Les sorties culturelles du Morbihan

N° 429 - 12 décembre 2024

Bonjour ou rebonjour !
Le prestataire qui gÚre nos envois de mails rencontre depuis quelques semaines des problÚmes qui font boule de neige sur nos envois. Nous vous prions de nous en excuser et vous renvoyons à nouveau le magazine du 12 décembre pour ceux qui ne l'ont pas reçu, et qui ont été nombreux à nous le réclamer...
djazia satour
Djazia Satour
Partie explorer le territoire sonore de son AlgĂ©rie natale, la chanteuse en a ramenĂ© un trĂ©sor de compositions originales dont elle se fait le porte-voix lumineux et concernĂ©, donnant une nouvelle couleur Ă  sa culture chaĂąbi. Sa voix, accompagnĂ©e de son bendir, et le piano de Pierre-Luc Jamain entremĂȘlent leurs sensibilitĂ©s et osent les improvisations les plus subtiles dans un dĂ©cor nocturne propice aux confessions, sur des thĂšmes qui rĂ©percutent les tumultes du monde. Un univers musical (trĂšs) original et foisonnant aux portes du jazz. [Ecouter ICI]
> Dim 15 déc à 17h, L'Estran, Guidel
cecile corbel
CĂ©cile Corbel – Arrietty, Ghibli et Japon
CĂ©cile Corbel trace un chemin singulier et inspirĂ© comme compositrice, auteure, harpiste celtique et chanteuse. Son goĂ»t pour le lĂ©gendaire, la fantasy et les cultures de l’Imaginaire, l’a amenĂ©e aussi Ă  composer plusieurs bandes originales pour le cinĂ©ma. Ce concert se concentrera sur des films du Studio Ghibli, du Japon, et en particulier autour du film d’animation japonais Arrietty, le Petit Monde des Chapardeurs dont l’artiste a signĂ© la musique. On croisera ainsi les Chapardeurs, mais aussi Totoro, Princesse MononokĂ©, quelques chats, et surtout des lĂ©gendes, entre terre et mer, entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©, entre les landes celtiques et les paysages du Japon Ă©ternel.
Le concert inclura une partie narrative et contée, ainsi que des anecdotes liées au Japon et au travail de création avec le Studio Ghibli. [Ecouter ICI]
> Sam 14 déc à 20h30, Le Forum, Nivillac
HARAS HENNEBONT
Prohibé. Cie Jehol
Un spectacle oĂč le public est rĂ©parti de part et d’autre du cercle de la piste, et sa visibilitĂ© est partiellement occultĂ©e par un Ă©cran/voile et support de projection qui scinde le cercle de la piste en deux. Il est tantĂŽt induit, tantĂŽt influencĂ©, tantĂŽt piĂ©gĂ© : chaque cĂŽtĂ© du public est amenĂ© Ă  se
questionner sur ce qui lui est donné à voir, a une vision opposée de ce qui se passe sur
la piste, oĂč les corps des artistes et des animaux s’émancipent de l’injonction au virtuose, et sont
la matiĂšre premiĂšre de crĂ©ation dans le spectacle. Les mouvements sont filmĂ©s et retranscrits en direct, ou en diffĂ©rĂ© sur l’écran de projection central, les sons peuvent ĂȘtre captĂ©s et rediffusĂ©s pour amplifier les questions relatives Ă  la complicitĂ© qui lie les hommes et les chevaux.
> Du 21 déc au 5 jan (avant-premiÚre ce ven 13 déc à 20h, ouverte au grand public)
> TLJ (sauf les 25 décembre et 1er janvier) à 14h30 et 17h (uniquement à 14h30 les 24 et 31 déc)
TITRE COUP DE COEUR
isabelle nivet
Vues de dessous. Isabelle Nivet
Je ne fais que du dessin. De la ligne, de la courbe, du détail.
A l’encre de Chine. Noir sur blanc. Rarement de la couleur.
Je regarde beaucoup en gĂ©nĂ©ral, et encore plus pour dessiner, et dessiner uniquement ce que je vois. MĂȘme si parfois le rĂ©sultat est Ă©tonnant.
Je m’intĂ©resse Ă  ce que j’appelle les systĂšmes. Les nƓuds, les plis, les volutes. Les pĂ©tales et les feuilles. Les cheveux, les mĂšches qui s’envolent, les chignons. Comprendre comment c’est foutu et comment les dessiner. Jusqu’à ce que la main en propose sa version.
> Jusqu'au 5 jan, Atelier OOooh! 19 rue Joseph Talvas (Quartier Keroman) Lorient
art5
Art5
Pour ceux qui passent par Quimperlé, une expo de formats A5, au Présidial, jusqu'au 24 décembre.
marché d'hiver
On a reçu ce mail cette semaine !
"Je vous contacte car je suis abonnée à Sorties de secours et je lis vos recommandations avec plaisir chaque semaine. Je suis arrivée dans le FinistÚre il y a peu de temps et cela me donne plein de pistes culturelles, donc ça fait chaud au coeur, merci pour ce travail ! Je souhaitais vous informer que les 14 et 15 décembre, avec l'illustratrice Rozenn Brécard, nous organisons un marché de créateurices à Riec-sur-Bélon dans son habitat groupé". Pauline Robinson
> 14et 15 déc, de 12 à 19h, Habitat groupé Stang Kerim, 38 bis rue de Quimperlé à Riec-sur-Bélon
> Illustrations, gravures, cartes postales, affiches, dessins originaux, petits objets déco et textiles, DIY, fanzines, céramiques, mobiles...
Le roi et l'oiseau
Le chef-d'oeuvre du cinéma d'animation - et classique de Noël - de Paul Grimault,
Scénario et dialogues de Jacques Prévert d'aprÚs « La bergÚre et le ramoneur » de H.C Andersen.
À partir de 5 ans. Tarif spĂ©cial familles: 2 euros/personne.
> Sam 14 déc. à 16h à la Balise, Lorient. Ciné pour tous
alice
Alice
Vous aviez adoré "Floating Flowers", "Alice" est le nouveau spectacle de Po-Cheng Tsai, qui marie les mouvements traditionnels asiatiques aux arts martiaux et à la danse contemporaine.
> Sam 14 déc. à 20h Quai 9, Lanester

AU CITY PROCHAINEMENT

PĂ©dagogies de l'Ă©chec, de Pierre Notte / Cie Page 66 (Auray)
« PerchĂ©s au 7e Ă©tage d’un immeuble de bureaux dont il ne reste rien, sauf une petite plateforme surplombant un monde en ruine et dĂ©peuplĂ©, le supĂ©rieur et son assistant tentent de continuer Ă  travailler sans pouvoir se dĂ©partir des rĂŽles qui ont forgĂ© leur identitĂ©. »
> Ven 13 déc à 20h30, Le City, Lorient

Les derniers géants, de François Place / Cie Aparté (Plouhinec)
« C’est au cours d’une promenade sur les docks que j’achetais l’objet qui devait Ă  jamais transformer ma vie : une Ă©norme dent couverte de gravures Ă©tranges. L’homme qui me la vendit - cher - prĂ©texta que ce n’était pas une vulgaire dent de cachalot sculptĂ©e, mais une dent de gĂ©ant »
> Sam 14 déc à 20h30, Le City, Lorient

RAPPELS

‱ Rencontre avec Fabrice Melquiot. 💛 Un auteur de thĂ©Ăątre (mais pas que) qu'on adore pour son style nerveux et parfois sarcastique, Ă©lĂ©gant et cool. (Il est aussi trĂšs trĂšs badass).
> Ven 13 déc à 20h, La dame blanche, Port-Louis. Réservation trÚs conseillée

‱ La mort ne veut pas d'L. 💛 Sylvain GirO et le chant de la griffe chante Louise Michel Ă  travers l’alchimie de cinq trĂšs belles voix. Et ça devrait dĂ©chirer. On adore.
> Vendredi 13 déc à 20h30, Amzer Nevez, Ploemeur
berry good tips
AprÚs "Géraldine en transition", Géraldine Berry revient avec une nouvelle chronique. Au programme, trois, quatre ou cinq idées sur des choses engagées, militantes, citoyennes, et culture !
Mes suggestions du 12/12 au 18/12

🟡 On se met en jambes vendredi soir au Concept, nouveau-tiers lieu de Lorient, avec La Wanegaine #1. Il semble qu’on y dansera sur de la musique qui va de 1995 Ă  2005, et qu’il y aura un concours de veste la plus originale ! 36 rue de Kerjulaude. EntrĂ©e libre Ă  partir de 20h.

🟡 C’est la folie des marchĂ©s de NoĂ«l, donc on ne va pas les citer tous. Mais allez je cite celui d’Embruns Ă  La PerriĂšre, parce que c’est juste Ă  cĂŽtĂ© de chez moi ! C’est le samedi 14 et le dimanche 15 de 11h Ă  17h, avec petits producteur·rices, artisan·es, vin chaud et sandwich grillĂ©s. Et celui des Ă©tudiant·es des Beaux-Arts de Lorient le mercredi 18 de 11h Ă  18h avec dessins, gravures, photos, fanzines
 Parce que c’est aussi Ă  cĂŽtĂ© de chez moi et parce que c’est chouette d’aller dĂ©couvrir ces jeunes artistes en devenir.

🟡 Une exposition Ă  voir Ă  L’Espace Les Grands Larges Ă  Lorient : l’expo collective des graveurs et graveuses d’Art Imag’in et des photographes de Phot’image. Un regard croisĂ© sur les architectures remarquables, et celle de Lorient l’est ! 25 av du GĂ©nĂ©ral de Gaulle. Jusqu’au 20 dĂ©c.

🚕 Ces deux derniers points sont un peu hors territoire, mais avec les congĂ©s de fin d’annĂ©e, c’est l’occasion d’organiser des escapades.

🟡 À ne pas rater et la fin approche : il faut aller Ă  Landerneau voir l’expo inĂ©dite de Cartier-Bresson avec plus de 300 photos dont de nombreuses inĂ©dites. Jusqu’au 5 jan au Fonds HĂ©lĂšne & Édouard Leclerc pour la Culture.

🟡 Autre ville, autre photographe, mais mĂȘme date limite : Raymond Depardon jusqu’au 5 jan Ă  Rennes. PremiĂšre expo Ă  voir aux Champs Libres, Son oeil dans ma main, une expo imaginĂ©e par l’immense photographe avec l'Ă©crivain algĂ©rien Kamel Daoud. (Toujours aux Champs Libres, en profiter pour voir un accrochage comprenant une vingtaine de photographies de la sĂ©rie Rural du mĂȘme Raymond). Et puis aprĂšs, on va au FRAC Bretagne voir Les jeux olympiques 1964-1980 de Raymond Depardon, oĂč l’histoire se raconte via le prisme du sport.

Souvent quand je bouge, je fais des story sur Instagram : @geraldineberry_lorient
leslie kaplan

LES LECTURES DE MORGANE THOMAS

Le saviez-vous ? Ouvrir la porte à des étrangers représente un grand risque, celui de rencontrer des gens fabuleux. C'est de cette maniÚre que j'ai eu la chance de rencontrer Leslie Kaplan.
Je me suis ensuite délicieusement plongée dans son dernier roman, L'assassin du dimanche : des femmes montent un groupe pour démasquer l'homme qui perpétue des féminicides, l'ultime jour de la semaine. Puis j'ai commandé L'excÚs-l'usine, premier livre édité chez P.O.L en 1982, un récit de pensées singulier autour de l'usine.

L'excĂšs-l'usine (1982. P.O.L, 107 pages)
C'est comme si les mots, restés collés à la peau de l'usine, laissaient Leslie un peu écorchée. En proie à une pensée décousue, délitée, l'esprit peine à prendre sa forme pleine. Ici, le "on" supplante l'individu. Il est elle, il est nous, il est l'usine aussi sûrement.
L'excÚs-l'usine serait comme un trop plein de vide. Et cet oxymore délave, décolore. Elle paraßt engloutir l'humanité tel un gouffre gourmand qui n'atteindrait jamais satiété. Elle mange jusqu'aux dents des femmes, jusqu'aux phrases de Leslie. Une écriture épurée dans laquelle celle-ci prélÚve jusqu'aux non-sens, nous amÚne à voir au-delà des creux, à écouter au-delà des béances.
La force du texte, qui ne laisse aucune place Ă  la plainte, vient symboliser un Ă©prouvĂ© par une mĂ©taphore, dans la structure de l'Ă©criture elle-mĂȘme. Le broyant devient bruyant dans un simple murmure. Et c'est au creux de l'oreille qu'on mesure l'immensitĂ© de l'ellipse. Si discrĂšte et tellement puissante. Si j'avais Ă  dĂ©crire Leslie, je redirais cette phrase : si discrĂšte et tellement puissante.
leslie kaplan
Leslie Kaplan. Photo © Hélène Bamberger POL
L'assassin du dimanche (2024, P.O.L, 144 pages)
Eau et encre ont coulé depuis l'usine. Du lit-vide naßt la renaturation. Dans son dernier opus, L'assassin du dimanche, Leslie glisse subrepticement au gré des personnages l'essence de ce qui l'entoure. Il semble qu'elle égrÚne ce qu'elle engrange. Elle est en somme une semeuse de précieux, et ce avec ce ton insolent de simplicité.
Ainsi donne-t-elle aux mots qui se sont parfois Ă©garĂ©s de leur sens, une vĂ©ritable richesse de profondeur. Leur rendant leurs lettres de noblesse, elle les redore de Majuscules. Telle une sobriĂ©tĂ© Ă©lĂ©gante, l'HumilitĂ© s'Ă©crit avec un grand H. Personnellement j'aime quand le dĂ©nuement peut toucher au grisbi. Et c'est peut-ĂȘtre, puisĂ© au fond de l'informe, que remonte et affleure la matiĂšre Ă  la surface de la feuille : une substance qui donne du relief Ă  ce roman. Mais si l'on peut se sentir saisi par une rondeur enveloppante, elle n'est jamais ronronnante. Ces femmes sont aux aguets, telles des fĂ©lines nyctalopes, elles pourraient percer la noirceur du prĂ©dateur dominical. Aussi Ă  force de perspicacitĂ© solidaire, Ă©viteraient-elles de lui servir "un repas-proies"


MORGANE THOMAS

> Ecouter Leslie Kaplan sur France Culture
leconte
8000 arpents, archivage sensible
On aime beaucoup le boulot de Philippe Leconte, ce grand gaillard yeux bleus et tignasse en pĂ©tard, aussi parce qu’il organise des expos formidables dans son atelier de Guidel, en pleine pampa, mais surtout parce qu’il a une vision trĂšs juste du dessin, le sien et celui des autres.
Conceptuel juste comme il faut, dessinateur intuitif et lĂąchĂ©, il compose – entre autres, parce que ses projets diffĂšrent tous – depuis quatre ans – il essaye de faire un cahier par semaine – un atlas dĂ©risoire et essentiel, celui de la cĂŽte de Fort-BloquĂ© Ă  Guidel, par Ă©tapes de six mĂštres.
Six mĂštres de cĂŽte, six mĂštres de papier pliĂ© en leporello, archivĂ©s dans des boĂźtes dignes des dessins de François Schuiten. On lui a demandĂ© combien ça allait en faire, des boĂźtes Ă  la fin. Entre 120 et 150, pour couvrir une distance de 4,7 km « 8000 arpents ». Qu’il parcourt en vĂ©lo, tractant sa graphomobile derriĂšre lui, une table Ă  dessin sur laquelle il dĂ©ploie une bande de papier de six mĂštres de long pour ses croquis prĂ©paratoires. Ensuite il rentre chez lui et il se met Ă  bosser.
« Je ne me sers mĂȘme pas des crobards, finalement. J’ai enregistrĂ© l’essentiel de ce que je veux faire apparaĂźtre. C’est le trajet de ma main lorsque je les fais qui me met les choses dans la tĂȘte, comment se dĂ©veloppe le paysage. Il arrive que je m’y rĂ©fĂšre mais c’est rare. L’idĂ©e, c’est de prendre de la distance par rapport au sujet. S’en Ă©loigner physiquement pour l’interprĂ©ter. Prendre des libertĂ©s. C’est surtout le graphisme qui m’intĂ©resse, mais l’accrochage au rĂ©el est important. Le dessin, pour moi, c’est un combat entre le sujet et celui qui l’interprĂšte. J’essaye de rĂ©pondre Ă  mes propres envies d’interprĂ©ter, et ne pas me laisser dĂ©border par le sujet
 »
Peu de temps s’écoule entre les deux Ă©tapes : il commence le jour mĂȘme ou le lendemain l’Ɠuvre en elle-mĂȘme, son interprĂ©tation de ces six mĂštres qu’il dessine d’une fois avec de l’aquarelle, du pastel, de la pierre noire, de l’encre de Chine « J’ai un Ă©norme lutrin de douze mĂštres, oĂč je dĂ©pose le papier, et j’ai des vieux jus colorĂ©s, des outils qui trainent partout autour, et je m’en saisis en conscience. Je balance de la couleur. Je joue ». Il pose des trainĂ©es, des traces, des coulures, Ă  peine colorĂ©es, qui racontent avec lĂ©geretĂ©, poĂ©sie et subtilitĂ© – ah ! c’est magnifique - un dĂ©but de quelque chose du paysage.
« J’avance globalement sur toute la longueur. Tout monte ensemble. Le corps est complĂštement impliquĂ©. Je suis continuellement en mouvement sur le papier. Le dessin final, Ă  l’encre, vient en dernier et structure l’ensemble en Ă©tant imprĂ©gnĂ© de ce que j’ai mis en place. Pour le faire, il faut vraiment ĂȘtre dedans. Il n’y a plus de maĂźtrise sur une telle longueur. Je fais ça pour savoir ce que je veux faire ! J’aime les accidents que je provoque : ça dĂ©rape et tu t’en sers, tu l’intĂšgres »
La matiĂšre
Lorsque l’on ouvre ces cahiers pour les dĂ©plier – c’est le but de l’exposition, s’en saisir, de ces trente cahiers, entre le livre d'artiste et le panoramique, et les dĂ©poser sur un lutrin pour les dĂ©couvrir pli par pli ou dans leur globalitĂ© – on est frappĂ© par leur aspect, entre le vieux registre de compte d’un archiviste bigleux et la simplicitĂ© des matĂ©riaux Ă  la japonaise. Des fils s’échappent du papier, le papier lui-mĂȘme, en couches Ă©paisses, se laisse manipuler dans des craquements jouissifs. Trois couches encollĂ©es constituent la base des cahiers : de la toile Ă  beurre, du papier Ă©pais de 180 grammes, et du papier journal blanc cassĂ©, sur lequel est apposĂ© le dessin. « Je garde les plis de collage, les ficelles. J’aime les accidents. Je me sers des plis, je glisse dessus »
Les boĂźtes Ă  archives
En carton brut, comme sorties d’un museum d’histoire naturelle, elles portent de grandes Ă©tiquettes d’un rose fanĂ©, avec les coordonnĂ©es GPS du tronçon. Un QR code sur la tranche renvoie sur un site internet oĂč ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©es les images et permet de voir ce qu’il y a dans le carton sans l’ouvrir. Les cartons – 94 Ă  ce jour – sont stockĂ©s dans un meuble Ă  archives – 30 ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vendus – « J’appelle ça archivage sensible. J’encode le rĂ©el. J’aime l’idĂ©e de sĂ©rie : ça donne des rails pour sortir de l’artistique pur, le ramener dans un lieu oĂč il n’a pas lieu d’ĂȘtre ».
> Jusqu'au 22 Dec, L'EphémÚre Port Louis, 28 grande rue.
> Ouvert ven 16h/19h, sam 10h/13h et 16h/19h, dim 16h/19h.
tiphaine legoupil
On vous signale la sortie du livre de Tiphaine Legoupil, qui collabore avec Sorties de secours et que vous avez peut-ĂȘtre croisĂ©e avec nos affiches Ă  la main.
On ne l'a pas encore lu, mais vous pouvez la contacter via sa page Linkedin ICI

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