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N° 396 - 28 mars 2024
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Le printemps dernier, le ThĂ©Ăątre Ă la Coque fraichement labellisĂ© « Centre National de la Marionnette », rĂ©unissait quelques partenaires culturels de lâAgglomĂ©ration lorientaise autour de cette idĂ©e : un temps fort marionnettes Ă lâĂ©chelle du territoire. Lâenvie animait Ă©galement lâĂ©quipe de sortir des cartons un rendez-vous qui avait Ă©gayĂ© les murs du ThĂ©Ăątre Ă la Coque en 2004 et 2005 : « En avril fais ce quâil te plait », qui rassemblait des formes exclusivement adultes, volontiers dĂ©calĂ©es et provocatrices. Câest ainsi que cinq camarades de jeu enthousiastes se joignent au ThĂ©Ăątre Ă la Coque pour une premiĂšre Ă©dition « augmentĂ©e » de ce temps fort. Au programme, huit spectacles comme autant de portes dâentrĂ©e Ă un vaste champ marionnettique regorgeant de surprises. Classiques du rĂ©pertoire, crĂ©ations Ă la croisĂ©e des arts et des pĂ©pites rĂ©centes...
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đïžâđšïž Cette semaine, vous pourrez voir Huang Yi & Kuka Ă L'Estran (lire ci-dessous) et Viva ! au Strapontin, du thĂ©Ăątre d'objets dĂ©calĂ©,Ă base de crayons , taille-crayons et agrafeuse, Ă voir dĂšs 12 ans, l'histoire d'un couple qui finit mal pendant la guerre civile d'Espagne, et c'est trĂšs drĂŽle.
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Et on reviendra sur ce temps fort dans le magazine de la semaine prochaine, parce qu'on adore ces spectacles de marionnettes pour adultes, qui nous font souvent beaucoup rire...
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LâĆuvre pionniĂšre du danseur, chorĂ©graphe, inventeur et vidĂ©aste taĂŻwanais Huang Yi est imprĂ©gnĂ©e de sa fascination pour la relation ambigĂŒe que nous fantasmons avec les robots⊠KUKA est un bras robotisĂ©, comme ceux que lâon retrouve ordinairement sur les chaĂźnes de montage industriel.
Sous nos yeux naĂźt une relation Ă©trange entre les humains et le robot. Chacun sâobserve, cherche Ă comprendre⊠et peu Ă peu une forme dâintimitĂ© se noue : les gestes finissent par sâentremĂȘler, se rĂ©pondre, se confondre en une harmonie oĂč la chair et le mĂ©tal ne font quâun. Un spectacle troublant dâune poĂ©sie bouleversante.
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Des rencontres avec les professionnels des mĂ©tiers dâart au travers de portes ouvertes. On y retrouve des ateliers, des Ă©tablissements de formation, des manifestations, et des Rendez-vous dâException. Les JEMA ce sont aussi des dĂ©monstrations de savoir-faire, dâateliers dĂ©couverte, de confĂ©rences, visites Ă deux voix.
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Le meilleur film de tous les temps
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La revue Sight & sound a élu le film "Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles", de Chantal Akerman, avec Delphine Seyrig, Jacques Doniol-Valcroze, Henri Storck, meilleur film de tous les temps. [ France, Belgique - 1976 - 3h18 - Drame - Version restaurée ]
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Le classique rendez-vous de printemps avec ze king of ze guitar in Lorient, Bertrand Dauneau, professeur au conservatoire et chef d'orchestre de "La fabrique de groove".
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Accompagnée de plusieurs invités, chanteurs et musiciens, sa classe de guitare musiques actuelles (guitares sÚches, électriques et basses), reprend des grands standards rock et pop de Radiohead, Cat Stevens ou encore Supertramp... Au total une quarantaine de musiciens sur scÚne.
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Atelier théùtre d'ombres
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Atelier parent/enfant autour du spectacle Petit, Chat, Pois, Barbe. Animé par Antonin Lebrun de la Cie Les yeux creux (comédien marionnettiste)
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Atelier parent/enfant autour du spectacle Donne-moi la main (Happy Manif). Animé par CÎme Fradet (danseur)
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Des docs Ă regarder ou Ă©couter
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On aime bien Aleksandra Ruszkiewicz, professeure à l'école d'art de Lorient (EESAB). Chaque semaine, elle envoie à ses élÚves des infos, et on lui a demandé si on pouvait faire partie des destinataires (parce que plus on a d'infos, plus on est contentes !) et cette semaine, elle a envoyé trois liens suggérés par Karine Le Roux, qui anime l'atelier du modÚle vivant :
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Des semences paysannes contre les NGT, les nouveaux OGM
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On a remarquĂ© que vous aviez Ă©tĂ© peu nombreux Ă cliquer sur notre lien pour lire cet article paru la semaine derniĂšre, pourtant passionnant. Et on s'est dit que peut-ĂȘtre, parce que vous ĂȘtes habituĂ©s Ă trouver nos articles en intĂ©gralitĂ© dans le magazine, vous n'aviez pas eu le rĂ©flexe d'aller poursuivre la lecture sur notre site. Nous vous joignons donc Ă nouveau le lien ci-dessous pour vous inviter Ă le faire !
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Sur la premiĂšre couverture de Sorties de secours sâaffichait La Tavarn Ar Roue Morvan. Un numĂ©ro zĂ©ro, lâexpĂ©rimentation dâun « mensuel gratuit pour fuir lâennui », crĂ©Ă© par VĂ©ronique MahĂ©, qui a tenu la barre de cet agenda culturel jusquâen mai 2016, date Ă laquelle Isabelle Nivet et GaĂ«lle Lescombat lâont repris, prolongeant lâaventure du magazine papier jusquâen 2020, puis dans la version numĂ©rique que vous avez sous les yeux.
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Comme nous avons â comme chaque Lorientais â une affection particuliĂšre pour ce bar emblĂ©matique de Lorient, nous avions envie de faire un focus sur son 25e anniversaire, du 26 au 30 mars, avec lâinstallation dâun chapiteau et une quinzaine de groupes Ă partir de 18 h les jeudi et vendredi et de 15 h le samedi. Julien Le Mentec, le patron, le fils dâIrĂšne, a repris son mĂ©tier de compositeur. Ancien penn soner du bagad de Saint-Malo, il a crĂ©Ă© le bagad Ar Roue Morvan avec 65 musiciens bretons qui joueront samedi 30 mars dans le cadre du Printemps des Sonneurs.
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Au programme Ă©galement Barzaz, Fleuves, Esquisse, Ciac Boum et lâArbre Ă danser.
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On Ă©tait lundi soir Ă la soirĂ©e organisĂ©e par Fondalor pour annoncer les laurĂ©ats de lâappel Ă projets de la saison 3. Pour mĂ©moire, Fondalor est un fond de dotation dont les adhĂ©rents â entreprises du Pays de Lorient â financent des projets culturels et artistiques en lien avec le territoire. Cette annĂ©e, 22 projets ont Ă©tĂ© primĂ©s, dont vous trouverez la liste dans les deux images ci-dessus.
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đïžâđšïž Dans la liste vous dĂ©couvrirez Isabelle Nivet, rĂ©compensĂ©e pour son projet Nuit blanche & roman graphique, dont nous vous reparlerons. En guise de teaser, sachez que nous proposerons Ă 20/30 personnes en mai/juin, de participer Ă une nuit dâĂ©criture et de dessin Ă travers Lorient, dont la finalitĂ© sera de crĂ©er ensemble un roman graphique, qui sera ensuite publiĂ© sur Instagram.
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> Les personnes intĂ©ressĂ©es par le principe peuvent dâores et dĂ©jĂ se manifester auprĂšs de nous pour recevoir les premiĂšres informations lorsquâune date sera fixĂ©e.
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Marie Thamin. Escarpements
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La semaine derniĂšre nous avons passĂ© un moment avec Marie Thamin. On se connait depuis longtemps, le couple Marie et Michel Thamin est une figure de lâart en Bretagne, ils sont et ont Ă©tĂ© trĂšs impliquĂ©s dans un grand nombre de projets innovants et gĂ©nĂ©reux. Marie Thamin rĂ©alise depuis longtemps des Ćuvres au caractĂšre gĂ©omĂ©trique, appelons-les des cabanes faute de mieux, mais trĂšs Ă©trangement, je nâavais jamais rĂ©alisĂ© Ă quel point son mode de crĂ©ation Ă©tait particulier et mĂ©ritait quâon le dĂ©crive, mĂȘme si pour Marie, ce nâest pas la technique qui compte.
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Et pourtant, moi, savoir comment ses formes rĂȘveuses Ă©mergent et apparaissent, cela ne mâest pas indiffĂ©rent, peut-ĂȘtre plus encore sur cette nouvelle sĂ©rie, moins abstraite, plus ancrĂ©e dans le paysage. Jâai besoin de la figure, je le sais, pour me relier aux Ćuvres. Ces figures, chez Marie Thamin apparaissent dĂ©sormais trĂšs nettement comme du bĂąti, des falaises, de la roche, du paysage, oui, du vivant, oui. MĂȘme si son mode opĂ©ratoire reste le mĂȘme, le vivant est lĂ .
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« Câest lâidĂ©e de lâabri et des Ă©lĂ©ments graphiques quâil y a dans le paysage », elle dit. Marie part en balade Ă pied ou en vĂ©lo, avec des grands carnets, quâelle me montre. Noircis de matiĂšre, de hachures, de formes, câest trĂšs beau, lâencre qui reconstitue la roche, les accidents du paysage, les falaises ou le bois pourrissant. « Je dessine tout le temps. Pour mĂ©moriser, marquer, mâimprĂ©gner, me souvenir ». Non pas des croquis prĂ©paratoires : « Je mâinspire de ces dessins pour des choses plus grandes. Jâextrapole pour crĂ©er dâautres Ă©lĂ©ments, des falaises, des cabanes⊠Jâai toujours des images dans la tĂȘte, des formes, des idĂ©es, des paysages imaginĂ©s⊠», plutĂŽt de la matiĂšre vivante, qui ne se retrouvera jamais transposĂ©e sur lâĆuvre finale, mais qui va nourrir le travail de Marie.
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Un travail dâimpression, qui dĂ©pose lâencre sur la feuille par le biais de formes dĂ©coupĂ©es appliquĂ©es sur le support : « Je nâutilise pas de pinceaux. Je ne travaille quâen impression, avec plusieurs passages dâencre qui crĂ©ent des textures, avec lâalĂ©atoire de lâencrage : ça rĂ©agit diffĂ©remment, ça devient un jeu. Je ne peux pas enlever de matiĂšre, seulement en ajouter »
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On a aimĂ© son grand « quadriptyque » (oui, entre guillemets, car ce mot nâexiste pas) qui compose un ensemble de bĂątiments, possibles ateliers, façades aveugles colonisĂ©es par des lichens imaginaires, et ses idĂ©es de maisons posĂ©es comme en Ă©quilibre au bord dâune falaise « Peut-ĂȘtre que je me laisse impacter par les histoires de rĂ©chauffement climatique et de montĂ©e des eaux, câest comme si je voulais protĂ©ger mes cabanes en hauteur, en les Ă©levant, les isolant. Une idĂ©e de grimper en hauteur⊠»
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Cette semaine, on a reçu un mail d'Emmanuelle, qui nous parle d'une autrice, Mélanie Leblanc, qui sera mercredi 3 avril à la librairie Comme dans les livres.
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« Jâai entendu la premiĂšre fois les mots de MĂ©lanie Leblanc Ă la fin dâun stage, nous avons Ă©changĂ© des souhaits extraits de son recueil Des Ă©toiles filantes, paru aux Ă©ditions Les Venterniers (magnifiques livres objets, faits Ă la main).
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« Je te souhaite le sable retrouvĂ© longtemps aprĂšs lâĂ©tĂ© »
« Je te souhaite de voir les yeux fermés »
« Je te souhaite de trouver ton silence au milieu du bruit »
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Ses mots ont rĂ©sonnĂ© en moi comme des ricochets qui sautillent sur la surface de lâeau. LĂ©gers, sobres, mais portĂ©s par un Ă©lan, une Ă©nergie dans laquelle je me reconnaissais. Des petites phrases, aux mots simples, qui ouvrent des fenĂȘtres. Des cadeaux Ă sâoffrir, ou chuchoter dans lâoreille de celles et ceux quâon aime. Comme ça vient, comme le chant du merle qui vient nous surprendre et nous emmĂšne avec lui, en haut.
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Dans son recueil petit et joli (le papier, et les illustrations de Magali Dulain), Ceux qui osent, MĂ©lanie Leblanc nous rĂ©concilie avec lâaudace : « Les gens qui osent ont des rĂȘves plein les poches » ou bien encore « Les gens qui osent ont des bosses et des sourires ». Câest simple, et je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait toujours du bien de lire ces mots.
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Enfin, pour retrouver le goĂ»t de se lever, dâavancer, de se battre : Le manifeste du nous, un texte dâune force incroyable, que lâon a envie de dire haut et fort, de crier Ă tue-tĂȘte, en chĆur, dans la rue, dans les bois, sur les places. Pour dire quâensemble, on est plus forts, ensemble on peut rĂ©sister, crĂ©er, danser... Jâadore !
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MĂ©lanie Leblanc explore toutes formes dâĂ©criture et de support, sur la peau, sur les passages piĂ©tons, une poubelle, fait de la broderie aussi... On peut retrouver sur le site de la maison MallarmĂ© son expo Relier.
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> MĂ©lanie Leblanc sera le mercredi 3 avril de 12h Ă 13h30 Ă la Librairie Comme dans les livres, 52 rue de LiĂšge Ă Lorient, pour une mise en bouche poĂ©tique. Elle partagera ses 108 vĆux, son dernier recueil paru chez les Venterniers.»
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Gagnez des places cette semaine pour ces deux concerts, en nous envoyant vos coordonnées téléphoniques et votre nom à cestparla@sortiesdesecours.com
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đïžâđšïž Rodolphe Burger, Sofiane Saidi & Mehdi Haddab - Mademoiselle
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đïžâđšïž Fantaisies populaires, NoĂ©mi Boutin et Jeanne Bleuse. Festival Vibrez classique
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Vous avez des amis, des parents, des collĂšgues, qui ne nous connaissent pas ?
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Relayez-leur le magazine !
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Vous ĂȘtes nos meilleurs soutiens...
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