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N° 313 - DU 23 AU 29 JUIN 2022
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• Sur le port de Doëlan a lieu ce week-end la 18e édition de Rêves d’Océans. Deux jours de fête autour des livres jeunesse, avec des rencontres entre auteurs, illustrateurs, conteurs, éditeurs et le public. 22 auteurs et illustrateurs seront présents au festival : Marie Colot, Agnès Debacker, Maxime Derouen, Marie Détrée, Xavière Devos, Sylvain Diez, Mickaël El Fathi, Maxime Fontaine, Sandrine Goalec, Pascale Hédelin, Olivier Ka, Hélène Kerillis, Thomas Lavachery, Marc Lizano, Sarah Loulendo, Paul Martin, France Quatromme, Carina Rozenfeld, Benjamin Strickler, Victor Le Foll et Jeanne Sterkers, Christopher Lannes.
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• Retrouvez les créatures fantastiques, thème de l’édition, dans les expositions, les spectacles pour les tout-petits par « Il était une fois » et pour les plus grands par la conteuse France Quatromme , les jeux dont le jeu Taboo proposé par le Manoir de Kernault. Dessinez vos créatures fantastiques dans les ateliers proposés par Jeanne Sterkers et Maxime Fontaine. Gravez vos créatures, transformez-les en origami, amusez- vous avec les fantastiques bédéastes et l'équipage du Rigolo, qui fête un double anniversaire : le centenaire du misainier et les 25 ans de leur bande…
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• A noter. En amont, vendredi 24 juin, le festival organise une journée d’étude ouverte à toute personne intéressée par le livre de jeunesse. Le programme est bâti autour des créatures fantastiques, avec la participation des éditeurs et auteurs/illustrateurs invités au festival.
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Artiste majeur du XXe siècle en Bretagne, Mathurin Méheut (1882-1958) a tracé une voie artistique personnelle et originale tout au long de sa vie. De son fulgurant coup de crayon, il nous immerge au coeur de la société bretonne travailleuse et pieuse de la première moitié du XXe siècle. La quantité d’oeuvres produites et la diversité des techniques expérimentées font de lui un artiste prolifique et inclassable.
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Cette exposition propose de (re)découvrir cet artiste amoureux de la Bretagne à travers des oeuvres emblématiques et inédites provenant de collections publiques et privées. Elle participe à « L’été Méheut en Bretagne » avec l’ouverture du nouveau Musée Mathurin Méheut, Lamballe-Armor en juin 2022.
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Dans ce numéro
SORTIR. L'agenda de la semaine
CONCERT. Les Muts dont leur cinéma
THEATRE. Les réjouissances
DANSE. Time Ball
THEATRE ET DANSE. Extra(s)
THEATRE. Festival de Kerhervy
EXPO. Ecouter chanter les dunes
LIRE. Festival du journal intime
PROGRAMME. Festival d'automne
SOUTIEN. La compagnie du haut a besoin de sous
INFO. Une charte de la parité dans les CDN
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Les Muts font leur cinéma
On va pas faire semblant. C'est davantage que du copinage, c'est de l'autopromo. Ouais, en plus d'écrire, je chante aussi. Avec Les Muts, un ensemble vocal lorientais. Quatorze meufs, dont une chef de choeur, Roselyne Dauneau, qui, cette année, a conçu un ciné-concert et un répertoire consacré au cinéma. On peut même pas vous inviter, c'est gratuit. Mais ce serait cool que la salle soit remplie. On se voit dimanche ?
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> Dimanche 26 juin, 18h30, Cinéma le Vulcain, Inzinzac-Lochrist. Entrée libre
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Les réjouissances
Souvent fantasque, parfois décalée, éventuellement drôle, toujours poétique, la metteuse en scène Nathalie Ansquer présente ses élèves dans une création qui aura lieu sur la scène de l'Océanis. > Samedi 25 juin, 20h, Océanis, Ploemeur
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Time Ball
Dimanche, nous, on y sera, c'est sûr. Un marathon de danse participative, dans les jardins de l'Hôtel Gabriel, ça ne se refuse pas. Pendant six heures, une douzaine de danseurs vont se relayer pour embarquer le public dans le mouvement. Une proposition pour tous, puisque nul besoin d'être danseur, sportif ou artiste. Pas besoin d'être en académique ou en jogging, en chaussons ou en tutu, les mouvements seront simples, faciles à interpréter ou à reproduire, quel que soit son âge ou sa condition physique.
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Cette initiative de CAMP est propulsée par Amélie-Anne Chapelain, et nous, on a écouté tous les danseurs, un par un (oui oui, et ça prend du temps) pour réaliser un verbatim qu'on vous livre dans notre article à lire en cliquant sur le bouton ci-dessous.
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Trois questions leur ont été posées :
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C'est quoi, l'unisson, pour toi ? En quoi les jardins du Péristyle t'ont-ils inspiré ? Sur quel principe ta partition est-elle construite ?
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On y sera aussi, parce que ça nous plait encore plus qu'avant, de vivre la culture dans les jardins, les rues, la ville...
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Alors Le Théâtre de Lorient sort de ses murs avec un chouette programme : un bal baroque (et ça, c'est super : on en a fait un il y a trèèèès longtemps, et c'est assez facile, ludique et très joli à voir) + la reprise du Misanthrope, mis en scène par Rodolphe Dana, qu'on avait bien aimé à sa création. Et aussi la présentation de la prochaine saison. Et aussi de la danse participative avec Time Ball (lire plus haut)
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Du 24 juin au 3 juillet, c'est le Festival de théâtre amateur de Kerhervy, à Lanester. On vous laisse découvrir le programme (ICI) de ce festival historique, dans le si joli site de ce cimetière de bateaux non moins mythique....
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Ecouter chanter les dunes
Cette semaine, encore, des enthousiasmes. Il s’agit d’une exposition. Celle d’une petite dame aux airs de petite souris et à la voix flûtée, qui s’appelle Virginie Barré. Alors, même si on abuse souvent du terme « singulier », cette fois encore on le pioche dans la boîte à mots, parce que ça lui va si bien. Singulière elle est, singulier est son univers.
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D’abord comprendre le principe de l’exposition. Un mot sort du chapeau, celui de « Mood board », en français « tableau d’inspiration » : constitué habituellement de photos découpées et collées, le Mood board sert à construire une image fine et lisible à partir de multiples inspirations. C’est ce que les couturiers utilisent pour définir une collection, les agences de communication une idée, les décorateurs une ambiance… Chez Virginie Barré, il s’agit de montrer l’univers esthétique de ses films et de les préparer à la fois. Ses films tournés et ses films à venir.
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Oui, ça se complique. Parce que chez Barré, le mood board – en volume, le sien - fait tout autant que l’œuvre en elle-même, à savoir ses films. La petite dame n’est pas réalisatrice, et pourtant, le résultat final de son travail, le résultat montrable, ce sont bien des films. Des films délicieux. Des films d’artiste, avec de vrais personnages, intégrés dans son univers « singulier ». Plastique et poétique. Et colorés. On va essayer de ne pas en faire trois pages sur les couleurs chez Barré, mais ça va être difficile. Parce qu’il y a ses roses, poudrés, un peu salis, presque ceux des macarons de Ladurée, mais plus intéressants. Moins évidents. Denses, saturés en pigments, crayeux. Parce qu’il y a ses jaunes, citron pâle, comme de la poudre à récurer, ou brunis d’un soupçon de noir. Parce qu’il y a ses rouges sang de bœuf, à la limite du rouge basque. Parce qu’il y a ses lamés, qui font luire ses objets en sourdine, comme une patine dans la pénombre. Et ses bleus pâles comme les ciels de Constable ou Boudin, si délicieusement pastels qu’on a envie de les manger comme un chamallow étrange. Et ses fluos, en délicates surpiqûres. Les couleurs de Barré s’appliquent à des objets, et les transfigurent, les emmènent ailleurs. Des fruits, des cosses, des bottes de pluie, des feuillages, des boules de bois, des coquillages, deviennent le vocabulaire d’un voyage onirique : « en peignant les végétaux et les objets, je les fait basculer dans quelque chose d’onirique ». Pour faire simple, s’exposent ici des objets qui vont inspirer des scènes du prochain film, ou ont figuré dans un des films précédents. Ces films « racontent » une petite histoire en grand, grâce à des figurants qui jouent des scènes chorégraphiées – mais pas dansées – où comptent tout autant les couleurs, les motifs, les objets, que les corps, et dans lesquelles apparait lisiblement l’univers plastique de l’artiste, et ses obsessions : le cercle, le rond, la bouée, le disque, les boules. Et les rayures. Tout ça pourrait vous paraître anecdotique comme la vitrine d’été des Galeries Lafayette mais que nenni. Tout est juste. Délicieusement juste. Une vraie vision d’artiste. Barré elle dit « Les autres artistes montrent leur vision du monde, moi, je la mets en scène »
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> Galerie du Faouëdic, Lorient, jusqu'au 24 juillet
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Virginie Barré Née en 1970 à Quimper. Vit et travaille à Douarnenez. Enseignante à l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne, à Quimper. Virginie Barré a fait la tournée des lieux prestigieux, FRAC, FIAC, Musée des Beaux-arts de Bordeaux, La Passerelle à Brest, Villa Arson à Nice, La Belle de mai à Marseille, Le Voyage à Nantes, Palais de Tokyo… Influencée par le merveilleux, son travail frôle le conte sans jamais y entrer. Elle parle plutôt de « monde intermédiaire, entre les deux, pas tout à fait pareil », évoque l’étrange, le rêve, les significations cachées… Ses films « La plage des dames » comédie musicale (long métrage). A venir « Le rêve géométrique » (Court métrage) (2017). A voir sur Viméo ici ou au sein de l'exposition « Odette Spirite » (Court métrage) (2012)
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Virginie Barré nous fait penser à plein de choses qu’on aime beaucoup, et on a fait notre mood board à nous pour vous la faire découvrir à travers nos yeux.
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On vous signale un festival original, à Saint-Gildas de Rhuys, le Festival du Journal intime. Avec des invités aux noms plutôt connus : Sophia Aram, Marie-Christine Barrault, Jacqueline Bourgès-Maunoury, Cécile Brune, Jean-Pierre Guéno, Jean-Pierre Le Bihan, Justine Levy, Laurent Natrella, Juliette Vincent, Michel Winock.
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Se donner envie, avec la programmation du Festival d'automne 2022, l'un des meilleurs rendez-vous théâtre de l'année, c'est là...
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Et parce que ce qu'elles font est souvent bien, et passionné, nous vous relayons cet appel destiné à soutenir la Compagnie du Haut. (Crédit photo : Jeff Rabillon)
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"Nous nous lançons sur les routes du festival d'Aurillac cet été pour jouer le spectacle D. , du 17 au 20 Août. Nous sommes à la recherche d'un peu de soutien financier afin de ne pas fragiliser l'économie de la compagnie pour les mois à venir.
Voici une invitation à soutenir ce projet via la plateforme Helloasso.
N'hésitez pas à faire circuler autour de vous, pour que le spectacle vivant continue ! Merci" Les filles de là-haut !
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Parité dans les CDN
Dès la saison 2022/2023, les Centres dramatiques nationaux s’engagent à composer des programmes mettant à l’affiche au moins 50% de spectacles « mis en scène », « écrits et mis en scène » ou « conçus » par des femmes. Les moyens de production des Centres dramatiques nationaux seront répartis à égalité entre des compagnies, collectifs, troupes dirigé.e.s par des femmes et des compagnies, collectifs, troupes dirigé.e.s par des hommes.
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