, BĂąle, Saint-Brieuc, La Rochelle : ils viennent de toute la France pour se faire refaire une beautĂ© Ă Lorient, oĂč sont Ă leur disposition « de gros moyens de levage, ce qui permet dâaccueillir des bateaux de pĂȘche, des remorqueurs, des barges, des vieux grĂ©ements, des unitĂ©s militaires, des voiliers de course au large, des yachts, des navires de recherche ocĂ©anographique... Jâai un badge pour entrer sur lâaire, je commence Ă ĂȘtre super connu lĂ -bas, avec mon pliant et mes carnets ! Je reste deux heures, et les gens finissent toujours par venir me voir et mâinviter Ă bord pour me raconter lâhistoire du bateau »
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RĂ©sultat, une galerie de portraits oĂč chaque bateau pose nu, affichant sans complexes ses formes, ventres ronds, hanches larges, arriĂšres appĂ©tissants. Le trait varie du portrait classique Ă lâesprit bĂ©dĂ©, les aquarelles sont plutĂŽt gourmandes, avec des couleurs vives, dans ces dessins qui font du bien aux yeux. Avouons-le, câest joli et ça se feuillette comme un album de famille.
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Le second ouvrage, Je cuisine Ă la Lorientaise, est Ă©crit par Manon Liduena, qui, chez nous, a tenu une rubrique resto, puis a portĂ© haut la voix du Planning Familial, le temps de sa mise en place Ă Lorient. AprĂšs avoir planchĂ© sur « Je cuisine Ă la Vannetaise », lâautrice sâest attaquĂ©e Ă Lorient, dans un livre presque carrĂ© oĂč les recettes alternent avec des reportages. CĂŽtĂ© recettes, la sĂ©rie (qui compte cinq autres titres : Ă la Malouine, Ă la Rennaise, Ă la QuimpĂ©roise, Ă la Brestoise et Ă la Nantaise) suit toujours le mĂȘme canevas : deux jeunes chefs, choisis pour leur ancrage fort dans le territoire, et 25 recettes.
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A Lorient, ce sont deux personnalitĂ©s marquĂ©es qui ont Ă©tĂ© choisies, la flamboyante et gouailleuse Marine Nagy, du Poulpe, et le rassurant et joyeux Vincent Seviller, de Gare aux goĂ»ts. Toutes les recettes exploitent les produits locaux (Manon les a suivis pendant un an, le temps dâĂ©prouver toutes les saisonnalitĂ©s des produits), et nous, on a retenu chez Gare au goĂ»ts une « Royale de champignons, Ă©miettĂ© dâaraignĂ©e au cafĂ© » et une « Langoustine au lait ribot, chou de Lorient Ă la poutargue ». Au Poulpe un « Groin de cochon snackĂ©, potimarron rĂŽti, sauce champignons » et une « Aile de raie façon Kig ha farz ». Des recettes quâil a fallu Ă©crire simplement, ce qui nâest pas une habitude pour ces chefs qui travaillent Ă lâinstinct, Ă lâimpro « sur lâingĂ©niositĂ© du quotidien ». Pour Vincent « On ne pĂšse pas les ingrĂ©dients : câest lâexpĂ©rience. LĂ , on a pris le temps pour que le lecteur puisse suivre la recette et rĂ©ussir avec du matĂ©riel simple et des ingrĂ©dients faciles Ă trouver. Des recettes qui gardent un goĂ»t intĂ©ressant tout en allant un peu moins loin que nous en cuisine »
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Chaque recette est accompagnĂ©e dâun accord de vin proposĂ© par HervĂ© Durand, de la cave Carnets de vins, spĂ©cialisĂ© dans les vins « propres », autrement dit « honnĂȘtes et respectueux de lâenvironnement, cultivĂ©s en bio et vinifiĂ©s sans levure ».
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160 pages composent ce bouquin assez dense, alternant les recettes avec des petits reportages généreusement photographiés, sur des sujets ultra locaux : chou de Lorient, Kari Gosse, associations, producteurs⊠Jolis produits, circuits courts, ces chefs les connaissent tous, ces producteurs éthiques, et fouinent chez eux comme une fashionista excitée dans un charity shop.
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Pour Xavier Dubois, « On fait de lâethnographie culinaire, plus que des livres de cuisine. LâidĂ©e, câest de parler du territoire et de la tradition culinaire en mĂȘme temps. Câest un regard de Bretons sur la Bretagne. Nos lecteurs retrouvent des gens quâils connaissent sur nos photos ! »
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Enfin, le troisiĂšme livre, Breizh Food, quâon a dĂ©couvert en toute fin de rencontre avec lâĂ©quipe, sort tout juste ce week-end, et câest peut-ĂȘtre celui qui nous a le plus sĂ©duites, pour son cĂŽtĂ© punk.
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Une maquette punchy, signĂ©e Blandine Prigent, et surtout, un principe trĂšs chouette : chaque recette est dĂ©clinĂ©e de deux façons. Au recto la recette classique, au verso, la version dĂ©structurĂ©e. Docteur Jekyll et Mister Hyde, quoi. Rien que pour le plaisir de voir comment les gars ont imaginĂ© rĂ©inventer des plats qui constituent la base de la tradition bretonne, câest dĂ©jĂ rigolo Ă lire.
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Lâexercice a Ă©tĂ© confiĂ© Ă deux chefs du Cinquante, Ă Groix, Quentin MĂ©ziĂšre et Jean-Louis Farjot. 170 pages conçues sur le mĂȘme principe que le prĂ©cĂ©dent (recettes et reportages/portraits) dans lesquelles on dĂ©couvre les coquilles Saint-Jacques poĂȘlĂ©es, et leur cĂŽtĂ© obscur, les nuggets de Saint-Jacques et mayonnaise au Kari Gosse, comme un fish & chips ; la galette saucisse versus un roulĂ© de blĂ© noir farce de lĂ©gumes et volaille ou encore les crĂȘpes au sucre mĂ©tamorphosĂ©es en chips Ă tremper dans un dip de citron !
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Extrait de Les architectures anarchiques, xylographie sur bois de récupération, 125 à 97 cm, 2023
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Morsure
Une exposition conçue par Sabine Delahaut autour de la gravure contemporaine. Douze artistes et des images engagées. L'Archipel m'a confié la tùche d'écrire les textes du catalogue, et avec leur accord, nous en publions un extrait par semaine jusqu'au 25 novembre, fin de l'exposition.
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Cette semaine, le texte intégral sur Sylvain Konyali, que j'ai titré "La cabane et le mochi"
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Il y a des choses. Et il y a des idĂ©es de choses. Par exemple, il y a lâamour et lâidĂ©e de lâamour. Il y a les mochis et lâidĂ©e du mochi. Par exemple, quand Marie mange un mochi, elle fait une expĂ©rience sensuelle. Elle mange un sein.
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Parfois câest plus lâidĂ©e que la chose elle-mĂȘme. Parfois câest lâun plus lâautre. Prenons les cabanes de Sylvain, hmm ? Et bien, jâai lâimpression que ce sont des idĂ©es de cabanes. Peut-ĂȘtre que je me trompe. Peut-ĂȘtre que si un charpentier regardait ces images et en faisait une vraie cabane. Peut-ĂȘtre que ça marcherait. Je nâai pas envie de savoir. Je nâai pas envie que ses cabanes soient des plans. Je nâai pas envie que ses dessins soient utiles. Jâai envie que ces cabanes soient une illustration de mon idĂ©e de la cabane. Et me persuader que Sylvain et moi on a la mĂȘme.
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Et me persuader quâon a lu les mĂȘmes livres. Oh et mĂȘme sâil ne les a pas lus. Et me persuader quâon est allĂ©s au bord des mĂȘmes lacs. Les mĂȘmes forĂȘts, les mĂȘmes montagnes. La cabane de Jack London dans le Yukon. Le bus dâInto the wild en Alaska. Le refuge de lâAbĂ©rouat dans les PyrĂ©nĂ©es. Les pontons de bois de Russel Banks dans les Adirondacks.
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Le cabanon de Le Corbusier Ă Roquebrune-Cap-Martin.
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Les utopies militantes, les brigades anarchitectes dâAlain Damasio.
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Câest fou comment il les dessine, les cabanes, Sylvain. Oh, ce noir qui trace et dessine les contours, Ă la fois tellement classique, qui me fait penser aux illustrations de la collection Signe de piste faites par Pierre Joubert, camps scouts et rondins de bois, imagerie idĂ©ale.
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Et punk aussi : oublier les tiny houses des bobos, les chaĂźnes dâĂ©colodges, les cabanes dâAirbnb ; ne pas dessiner que le joli, le symĂ©trique, le bien arrangĂ©, la dĂ©co tendance. Prendre les trucs qui traĂźnent, les laisser dans lâimage : les plaques, les bĂąches en plastique noir, les bouts de palettes arrachĂ©s.
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Oh, ces traĂźnĂ©es de couleur. Ces traĂźnĂ©es. Comment les formes, les veines, les stries du contreplaquĂ© jouent avec le dessin des arbres, on ne sait plus ce qui est support et ce qui est dessin. « Architectures anarchiques », il appelle ses cabanes. Il grave sur du bois rĂ©cupĂ©rĂ©, le fond dâun tiroir, les planches dâune armoire, et aprĂšs, les plaques elles deviennent des parois, des cloisons, pour dâautres cabanes, des vraies. Des expĂ©riences.
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On aime bien vous donner envie, et on aime bien aussi vous inviter...
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Pour aller voir l'un de ces spectacles gratuitement, il vous suffit de nous le demander gentiment par mail Ă l'adresse suivante : cestparla@sortiesdesecours.com
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N'oubliez pas de nous préciser nom et date du spectacle + votre numéro de téléphone...
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â CETTE SEMAINE, VOUS JOUEZ POUR đ PETER PAN ET đ MOJURZIKONG
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Peter Pan
Avec Judith Fa, chanteuse lyrique, Philippe Gouin, acteur et musicien, et Jo Zeugma, compositeur et musicien, le ThĂ©Ăątre Amer entreprend un voyage sensible, immersif au cĆur dâune langue qui est un chant, celle du Pays Imaginaire de James M. Barrie. Le personnage de Peter Pan reprĂ©sente souvent une mythologie de lâenfance idyllique en omettant la face sombre de Peter, sa violence gratuite, son Ă©goĂŻsme, son orgueil, ses amnĂ©sies. C'est ce versant dont s'est emparĂ© la compagnie : celui qui Ă©claire la grande difficultĂ© pour une partie des ĂȘtres aÌ entrer dans un Ăąge adulte...
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Mojurzikong
Suite Ă une avarie, le navire interstellaire dâune grande expĂ©dition se trouve contraint de faire escale dans une galaxie inconnue. LâĂ©quipe affrĂšte un astronef et part explorer la planĂšte Paterre oĂč ils vont rencontrer des dinosaures, un cowboy, une grand-mĂšre miniĂšre et un tyran. Avec le musicien JĂ©rĂŽme Lorichon (Herman DĂŒne, Zombie Zombie), et le plasticien Ămeric GuĂ©mas, une Ă©popĂ©e spatiale foutraque Ă la croisĂ©e de Moby Dick, Jurassic Park, Godzilla et King Kong⊠(co-organisĂ© par Les Salles mĂŽmes et Les IndisciplinĂ©es). Esprit rock garage et Ă©lectro-bidouillage.
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