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Média culture Made in Bretagne • N° 331 • 10/11/22
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Les Indisciplinées
Le festival organisé par MAPL à Lorient, finit dimanche. Le point sur la programmation.
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LES CONCERTS COMPLETS
• Juliette Armanet (Sam 12 nov à 20h, Quai 9)
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• Soul Beton. Robinson et Samedi soir. (Dim 13 nov à 17h, Théâtre du Blavet)
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LES CONCERTS DE LA SEMAINE
• Lee Ranaldo. Une soirée intime avec l'ancien guitariste de Sonic Youth (Tadam !) et sa guitare acoustique, autour de son nouvel album, suite instrumentale : « In Virus Times ».
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( Jeu 10 nov, 18h, Chapelle Saint-Mathieu, Guidel)
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• Deena Abdelwahed + Catnapp + Folly Group + Madmadmad. (note : le concert de Minuit Machine est annulé). La traditionnelle soirée électro du Festival, on vous suggère d'aller écouter sur le site pour voir à quelle sauce vous allez danser (Jeu 10 nov, 20h30/3h, Hydrophone, Lorient)
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• Arab Strap + Naima Bock. Peut-être notre plus gros coup de coeur du festival. Sombre, mélancolique, profond, porté par une rythmique lourde et des mélodies rock qui serrent le coeur.
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(Ven 11 nov, 17h30, Hydrophone)
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• La Colonie de vacances. Sans conteste LE concert à ne pas rater (Gros carton à Nantes en octobre dernier). 4 scènes, 4 groupes de rock bruitiste, qui entourent le public = 1 expérience en quadriphonie. En plus, c'est dans le K2, genre cathédrale de béton, ça va assurer côté frissons.
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• Vitalic + Poltergeist + Eloi. Bon ben Vitalic, quoi. Ze grosse star du Festival. De l'électro historique ET dansante. Joie. (Sam 12 nov, 20h, Quai 9, Lanester)
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Itinéraires graphiques
À la Médiathèque François Mitterrand, Lorient
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À l’occasion de la 7e édition des itinéraires Graphiques du Pays de Lorient, la médiathèque présente une exposition autour du projet Knock Outsider, qui consiste en des collaborations d’ateliers et d’éditions entre artistes du Frémok et artistes porteurs d’un handicap mental issu.es de la « S » Grand Atelier, centre d’art brut contemporain et laboratoire artistique qui propose des ateliers de création plastique et musicale pour des artistes d’art brut.
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Exposition Geo-Fourrier
Peintre, illustrateur, graveur et éditeur de cartes postales, Geo-Fourrier commence très tôt à s’intéresser aux arts du Japon. Tout au long de sa vie, il fera cohabiter techniques et compositions japonisantes avec la matière bretonne. L’exposition « Geo-Fourrier, entre Japon et Bretagne » donne à voir le travail de cet artiste, de sa représentation de la Bretagne mais aussi d’autres provinces françaises et étrangères.
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> Jusqu'au 31 décembre, Le Carton Voyageur, Baud
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+ Une patte entre Hergé et le dessin de mode, et des couleurs délicieuses...
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Bachar Mar-Khalifé
Vous avez été nombreux à participer au concours de la semaine dernière. Les places ont été attribuées, mais le concert n'est pas complet, vous pouvez encore acheter des places en billetterie. C'est vrai que c'est carrément tentant, cette voix sublime, ce climat, pile ce qu'il faut en cette période automnale "full of sweet sorrow". Attention, c'est ce soir, ne vous endormez pas devant votre tisane.
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> Jeudi 10 novembre, 20h30, Les Arcs, Quéven
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Duet
« Duet raconte la dernière nuit d’un homme et son histoire d’amitié avec un chimpanzé. C’est une fable contemporaine à hauteur de guenon, qui se déplie entre un parc animalier de la banlieue de Cincinnati, les coulisses de l’Opéra Garnier et le système solaire ». Margot Alexandre et Nans Laborde-Jourdàa se rencontrent en tant qu’acteurs au conservatoire. Ils collaborent d’abord sur des films et des spectacles en écriture au plateau au sein de la compagnie La vie brève dirigée par Jeanne Candel et Samuel Achache. Ils créent la compagnie Toro Toro afin de développer leurs propres projets. Leurs recherches artistiques reposent avant tout sur une exploration libre du duo.
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> Du 14 au 16 novembre, 20h, Studio, Théâtre de Lorient
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3.2.1 Existe
Une piqûre de rappel pour ce spectacle qu'on a beaucoup aimé. Extraits de notre article du numéro 329 : "Une ouverture à la Soulages, noirs, lumière rasante, sensation de matière illisible, les yeux qui cherchent à définir ce qu’ils voient, la raison qui doute. Avec rien – une tente 2 secondes, on ne peut vous le cacher – un corps et de la lumière (remarquable) on a là un objet théâtral mouvant, vivant, esthétique, proche de l’art contemporain, en tout cas visuel à mort.(....) En tant qu’adulte, nous avons ronronné. En tant qu’enfant, nous vous suggérons de vous poser la question de leur rapport avec l’obscurité et ce qui peut leur apparaître comme du « fantastique », ou du « merveilleux », selon leur lecture. Dans tous les cas, une forme qui les embarquera et leur ouvrira les yeux sur une forme d’esthétique moins conventionnelle, plus brute et contemporaine.
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La Syncop27
On est assez tentées par ces 3 jours organisés par le Tiers-Lieu de Gâvres, la Maison Glaz, avec des performances artistiques et citoyennes, qui parle avec humour de COP27 et d'urgence climatique.
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LE PROGRAMME : Vendredi 11 novembre. 10h-18h, ateliers de fabrication d’objets flottants non identifiés / 17 h, projection du documentaire The Yes Men / 19 h, apéro blind-test de la COP. Samedi 12 novembre. 10h-18 h, ateliers de fabrication d’objets flottants non identifiés / 12h30, repas partagé kig ha farz / 16h, jeux d’écriture avec Morgane Thomas (notre chroniqueuse bouquins) / 18h, atelier participatif de création d’un fanzine : dessins, impression en sérigraphie. En présence d’une dizaine d’artistes (Malheurs Actuels, Fabrice Thomas, Catherine Pouplain, Denis Gouin, Christophe Robin, Damien Roudeau, Sophie Tardy-Joubert, Monsieur QQ, Jean-Baptiste Quer, Doriane Rio, Marie Lavault, Raphaël Baldos) et de l’association Minagraf de Locmiquélic. Ouvert à tous. Dimanche 13 novembre. 15h, atelier participatif de fabrication du fanzine, impression sérigraphie et assemblage. Test de flottabilité des objets flottants. Animations et expos.
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Schubert in love
Rosemary Standley, chanteuse du groupe néo folk Moriarty, et l’Ensemble Contraste, ensemble de musique de chambre aux influences classiques et jazz, ont créé un spectacle qui se présente comme un hommage amoureux à Schubert, à travers des lieder mais aussi des pièces instrumentales. Délicat et mélancolique, l'amour, ça nous tente toujours.
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Les Graines Oubliées
L’aventure d’une petite fille qui quitte sa ville natale pour sauver sa maman malade. En fouillant dans les vieux livres d’histoire et de botanique pour chercher un remède, elle se rend compte que des pages ont été arrachées. Un spectacle d'ombres conçu par la quimpéroise Ladylike Lily, délicieuse chanteuse à la voix acidulée, destiné au jeune public, mais pas que, bien sûr.
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J'y suis J'y Rex
On vous en parlait la semaine dernière. L'association "J'ai vu 1 doc"a besoin de la mobilisation des citoyen·ne·s pour convaincre les collectivités locales de la soutenir dans ce projet de faire renaître le REX, en plein centre de Lorient, un Ciné Bistrot pour se rencontrer autour de films, d'ateliers et d'un verre. Ils organisent un rassemblement ce samedi 12 novembre, place Paul-Bert, à 16h. Soyons-y nombreux pour faire entendre notre souhait de voir arriver des lieux de vie chaleureux en centre-ville, et pas que des agences immobilières ;-) (Dessin de Younn Locard)
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Au 2 novembre, 3895 personnes avaient signé la pétition que nous vous relayons.
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> Au 9 novembre, elles étaient plus de 5000.
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Cette semaine on vous invite à jouer pour les trois spectacles ci-dessous
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Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail avec
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2. votre numéro de téléphone.
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3. le titre du spectacle pour lequel vous jouez
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Nous vous appellerons pour vous dire si vous avez gagné (mais pas si vous avez perdu !)
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"Hop" une danseuse qu'on aime beaucoup-beaucoup, Raphaëlle Delaunay - puissante, présente et vibrante - et Jacques Gamblin - oui, oui, le comédien - une conversation entre corps et mots.
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"Eternels idiots" de El Nucleo, compagnie franco-colombienne. Du "nouveau" cirque, qui joue sur le dépassement de soi, la recherche des limites, la prise de risque, la peur... Dans un très beau décor.
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"La leçon de français", Pépito Matéo. Friand d’expressions, de mots à double sens et de jeux de langage, il puise dans son histoire et celle de personnes en situation d’exil croisées sur son chemin.
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LIVRES. À l'est des rêves, réponses aux crises systémiques, de Nastassja Martin
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PAR MORGANE THOMAS
Un matin, j’ai suivi un ami dans la forêt. Des plumes sont enchevêtrées dans son chignon. Il foule tranquillement les épines de pins qui reconnaissent le poids de ses pas. Cet homme des bois, dans son océan de verdure, cueille noblement les arbres et caresse délicatement les chanterelles. II s’adresse à eux, avec un extrême soin, sa voix douce se pose avec ses mains dans la rondeur des moments tendres. Ainsi se fond l’espace-temps, aux cîmes des secondes et à l’ombre des chênes. Il est déjà tard, Port-Louis m’attend. Au crépuscule de l’ouvrage que l’étrange « Dame Blanche » m’a livré, en cet fin d’après-midi là, j’en viens à penser qu’il ne pouvait en être autrement.
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Un matin, j’ai suivi un ami dans la forêt. Des plumes sont enchevêtrées dans son chignon. Il foule tranquillement les épines de pins qui reconnaissent le poids de ses pas. Cet homme des bois, dans son océan de verdure, cueille noblement les arbres et caresse délicatement les chanterelles. II s’adresse à eux, avec un extrême soin, sa voix douce se pose avec ses mains dans la rondeur des moments tendres. Ainsi se fond l’espace-temps, aux cîmes des secondes et à l’ombre des chênes. Il est déjà tard, Port-Louis m’attend. Au crépuscule de l’ouvrage que l’étrange « Dame Blanche » m’a livré, en cet fin d’après-midi là, j’en viens à penser qu’il ne pouvait en être autrement.
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Daria ferme les yeux, elle rêve. Le rêve a murmuré à Daria l’appel de la forêt, les lumières de la pharmacie du village où elle travaillait se sont soudainement vidées de leur intensité en 1989. Ainsi dans la nuit profonde, elle a pu revoir le chemin qui la reliait à la rivière de sa naissance. Daria appartient à un peuple nomade, les Even, éleveurs de rennes en Sibérie Centrale. Chaque famille possédait 15 à 20 bêtes. Les Even les montaient et entamaient une route au gré des besoins de l’animal. Ils leur fredonnaient des chansons. Est ensuite venu le temps de l’est, le temps du bloc, le temps qui immobilise les nomades dans les kolkhozes, le temps qui sédentarise les rennes dans les enclos. 2000 têtes parquées, 4000 bois sous surveillance, à ce moment du jour, et de la nuit, les animaux inertes ne sont guère montés, ils ne sont même plus chantés. La fonte de l’Union soviétique n’a laissé à Daria et sa famille qu’une neige sans renne. Dans cette région du Kamtchatka, la famille de Daria a refusé de devenir le berger de nouveaux actionnaires sauvages, choisissant une autre voie que celle de moutons déshumanisés. Elle a pris le parti de recouvrir la forme du « savoir être au monde », en saisissant la possibilité de redevenir des chasseurs-cueilleurs.
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Mais cette liberté se trouve par endroit quelque peu entravée, elle est sensiblement enchaînée à l’argent. Ainsi aujourd’hui paye t-on le prix à grand coup de peaux de zibelines ou autre caviar de saumon.
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Daria ferme les yeux, elle rêve. Elle souffle ses mots aux âmes et au vivant, car à tout moment, le feu pourrait nous déborder, la rivière nous foudroyer, le ciel nous embraser. Il ne reste aucun chaman dans cette région du Kamtchatka, des rituels se sont perdus dans le flot de l’acculturation. Les enfants enlevés par hélicoptère, arrachés à leur mère, à leur père, à leur terre, ont perdu la langue, les danses, les chants. Convertis à une pseudo-culture faites de bribes et de bloc, les jeunes assimilés se trouvaient mis à nu de leurs origines, pour mieux revêtir les effets du parti. Tels des oripeaux brandis par l’ours URSS, ces petits anges désincarnés semblaient alors briller sur la scène internationale. Les peuples nomades considérés comme des allochtones sur leur propres terres, ont été ainsi invités à servir le projet commun afin de favoriser leur « intégration », leur « soumission ».
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Daria ferme les yeux. L’âme des Even est relié aux poumons, au cœur et aux reins. Les rêves animistes nécessitent apprentissage et patience. Cela consiste à se promener en soi avant de s’ouvrir à l’altérité. Daria cherche à laisser une trame au delà du ciel. Son rôle à elle, est un métier à tisser. Elle voyage dans l’invisible. Elle vit dans un monde réellement connecté, et pourtant… elle rêve.
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L'autrice
Natstassja Martin, anthropologue, s’est spécialisée dans l’étude des populations du Grand Nord. Elle sera connue du grand public en 2019, à la parution de son dernier livre Croire aux fauves (éd. Verticales). Blessée par un ours au visage, elle y raconte « sa rencontre avec l’animal, sa renaissance et sa vision animiste du monde ». Elle publie en 2016 Les âmes sauvages : face à l’Occident, la résistance d’un peuple d’Alaska (éd. La Découverte). À l’est des rêves, réponses aux crises systémiques est le prolongement de l’autre côté du détroit de Béring de cette recherche : « Est qu’un monde renaissant de ses cendres peut faire face à la crise ? » Ce livre très singulier nous immerge au rythme de l’auteure dans la chaleur du pôle, il brise la glace d’une constellation onirique d’un monde à défendre.
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Editions Les empêcheurs de tourner en rond, 297 p, 21 €
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