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N° 410 - 4 juillet 2024
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Le Festival Saumon a vu le jour en 1995 sous la houlette dâune poignĂ©e de bĂ©nĂ©voles Scorvipontains ancrĂ©s Ă la riviĂšre « le Scorff » et son poisson mythique : le Saumon. Le festival fait aujourdâhui parties des rendez-vous du dĂ©but dâĂ©tĂ©. Cela fait donc bientĂŽt 30 ans que des passionnĂ©s ont pariĂ© sur le fait que leur travail autour dâune riviĂšre pourrait intĂ©resser toute une population. 30 ans quâils ont su sâentourer pour mettre en fĂȘte, en musique et en animations scientifiques, l'espace naturel que leur offre le Scorff.
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Au programme, des animations scientifiques et ludiques autour de la riviĂšre, du thĂ©Ăątre de rue, de la fanfare, des concerts, des guinguettes, un spectacle pyrotechnique, des ateliers, des projections, des promenades dessinĂ©esâŠ
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Les rendez-vous sont donnés au Moulin des Princes et au Manoir de Saint-Urchaud, des lieux de charme et de nature
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Dans les jardins du chĂąteau de Kerbastic (Guidel), Ă l'ombre des beaux arbres, une chouette aprĂšs-midi de musique classique...
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On reconnait que ça commence à devenir lourd, ça fait trois fois qu'on vous en parle, mais jusque là on avait écrit un peu au flair. Et samedi dernier, on y a fait un saut, et ça a été comme un voyage. L'expo la plus dépaysante de l'été !
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A quinze minutes de Lorient, la Galerie La Boulange a programmé une exposition de Yannick Connan dans les jardins de Créa Paysage. Alors pourquoi il faut y aller tout de suite ?
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1- Il ne reste plus que ce week-end et c'est fini.
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2- Le site, et le lieu, sont sublimes. Un immense jardin-pépiniÚre un peu foufou, avec plein d'espÚces de plantes et d'arbres, des terrasses, des alcÎves, des petits ponts, des bambous, des eucalyptus, des fleurs. C'est échevelé comme on aime, pas du tout lisse à la Française. C'est plein de poésie, de charme, de surprise.
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3- Les oeuvres exposĂ©es s'insĂšrent naturellement dans le site, comme si elles avaient poussĂ© lĂ un beau matin. Des giroles gĂ©antes, des trompettes de la mort triple X L en granit, c'est trĂšs beau (mĂȘme si on n'a pas tout aimĂ©) et un peu magique, les bulles dans le verre, la lumiĂšre dans la couleur, et la prĂ©sence d'un artiste modeste et tout choupinet.
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Jean-François Robic a exposĂ© cet hiver Ă l'Ă©cole d'art de Lorient ses dessins, comme un story board Ă l'envers, reprenant des plans du film d'Antonioni, "Blow up". Ce dimanche, Ă la galerie La boulange, Philippe Leconte et Jean-François Robic crĂ©ent une performance d'aprĂšs le dernier plan du film, qui se passe sur un court de tennis. Il sera ici question de rĂ©inventer un match de tennis sans balle ni raquette, ni court ! Une idĂ©e dĂ©calĂ©e et marrante qui nous aurait bien tentĂ©es, si le mĂȘme jour, nous n'Ă©tions pas en train de vous balader dans Lorient avec notre Nuit blanche d'Ă©criture et de dessin !
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Le retour de Substrates, marchĂ© d'artistes dont on ressort souvent les bras chargĂ©s (ce n'est jamais trĂšs cher). Vous y trouverez, grĂące Ă des artistes exposants passionnĂ©s, des sĂ©rigraphies grand format, des micros fanzines, de la photographie, des livres reliĂ©s Ă la main, de la bande-dessinĂ©e agrafĂ©e Ă lâagrafe, de la risographie...
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Les exposants : Agathe Marin / Petite Montagne / Next Revel / La Bonne Pioche / Comoyoko Ediciones / Elkip / PCCBA Ăditions / Atelier MoÄli / StĂ©phanie Ssoloeil / Winifred Giroudeau / Alexia Cochin / EloĂŻse Mokhtari / Super Banco / Quentin Yvelin / Peter Februar / Momme Ăditions / Limcela / Atelier du Sentier / Jeanne Saboureault / Pascale Rousseau / OttoGraphic / Atelier Radar / Brice Postma Uzel / Fritz Bol / Multigrain.es / Table PartagĂ©e / Villa1203 / Ăditions 50X70
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> Sam 6 juillet : 14h > 20h et dim 7 juillet : 11h >18h. Entrée gratuite. Les docks, Quai 9, Lanester
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C'est encore pas cette année qu'on va y aller, pour vous dire si c'est bien ou pas, mais ça parait tentant. Un festival de danse avec des spectacles, des bals et des ateliers... Vous nous direz ?
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L'auteur LĂ©andre Larmet (qu'on aime beaucoup, qui est aussi comĂ©dien, et a montĂ© la compagnie "Les hostilitĂ©s") prĂ©sentera avec l'acteur Thibault Le Cam "Naufrage", un poĂšme thĂ©Ăątral : " Mon texte raconte la solitude et peut-ĂȘtre notre solitude Ă tous, celle qui reste au fond de nous quoi quâil arrive, entourĂ© ou non. J'ai essayĂ© d'Ă©crire avec cette drĂŽle de sensation qui nous ferait penser que les personnes autour de nous nâexistent pas, que nos mots nâont pas dâimportance, qu'Ă la fin, il ne restera que nous, seuls avec nous mĂȘmes. Ici, le personnage est sans nom, ni famille, ni souvenir, ni histoire. Il nâest que ce quâil voit, ce quâil sent sous ses pieds."
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> Ven 5 à 18h30, sam 6 à 20h et dim 7 juillet à 18h, La Grande PoudriÚre, Port-Louis. Entrée libre
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Parce qu'on aime bien la comédienne Gaëlle Bervas, on vous signale la présentation de cette piÚce d'Emmanuelle Destremeau qu'elle met en scÚne avec pas moins de huit comédiens.
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> Jeu 4, ven 5 et sam 6 juillet, Le Scénith, 2 rue G. Bizet, Lorient. Tel. 0760441448
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Thomas Bischoff a conçu cette installation comme un artisan, rĂ©cupĂ©rant des bouĂ©es dans les ports du Morbihan ; dĂ©plaçant, dĂ©calant la fonction dâobjets maritimes, qui racontent ici une nouvelle histoire, faisant respirer des objets par essence inertes. Ces bouĂ©es, avec lui, flottent dans lâair au lieu de flotter dans lâeau, et transportent de lâeau au lieu de contenir de lâair. Lâeau devient le moteur du mouvement, se dĂ©verse dâune bouĂ©e Ă lâautre. GrĂące Ă un systĂšme de contrepoids, les bouĂ©es montent et descendent au grĂ© de glouglous, de souffles, de bullesâŠ
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Comme un hommage aux innombrables systĂšmes et machines inventĂ©es par lâhomme pour transporter, canaliser, dĂ©placer lâeau, Thomas Bischoff rĂ©invente le principe des vases communicants avec poĂ©sie. Dans toutes les techniques de dĂ©placement de lâeau, une constante : câest la force de lâeau et les diffĂ©rences de hauteur qui gĂ©nĂšrent le mouvement. Comme dans le jeu en plastique de lâOiseau buveur et son mouvement perpĂ©tuel, plongeant dans un verre dâeau et recommençant⊠Clepsydre est un oiseau buveur gĂ©ant, sans oiseau, mais un jeu, puisquâĂ travers une sĂ©rie de consignes simplissimes, le spectateur devient capitaine, active lâarrivĂ©e dâeau dans les tuyaux, fait monter et descendre des objets. Un simple interrupteur met en route cette machinerie Ă la Calder, transformant les lieux comme dans un film de Charlie Chaplin.
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Soudant, assemblant des formes, rĂ©inventant des roues-engrenages, des paniers de mĂ©tal, Bischoff a crĂ©Ă© une mĂ©canique qui prend le contre-pied des technologies modernes, en dĂ©ployant des efforts considĂ©rables, juste pour produire une machinerie poĂ©tique, qui nous Ă©merveille et ne sert strictement Ă rien. Il « suspend » littĂ©ralement le temps au plafond, puisque cette extrapolation de clepsydre ne mesure ici techniquement pas le temps, mais nous permet de lâarrĂȘter, le temps quâil nous plaira de rester en compagnie de son ĆuvreâŠ
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LA CHRONIQUE DE JEAN-LOUIS LE VALLEGANT
La semaine derniÚre J2LV est allé découvrir un nouveau lieu et un nouveau concept dans le 22. Il nous raconte...
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Les Cocottes MiMuut #1
Guillaume Perret solo Ă la ferme Le Buis Sonnant en Plouguernevel
Une initiative proposée par Muut Production.
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Cocottes, c'est le riff entĂȘtant d'une guitare funk, c'est encore la fonte de la daube, une poule, ou encore un diminutif, il est vrai un peu passĂ© de mode : Allez : en route Cocotte ! Direction Plouguernevel, sanctuaire des dĂ©rangĂ©s de la cafetiĂšre. Ici, un hosto psychiatrique « soigne » entre autres des addictions, entendez sexe, drogue et alimentation...
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La ferme du Buis sonnant
La fin d'aprĂšs-midi de ce dimanche de paix (celui prĂ©cĂšde le premier tour) se passe Ă la ferme du « Buis sonnant ». Les Cocottes MiMuut #1 annoncent « du saxophone mijotĂ©, de la cuisine dĂ©tonante ». Le propos de Muut Production, association organisatrice, entend complĂ©ter l'offre culturelle du territoire en mixant les dĂ©couvertes gastronomiques Ă des propositions de spectacles remarquables, dans des exploitations agricoles Ă caractĂšre fort. C'est le cas de la ferme du « Buis sonnant ». En complĂ©ment de l'Ă©levage de Bretonne Pie Noire (des vaches) et du PBO (du Porc, blanc de l'Ouest) elle alimente en bio et sur la base de circuits courts, resto, cantines scolaires, bio coop et particuliers, en lait, fromages, viande... Ici l'humain, le bien-ĂȘtre animal et le dĂ©veloppement du territoire sont au centre des prĂ©occupations. Pour preuve, une SCI citoyenne forte de 160 membres acquiert le corps de ferme et une partie du capital foncier (10 hectares de terre sur les 70 de l'exploitation). Pour preuve encore, l'implication des dirigeants dans la reprise de l'abattoir local laissĂ© en jachĂšre depuis des annĂ©es, afin de fournir un outil de transformation adaptĂ© aux Ă©leveurs du secteur.
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Culture et gastronomie
La ferme devient l'espace des « Vendredi sonnants » lieu culturel accueillant cirque, cinéma, discussions paysannes, conte... sur la paille. Et à chaque fois y a à boire, à voir, à dire, à écouter et... à manger.
D'entrée, l'un des boss de l'exploitation accueille le public, plateau en main. Au bout de la fourchette, que l'on garde le temps du spectacle, une premiÚre découverte culinaire : feuille de riz, courgette citronnée. Ah oui, il ne s'agit pas de produits bruts, mais bien de gastronomie, d'ailleurs, une proposition sucrée finira de nous mettre en appétit, au terme du concert.
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Guillaume Perret ouvre le bal
Aujourd'hui, Guillaume Perret, autre dĂ©rangĂ© du bocal, inaugure seul les premiĂšres « Cocottes MiMuut ». Son solo, dĂ©couvert en 2016, nous plonge dans des univers classiques, balkaniques, Ă©lectroniques. C'est puissant, impressionnant de maĂźtrise tant instrumentale qu'Ă©lectronique. Perret s'entoure d'un set de pĂ©dalier et d'un logiciel de traitement de sons pour nous servir un propos « saxophonistique » sans cesse renouvelĂ©. Les boucles ne nous fatiguent pas, elles sont amendĂ©es et abondĂ©es par le logiciel qui les harmonise, les complĂšte, mĂȘme si par moments le recours Ă la drumbox ne s'imposerait pas, notamment en dĂ©but de set. Les harmonies, les rythmes sont superbes et le son de base de l'instrumentiste l'est tout autant. On entend Rollins dans le calypso et Dexter sur 'round midnight et Perret sculpte sous nos oreilles un propos diffĂ©rent, essentiel, absolument nourricier, gastronomique mĂȘme. La proposition implique une Ă©coute dense que la technique son et Ă©clairage adossĂ©e au lieu, une « stabul » remaniĂ©e en salon paillĂ©, rend resplendissante. L'Ă©cho unanime d'un public multi culturel composĂ© de nombreux jeunes couples donne le change aux habituels parterres composĂ©s de cheveux gris ou de crĂąnes lisses. Punaise, ça fait du bien ! 250 personnes de tous Ăąges au centre des CĂŽtes d'Armor rappellent celui par lequel Thomas Pesquet s'est retrouvĂ© saxophoniste de l'espace, et Perret termine dans la gĂ©nĂ©rositĂ© un long solo de 1 heure 30.
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Les projets
La soirée se conclura par un repas « sul pouce », élaboré à partir des produits de la ferme (Falafel aux fleurs et aux légumes, dessert chantilly maison). Les ingrédients au terme de cette fin d'aprÚs-midi étaient validés. On réunissait une nouvelle proposition culturelle sur le territoire à laquelle un trÚs large public adhérait. Signe sans doute d'une insertion territoriale exemplaire.
> La prochaine Cocotte MiMuut accueillera Leila Martial et son nouveau trio, dont ce sera la premiÚre. Ce sera le 14 septembre à Kergonan en Tremargat et il sera prudent de réserver.
> Cocottes MiMuut. 06 87 05 37 89. muutprod@gmail.com
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On aime beaucoup ce festival perdu dans la campagne, pour le bel endroit, et la composition du programme, qui mixe penseurs, Ă©cologistes, danseurs, musiciens... Le premier week-end programme le samedi Cyril Dion et SĂ©bastien Hoog pour un concert mĂȘlĂ© de poĂ©sie, et une rencontre avec l'histoirien GrĂ©goire Kaufmann, fils de Jean-Paul Kaufmann, qui fait le rĂ©cit des otages au Liban. Le dimanche, vous dĂ©couvrirez avec dĂ©lices "Swan Lake solo", de la formidable Olga Dukhovna, et un concert de chants juifs de Sonia Wieder-Atherton et Katia Waimann.
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Kengo (plateforme bretonne de financement participatif) lance CAST ! un appel à projet pour récompenser à hauteur de 1500 ⏠les artistes breton·ne·s qui placent les transitions sociales ou environnementales au coeur de leur travail.
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De temps en temps, nous relayons un appel Ă dons, et cette fois, câest MaĆĄtabilo, notre compĂšre dâArtybao, qui fait appel aux souvenirs et aux soutiens. Voici son message :
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« Vous me connaissez aujourd'hui sous mon nom d'artiste MaĆĄtabilo (gravures, collages, pochoirs) ou comme bibliothĂ©caire depuis 2015, mais dans la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente, je tenais la librairie l'Imaginaire Ă Lorient. HĂ©las cette librairie, institution lorientaise bien connue des amoureux de la lecture depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations, a Ă©tĂ© liquidĂ©e courant 2015. Ătant plus littĂ©raire que gestionnaire, j'avais, Ă l'Ă©poque, contractĂ© un prĂȘt professionnel en caution personnelle qui n'a pas Ă©tĂ© soldĂ© lors de la liquidation. Au terme de prĂšs de 10 ans de procĂ©dure, il me reste Ă ce jour une dette de 15 000 ⏠additionnĂ©e des frais d'avocat de 3 300 ⏠à rembourser trĂšs prochainement. Riche de mon unique salaire de bibliothĂ©caire, je ne pourrai pas m'acquitter seul d'une telle somme dans de tels dĂ©lais. Aujourd'hui, j'ai besoin de votre aide ! »
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En Ă©change de ce soutien financier, MaĆĄtabilo vous propose lâune de ses linogravures. On vous laisse jeter un Ćil sur sa campagne Leetchi ICI.
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VOUS EN AVEZ MARRE DES PUBS DE FACEBOOK ET DE SCROLLER PENDANT DES HEURES ENTRE LES ANNONCES DE TEMU ET DE SHEIN ?
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Faites plutĂŽt suivre Sorties de secours Ă votre amis !
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