Les sorties culturelles du Morbihan

N° 408 - 20 juin 2024

Les arcs quéven programme
Les Arcs annoncent leur saison
Et voilà, elle est ouverte, la billetterie qui vous permettra dÚs maintenant de réserver les concerts qui vous font de l'oeil aux Arcs de Quéven.Un mix, comme toujours, de différentes esthétiques avec des artistes qu'on a aimé et qu'on aime toujours...
Pour ceux qui n'ouvrent pas les images dans leur webmail, on vous les donne en mode texte...

Dropdead Chaos + Madam + Sidilarsen, 12 oct // Mes Souliers Sont Rouges + La Ruse du PĂšre Lafeinte, 19 oct // Robert Finley, 8 nov // Chicago Blues Festival avec Stephen Hull + Sheryl Youngblood + Dave Herrero + KEPA, 23 nov // Tiken Jah Fakoly, “Acoustic Tour”, 6 dĂ©c // Clara YsĂ© + Paul Barreyre, 1er fĂ©v // Olivia Ruiz + Xavier Polycarpe, 7 fĂ©v // Alain Chamfort, “Le meilleur de moi-mĂȘme”, 28 fĂ©v // Tanguy Pastureau, “Un monde hostile pour un coeur tendre”, 8 mars //BallakĂ© Sissoko & Piers Faccini + Ledeunff, 15 mars // Nora Hamzawi, 21 mars // Benjamin TraniĂ© “FĂ©licitations et tout et tout”, 4 avril // Keziah Jones, “Acoustic Projet”, 5 avril // Waly Dia, “Une heure Ă  tuer”, 26 avril // Camille, 16 mai

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fĂȘte de la musique
FĂȘte de la musique Ă  Lorient
Cette annĂ©e encore, les pratiques amateurs seront mises Ă  l'honneur et donneront Ă  voir et Ă  entendre la vitalitĂ© de la scĂšne musicale du pays lorientais : jazz ou rock, folk ou Ă©lectro, blues, rap, hip-hop, chorales ou musiques traditionnelles d’ici et d’ailleurs. Le traditionnel fest-Noz est Ă©galement de la fĂȘte avec une programmation de la fĂ©dĂ©ration Emglev Bro an Oriant.
Les spots autonomes sont de retour : Installez-vous, branchez vos instruments et partagez votre musique ! Deux alimentations Ă©lectriques seront proposĂ©es en accĂšs libre pour permettre aux musiciens de s’installer librement dans les rues du centre-ville.

đŸ”” NouveautĂ© : Deux concerts au centre aquatique du Moustoir (EntrĂ©e tarif unique Ă  4,10 €). A l'Espace BalnĂ©o (18h - 19h) : reprise de standards de jazz avec le trio Jazz & Cool. Bassin principal (20h - 22h) : ambiance house music & funky avec DJ Filsan (The Love Movement)

> Ven 21 juin, de 18h Ă  1h du matin, Lorient. Le programme complet ICI
TITRE COUP DE COEUR
min jung yeon
Min Jung-Yeon. Autres soleils
Le parcours d'art contemporain estival de l'Atelier d'Estienne, Ă  Pont-Scorff, "L'art chemin faisant", commence ce week-end avec sept lieux d'exposition.
Pour le vernissage, Jung-Yeon (Dessins, peintures, volumes, installations) invite le compositeur Whan Ri Ahn, avec une oeuvre sonore diffusée dans le souterrain de la Montagne.
> Dim 23 juin, Découverte du parcours en présence des artistes à partir de 14h
desforges
Impromptu à l'EphémÚre
Dans le cadre de l’exposition "Terra Incognita" de Christophe Desforges, dont nous vous parlions il y a quinze jours, JoĂ«l Jouanneau (lecture) et Baptiste Boiron (saxophones).
> Sam 22 juin à 18h30, L'EphémÚre, Port-Louis. Gratuit
punctum 56
Punctum 56
Au-delĂ  du plaisir de mater des vidĂ©os de wombats rigolos ou de racoons dĂ©jantĂ©s, parfois, sur Instagram, on dĂ©couvre des artistes locaux qu’on ne connaissait pas. C’est le cas de Punctum 56, dont on avait repĂ©rĂ© les photos de Lorient. Il expose au CafĂ© « A ton aise », on l’y a rencontrĂ© et appris que son vrai nom c’est Julien Thwaites, que c’est un ancien des Beaux-arts de Lorient, qu’il est chargĂ© de communication Ă  la Maison de quartier de Bois-du-chĂąteau, Ă  Lorient, qu’il utilise un reflex aussi bien qu’un tĂ©lĂ©phone, et qu’il fait des photos en pied en s’inspirant de celle du magazine japonais FRUITS.
Son truc c’est donc la photo de rue, celle qui fait mouche et qu’on dĂ©couvre en se disant « Yes ! ». C'est donc un grand Yes pour ces photos qui flirtent avec celles des grands noms de la photo de rue, le cadrage juste, l’expression du regard, une attitude. « Je travaille Ă  l’impulsion, mais c’est surtout le rapport Ă  la ville qui m’intĂ©resse. On a peu de photos du cĂŽtĂ© urbain de Lorient, qui est souvent montrĂ©e via les ports, la cĂŽte. J’ai envie de sortir de ce cĂŽtĂ© sĂ©duction de la cĂŽte, de montrer Lorient Ă  travers mon Ɠil, en dehors des trucs habituels. Montrer comment ça bouge. Mon point d’entrĂ©e Ă  moi, ce sont les gens et l’architecture. ». Dans les photos de rue, qui s’imposent Ă  lui, Punctum cherche Ă  « prendre les gens de maniĂšre digne » mais aussi Ă  saisir la petite diffĂ©rence, le dĂ©tail : « Punctum est un terme utilisĂ© par Roland Barthes pour dĂ©signer un point de dĂ©tail qui emmĂšne ailleurs ». Et ailleurs, Julien nous y emmĂšne, tout en restant bien ancrĂ© dans les rues de la ville, qui, parfois, avec lui, prend des airs de Newcastle, une poĂ©sie brute et simple, qu’on aime beaucoup

> Jusqu’au 7 aoĂ»t, CafĂ© « A ton aise », 158 rue de Belgique, Lorient
> L’insta de Punctum 56
magma
Magma
Alors, amis boomers, non, ce Magma-lĂ  n’a rien Ă  voir avec le groupe de Christian Vander qui chante en kobaĂŻen des morceaux de douze mille heures. Magma, en 2004, ce sont deux chouettes meufs, sorties en 2018 des Beaux-arts de Lorient, Anne-Lise Rocher et Lise Tharreau. A l’époque, Magma ne s’appelle pas encore Magma, mais les deux artistes mettent dĂ©jĂ  la main Ă  la pĂąte Ă  papier. Et elles ne cessent de le faire depuis. Des tests, des essais, des ratages, des rĂ©ussites : chercher, c’est leur truc. RĂ©inventer comment fabriquer du papier, et trouver quoi en faire. Et le rĂ©sultat est assez Ă©tonnant. PlutĂŽt Ă©pais, avec du grain, du relief, et des couleurs lĂ©gĂšrement grisĂ©es qui donnent l’impression de surgir de l’argile. Elles font des feuilles, bien sĂ»r, mais commencent Ă  fabriquer des objets, troublants, qui ont l’air de sortir d’un atelier de cĂ©ramique, des idĂ©es de vases ou de bols dans lesquels on peut tout juste laisser la clef de son antivol de vĂ©lo, mais surtout pas le trousseau au complet ; fragile, lĂ©ger, et design, c’est simple, c’est beau, et surtout ce n’est pas familier. Intriguant. Avec un toucher particulier, rĂȘche, comme extrait des cendres de PompĂ©i. Onirique, dirons-nous.
Le principe
Si le papier est fabriquĂ© majoritairement Ă  partir de bois, celui de Magma est fabriquĂ© Ă  partir de papier : « On voulait faire quelque chose des chutes de papier de bureau, d’emballages ou de sacs de farine, et les revaloriser. Petit Ă  petit on s’est professionnalisĂ©es et on s’est Ă©quipĂ©es avec du matĂ©riel : tamis, presse
 On mĂ©lange le papier avec de l’eau et on le broie dans un blender, et on verse cette pĂąte dans une grande cuve, dans laquelle on plonge un cadre-tamis qu’on Ă©goutte. On renverse ensuite ce cadre sur un tissu – recyclĂ©, lui aussi – qu’on place dans une presse pendant 24 heures pour resserrer les fibres et retirer l’eau. On obtient ainsi une feuille de papier qu’on fait sĂ©cher. La limite de taille, c’est celle de la presse. » Les papiers servant de base Ă  la pĂąte sont triĂ©s par couleur, ce sont eux qui donnent la couleur aux nouvelles feuilles « On ne rajoute pas de pigments. On ne sait pas toujours ce que ça va donner : certaines couleurs ne se mĂ©langent pas. Parfois ça fait du mouchettage. On expĂ©rimente »
Les objets
« Avec les feuilles, on expĂ©rimente aussi. On a dessinĂ© dessus, on a fait des collages, des montages, du patchwork, des Ă©cailles, de l’embossage, du tissage [Dont un petit tableau tissĂ© avec du fil orange fluo avec lequel je serais bien repartie s’il n’avait pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© achetĂ© par un·e fan de fluo], des cartes de visite [Celles du bar Code zĂ©ro], des objets de carterie [en vente chez Baam et chez Pigments Ă  Lorient]. Et lĂ , depuis quelques mois on a commencĂ© le volume, avec la pulpe de papier, pressĂ©e dans un torchon, sĂ©chĂ©e, rĂ©duite en copeaux et mĂ©langĂ©e avec de la colle blanche. On a envie d’aller vers la sculpture, mais aussi des objets usuels dĂ©coratifs, comme des luminaires, entre l’art et l’artisanat »
> Jusqu’au 29 juin Ă  la mĂ©diathĂšque de Caudan (l’exposition comprend aussi les Ɠuvres de treize artistes auxquels Magma a confiĂ© une feuille de son papier)
> Leur insta ICI
a dreuz
Ouverture d'A-Dreuz
Un nouveau lieu ouvre pour l’étĂ© dans le quartier du PĂ©ristyle, Ă  Lorient. On n’y est pas encore allĂ©es, on vous raconte bientĂŽt. DĂ©couvrez le programme de la Guinguette culturelle A-Dreuz.
Ven 21 juin. DĂšs 16h, avec NUBA // 18h - 19h30 : Fringale Nocturne // 19h30 - 21h30 : R.W.T.A et Rutra du Collectif Rumble : dancefloor // 21h30 - 23h : Souless, du Nuba Crew, DJ set
Sam 22 juin, 16h/23h30. A 14h animation avec ILELL : fresque participative et ateliers d’initiation peinture et tufting.
Dim 23 juin, 12h30/19h. « Bouffe du dimanche » (Huitres et Foodtruck) avec à 16h Kraaz (concert trad)
Tout le week-end. Exposition "Les oiseaux de Mich Mao" (sculpture-métal) // Bar, palets avec Le P'tit Club de Palet Lorientais et jeux sur place
> Ouvert du mer au dim, sous les moulins du PĂ©ristyle, Lorient
ernest guérin
Ernest Guérin au Musée du Faouët
C’est une exposition inattendue que propose le MusĂ©e du FaouĂ«t, dans tous les sens du terme. D’abord parce que le lieu Ă©tait supposĂ© fermer pour rĂ©novation Ă  cette pĂ©riode, et que les travaux ont Ă©tĂ© dĂ©calĂ©s. Ensuite, et surtout, parce qu’Ernest GuĂ©rin, l’artiste que le musĂ©e a choisi de mettre en lumiĂšre, a Ă©tĂ© oubliĂ©, et on a envie de dire Ă  tort, car l’exposition-rĂ©trospective qui lui est consacrĂ©e nous fait ouvrir grand les yeux par l’originalitĂ©, la crĂ©ativitĂ© et la maĂźtrise des 150 Ɠuvres prĂ©sentĂ©es.
Nous avons fait la visite en prĂšs de deux heures en compagnie d’Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musĂ©e, allant de surprise en emballements. Car l’intĂ©rĂȘt des Ɠuvres d’Ernest GuĂ©rin va bien au-delĂ  de la virtuositĂ© des enluminures qu’on dĂ©couvre dĂšs l’entrĂ©e. Dans pratiquement chaque toile, chaque miniature, une recherche, un mouvement, des couleurs, des courants de l’histoire de l’art viennent se nicher et nous emporter ailleurs, au-delĂ  des Ă©vidences.
La virtuositĂ© dans l’enluminure
Ces Ă©vidences, ce sont d’abord les enluminures, que le musĂ©e a choisi de faire dĂ©couvrir au visiteur Ă  l’aide de loupes, qui permettent de percevoir les minuscules dĂ©tails que l’artiste a semĂ© : des motifs, des fleurs, des feuilles, des scĂšnes au lointain, des expressions sur des visages pas plus gros qu’une lentille, des lettrines ornementĂ©es, des plissĂ©s fantastiques dans les tissus, des transparences diaphanes dans les voiles... VoilĂ  le premier ressenti. MaĂźtrise, virtuositĂ©, prĂ©cision d’un pinceau qui reprĂ©sente des vĂȘtements ou des paysages avec une exhaustivitĂ© affolante. GuĂ©rin avait une passion pour l’époque mĂ©diĂ©vale, il en a vendu beaucoup, et tant mieux, parce que la vente de ses tableaux lui a permis de vivre de son art, et de produire beaucoup. Parmi les Ɠuvres prĂ©sentĂ©es, issues du fonds d’un collectionneur, ces enluminures sont pour la plupart rĂ©alisĂ©es sur vĂ©lin [de la peau de veau mort-nĂ©], ce qui leur donne cette exceptionnelle lumiĂšre et densitĂ© de la couleur.
Des paysages merveilleux
Lorsque l’on regarde attentivement ces scĂšnes oĂč rois et reines, chevaliers et dames, s’inscrivent dans le paysage ou l’architecture, on comprend trĂšs vite que le travail de GuĂ©rin est tout sauf une copie des enluminures du XVe siĂšcle, mĂȘme si l’on y retrouve tous les fondamentaux. Pourquoi ? Et bien parce que GuĂ©rin est d’abord, de notre point de vue, un illustrateur. Et que son dessin n’est pas acadĂ©mique ni poussĂ© dans une norme par des contraintes dogmatiques. Son dessin renvoie aux livres de contes, au merveilleux, aux lĂ©gendes, au cinĂ©ma, mĂȘme ! Ses dĂ©cors, ses paysages, sont des Ɠuvres Ă  part entiĂšre, d’une grande beautĂ©, avec la prĂ©sence d’arbres singuliers, de trĂšs longs troncs, fins, ornĂ©s d’un toupet de quelques feuilles, entre les espĂšces toscanes, la flore du Japon, les arbres magiques et les pins de Bretagne. Un univers qui frise le fantastique – mais oui ! – malgrĂ© les chĂąteaux-forts, les chaumiĂšres et les villages. Un univers de scĂ©nographe, dans lequel il insĂšre des personnages au premier plan, comme un portraitiste de grand talent, en leur donnant des expressions originales et individualisĂ©es.
ernest guérin
Comme une traversĂ©e de l’histoire de l’art
MĂȘme richesse dans ses paysages maritimes, que ce soit dans ses toiles ou ses miniatures bretonnes, mĂȘme foisonnement, mĂȘme mix and match dans les dĂ©cors, mĂȘme subtile Ă©trangetĂ©, et mĂȘme forte prĂ©sence de la nature, avec un travail de la couleur extraordinaire : des bleus surrĂ©els, des rouges qui pĂštent sur les rubans et les tabliers qui volent au vent, des ciels qui n’ont rien Ă  envier Ă  ceux de Boudin. Le paysage est toujours beau, trĂšs ample, toujours traitĂ© diffĂ©remment, et les techniques comme les influences s’y entremĂȘlent. Dans chaque Ɠuvre de GuĂ©rin il y a un peu d’impressionnisme Ă  la Turner ou Monet, un peu du doux floutĂ© du prĂ©raphaĂ©lisme Ă  la William Morris, un peu de symbolisme Ă  la Edgard Maxence, un peu d’influences de la Renaissance Ă  la Piero della Francesca, un peu de rĂ©miniscences japonisantes Ă  la Hokusai, un peu de Romantisme Ă  la Chateaubriand, quelques traces du prĂ©cubisme de CĂ©zanne, une pointe d’art dĂ©co, un soupçon de Seiz Breur, mais aussi des expĂ©rimentations qui font de GuĂ©rin un peintre singulier, en perpĂ©tuelle recherche picturale, une recherche qui reproduit les Ă©lĂ©ments, ciels, landes, vent, pour nous les donner Ă  voir de plein fouet, comme un choc visuel.

Un article écrit par Isabelle Nivet pour le Musée du Faouët

> Jusqu'au 6 octobre, Musée du Faouët
Guérin en trois mots [1887-1952]
NĂ© Ă  Rennes, il y a fait les Beaux-arts en dessin, peinture et architecture.
Il a eu une galerie Ă  Quiberon et Dinard
Il a travaillé avec Théodore Botrel et a été ami avec Anatole Le Braz
Il avait une passion pour l’époque mĂ©diĂ©vale, la Bretagne et les lĂ©gendes arthuriennes
Il a peint à l’aquarelle ou à la gouache, cernant parfois les contours à la mine de plomb.
tiersen
Yann Tiersen Ă  Lorient
Depuis le mois de fĂ©vrier, Yann Tiersen sillonne l’Europe en voilier et camping-car, et propose des concerts d’exception dĂ©butant au piano acoustique, avant de passer aux machines Ă©lectroniques. Sa nouvelle tournĂ©e passe le 27 septembre Ă  Penmarc’h et le 29 Ă  Hydrophone, Lorient.
> La billetterie est ouverte ICI
la colloc
APPEL A PROJET
Le principe : 10 projets pourront bĂ©nĂ©ficier d'une mise Ă  disposition gracieuse des espaces de La Colloc, Lorient-La PerriĂšre, ainsi qu'un relais de communication auprĂšs de son rĂ©seau pour leur Ă©vĂšnement. Qui peut candidater ? Association, collectifs de citoyens, entreprises, institutions, tant que le projet d'Ă©vĂšnement contribue au mieux travailler et vivre ensemble, est organisĂ© avec un objectif d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.
> Renseignements ici
NEW ON SAUTE DANS LA twingo
depardon

Le Villaret. LozĂšre DĂ©partement, Languedoc Roussillon RĂ©gion, 1993. TDR Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon
Le plus grand photographe français ? Un oeil sensible, documentaire, sociologique, militant, en tout cas... Trois séries à voir à Rennes
"Son Ɠil dans ma main" : Depardon, alors tout jeune photographe, rĂ©alise l'un de ses premiers reportages en 1961 dans l’AlgĂ©rie d’avant l’indĂ©pendance. En 2019, il retourne en AlgĂ©rie, oĂč il se lie d’amitiĂ© avec l’écrivain algĂ©rien Kamel Daoud. Ensemble, ils crĂ©ent un livre et une exposition.
"Rural" : Au cours des annĂ©es 1990 et 2000, Raymond Depardon sillonne la France paysanne. De cette exploration du monde rural, il rĂ©alise des photos en noir et blanc qui racontent la terre, les hommes, le travail manuel, l’isolement et la fragilitĂ© mais aussi la beautĂ© des paysages français.
"Les Jeux Olympiques" : PensĂ©e en six sections correspondant aux 6 olympiades photographiĂ©es par Raymond Depardon entre 1964 et 1980, l’exposition dresse en 165 photographies un portrait aussi bien sportif que politique et gĂ©opolitique d’un monde en pleine guerre froide.
> Jusqu'au 5 janvier 2025, aux Champs Libres et au Frac Bretagne, Rennes
garouste
Elisabeth et GĂ©rard Garouste
Ahhhhhh... Elle est l'une des designeuses emblématiques des années 80, exposée aujourd'hui dans les grands musées de design. Elle a fait partie de ces jeunes gens et jeunes filles modernes, icÎne de ce renouveau d'un design baroque et théùtral. La branchitude, quoi.
Il est l'un des grands peintres français, torturé, et bipolaire, entre Bacon et Freud.
Ils sont un couple flamboyant, oĂč la crĂ©ation circule comme un flux, dans des univers diffĂ©rents mais complĂ©mentaires. Si vous avez vĂ©cu dans les annĂ©es 80, vous fondrez de les retrouver. Si vous ĂȘtes né·e·s plus tard, vous allez dĂ©couvrir une Ă©poque et un univers vraiment, vraiment singulier, porteur de l'influence de ces eighties extravagantes, les annĂ©es Palace et Actuel.
> Jusqu'au 1er sept, Palais des Arts et du Festival et villa Les Roches Brunes, Dinard
VOUS EN AVEZ MARRE DE SCROLLER 492 MESSAGES SUR WHATSAPP POUR TROUVER CE SPECTACLE QU'A MENTIONNE UN DES 128 MEMBRES DU GROUPE LA SEMAINE DERNIERE ?


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