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On a vu Les dimanches de Monsieur Dézert... Et il reste encore une représentation ce soir.
Lionel Dray, vous vous en souvenez peut-être, c’est lui qui ouvrait le spectacle de Jeanne Candel « Demi-Véronique », par un prologue burlesque. Ce bagoût et ce flow dignes d’un démonstrateur de grande surface, il l’utilise à nouveau dans ce spectacle, où il accueille le public en le prenant à parti avec un humour Marxien, tendance Groucho. Pas d’histoire dans cette forme expérimentale où le comédien convoque en vrac le personnage d’une nouvelle de Jean de La Ville de Mirmont, Jean-Luc Godard, et les silhouettes des grands comiques du cinéma muet. De cinéma, il est donc beaucoup question, avec une réinterprétation du personnage Godard, très drôle. De là à s’imaginer un spectacle dédié aux cinéphiles il n’y avait qu’un pas, mais non, ces Dimanches se croquent comme une friandise légère, saupoudrée d’une poésie absurde où le corps dessine un personnage attachant et burlesque qui renvoie à des figures à la Harold Lloyd ou même Charlie Chaplin. On s’y laisse couler avec plaisir, sans trop chercher à comprendre ou à rechercher les références évoquées, et l’heure de ce spectacle gentiment farfelu passe sans que l’on s’en rende compte, accessible à tous, mais de préférence aux adultes…
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Guitare Dobro et créole
Delgres
Un blues caribéen où les paroles en créole et en français viennent s’intercaler pour faire sens et créer une poésie puissante. À ne surtout pas assimiler à de la World Music un peu baba : Delgres fait du rock et il se trouve que son leader, Pascal Danaë, est né de parents guadeloupéens. Le créole est donc naturel dans sa bouche. Quant à ses mains, elles sont occupées par la reine des guitares, le Dobro, qu’on adore pour ses résonances vintage et profondes… On écoute là
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Des chansons love love
Bazbaz
On l’a beaucoup aimé, pour sa voix caressante, ses mélodies chaloupées qui squattent la tête, ses textes love love : rappelez-vous « J'ai sur le bout de la langue. Ton petit cœur qui tangue ». Ambiance reggae, électro, pop soul, c’est rond, c’est chaud, c’est cuivré, c’est dansant. Toutes les raisons sont donc réunies pour se déhancher sensuellement au ras de la scène, en louchant sur les jeans slim du très sexy Camille Bazbaz, qui a aujourd’hui les cheveux gris, mais toujours joliment bouclés.
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Aie confiancccccccccce…
Lignes de front. Paul Bloas et Serge Teyssot-Gay
Détaché de l’héritage de Noir Désir, Serge Teyssot-Gay multiplie les collaborations artistiques avec des créateurs de toutes origines. Ce spectacle, que nous avions vu au festival Les Rias, en est l’illustration, dans tous les sens du terme. En compagnie de Paul Bloas, le peintre brestois aux grands formats, il compose une partition sonore hypnotique, qui permet de se perdre dans la contemplation d’une toile géante en train de se faire, à grands coups de pinceaux nerveux et inspirés. On se coule dans cette proposition méditative ponctuée de riffs de guitare rocks et atmosphériques, à réserver toutefois aux amateurs de lenteur et de climats, plus qu’aux adeptes du rock romantique du défunt groupe de Bertrand Cantat... On regarde là
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Vous avez aimé El Baïle, de Mathilde Monnier ?
Vous aimerez Cria, d'Alice Rippol. Dans Cria, on retrouve l’énergie de ces danses de rue originaires d’Amérique du sud, leur animalité, leur sensualité, leur liberté. C’est Alice Ripoll qui signe ce spectacle composé de dancinha, danse originaire de Rio, derivée du passinho, et faite de pop, de funk, de break dance et de samba.
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Se laisser piquer par la curiosité
Les Rencontres musicales de Kerguéhennec
Un week-end qui nous émoustille beaucoup, pour la couleur électroacoustique qui le teinte, et les petites formes labo qu’on affectionne tout particulièrement. Des concerts, des installations sonores, des créations in situ, des stages, autour des écritures musicales et sonores d’aujourd’hui, légèrement saupoudrées de jazz, le programme a été concocté avec L’Estran, de Guidel. On y a repéré quelques pépites craquantes, notamment L'Affaire La Pérouse, une proposition d’Anne-James Chaton et Manuel Coursin, qui, munis de capteurs, micros, sonars et drisses, revisitent en poésie sonore l’expédition du navigateur Jean-François de La Pérouse en 1785. Mais aussi La réponse de la baleine à bosse, d’Aline Pénitot, compositrice électroacoustique très investie dans les relations musique et environnement, qui signe un concert documentaire, fruit d’une enquête sonore menée en pleine saison baleinière à La Réunion. Tout le week-end est gratuit, c’est le contexte idéal pour faire des découvertes sans frein.
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Et aussi…
Après demain
On continue notre croisade, à savoir vous signaler systématiquement les rediffusions de « Demain » et « Après-demain », documentaires de Cyril Dion, dont on vous laisse penser ce que vous voudrez, mais qui a eu le mérite de faire découvrir les alternatives à la pensée unique du « À quoi bon ? » face au dérèglement climatique. Parce qu’on croit plus au journalisme de solutions qu’au catastrophisme pour faire bouger les mentalités, on vous encourage à aller voir ce deuxième épisode du « feel good docu » le plus célèbre du moment. > Jeudi 17 octobre au Cinéville Garenne, Vannes. Et c’est gratuit !
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Initiation Forro
Parce qu’on trouve que le programme de ce café concert, associatif et alternatif, est souvent très bon, qu’ils se bougent le cul, et qu’ils écrivent très bien leurs programmes. Les propositions y sont variées, et sans chapelle, et ça c'est cool. Cette fois, c’est une initiation au Forro, musique et danse brésilienne, c’est la bonne occase pour se faire une soirée entre amis et apprendre les pas de cette danse très simple. > Jeudi 17 octobre, Mamm Douar Kafé, Auray
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Des visites, plein de visites guidées partout
Les vacances d’automne en regorgent, une bonne idée lorsqu’on en a marre de chercher des champignons ou de ramasser des châtaignes.
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Gnawa Diffusion
Historiquement, c’est l’un des groupes symboles de l’identité de la salle des Arcs, à Quéven, qui a longtemps été le porte-voix des musiques world et métissées. Rap, ragga, reggae, raï, jazz ou rock, on trouve de tout chez cette bande de copains grenoblois. Pendant plus de 15 ans, le groupe mettra le feu dans les plus grandes salles hexagonales ou lors des festivals aux côtés des FFF, Massilia Sound System, Zebda… En 2007, ils entament une tournée d’adieu, en 2019 ils reviennent, avec la volonté de porter haut des paroles humanistes et engagées.
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