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N° 398 - 11 avril 2024
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Anne Consigny interprĂšte Lâoccupation, un texte dâAnnie Ernaux, et est accompagnĂ©e par le musicien Christophe « Disco » Minc. Câest lâhistoire dâune quarantenaire qui se sĂ©pare de son amant, mais apprend quâil a retrouvĂ© une compagne. Tout connaĂźtre alors de sa rivale sans visage devient une obsession, et elle entre dans une passion jalouse qui occupe ses jours et envahit ses nuits⊠«L'existence de cette autre femme a envahi la mienne», raconte-t-elle. «J'Ă©tais occupĂ©e.» ObsĂ©dĂ©e. Qui est-elle? Pourquoi l'a-t-il choisie? Comment va-t-elle la remplacer? Elle veut savoir. Elle doit savoir. [Des images de rĂ©pĂ©tition ICI]
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Ă lâheure de la collation, se joue un dialogue au micro entre deux comĂ©diennes tour Ă tour journaliste et interviewĂ©e. Ă partir de reportages, elles offrent des paroles de femmes rebelles qui cultivent un art de la dĂ©brouille. Elles nous interrogent et tĂ©moignent de leur libertĂ© dâagir et de penser. Un hommage est ainsi rendu Ă la poĂ©sie du langage parlĂ©. Par la Compagnie KF,
Rozenn Fournier et Camille Kerdellant. ThĂ©Ăątre â DurĂ©e : 1h05. [Le teaser ICI]
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đïžâđšïž La compagnie KF nous avait emballĂ©es avec leur formidable adaptation de "Les amantes", le roman de Elfriede Jelinek. Deux formidables comĂ©diennes, et un talent de synthĂšse et de mise en scĂšne indĂ©niable....
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Le nouveau spectacle de Laurance Henry, Cie a k entrepĂŽt. Il y a tant Ă dire Ă lâĂąge adolescent, tant Ă partager sur soi et le monde, tant Ă taire aussi. Chaotique, musicale, continue, heurtĂ©e, la prise de parole adolescente est singuliĂšre, sauvage et prĂ©cieuse. Elle se heurte aux autres, aux attentes, aux discours adultes. Verbale tout autant que corporelle, imagĂ©e tout autant que silencieuse, elle dit le monde⊠mais lâentendons-nous ? EntourĂ©e de 4 gradins, la scĂšne devient une agora, un ring. Ici trois jeunes adultes empreints encore de lâadolescence, tentent de trouver une forme Ă leur silence. Câest en empruntant dâautres voix-voies : la course, la danse, la lutte, le chant⊠que cela se dit, se pose. ThĂ©Ăątre-danse. [Le teaser ICI]
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DâaprĂšs « Monsieur chasse » de Georges Feydeau, adaptation et mise en scĂšne de Luq Hamett. "Duchotel, chasseur passionnĂ©, laisse son Ă©pouse LĂ©ontine en compagnie de son ami, Moricet, trĂšs amoureux de la jeune femme. Mais LĂ©ontine se refuse Ă lui, tant que son mari lui restera fidĂšle. Moricet sâempresse donc de lui apporter la preuve que le gibier de Duchotel nâest autre que la femme de son ami Cassagne, qui veut la prendre en flagrant dĂ©lit et sâen dĂ©barrasser⊠Sâajoutent Ă ce quartette, Gontran, qui rĂ©vise son bac chez les cocottes, et la concierge du 40 rue dâAthĂšnes, la comtesse de la Tour Montparnasse, veilleuse de nuit dâun lieu de rencontre de tous ceux qui ne devaient pas se rencontrer⊠Courses poursuites, Ă©chappĂ©es en caleçon, Ă©changes de pantalons, charivari dâamants, de maĂźtresses et de marisâŠ
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Je sors du thĂ©Ăątre, et comme toujours, jâai envie de partager cette soirĂ©e avec vous, parce que, dâabord, câĂ©tait bon de retrouver ChloĂ© Dabert aprĂšs des annĂ©es dâabsence sur les planches lorientaises. A double titre, puisque cette fois, dans « Le firmament » elle joue aussi, en plus de mettre en scĂšne. Et câest sans doute lâapogĂ©e de sa carriĂšre, dans ce spectacle oĂč la maĂźtrise est absolue, tout en restant trĂšs tendre envers ses personnages. On retrouve tous ses fondamentaux, lâĂ©pure, les grisĂ©s, les dĂ©cors minimalistes, les lumiĂšres crues et douces Ă la fois, mais en plus, cette fois, on a des costumes absolument ma-gni-fi-ques, travail de la matiĂšre, tissages sublimes des teintes sourdes, superpositions, rĂ©invention des costumes du XVIIIe siĂšcle, pour treize femmes, oui treize, un vrai bonheur de les compter et les recompter sur scĂšne. Sur le noir mat du fond de scĂšne, des teintes grisĂ©es qui composent un tableau flamand dâune beautĂ©, mais dâune beautĂ©âŠ
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Treize comĂ©diennes dont pas une seule nâest moyenne, personnalitĂ©s contrastĂ©es, jouant avec leur rage intĂ©rieure et leurs traumas rĂ©els ou fictifs, dans ce texte contemporain de Lucy Kirkwood, qui Ă©voque, Ă travers le procĂšs dâune « sorciĂšre » (dans le sens de Mona Cholet), la place des femmes, la sexualitĂ©, la sororitĂ©, la maternitĂ©, le dĂ©terminisme social, sans radicalitĂ©, mais dans une langue crue, forte, et vraie. Le tout emballĂ© dans une histoire, quâon suit sans jamais bailler, malgrĂ© les deux heures quarante-cinq (avec entracte) que dure la piĂšce. On vous rajoute deux rĂ©fĂ©rences quâon y a vues, la premiĂšre à « Huit femmes », dâOzon, pour le cĂŽtĂ© huis-clos, sans le kitsch, et la seconde à « Melancholia » de Lars Von Trier, pour la rĂ©fĂ©rence Ă la planĂšte fonçant sur la terre, versus la comĂšte de Hailey dans « Le firmament ».
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La vidĂ©o, finement dosĂ©e, sâintĂšgre avec intelligence et sens dans la progression. Et on finira par un gros coup de cĆur pour un trĂšs beau passage choral, assez culottĂ©, avec la reprise de « Running up that hill », de Kate Bush, a cappella. Câest trĂšs beau, câest trĂšs fort, câest du grand et beau spectacle, ça a du sens, de lâĂ©motion. « Le firmament » rejoue ce soir jeudi encore, sâil reste des places, nâhĂ©sitez pas.
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Des marionnettes "contemporaines" pour des spectacles massivement destinés aux adultes, mais accessibles aussi aux enfants. Notre sélection de la semaine.
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đŁ Petit, chat, pois, barbe. Cie Les Yeux creux. Antonin Lebrun fait partie des compagnies crĂ©atives de Bretagne, jonglant avec les esthĂ©tiques. cette fois, c'est avec le thĂ©Ăątre d'ombres qu'il adapte de maniĂšre assez piquante et un peu de noirceur trois petits contes de Charles Perrault.
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đŁ Princesse K. Bob ThĂ©Ăątre. On lui doit notre plus gros fou-rire dans une salle de spectacle. une de nos piĂšces de thĂ©Ăątre d'objets favorites, hilarante, oĂč le conte se mĂȘle Ă un humour trĂšs BD, jouĂ©e par l'excellent Denis Athimon. Une chouette princesse Ă la "Brave" (notre dessin animĂ© favori), qui n'aura de cesse de venger sa famille royale d'un traĂźtre pas joli-joli. Une piĂšce de rĂ©pertoire qu'il vous "faut" aller voir sĂ©ance tenante, d'autant plus qu'elle sera donnĂ© dans le cocon du ThĂ©Ăątre Ă la coque, et que ça va lui aller trĂšs bien.
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đŁ TchaĂŻka. Cie Belova-Iacobelli. On nous en parle depuis longtemps, avec toujours des retours dithyrambiques et des prix en veux-tu-en-voilĂ . Des marionnettes sur un grand plateau de thĂ©Ăątre. L'histoire de TchaĂŻka, vieille actrice en fin de carriĂšre, Ă qui une jeune femme rappelle sa raison d'ĂȘtre : interprĂ©ter le rĂŽle dâArkadina dans La Mouette de Tchekhov. Sa mĂ©moire fout le camp et elle ne sait plus tout Ă fait qui elle est ; dans sa dĂ©route, fiction et rĂ©alitĂ© sâentrecroisent. Un bouleversant portrait dâactrice et une mise en abyme du thĂ©Ăątre et du temps.
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Un évÚnement artistique et solidaire organisé par Ilell Studio (dont on vous a parlé cet hiver. Mais si, rappelez-vous : graff et tufting...) et The Love Movement (on vous en a parlé aussi, un collectif autour de la culture hip hop).
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đĄ Ven 12 avril âą 19h-21h
Projection du long métrage "Immersion skateboard Nepal" + Table ronde avec le réalisateur
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đĄ Sam 13 avril âą 15h-19h
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Concert live - Impros musique & danse - Expositions - Live painting - Dj sets - Projections
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đĄ Dim 14 avril âą 10h-12h Atelier Tuft & CrĂ©atif avec Filsan & K.liopĂ© âą 12h-13 Chill & Barbecue partagĂ© âą 13-14h Contemplation sonore avec InĂšs Mauricio Bergile âą 15h 2e Projection du long mĂ©trage "Immersion skateboard Nepal"
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Un Thomas peut en cacher un autre
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Le mĂȘme soir, dans 2 lieux diffĂ©rents, 2 spectacles crĂ©Ă©s par 2 Thomas qu'on aime beaucoup.
đĄ Jean-Luc Thomas et ses flĂ»tes donneront "Souffleur de rĂȘves", joli spectacle musical. Tour Ă tour griot, chaman, berger, Jean-Luc Thomas partage ses rencontres, ses trouvailles, ses rĂȘves, ses joies, ses peines dans une formule intimiste et introspective, Ă voir en famille dĂšs 8 ans.
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đĄ Eric Thomas et ses micros donneront "La chambre de l'Ăźle", une piĂšce musicale immersive crĂ©Ă©e Ă partir de ses enregistrements sur l'archipel des GlĂ©nan, un "improvisĂ©-composĂ©", un entre-deux, dans une zone sonore aux contours mouvants. InstallĂ© sur scĂšne, prĂšs des musiciens, immergĂ© dans le son, on assiste Ă un voyage poĂ©tique, avec une musique toujours en mouvement.
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Au cours de cette semaine thĂ©matique, geste musical et mouvement dansĂ© seront explorĂ©s au travers de spectacles, ateliers de dĂ©couverte des pratiques somatiques (Ehrenfried, travail de respiration, auto-massageâŠ), ateliers de danse pour parents-enfants, ou encore confĂ©rence⊠Une façon de montrer comment corps et cerveau se mettent en rythme pour ce qui nous semble si naturel, le mouvement.
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L'impression sur étoffe, de la théorie à la pratique
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Visite guidĂ©e thĂ©matique. Ă partir du 17e siĂšcle, les agents des Compagnies des Indes dĂ©couvrent la finesse des toiles de coton tissĂ©es indiennes et la qualitĂ© de leur impression. Les techniques impliquĂ©es (filage, tissage et impression sur Ă©toffe) ne sont alors que balbutiantes en Europe. Une visite guidĂ©e suivie dâun atelier artistique pour expĂ©rimenter ce savoir-faire ancestral.
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On vous signale l'ouverture d'un magasin surgissant (notre traduction de "pop up store" !!!) "Aux petits travailleurs". Jusqu'au 20 avril seulement. Brice Postma, artiste dont on vous a rebattu les oreilles pendant des annĂ©es, dont on adore tout autant le travail de peinture que celui de sĂ©rigraphie, propose un assortiment d'affiches de grand et moyen format, toujours super chouettes, et il s'associe ici avec Marc Camelan, chineur et spĂ©cialiste des vĂȘtements de travail vintage, dont les deux compĂšres sont de grands fans. Une chic idĂ©e de sortie pour les samedis pluvieux. Et on aime vraiment bien leur logo !
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On ira bien sĂ»r y faire un tour pour vous en parler plus longuement, mais en attendant on vous signale l'inauguration de ce nouveau lieu Ă QuimperlĂ© (dĂ©cidĂ©ment, ça bouge, lĂ bas, avec l'arrivĂ©e prochaine de la salle de La Loco et d'autres lieux "alternatifs"). Pour ceux qui ont l'habitude du festival Les Rias, le lieu a pris la place de la poste, place Saint-Michel, devant laquelle un petit amphithĂ©Ăątre accueille des spectacles de rue. Dans cet espace transformĂ©, on trouvera une librairie gĂ©nĂ©raliste et indĂ©pendante, des objets et de la papeterie, des animations, un relais poste ouvert du mardi au samedi, un cafĂ© bar avec des produits locaux, un dĂ©pĂŽt de pain fait par Le Pain des Amis, Ă Bannalec, et une grande terrasse au soleil. Une maison dâĂ©dition spĂ©cialisĂ©e dans les sciences humaines, avec des Ă©crits diffĂ©rents qui explorent les champs philosophiques, lâhistoire, lâĂ©cologie ou lâamour, Divergences, sây installera aussi.
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> Inauguration sam 13 avril à 15h, 45 place Saint-Michel, Quimperlé
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Tous les mois, on a décidé de publier un extrait d'un fanzine réalisé par une jeune artiste dont on aime bien le travail (des variations autour de l'univers aquatique et subaquatique, trÚs différent du fanzine) parce qu'on s'est dit que ça allait vous parler, vous lecteurs et clients d'une Tavarn emblématique de Lorient. LorÚne Rouleau a écrit un texte pour se présenter, qui raconte son histoire et son chemin graphique....
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"Jeune artiste vivant sur Lorient, je me suis vite retrouvĂ©e confrontĂ©e Ă devoir accumuler des emplois. Ătre artiste aujourd'hui, c'est crĂ©er, mais c'est aussi gĂ©rer une entreprise (communiquer sur son travail, parcourir les musĂ©es/rĂ©seaux/expositions/Ă©vĂ©nements culturels, ĂȘtre comptable, ĂȘtre vendeur, ĂȘtre dĂ©marcheur, ĂȘtre Ă l'affĂ»t des appels Ă candidatures, gĂ©rer son temps de travail, lire, regarder des films, ĂȘtre curieux). Bref, c'est un mĂ©tier Ă temps plein qui rapporte Ă certains, mais pas Ă moi.
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Donc pas le choix, j'ai enchaĂźnĂ© les petits boulots (vendeuse, animatrice, agent d'accueil, service civique, etc.) et j'ai fini par me retrouver Ă ĂȘtre serveuse/barmaid. Ce fut (ça l'est toujours) le premier boulot oĂč je me sentais Ă l'aise, qui ne me prenait pas la tĂȘte en rentrant du travail et surtout qui me motivait Ă produire. Au bout de quelques mois, j'ai commencĂ© Ă m'imaginer raconter mes aventures en tant que serveuse. J'Ă©tais cliente Ă la Tavarn du Roi Morvan depuis un peu moins de dix ans et passer derriĂšre le bar m'a fait dĂ©couvrir tout un nouveau monde. LĂ , je me suis dit qu'il fallait que j'en parle. Comment en parler ? Comment faire le lien avec mes recherches plastiques ? Comment parler d'un lieu emblĂ©matique de Lorient qui puisse faire Ă©cho Ă toutes les Tavarns du monde ?
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J'ai commencé à transformer tous les humains en animaux marins, d'une part pour les dépersonnifier et d'autre part pour qu'ils entrent dans mon paysage artistique. Mon travail s'intéresse (à l'imaginaire des) aux paysages aquatiques. Faire des personnages du fanzine des animaux marins fait rentrer une part de vivant dans le paysage aquatique que je m'efforce de créer dans mes productions plastiques. La mer est aussi un lien, car on peut trouver derriÚre le comptoir des marins, des voileux, des scaphandriers qui parlent à des professeurs, des bagadeux, des militaires, des artistes, des assureurs, des retraités, des touristes, des esthéticiens, des journalistes, des musiciens, des danseurs, des alcooliques...
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J'ai commencĂ© Ă dessiner sur des sous-bocks pour le lien Ă©vident avec le bar mais aussi pour m'imposer un format. Il ne me restait plus qu'Ă mettre en page. « Une artiste infiltrĂ©e » raconte mes aventures en tant que serveuse/barmaid. InspirĂ©e de faits rĂ©els, la retranscription modifie la rĂ©alitĂ©. Le premier tome, je l'ai fait rapidement, afin que cette idĂ©e ne disparaisse pas dans un coin de ma tĂȘte. Le tome 2 est venu trĂšs vite. Chaque fanzine me prend entre trois et quatre mois de travail.
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Pour trouver le Fanzine « Une artiste infiltrée », il suffit de me contacter par mail et/ou via mes sites ou lors d'événements auxquels je peux participer. Il se trouve en format papier à prix libre, à Lorient pour l'instant. Ces fanzines s'adressent à tout le monde, à ceux qui fréquentent le monde des bars et de la restauration (en tant que clients ou employés), à ceux qui s'intéressent à la pratique du dessin, à ceux qui sont amateurs de poissons ou de biÚres, à vous."
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> Contact : lorene.rouleau@gmail.com
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Ăpisode 1 : Skipailh
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L'épisode 1, c'est la présentation de l'équipe, la skipailh.
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Mes collĂšgues et moi-mĂȘme sommes mis en situation pour vous prĂ©senter notre quotidien Ă la taverne, mais aussi pour vous dĂ©crire avec quelles personnalitĂ©s singuliĂšres je dois travailler.
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Un pas de franchi et la transformation s'effectue.
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"Je ne suis plus une bourrée parmi les autres, mais la serveuse qui s'est pris une cuite...
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Une vie Ă la Tav' on n'en a plus.
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Une identité non plus, me voilà surnommé Guinguin!..."
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Gagnez des places cette semaine, en nous envoyant vos coordonnées téléphoniques et votre nom, à cestparla@sortiesdesecours.com
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Johanny Bert.Théùtre de Romette.
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Un spectacle de marionnettes adulte. TrÚs adulte. Carrément interdit aux moins de 16 ans.
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Un spectacle trĂšs tentant, autour du genre, du sexe, avec un personnage queer mis en scĂšne dans une ambiance cabaret berlinois. [ Regarder des images ICI ]
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Vous avez des amis, des parents, des collĂšgues, qui ne nous connaissent pas ?
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Relayez-leur le magazine !
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Vous ĂȘtes nos meilleurs soutiens...
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