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N° 421 - 17 octobre 2024
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C'est le rendez-vous d'automne, qui vous emmĂšne en famille dans huit lieux du Pays de Lorient.
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Au programme "Allez, Ollie... A l'eau !" de la Cie de Louise, une piĂšce de rĂ©pertoire, sensible et touchante (Centre Jean Ferrat, Hennebont) ; "Oh Yeah ! Oh Yeah !", de Black Bones, un concert pop sur le thĂšme des jeux vidĂ©o (Hydrophone, Lorient) ; "Ceci est mon non" de la Cie Les Oyates, du thĂ©Ăątre d'objets sur le thĂšme du consentement (ThĂ©Ăątre Ă la coque, Hennebont) ; "Mousse" de la Cie Anoraks, du jonglage et de l'humour belge (ThĂ©Ăątre du Blavet, Inzinzac-Lochrist) ; "Sous l'arbre" de la Cie A demain mon amour, immersif et intimiste, avec l'excellent Pierre Tual (ThĂ©Ăątre Ă la coque, Hennebont) ; "Plastic Party", par Lechapus, gros concert festif et sarcastique (ThĂ©Ăątre du Blavet, Inzinzac-Lochrist) ; "RĂȘverie Ă©lectronique" de Jesse Lucas (L'Estran, Guidel) ; "Soleil PlanĂšte", par MosaĂŻ et Vincent, un concert de chansons pop (Le Strapontin, Pont-Scorff) ;
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On rajoute une double exposition (au théùtre du Blavet et à la médiathÚque, Inzinzac-Lochrist) des magnifiques illustrations de Laurent Moreau, qui signe les visuels de TRIO...S depuis toujours ; et un programme de films d'animations au cinéma Le Vulcain, Inzinzac-Lochrist, ainsi qu'à La Balise,Lorient, proposé par JVD.
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20 ans aprĂšs un mĂ©morable concert aux Arcs oĂč un tout jeune Cali venait leur ouvrir la scĂšne, revoici le groupe folk le plus alternatif de la scĂšne musicale française. Avec ses 30 annĂ©es au compteur, le groupe reste dâactualitĂ© et se rĂ©invente aux sons des instruments traditionnels, comme cet accordĂ©on qui sonne cajun ou la uilleann pipes dĂ©chirante ou indomptable. Une vraie sarabande qui fĂ©dĂšre les gĂ©nĂ©rations... Des images de "MaraĂźcher mon ami", triste et entraĂźnant Ă la fois, ICI.
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Itinéraires Graphiques #8
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Les itinéraires, ce sont des expositions, qu'on peut avoir envie de découvrir en solo, mais parfois, c'est on peut avoir envie de profiter d'une médiation en suivant une visite commentée, pour en savoir plus, parfois pour repérer des détails restés silencieux...
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⹠Galerie du Faouëdic à Lorient : Pierre Charpin, Nathalie Du Pasquier, Damien Poulain, Julie Safirstein, Yûichi Yokoyama. Mer 23 oct à 12h30, sam 16 nov à 14h30, dim 15 déc à 15h.
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âą Le Lieu de la photographie, Ă Lorient : Sergei Pavlov, photographe. Dim 10 nov Ă 15h30.
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⹠Galerie La Rotonde à Lanester : Jérémie Fischer. Jeu 14 nov à 17h30.
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Amadou et Mariam + Hocine
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Le cĂ©lĂšbre couple malien arrive avec la sortie de leur nouvel opus « La Vie Est Belle » qui rĂ©unit leurs plus grands titres et des inĂ©dits⊠et bien sĂ»r leur tube planĂ©taire Dimanche Ă Bamako qui fĂȘte ses 20 bougies... đĄ En 1ere partie, Hocine puise son inspiration dans la pop, la funk, le manouche, le kabyle et transe gnawa et aborde avec sensibilitĂ©, Ă©motion et humour son parcours semĂ© d'embĂ»ches, celui d'un homme en quĂȘte de rĂ©demption dans un monde qui ne lui correspond plus.
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Suite et fin de la semaine de l'architecture, qui permet de découvrir le territoire de l'agglomération sous le prisme de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage.
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đïžâđšïž On a repĂ©rĂ© jeu 17 Ă 17h30 une visite d'Hydrophone + un cinĂ© dĂ©bat sur la 2e vie des lieux Ă 19h.
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đïžâđšïž On a repĂ©rĂ© une visite en train Ă Hennebont ven 18 Ă 12h20
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đïžâđšïž On a repĂ©rĂ© sam 19 et dim 20 Ă 14h et 15h une visite de l'Ă©cole Kerglaw-Jean ProuvĂ© Ă Hennebont + une confĂ©rence projection sur Jean ProuvĂ© Ă 17h30 et 20h30 au Vulcain, Inzinzac-Lochrist
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đïžâđšïž On a repĂ©rĂ© une sĂ©ance de yoga architecture Ă la piscine Tournesol de Lorient dim 30 Ă 11h30
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đïžâđšïž On a repĂ©rĂ© une visite de la poudriĂšre de TrĂ©faven dim 20 Ă 10h.
> Jusqu'au dim 20 oct. Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Lanester, Lorient, Ploemeur, Port-Louis.
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Le magnifique concert-lecture-dessin dont on vous parlait la semaine derniÚre, avec Youn Locard, Titwann et Guillaume Chartin, fait une seconde date, qui devrait réjouir tous ceux qui ont fait ouin ouin en lisant que la séance à Hydrophone était sold out.
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Annonciation, Torpeur et Noces
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Trois piÚces d'Angelin Preljocaj et le site du théùtre n'affiche pas complet, donc ça se tente.
On ne vous dit rien de spécial, là -dessus, c'est une valeur sûre de la danse contemporaine et un fidÚle de Quai 9...
> Mar 22 oct Ă 20h, Quai 9, Lanester
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C'est le week-end prochain, mais ça commence jeudi, trop court pour vous organiser, alors on prend un peu d'avance pour vous annoncer ce mini festival de performances proposĂ©es par des artistes dâici et de plus loin et orchestrĂ© par Fred PeriĂ©, dont vous a dĂ©jĂ parlĂ©. Le principe nous tente bien, des rencontres d'artistes un peu expĂ©rimentales, un peu barrĂ©es, qui nous dĂ©poussiĂšrent les yeux et font bouger les lignes droites...
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son::texte : KaĂŻros Effect, la blessure mise en mot et en son par ce duo nĂ© Ă lâatelier de recherche de lâEesab Lorient (vous les avez peut-ĂȘtre vus en rĂ©sidence Ă l'Atelier Oooh!)
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son::image : Nowcut et sa lutherie sauvage et Fred Périé au corps::vidéo
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danse::dessin : Estelle Cariou et son palimpseste porté.
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son::image:texte : Estelle Cariou et Lionel Fondeville, conférence performée au milieu de la figure.
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danse::texte : Lotus EddĂ©-Khouri et Sonia Fleurance, danses dâintĂ©rieur
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danse::texte : Fleurt de sel, changements, rĂ©vĂ©lations, fĂ©minitĂ©s, vie, mort, naissancesâŠ
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La représentation queer dans les médias
Parce qu'on n'aime bien son univers, on vous propose une rencontre avec Mathilde Colin-Boildieu. Lâhistoire des reprĂ©sentations est aujourdâhui une maniĂšre dâĂ©tudier lâĂ©volution de nos idĂ©aux et de nos perceptions Ă travers la sociologie, la politique, la littĂ©rature et les arts. Les mĂ©dias et la fiction demeurent des domaines oĂč les figures queer ont du mal Ă Ă©merger. Lâadjectif « queer » est un terme parapluie qui dĂ©signe lâensemble des identitĂ©s non hĂ©tĂ©rocisgenrĂ©es. Ces reprĂ©sentations sont conditionnĂ©es par la rĂ©cente consommation des mĂ©dias en masse, mais surtout par lâĂ©volution des mentalitĂ©s liĂ©es aux droits des personnes queer.
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> Sam 19 oct Ă 16h30, Le Lieu de la photographie, Lorient
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Un film d'animation de Andrew Stanton. Parce que 15 ans aprĂšs c'est toujours aussi mignon, et un peu prophĂ©tique. Une fable poĂ©tique, politique et Ă©cologique des studios Pixar, qu'on adore. La projection sera prĂ©cĂ©dĂ©e dâune discussion, animĂ©e par StĂ©phanie Lecomte, autour de lâĆuvre dans lâesprit CinĂ©-club.
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Théùtre d'impro avec Les Pires
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On vous parlait il y a quinze jours des Pires, cette troupe de théùtre d'impro qui mettra le Théùtre de Lorient au défi le 14 décembre. En attendant, on vous propose deux soirées pour les découvrir dans leur habitat naturel : le bar !
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Si vous ĂȘtes fan d'orthographe comme nous, vous prendrez sĂ»rement plaisir Ă faire une dictĂ©e ?
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Sur le thĂšme d'Halloween, revenants et esprits farceurs.
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Des expositions pour les vacances d'automne
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On en signait le catalogue l'année derniÚre. Cette exposition collective autour de la gravure contemporaine permet de découvrir de nouvelles esthétiques, parfois un peu plus punk (toutes proportions gardées !) que ce qu'on a l'habitude de voir. En tout cas, souvent trÚs chouettes, d'autant plus que c'est la délicieuse Louis Gros qui enfile cette année le costard de commissaire d'exposition.
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(image RĂ©gina Blaim + la compagnie Transtopie)
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Les arbres remarquables en France
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Vous le savez, on aime les arbres. Et cette exposition immersive conçue par la BibliothÚque du FinistÚre et montrée à Clohars-Carnoët est trÚs tentante, conçue de maniÚre pédagogique autour des secrets des plus beaux arbres de France. Hors du commun par leur histoire, leur taille, leur ùge et leurs particularités, ils sensibilisent les visiteurs à la protection de tous les arbres.
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Une trĂšs belle patte pour cet artiste dont AndrĂ© Breton fut un grand amateur. Paysages, portraits et dessins automatiques surrĂ©alistes se rĂ©pondent dans un grand contraste. Henri Espinouze est nĂ© en 1915 et a disparu en 1982. En 1933, sa vocation de peintre sâaffirme avec la rencontre de DaliÌ aÌ CadaqueÌs. Il monte ensuite aÌ Paris en compagnie de son ami le poeÌte Robert Rius. Avec ce dernier, il rejoint le groupe surreÌaliste quelques anneÌes plus tard et en est un membre actif jusquâaÌ la guerre. Il participe notamment aÌ lâExposition internationale du surreÌalisme de 1938.
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Alors comme ça voilĂ , un jour dĂ©boule quelquâun quâon connait depuis vingt ans dans un autre monde, un autre contexte, un autre rĂ©seau. Quelquâun qui vous dit quâil expose ses peintures et que ça lui ferait plaisir quâon Ă©crive sur ce quâil fait. Quelquâun qui va vous raconter un peu la mĂȘme histoire que la vĂŽtre. Quelquâun qui a arrĂȘtĂ© de dessiner Ă 18 ans et qui sây remet aujourdâhui, aprĂšs beaucoup dâannĂ©es sans toucher un pinceau.
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Alain ElerdĂ©, câest un pseudo
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Pour sa premiĂšre expo. Pour changer dâun nom propre mais commun. Parce que câest sa premiĂšre expo il raconte ses Ă©piphanies, ce dĂ©sir qui sâimpose comme une nĂ©cessitĂ©. Parce que câest sa premiĂšre expo il dit les balades le long du sentier cĂŽtier, les lumiĂšres, les courbes, les photos prises et le retour Ă lâatelier. Parce que câest sa premiĂšre expo, sans doute sa premiĂšre interview, câest bien de le laisser amorcer la conversation, câest rassurant peut-ĂȘtre. On le laisse parler et on regarde en coin ses formats carrĂ©s bien alignĂ©s sur les murs.
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Câest terrible dâĂ©crire sur quelquâun quâon connait. Avant mĂȘme de former des phrases le cerveau reçoit des dĂ©charges Ă©motionnelles sur lâimportance dâun bon premier papier, de trouver les mots justes, dâĂȘtre enthousiaste. Toute la journĂ©e jâai pensĂ© à ça, et lĂ , je me sens un peu comme quand mon plus vieux pote me montre une photo de son petit-fils en me disant « Il est mignon, hein ? ». Bien sĂ»r quâil est mignon, Sacha, mais jâarrive pas Ă le dire spontanĂ©ment, quand on me colle lâĂ©cran d'un iphone sous le nez.
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VoilĂ oĂč jâen suis ce soir, aprĂšs avoir repoussĂ© lâĂ©criture Ă coup de « Oh, bah, je peux bien fumer une clope avant de commencer ». LĂ , il faut y aller, trouver les mots justes, les mots beaux. Grosse pression, que ce que je suis en train dâĂ©crire amplifie. Donc, il est vachement mignon Sacha, avec ses petits yeux noirs pĂ©tillants et sa bouille ronde, et ce grand sourire aux oreilles. Ah merde, non, câest pas Sacha dont je suis supposĂ©e parler. Il va me tuer, Alain. Comment utiliser un article pareil, avec un prĂ©ambule de 2000 signes ?
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Dâabord, il faut dire quâAlain marche beaucoup, avec sa femme. Sur le sentier cĂŽtier. Et depuis longtemps. Le sentier cĂŽtier, câest celui qui tournicote le long du Morbihan et de la Cornouaille. Et puis aussi dâautres bouts, dĂ©coupant en tronçons le GR 34, complĂ©tant le pointillĂ© Ă chaque balade. Ces balades, mĂȘme si jamais Alain ne peint sur le motif, on les reconnait. Pas forcĂ©ment le paysage, mĂȘme si parfois, un Ă©cho de LaĂŻta ici, un oyat de Guidel lĂ , un rose de granit plus loin, Belle-Ăle peut-ĂȘtre, le CourĂ©gant sĂ»rement, et oui, le BĂ©lon, quand il rencontre lâocĂ©an. Non, ce que je reconnais câest la sensation. Elle est spĂ©ciale, hein, la sensation de marcher en bord de mer ? Pas sur la plage - ah non, pas question - mais en hauteur. Cette impression de suivre une piste sans fin, de pouvoir cheminer Ă lâinfini, que plus loin est toujours possible. Comme un curvimĂštre qui suit les dĂ©tours dâune route sur une carte de randonnĂ©e. Comme un amer posĂ© sur la falaise. Le corps qui sâinscrit, vertical, et participe au paysage. Comme un goĂ©land prĂȘt Ă sâenvoler. Un lĂ©ger vacillement.
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Les huiles dâAlain racontent vachement bien ça. Les ciels. Nos ciels. Ces ciels dont chaque ĂȘtre humain vivant en Bretagne parle avec lyrisme. Ils sont vachement bien ses ciels Ă Alain. Ils sont forts. Et surtout ils sont lĂ . LĂ , il y a aussi le roulement des vagues. Lâeau qui bouge, lâeau qui pousse. Le vrombissement des pins. Le son de la semelle Vibram sur les cailloux. Les odeurs marines. Les mains humidifiĂ©es par les embruns. Les joues un peu rougies et le bout du nez humide. La vapeur de la respiration en particules sur lâĂ©charpe. La mer qui tape en blanc en contrebas. LâĂ©cume comme du mascarpone. Le glaz bleu. Le glaz vert. Le glaz gris. Le glaz glaz. Sa main est ferme pour donner la couleur sans trop. Cette couleur bretonne rĂ©servĂ©e. Pas timide, mais rĂ©servĂ©e. Loin loin loin de lâexubĂ©rance du sud. Sa main est ferme pour donner le dense, pour donner le caillou, extraire le granit, dire la prĂ©sence butĂ©e des rochers.
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Sa main raconte mes balades. Finalement, câest peut-ĂȘtre pour ça que jâavais du mal Ă Ă©crire, parce quâil allait falloir parler de moi ?
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> Jusquâau 31 octobre, Galerie du Coin, Port-Louis. 10h30/12h30 et 15h/19h du mar au sam. Le dim 10h30/12h30. Sur rdv 06 62 51 16 23. PrĂ©sence de lâarticle mercredi 30 oct.
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