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N° 404 - 23 mai 2024
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Nuit d'écriture et de dessin
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Depuis plusieurs années, nous avions envie d'organiser une nuit d'écriture et de dessin, pour partager avec vous le plaisir et l'émulation d'une « aventure » nocturne en groupe, dans la ville devenue terrain de jeux, twistant nos imaginaires. Pas forcément dans des lieux époustouflants, nous avons choisi des endroits que l'on connait déjà, qu'on va vous proposer de regarder autrement.
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A la lumière des réverbères ou au lever du soleil, c'est une nuit entière, faite d'une dizaine d'étapes en extérieur et en intérieur, que nous proposons dans ce projet soutenu par Fondalor et accueilli physiquement par La Colloc d'en face, qui nous permettra de nous mettre au chaud et de nous reposer, pour tenir le coup. Car ce qui nous intéresse aussi, c'est la fatigue... En effet, après avoir expérimenté ce type de nuit par deux fois, nous avons constaté que l'épuisement produit un lâcher-prise, un abandon de la volonté de faire « bien » La nuit permet de tenter des choses que notre mental aurait jugé trop ceci ou pas assez cela.
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Du samedi 17h au dimanche matin 7h, nous construirons, de manière individuelle et collective, une histoire autour de personnages créés en commun, déclinée en dessins et textes. Un atelier animé par Isabelle Nivet, journaliste et autrice, et Dov Tsal, coach en entreprise et plasticien.
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🟡 Atelier adultes à partir de 18 ans, ou ados accompagnés
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🟡 Pas de pré requis : pas besoin de « savoir » dessiner ou écrire
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🟡 L’engagement se fait pour toute la nuit
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🟡 Le matériel de dessin et d’écriture est fourni
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🟡 Une participation de 15 € est demandée pour les frais de repas.
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👁️🗨️ Date limite d’inscription le 2 juillet
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Après avoir exploré le Fest-Noz dans leur première pièce Tsef Zon(e), Pauline Sonnic et Nolwenn Ferry (Cie C’hoari) continuent leur exploration des espaces de convivialité bretons, et ont choisi de s’immerger dans le monde des bars populaires et de questionner leur rôle social. [Le teaser ICI]
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"Ici, on consomme le temps dans des pintes (…). Ici, on danse comme avant, on sourit, on montre les dents. On se tamponne les coudes, on se déshabille du regard. On lâche prise, on se tient chaud, on cicatrise. Ici, on tisse le fil, on construit un rien, on crée du lien. On boit un coup, on se prend des coups mais à coup sûr on y revient."
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Portes ouvertes à l'EESAB
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Ce week-end, découvrez (et testez !) ce que vous allez pouvoir faire la saison prochaine si, enfin, vous vous décidez à vous inscrire, alors que vous en rêvez depuis toujours... > Sam 25 mai, école d'art, Lorient
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• Salomé Fauc C’est très beau. D’immenses panneaux de tissu tombent du plafond. Dessinés sur ces lés, feuillages et troncs, feuilles et fleurs, reflets d’eau, composent un paysage dans un écho lointain aux paysages des toiles de Jouy du 18e siècle. Noir, blanc, et surtout bleu, un bleu envahissant et étourdissant dans lequel il est plaisant de se perdre… (Photo) > Jusqu'au 5 janvier, Passage central de la Cohue
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• Manon Lanjouère Et bien c’est très malin. A partir de déchets « communs » en plastique, retrouvés en bord de plage (cotons-tiges, pailles, sachets, bouchons, fonds de bouteilles…), l’artiste a réinventé les photos de créatures des grands fonds marins. Ces déchets qui polluent les océans ont pris la place du vivant, l’expo en est la métaphore, intelligente et esthétique. Une autre manière de nous faire comprendre les conséquences de l’activité humaine sur la planète, qui trouble par sa beauté bien plus que des informations factuelles. > Jusqu'au 26 mai, Le Kiosque
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Même si les écrivains invités ne font pas partie de notre univers littéraire personnel, l'évènement est majeur dans la région, avec beaucoup (beaucoup !) d'auteurs, des rencontres, des tables rondes animées par des pros, des cafés littéraires, des dédicaces, bien sûr. Le tout sur la rive droite du port, c'est une balade qui fonctionne bien.
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Un nouveau lieu à découvrir à Moëlan sur mer, avec une exposition de Liz Hascoët, une artiste qu'on aime bien, avec ses paysages marins, de banquise et d'animaux sauvages...
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Concerts et bal en pleine nature, possibilité d’hébergement sur place, et ateliers pédagogiques le lendemain, en partenariat avec l’îlot Kergaher (Tiers lieux de transition écologique).
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La Jurassienne de réparation
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Plus de dix ans qu'on vous en parle. C'est tendre et c'est drôle, ce petit garage de bord de nationale dans une France qui n'existe plus beaucoup. Une merveille.
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Cette fois, c'est à Pont-Scorff que vous pourrez tenter cette expérience dont on vous parle souvent, un temps de mouvement et de danse impulsé par des instructions au casque, avec le chorégraphe David Rolland.
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On vous en parlait la semaine dernière, on vous remet une petite piqûre de rappel, sur ce spectacle basé sur les témoignages d'ouvriers et d'ouvrières d'usines, dont les paroles et les mouvements ont inspiré la chorégraphie
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> Ven 24 mai à 21h30 (restauration dès 19h30), Estacade du quai de Rohan, Lorient. Gratuit
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L'atelier les 3 citrons (Mastabilo) propose une soirée rigolote, avec des défis de gravure sur plein de supports différents, en musique. L'idée est marrante et un peu punk.
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> Sam 25 mai à partir de 17h au Bison Ravi, Lorient
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Il vous reste huit jours pour regarder "Drive my car" sur arte, ce magnifique film sur le deuil, la renaissance et Tchekhov, l'un de nos films préférés, aux images parfaites comme la courbe d'un échangeur d'autoroute. Adapté de nouvelles de Murakami, il est signé Ryûsuke Hamaguchi et a été primé au Festival de Cannes 2021.
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Un chouette festival auquel les ailes viennent de pousser, organisé par cette cheville ouvrière historique de la danse à Rennes, "Danse à tous les étages", qui vient de rejoindre les 13 Centres de développement chorégraphique nationaux. Un label qui récompense un travail de terrain et une passion authentique pour la danse.
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Notre retour sur quelques évènements du week-end dernier
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🟡 Festival Litt’oral On a suivi quasiment toutes les propositions de ce nouveau festival organisé par le Théâtre de Lorient, et c’était vachement bien. Parce que les rendez-vous étaient concentrés dans Lorient ou ses proches alentours (et dans de jolis lieux), que les horaires étaient bien choisis, que les spectacles n’étaient pas trop longs, et permettaient d’inclure une pause culture dans une journée de week-end. Ensuite parce que beaucoup de propositions étaient gratuites, intéressantes ou touchantes. Enfin parce que cette manière d’aborder le spectacle vivant, en allant à la rencontre du public hors les murs, correspond à nos envies pour la culture de demain…
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Alors qu’est-ce qu’on a vu ?
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« Au risque de » (Thierry Thieû Niang) : un moment frais, libre, simple, une danse qui s’inscrit très opportunément dans l’espace public (merci d’avoir utilisé le parvis de la gare SNCF, le lieu est parfait pour ça). [Photo ci-dessus] « Cyrano bis » (Collectif Bis) : un chouette moment de théâtre de rue, tout simple, sans décors ni costumes, par d’excellents comédiens qui tirent au sort leur rôle, sur le parvis du théâtre, idéal pour symboliser le « hors les murs ». « Les Naufragés » (Emmanuel Meirieu) : un spectacle hyper fort dans une scénographie ha-llu-ci-nan-te, renforcée par la troublante analogie avec le décor réel du cimetière de bateaux de Kerhervy. « Le sacre du printemps » (Thierry Thieû Niang) : L’émotion aux larmes face à ce cercle d’humains qui décident, impulsent ou retiennent leur mouvement avec une magnifique présence, intense, et singulière, gardée intacte par le respect d’un chorégraphe qui porte un vrai regard sur ses interprètes. Sur le parvis du théâtre, avec la pluie sur les toutes dernières minutes… Sublime. « Chœur des amants » (Julie Guichard) : Ah, décidemment, quelle belle actrice que Lena Paugam, dans cette toute simple – mais ô combien incarnée – lecture, en compagnie d’Antoine de La Roche, du magnifique texte de Tiago Rodrigues. Sous les tilleuls de l’Hôtel Gabriel, un dimanche à l’heure du déjeuner. Le charme à l’état pur. « Golden record de Lorient » (Emmanuel Meirieu) : Ouille. On en dira pas plus.
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🟡 Le Bal décalé Organisé par les Ateliers du Bout de la cale dans la salle de l’Artimon, à Locmiquélic, ce bal « décalé » a tenu les promesses qu’il avait faites. Chouette déco, organisation impec, musique sympa, convivialité. Blindé de monde, mais laissant la place sur la piste pour les danseur·se·s acharné·e·s que nous sommes !
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🟡 L’expo de Mastabilo A La Rotonde, la galerie de l’Hôtel de ville de Lanester, plein de nouvelles œuvres, de nouveaux supports, pour ce galérien de la gravure. Figures du rock, ou du cinéma, les formats passent du petit cadre avec lequel on a envie de repartir, à de grandes bâches de papier ou autres matériaux, plus proches du street-art. C’est chouette.
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