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N° 383 - 14 décembre 2023
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Pour ce dernier numéro de l'année - pas de magazine les 21 et 28 décembre - on s'est décidées à publier le nouveau visuel "curieux" de Sorties de secours, pour lequel vous avez été nombreux·ses à voter...
En dĂ©but d'annĂ©e, vous verrez dans les lieux culturels et commerces du Morbihan l'affiche, qui est canon (on peut le dire, vu que ce n'est pas nous, mais le talentueux Vincent de Chavanes qui en est l'auteur), et les flyers, destinĂ©s Ă rameuter nos anciens lecteurs. En effet, vous ĂȘtes 4500 abonnĂ©s fidĂšles, et en version papier, vous Ă©tiez 15000. Mais oĂč sont-ils donc passĂ©s les gens ? Ben visiblement, ils ne savent pas qu'on est passĂ©s en numĂ©rique...
On a aussi fait fabriquer des badges tout mignons, en version rose et en version verte, qu'on va avoir plaisir Ă vous offrir. On se retrouve en janvier pour tout ça, et d'ici lĂ , passez de chouettes fĂȘtes !
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MAGIE DE LUMIERES A KERVENANEC
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(Rendez-vous Ă l'Ă©cole Bois Bissonnet 2, rue EugĂšne Varlin)
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âą Laps games : jouer sur des installations lumineuses et interactives au Line 4, inspirĂ© du Puissance 4, et au Lightboom, inspirĂ© du jeu du marteau, oĂč les joueurs unissent leurs forces pour dĂ©clencher un effet lumineux spectaculaire.
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âą The Live Drawing Project : participer Ă la rĂ©alisation dâune grande fresque projetĂ©e en direct, en dessinant depuis son tĂ©lĂ©phone ou sa tablette
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MAGIE DE LUMIERES A KERYADO
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(Rendez-vous Ă l'Ă©cole de Keryado 36, rue de Kersabiec)
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âą Photocall light painting : crĂ©er une photo originale en utilisant la lumiĂšre Ă la maniĂšre dâun peintre et repartir avec.
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âą CinĂ© en plein air : quatre films dâanimation projetĂ©s en extĂ©rieur avec J'ai vu un documentaire
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Les Endimanchés #3
Un rendez-vous quâon aime beaucoup, dans cet ancien bistrot devenu lieu culturel. les EndimanchĂ©s c'est une journĂ©e/carrefour entre plasticien.ne.s, musicien.ne.s, danseur.se.sâŠ
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15h > Performance de Sylvain Prunenec (photo) â un beau et intĂ©ressant danseur dont on vous a dĂ©jĂ parlĂ© - dans lâinstallation de CĂ©cile Borne - une plasticienne et chorĂ©graphe quâon aime beaucoup - Les indigĂšnes du 7e continent, fiction ethnographique plastique : «Pendant vingt ans jâai rĂ©coltĂ© des fragments textiles sur les cĂŽtes de Bretagne et dâailleurs. Jâai Ă©cartĂ© de mon regard le plastique, pourtant bien prĂ©sent sur le rivage. Puis, il a fallu me rendre Ă lâĂ©vidence : je ne pouvais plus faire comme si ce nâĂ©tait pas lĂ . Il fallait que je porte un regard sur cette rĂ©alitĂ©. Ce dĂ©chet avait aussi des choses Ă dire. Dans cette installation, le visiteur est invitĂ© Ă circuler entre objets, images, vidĂ©os, pointes dâĂ©coutes audios, abstractions gĂ©omĂ©triques rĂ©pĂ©titives, accumulations Ă©tranges, mouvances organiques, dĂ©tournements de fonds marins, appropriations plastiques. Il chemine Ă la rencontre de ce peuple, nĂ© de notre saturation consumĂ©riste. »
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16h > Souffle, espace immersif pour un moment dâĂ©coute, par Mathilde Lechat. Jeune Public
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Gaby Hartmann
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Alors peut-ĂȘtre vous ne la connaissez pas, mais, oh, cette nonchalante dĂ©sinvolture, cette Ă©lĂ©gance aux pieds nus, cette voix qui traĂźne un peu, cet esprit un brin sixties - façon Don Draper en vacances Ă HawaĂŻ - et sa façon de parsemer sa musique de bulles cristallines. Ce devrait ĂȘtre un dĂ©licieux concert, Ă dĂ©guster avec un Mai Tai Ă la main, les pieds dans une piscine bleu lagon... Ecouter ICI.
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Sur le retour
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Un spectacle conçu par Les Ateliers du Bout de la cale, qui se propose d'explorer le moment spĂ©cifique du retour Ă la terre ferme, au port, Ă quai aprĂšs une longue navigation. Pour le prĂ©parer, Isabelle Keller et Catherine Pouplain ont cherchĂ© des tĂ©moignages dans la littĂ©rature maritime, presse, rĂ©cits de courses au large et autres paroles prises sur le vif au ponton d'arrivĂ©e, ainsi que dans les archives vidĂ©o de l'INA. L'idĂ©e, collecter des mots et des Ă©motions prononcĂ©s par des marins & skippers au fil des courses. Gaele Flao et Monsieur QQ ont travaillĂ© sur un rĂ©cit graphique en huit tableaux portĂ©s par la parole de Sebastien Barrier et la musique de Youn Kamm, dans une atmosphĂšre sonore tempĂ©tueuse et d'oĂč Ă©mergera l'improvisation de l'instant. (Le public est invitĂ© Ă apporter sa lampe frontale...). Ultra tentant !
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Balade à Kerguéhennec
Le chùteau fermera ses portes le 8 janvier pour une grande campagne de travaux qui durera 3 ans. C'est donc l'occasion d'y retourner avant un bon bout de temps... Des ateliers et des visites de l'exposition en cours sont proposées pendant les vacances...
> Le programme des animations ICI
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Et aussi...
La mort grandiose des marionnettes
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Un spectacle délirant qui nous fait trÚs envie (Attention, c'est CE SOIR), signée par une compagnie canadienne, Old Trout Puppet Workshop, qui a choisi de zigouiller ses marionnettes en direct : un massacre noir mais trÚs drÎle, qui nous fait bien envie... Jetez donc un oeil sur le teaser ICI.
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La premiĂšre grĂšve de femmes en France
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Une conférence de "Voltairine et ses ami.e.s", avec Claire Auzias, historienne, qui racontera la premiÚre grÚve de femmes en France, celle des ovalistes (métiers de la soie) à Lyon en 1869.
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Musique et danse. Le geste baroque
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Lâensemble baroque du Conservatoire invite le chef dâorchestre et violoniste baroque Daniel Cuiller dans un spectacle rĂ©unissant cinq danseuses et quinze musiciens. Sur des musiques de Purcell, Bach, Delalande, Marin-Marais, seront prĂ©sentĂ©es des reconstitutions et crĂ©ations des danses des 17e et 18e siĂšcles. Si comme nous vous aimez la musique baroque, c'est le moment !
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> Dim 17 déc, 17h, au Tas de Sable, 2 place au bois, Port-Louis (Résa tasdesable@sfr.fr)
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Exposition collective de l'asso Phart
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Dans la jolie tourelle Saint-François, une expo pour découvrir tout plein d'artistes et d'univers...
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Avec Nathalie Douillard, ETK, Valérie Luong, Gilles Eliot, Stéphane Courtois, Laurent Montassine, Karina Kliopé, Marima, Gwenola Haumont, Bob Nicol et Josiane Le Hen.
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> Du 23 au 30 déc, tlj 15h30/19h, Le Lohic, Port-Louis
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Atelier Nathalie Douillard
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On aime bien cette artiste qui fait "lĂ©viter" ses sujets, dans un flottement plein d'intĂ©rĂȘt. Jusque lĂ en ria d'Etel, elle se rapproche de Lorient en s'installant juste Ă cĂŽtĂ© de l'atelier de Solenn Nicolazic, qu'on aime beaucoup aussi (et qui sera invitĂ©e Nathalie Douillard ce week-end, en compagnie de ValĂ©rie Le BlĂ©vec), dans le bourg de Lochrist. Au programme du week-end, donc, le travail de Nathalie sur le voyage et les fenĂȘtres de train, ainsi que des dĂ©monstrations de gravure.
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J'ai passé l'aprÚs-midi à Vannes
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Un grand tour chez Bref (l'ancien Dédale, sur la rive gauche) et la jolie découverte de Pedro Tasende et ses stries noires (on en reparlera, parce que là , l'expo est terminée). Photo ci-dessus.
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Un chouette cafĂ©-restau avec du bois clair, du velours turquoise et lâodeur de bons gĂąteaux. Pour une pause avec un chocolat au lait dâavoine ou un dĂ©jeuner. Cosy, chaleureux, juste un brin bobo mais pas trop, un esprit cafĂ© blanc bruxellois, tout mignon.
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Une dĂ©routante et sĂ©duisante exposition qui ressemble Ă un inventaire plein de poĂ©sie et de charme. Il faut prendre le temps de se pencher sur ces objets et les jolis textes un peu perchĂ©s qui les accompagnent et accepter une forme de monstration non acadĂ©mique, pour accĂ©der Ă la dĂ©couverte dâun langage singulier et trĂšs attirantâŠ
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> Expo Marie Delaite aux Bigotes, 5 rue de la Bienfaisance. Jusquâau 16 dĂ©c.
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J'ai vu "Lazzi"
La semaine derniĂšre, je vous invitais Ă aller voir « Lazzi » au ThĂ©Ăątre de Lorient. En me basant sur les critiques Ă©logieuses, la prĂ©sence de Philippe Torreton â dont jâavais un si bon souvenir dans Richard III mis en scĂšne par Calvario - et lâĂ©criture mordante de Fabrice Melquiot.
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Jâai souvent roulĂ© en voiture le dimanche soir, pour rentrer de week-end, en Ă©coutant « Le masque et la plume » sur France Inter. En poussant force soupirs et en levant les yeux au ciel. EcoeurĂ©e et mal Ă l'aise. Parce que ce qui se disait relevait de lâexercice de style, du plaisir de la mise Ă mort, de qui serait le plus acide, le plus fĂ©roce, de celui qui planterait la banderille la plus mortelle.
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Aujourdâhui, je viens dâĂ©crire une critique qui mordait et plantait ses crocs dans la chair tendre, laissant des lambeaux sanguinolents sur lâĂ©cran. Je mâen suis rendue compte, quelque part, trĂšs loin, tout au fond de ma tĂȘte, que jâai secouĂ©e pour ne pas voir ce que jâĂ©tais en train de faire. Et puis jâai eu une discussion avec une personne qui mâest chĂšre. Alors je suis retournĂ©e Ă mon Ă©cran, et jâai rĂ©Ă©cris le texte sans masque de justiciĂšre. Juste dire les choses. Le plus simplement possible.
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Je nâai pas trouvĂ© les acteurs justes dans leur posture et leur jeu. Je nâai pas trouvĂ© la mise en scĂšne signifiante. Je nâai pas trouvĂ© le texte intĂ©ressant. Je n'ai pas trouvĂ© ça drĂŽle. Je nâai pas trouvĂ© les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques pertinentes. Je n'ai pas pris de plaisir Ă passer deux heures en compagnie de deux sexagĂ©naires dĂ©sabusĂ©s. Je nâai pas pu entrer en empathie avec eux. Je ne me suis sentie en accord avec rien de ce qui se passait sur la scĂšne. VoilĂ , je tente cette autre maniĂšre de dire quelque chose de ce que jâai vu, sans faire un numĂ©ro de claquettes...
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