|
N° 388 - 1er février 2024
|
|
« Vous vous ĂȘtes trouvĂ©e au mauvais endroit, au mauvais moment ». Câest ce que les gens disent, souvent, Ă Alice, acrobate voltigeuse victime des attentats du 13 novembre 2015. Le bras en berne et la tĂȘte en dĂ©sordre, Alice a longuement frĂ©quentĂ© hĂŽpitaux et mĂ©decins, en fixant dans ses carnets les traces de cette traversĂ©e sans boussole. Elle y a consignĂ© ses maux, poĂ©tisĂ© ses doutes, ses combats, ses rĂ©solutions. Câest sa propre renaissance quâelle met en scĂšne, accompagnĂ©e par la musique live du batteur de Feu! Chatterton, RaphaĂ«l de Pressigny. > Mar 13 fĂ©v Ă 20h, ThĂ©Ăątre du Blavet, Inzinzac-Lochrist. DurĂ©e 1h10. DĂšs 10 ans. De 10 Ă 21âŹ
|
|
|
|
Forcément, vous connaissez par coeur « Save Tonight » (écouter ici) sorti en 1997 et immense succÚs de cet artiste suedo-américain qui fabrique une pop bien gaulée. « Back On Track » est son nouvel album, avec de joyeuses ballades pop-folk, (à écouter ici).
|
|
|
|
Une comĂ©die sur les pouvoirs du thĂ©Ăątre et les rapports entre rĂ©el et reprĂ©sentation, librement adaptĂ©e de LâIndigent Philosophe de Marivaux. Y ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s des chansons de lâĂ©poque et quelques extraits dâauteurs plus anciens. Le roman dâorigine est pĂ©tri de brillantes considĂ©rations sur la condition de lâHomme et sur la quĂȘte du bonheur. Il livre Ă©galement au spectateur contemporain des clefs pour penser son rapport Ă la nature, Ă sa place dans la sociĂ©tĂ©.
|
|
|
|
Un jour quâelle observe le fond de lâeau avec son masque et son tuba, une petite fille fait une trouvaille extraordinaire. Câest la statue dâun grand homme nommĂ© Christophe Colomb. Alors quâil surplombait lâĂźle et narguait son volcan depuis toujours, le cĂ©lĂšbre voyageur a Ă©tĂ© poussĂ© au fond du port par les habitant.e.s en colĂšre⊠La statue et lâenfant engagent une discussion animĂ©e, lâoccasion dâune rĂ©flexion sur la colonisation et la maniĂšre dont lâHistoire est racontĂ©e. Le spectacle questionne ces hĂ©ros aux actes uniformĂ©ment positifs, qui nous servent de rĂ©fĂ©rents culturels.
|
|
|
APPEL A PROJET
Un petit rappel pour les artistes ayant un projet de territoire incluant les habitants du Pays de Lorient. Le fonds de soutien culturel Fondalor vous invite Ă dĂ©poser un dossier de candidature avant le 9 fĂ©vrier. Simple et rapide Ă complĂ©ter, il offre aux artistes retenus un soutien financier qui peut faire la diffĂ©rence sur un projet pas totalement ficelĂ©... Vous en ĂȘtes Ă un clic, ICI.
|
|
|
Le gros spectacle succÚs de l'année, un mois à l'Odéon, en tournée. Signé Stéphane Braunschweig, pointure du moment, avec la délicieuse Bénédicte Cerutti, beaucoup vue chez Eric Vigner, époque CDDB à Lorient. Bien sûr, on y va... [Le teaser ICI]
|
|
Un concert découverte autour du quintette pour cordes et piano de Robert Schumann, et une mise en lumiÚre de thÚmes musicaux, leur construction, leurs symboles, le contexte historique... Avec Emmanuelle Lamarre, Félix Dalban-Moreynas, Vincent Bernardon, Tatiana Nicol et Julien Chavrial.
|
|
Un nouveau spectacle "La bergÚre aux mains bleues", pour le plaisir de retrouver cette chanteuse fantasque et attachante. Un conte fantastique et poétique à voir en famille. [Des images ICI]
|
|
Le nouveau spectacle de la compagnie nantaise 29.27 (Gaëlle Bouilly, architecte-scénographe, et Matthias Groos, danseur-chorégraphe) nourri de références cinématographiques. [Images ICI]
|
|
L'Estran continue à explorer le doc, avec un temps fort consacré aux films de glisse et de montagne, histoire de goûter la neige depuis un fauteuil de cinéma. Pas mal pour un samedi de février.
|
|
|
Ahlala. On a trÚs trÚs envie de le voir depuis bien longtemps, et voilà qu'il passe à deux pas de chez nous, mais qu'on est invité à une soirée jeu. Mince alors. [Des belles images ICI]
|
Donc, please, please, please, allez-y pour nous, voir ce dĂ©licieux ballet inspirĂ© des festivitĂ©s bouddhistes, avec huit danseurs enveloppĂ©s de mousselines vaporeuses, qui semblent flotter au-dessus de lâeau et se mĂ©tamorphoser en lotus flottants, grues gĂ©antes ou lanternes lumineuses avec des projections vidĂ©o, effets de lumiĂšre, musique Ă©lectronique et rythmes traditionnels...
|
|
Le retour d'un rendez-vous lorientais que tout le monde aime bien. Organisé par "J'ai vu un documentaire", une balade dans la rade en bateau, avec la projection de films. Pour cette édition, chouette, il y aura aussi de la musique, avec Vincent Courtois et son violoncelle.
|
|
Ă l'attention des poissons Un rĂ©cit musical du formidable Hughes Germain, plasticien sonore qui questionne depuis toujours les sons qui nous entourent et crĂ©e des spectacles et installations Ă partir de collectes, explorations et compositions sonores, cette fois lâacoustique sous-marine.
|
|
|
Une résidence de recherche sur la couleur du son, la mise en lumiÚre et mise en scÚne de ses créations textiles. AgnÚs Bague-Forst sera accompagnée par Hossein Soltani, musicien iranien, issu d'une famille d'origine soufie. Le fil rouge, leur derniÚre création en cours, qui raconte, remonte une mémoire familiale, celle d'une grand-mÚre qui jouait de la mandoline. Tirer le fil de cette mémoire de destins contrariés, d'exils, de déplacements... Un travail sensible autour du textile.
|
> Rencontrer les artistes : ven et dim de 16h Ă 19h, sam de 10h Ă 13h et de 16h Ă 19h.
|
> Sam 3 fév à 11h déambulation de l'éphémÚre à la médiathÚque de Port-Louis
|
> Sam 3 fév à 17h concert à la chapelle de la vraie croix à Riantec.
|
> Mer 7 fév à 19h, soirée de clÎture à l'éphémÚre, Port-Louis.
|
|
|
Renc'art avec Catherine Pouplain
|
Une rencontre avec l'artiste est proposée ce week-end. Si vous n'avez pas encore été voir cette exposition, un petit résumé de ce que nous écrivions quelques jours aprÚs le vernissage...
|
"Ce qui frappe immĂ©diatement en entrant dans la galerie, câest la couleur, une couleur subtile et acidulĂ©e, que le crayon rend riche, presque plus nuancĂ©e que la peinture. Un effet de couleur assez exaltant, plein de vivacitĂ© et de gourmandise (âŠ) Ce qui mâintĂ©resse dans cette nouvelle exposition, câest le virage vers une abstraction plus contemporaine, oĂč la matiĂšre arrive en formes non identifiĂ©es, travaillĂ©es minutieusement par un crayon qui sculpte et fait apparaĂźtre la lumiĂšre et le relief avec force et maĂźtrise." > Sam 3 fĂ©v Ă 17h, Galerie Tal Coat, Hennebont. Gratuit
|
|
|
|
Ce week-end, on vous encourage, si vous aimez le son, la recherche, les expĂ©riences, ou simplement lâĂ©coute du monde, de façon documentaire, fictionnelle ou poĂ©tique, Ă vous rendre du cĂŽtĂ© de lâArchipel, Ă Fouesnant, pour « Bruissonnant », un temps fort au programme « foi-sonnant », bourrĂ© de petites formes et de lieux dâĂ©coutes dans tout lâespace. Nous, on a eu au tĂ©lĂ©phone Eric Thomas, Ă qui lâArchipel a donnĂ© carte blanche pour organiser lâĂ©vĂšnement.
|
Outre lâorganisation du festival, il y a aussi « Carnet sonore », rĂ©alisĂ© sur le territoire de Fouesnant. Combien de temps ça a pris ?
|
- Pendant un an, je suis venu quelques jours Ă Fouesnant chaque mois. Je dormais sur place. Je voulais voir chaque saison, lâhiver plus calme, lâĂ©tĂ© avec les touristes, passer du temps le soir, la nuit, le matin, Ă©couter la vie, dĂ©construire mes a priori, me poser, me balader avec mes micros, aller dans les marais la nuit, dans la ville le soir...
|
Câest comment, dâĂȘtre dans la ville et enregistrer ? - Je me fais remarquer avec mon micro. Certaines personnes se demandent si je film ou si jâenregistre. On me pose des questions. Les gens discutent avec toi parce quâils tâont vu la veille. Ils te disent dâoĂč ils sont, pourquoi ils ont choisi de vivre lĂ , ils tâexpliquent le territoire. Je me suis retrouvĂ© Ă Beg Meil Ă des heures hors standard : entre 5h et 8h du matin, en avril, quand les retraitĂ©s mettent leur bateau Ă lâeau, les casiers, les annexes⊠Je prends des ados en stop, des retraitĂ©s. Jâessaye de comprendre leur vie.
|
Quâest-ce que câest quâon enregistre ? - Jâessaye de ne pas catĂ©goriser, dâĂȘtre simplement attentif Ă tous les sons dâun territoire et donc pas seulement Ă ceux qui font le plus de bruit. Pour ça, il suffit de sâarrĂȘter Ă un endroit et dâĂ©couter. Câest tout simple Ă dire, mais câest dĂ©jĂ beaucoup. Je cherche un sens au fur et Ă mesure, mais je ne comprends pas tout. Jâattends. Attendre, câest se mettre dans une certaine disposition⊠Notre perception de lâespace dĂ©pend autant de ce que nous entendons que de ce que nous voyons. Je prends de la parole, du son, et dâautres choses moins attendues, comme le son des ronds-points. Lâensemble donne une sorte de portrait subjectif. ForcĂ©ment subjectif. Fouesnant, câest comme ça que je lâentends.
|
On vous recommande aussi deux pĂ©pites, lâune dâEric Thomas et Albert Marcoeur, « 2356, dĂ©tails typographiques et sonores », trĂšs beau travail qui pĂ©trit la voix et les sons dâune imprimerie comme une matiĂšre musicale, mais qui est aussi un doc passionnant sur la typographie. La seconde, vous lâavez peut-ĂȘtre vu Ă LâEstran, le formidable « Faso_Nord », dâHugues Germain, piĂšce sonore quadriphonique rĂ©alisĂ©e Ă partir de sons prĂ©levĂ©s au Burkina-Faso [le teaser ici ]> > Sam 3 et dim 4 fĂ©v, toute la journĂ©e Ă lâArchipel, Fouesnant. Le programme ICI
|
|
|
|
|
|
Oh, voilĂ un film dont on sort avec des sentiments mitigĂ©s. Version weirdo â et beaucoup plus complexe â de « Barbie », « Pauvres crĂ©atures » raconte le parcours initiatique et Ă©mancipateur dâune jeune femme Ă laquelle un savant dĂ©glinguĂ© greffe le cerveau de son propre bĂ©bĂ©, quelques heures aprĂšs quâelle se soit jetĂ©e dâun pont. Bella redevient donc un enfant, mais dans son corps dâadulte, ce qui donne lieu Ă la meilleure partie du film : Bella se comporte comme un enfant, marche comme un enfant, recrache sa nourriture, file des beignes aux gens, parle, rit, crie, pleure comme un enfant, sans filtre, et ça câest dĂ©licieux.
|
|
Ensuite, Bella grandit et Ă©volue vite, trĂšs vite, peut-ĂȘtre parce quâon se comporte avec elle comme avec une femme et pas un bĂ©bĂ© ? Son langage se modifie, son corps trouve (retrouve ?) ses chemins (le corps aurait-il une mĂ©moire ?), notamment celui de la sexualitĂ©, quâelle explore frĂ©nĂ©tiquement, de maniĂšre libre, sans rĂ©fĂ©rentiel ni tabous. Bella est sans culture, au sens large, elle nâest donc pas soumise aux freins et codes de la sociĂ©tĂ©, ce qui donne un personnage plus quâattachant et des scĂšnes carrĂ©ment savoureuses, drĂŽles et poĂ©tiques parfois. La seconde partie du film, aprĂšs que Bella ait fait lâexpĂ©rience de la sexualitĂ©, de la vie en couple, en sociĂ©tĂ©, ait rencontrĂ© la « philosophie » et dĂ©couvert lâhorreur du monde, est sans doute moins intĂ©ressante, plus conventionnelle, en prenant un tour narratif classique, et surtout, en associant lâĂ©mancipation de la jeune femme avec la prostitution, choix scĂ©naristique discutable. On aurait aimĂ© continuer Ă voir Ă©voluer le personnage avec son regard de Candide, on se retrouve dans des images plus policĂ©es, si on fait exception de la fin, tragi-comique, qui fait un gros clin dâĆil Ă Frankenstein.
|
|
CĂŽtĂ© acteurs, Emma Stone sâĂ©clate, Willem Dafoe est trĂšs trĂšs choupinet, et Mark Ruffalo inattendu, mĂȘme si son personnage vire rapidement Ă lâillustration du « Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis », dans un film rĂ©alisĂ© avec un male gaze notable (mĂȘme si lâabominable « Barbie », filmĂ© par Greta Gerwig, ne faisait pas mieux), et quâon aurait bien envie de voir Ă quoi le film aurait pu ressembler si un peu plus de travail de prospective avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur ce que pourrait ĂȘtre le parcours dâune femme sans filtre. CĂŽtĂ© dĂ©cors, on est transportĂ©s dans ce qui pourrait ĂȘtre le background dâun â trĂšs beau â jeu vidĂ©o, Ă la tonalitĂ© victorienne et steampunk, dans des villes (Londres, Lisbonne, Paris) rĂ©inventĂ©es par une architecture baroque et dĂ©lirante, lâutilisation appuyĂ©e du fish eye accentuant le cĂŽtĂ© fantastique. Enfin, mention spĂ©ciale aux costumes, totalement foufous, sublimes, disproportionnĂ©s, rĂ©invention sous LSD du style victorien.
|
Le film passe vite, trĂšs vite, sans un temps mort, comme un parcours dans une fĂȘte foraine fantastique, sautant dâune scĂšne Ă une autre, dâune surprise Ă une autre, et on se retrouve Ă la sortie plutĂŽt guilleret·te, avec tout un tas de questions Ă dĂ©briefer autour dâun verre. Une parfaite soirĂ©e.
|
|
|
|
Toute la CitĂ© des congrĂšs fragmentĂ©e en espaces accueillant des centaines de concerts (dont certains gratuits), des ateliers, des confĂ©rences... C'est la fĂȘte-au-classique, un rendez-vous mythique pour les amateurs de concerts classiques, et s'en mettre plein la vue et les oreilles. La Folle JournĂ©e a 30 ans !
|
|
|
|
|
Minuit dans la ville des songes
|
Je ne sais pas vous, mais j'aime particuliÚrement quand les yeux des libraires éclaboussent d'enthousiasme lorsqu'il s'agit de faire découvrir une pépite. Minuit dans la ville est un cadeau dans tous les sens du terme, alors je me permets de faire ruisseler l'émotion des filles passionnées de la Dame Blanche.
|
A l'ombre de Marseille, RenĂ© FrĂ©gni pousse le long de trois romans que sa mĂšre lui lisait, le soir dans sa cuisine. Cette herbe de Provence semble avoir puisĂ© sa sĂšve au souffle des mots de cette femme aimante. Et tandis que celle-ci Ă©grĂšne les aventures du Comte de Monte-Cristo, que le chĂąteau d'If consume les derniĂšres rougeurs d'un soleil couchant, il exhale de cette bonne tambouille un fumet de vie. Les yeux plongĂ©s dans une hypermĂ©tropie sĂ©vĂšre, le petit Edmond DantĂšs FrĂ©gni ne pouvait se concentrer sur les livres scolaires. Ainsi, suivant son humeur vagabonde, c'est Ă l'Ă©cole des buissons qu'il apprendra les dĂ©tours de l'existence, qu'il s'initiera Ă ses contours et Ă ses danses. Alors, quand l'Ătat se rappelle Ă lui pour servir la nation, son esprit libre joue la fille de l'air. Dans la vie de FrĂ©gni quand l'ombre des cachots guette, il savoure, Ă la lumiĂšre de tous ses sens, des moments d'Ă©mancipation. Il se dĂ©lecte d'une nature qui vient tranquillement le combler. Au doux son de sa contemplation, une humeur lĂ©gĂšre l'envahit alors pleinement. HĂ©las, l'auteur n'Ă©chappera pas Ă la puanteur des geĂŽles, ni Ă la noirceur des hommes. Dans les senteurs viciĂ©es du cloaque militaire, une lueur pourtant lui apparait : Ange-Marie. Il porte un prĂ©nom prĂ©destinĂ© Ă le sauver, cet ami des rues, qui lui revient lĂ . Ce roi de la cage a de l'empire sur les matons. L'indomptable ne se laissera jamais soumettre. Il l'aide d'ailleurs Ă tenir en haute estime sa dignitĂ© et c'est en lui soumettant la lecture qu'il lui propose des lettres de noblesse. Dans ce huis clos oppressant, le roman se prend comme une longue et vitale inspiration. Le dealer de livre en prison, c'est l'aumĂŽnier. Cet envoyĂ© semble chargĂ© de dĂ©livrer la culture aux pauvres hĂšres, Ă qui il fournit crayon et carnet. Dans ce lieu oĂč rĂšgne un tel dĂ©sĆuvrement, une once d'humanitĂ© est le signe d'un rĂ©el soulagement. Depuis, RenĂ© FrĂ©gni vit littĂ©ralement. Et quand il se fait peau des personnages, le mur de sa cellule se fond dans les paysages. L'Ă©vasion psychique prĂ©cĂšde l'escapade du fugitif. A travers un style trĂšs Ă©purĂ© qui tend vers une grande humilitĂ©, RenĂ© FrĂ©gni tĂ©moigne d'une humanitĂ© sincĂšre et profonde. [L'auteur sera prĂ©sent Ă Port Louis le 12 avril]
|
> Aux Ă©ditions Folio, 271 pages, 8,90âŹ
|
|
|
On reçoit rĂ©guliĂšrement des mails de vous, et pourquoi, nom de chien - comme dirait ma copine VĂ©ro - est-ce qu'on ne les relayait pas ? Alors on vous a fait un joli bandeau - oĂč vous ĂȘtes lĂ , avec vos yeux grand ouverts, crĂ©atures aussi curieuses et enthousiastes - et on va vous publier !
|
Cette semaine, c'est Julie qui nous Ă©crit pour nous parler d'un podcast.
|
J'ai Ă©tĂ© Ă©tonnamment touchĂ©e hier en Ă©coutant ce reportage sur Radio Balises. En vous lisant aujourd'hui, j'ai trouvĂ© qu'il y avait un Ă©cho entre les deux mĂ©dias. Vous rendez accessibles la culture prĂšs de chez nous, vous nous donnez Ă dĂ©couvrir ceux qui la font perdurer sur notre territoire. Entre Yvon et Gaele, il y a un monde mais tous deux regardent avec tendresse ceux qui les entourent et veulent en garder une trace. Je dĂ©bute moi-mĂȘme sur des podcasts avec Micros SalĂ©s, l'Ă©mission d'outre rade de Radio Balises mais rien Ă voir avec la qualitĂ© artistique de vos partages dans "Sorties de secours". J'ai Ă©coutĂ© le podcast sur Yvon pour dĂ©couvrir une autre forme dans un souci d'apprendre en terme de montage, choix narratif, plus que pour le sujet en soi. J'ai Ă©tĂ© surprise et sĂ©duite aussi par le fond et j'ai eu envie de vous le partager. Ne vous connaissant pas, ce partage peut Ă©videmment faire un grand flop ou au contraire vous faire dĂ©couvrir des podcasts que vous pourriez vous-mĂȘmes aimer. Jâavais envie de vous partager ce coup de cĆur, comme vous le faites si bien avec votre Ă©quipe.
|
|
|
|
Hop, un mail gentil avec votre nom et votre tĂ©lĂ©phone, Ă cestparla@sortiesdesecours.com, et vous gagnerez peut-ĂȘtre une place pour Les Goguettes !
|
|
|
Depuis 2013, Les Goguettes piochent dans le rĂ©pertoire de la chanson populaire française pour traiter et maltraiter, avec humour, lâactualitĂ©, renouvelant lâart des chansonniers en multipliant les reprises, avec un humour dĂ©capant, incisif mais jamais mĂ©chant ou vulgaire, biberonnĂ©s Ă lâhumour des Guignols, du Canard EnchaĂźnĂ©, de Charlie Hebdo, de Renaud et des Inconnus⊠On vous laisse vous faire une idĂ©e avec "N'insultez pas Stanislas (par AmĂ©lie OudĂ©a-CastĂ©ra)"...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|