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N° 412 - 18 juillet 2024
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L’histoire exceptionnelle et romanesque du Prince de Conty, cette frégate de la Compagnie des Indes. De son voyage vers la Chine en escadre avec le Philibert et l’Aimable en 1745, à l’embarquement de sa précieuse cargaison à Canton, en passant par son retour épique vers Lorient, l’expédition se trouve sous la menace perpétuelle des navires anglais rivaux et se confronte aux tempêtes et mers hostiles. Son demi-tour du monde s’achève par un naufrage tragique dans les eaux de Belle-Île-en-Mer dans la nuit du 3 décembre 1746.
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Tadashi Kawamata à l'île d'Arz
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On est très très très fans de Kawamata (C'est lui qui a réalisé le belvédère de Nantes) et ses structures de bois qui tiennent comme par miracle, ses accumulations poétiques comme des nids de tourterelles, ces improbables empilements. Il est pour presque deux ans exposé au sein d'un parcours dans l'île d'Arz, un bon prétexte pour aller faire un tour dans ce petit paradis du Golfe du Morbihan.
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> Jusqu'au 2 novembre 2025 !
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Sébastien Coueffic. 2 expos
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On vous en a parlé maintes fois, on l'aime beaucoup, vous aussi peut-être ? Deux expos en ce moment pour vous faire une idée.
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> Jusqu'au 10 août chezBaam, 26 rue du Général Dubail
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> Jusqu'au 27 juillet à la Médiathèque de Larmor Plage
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On vous avait parlé de l'atlas de la rade de Lorient que réalise Kizzy Sokombe (lire notre article ICI). Un dernier collectage aura lieu en fin d'été avec la "Balade Grand Coeff" sur le sentier côtier. Un échange à propos du littoral, ses milieux, son aménagement et son érosion, en lien avec l'estuaire, tout en observant la marée haute de grand coefficient.
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> Mer 21 août à Larmor Plage. Inscription sur radedelorient@atlas-rivieres.bzh
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Vous pouvez aussi participer en ligne au collectage ICI
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On aime beaucoup les guinguettes, vous le savez. Celle du parc à bois de Lanester a réouvert, et ce samedi 19 juillet, elle propose une soirée concert avec le groupe Monday, de 18h à 23h.
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SPECTRAL_INK. Nicolas Bazoge
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La dernière fois qu’on s’était vus avec Nicolas, c’était pendant cette période pourrie du confinement. Un filage de son spectacle « Vis Insita ».
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Je sais pas vous mais moi tout ce que j’ai fait à ce moment là a pris une teinte grise comme si quelqu’un était venu jeter des cendres sur ce que je voyais. Alors c’était chouette de retrouver Nicolas Bazoge il y a quelques semaines, avec le teint frais et un nouveau projet.
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Je vous refais un petit tour de manège à l’envers : Nicolas Bazoge a longtemps travaillé la lumière au CDDB de Lorient avec Eric Vigner. Il est musicien aussi. Et depuis quelques années, après un Master Art & technologie numérique il travaille des spectacles avec des trucs technos comme le motion capture, les caméras à infrarouge, les capteurs de mouvement...
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« Dans Vis Insita je générais du son et de la lumière à partir des mouvements des objets que je manipulais. C’était un projet ambitieux, qui était lourd à tourner. J’en ai tiré des enseignements pour partir sur quelque chose de nouveau, plus simple techniquement, pour être davantage dans la création et l’écriture ».
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Ainsi voilà SPECTRAL_INK (Nicolas a bien insisté pour que je respecte la graphie, avec l’underscore) un « spectacle » esthétique et contemplatif, où 24 panneaux lumineux créent une chorégraphie de lumière dans l’espace scénique :
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« C’est un système modulable que je voulais réutilisable. Je suis parti d’une scénographie que j’avais conçue pour Christophe Rocher (Ensemble Nautilis) et « Brain songs #2 ». Avec Nautilis, les panneaux lumineux étaient commandés par ordinateur, et là, c’est manoeuvré par le corps, avec des contrôleurs gestuels : une bague connectée et une caméra 3D qui capte les mouvements cinétiques de la main, les rotations… Les panneaux font 30 cm de large par 1 mètre de haut ; en tout ça fait 10 m de long. Il y a des leds derrière chaque panneau ».
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En plexiglass translucide, les panneaux émettent une lumière diffuse qui va et vient selon des schémas, produisant des vagues, des pointillés, pour un résultat assez hypnotique, de l’ordre du sentiment océanique :
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« Je me suis mis à essayer plein de choses en musique et en scéno, et un thème est apparu. Quelque chose d’abstrait mais avec une forme de vague. Je suis originaire du centre de la France, et quand j’ai décidé de m’implanter quelque part, ça a été la Bretagne. J’avais une fascination pour l’océan. C’est un élément un peu effrayant, menaçant, et de plus en plus. Je me suis inspiré de mes souvenirs pour créer quelque chose de sombre et contemplatif, un océan fantasmé, avec une trame qui évoque ces différents états ».
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Le son, lui, se situe « entre la musique et l’art sonore, inspiré de la drone musique, bruitiste : de longues notes évolutives, des nappes, avec une idée de bourdon.»
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A ce stade du travail, Nicolas n’est encore qu’un « chef d’orchestre » derrière un pupitre, mais fin août, il va se mettre entre les mains de Thierry Thieû Niang – ce formidable chorégraphe dont vous avez peut-être vu le « Sacre du printemps » à Lorient – pour construire une partition de mouvements.
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> SPECTRAL_INK sera proposé en version « Installation », comme une exposition sonore et lumineuse en boucle de 20 minutes et en version « performance » avec Nicolas en scène. La première aura lieu au festival « Maintenant » (Musique et arts numériques, formes hybrides…) à Rennes, les 10 et 11 octobre, puis à L’Estran de Guidel le 26 octobre.
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Pour celles et ceux qui ont envie de se plonger dans la nuit blanche du 6 juillet, nous avons créé un compte Instagram dédié ou nous compilons chaque jour (ou presque) les textes et dessins par thèmes. Derrière chaque image se cachent d'autres images et des textes à lire, et c'est chouette !
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