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Cette semaine encore on vous écrit plus tôt, parce qu’on a du nouveau sur certains spectacles qui passent en début de semaine, et aussi parce que Hugues nous a dit :
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« Ahhh, c’est con, j’avais vachement envie d’aller voir ce spectacle, mais c’était jeudi soir,
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j’ai pas eu le temps de me retourner, je l’ai loupé ».
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Donc oui, le mémo vous arrive le jeudi matin, c’est vrai que ça fait court quand un spectacle a lieu le jeudi soir. On va essayer de vous l’envoyer plus tôt quand on peut, ou d’anticiper et vous mentionner les dates du jeudi plus en amont.
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On commence avec « Le silence et la peur » ?
On vous en parlait la semaine dernière, de la nouvelle création de David Geselson, qui nous a tant émue l’an passé avec ses « Lettres non écrites », à partir d’interviews faites par Geselson auprès de Lorientais, où il lisait les lettres qu’il a lui-même écrites d’après leurs confidences.
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Entre temps, nous avons assisté à une répétition de « Le silence et la peur »,
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sa nouvelle création, et vous donne des infos fraîches.
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Le décor ?
Il est beau et vous fera penser à ceux, miniatures, de « Jazzbox », qu’on vous a survendu la semaine dernière. Esprit sixties, couleurs sourdes, format panoramique, facile de s’imaginer dans une villa américaine élégante, à la manière « Madmen ».
De la terre au sol. Et nous, la terre sur le plateau, on n’en peut plus. Que les artistes fassent tous la même chose, ça nous sidère, même si l’effet a certainement du sens pour eux, c’est bon, si ils veulent de la terre, alors allons au parc directement.
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Wow. Du lourd. Cinq comédiens géniaux, dont Elios Noël, que l’on aime beaucoup, qui lisait quelques lettres dans « Lettres non écrites » et joue dans les spectacles de « Lumière d’août ». Parmi les cinq, trois jouent en langue anglaise (des surtitrages en français sont projetés sur le décor) dont le rôle principal, celui de Nina Simone, joué par la très belle Dee Beasnael, aux intonations inoubliables
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> Théâtre de Lorient du 14 au 17 janvier
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Agnès Jaoui
Elle est langoureuse, sensuelle et magnifique. Vous le serez aussi, au rythme cubain et argentin des chansons de la comédienne et réalisatrice du binôme Bacri/Jaoui…
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> Scènes du Golfe, Vannes, mardi 14 janvier
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Oakland
Le violoncelliste et compositeur Vincent Courtois crée un spectacle musical autour du roman « Martin Eden », de Jack London. On l’a rencontré la semaine dernière, voici ce qu’il en dit : « C’est comme une déambulation dans le roman, où on avait envie qu’on entende la langue anglaise. C’est un concert, sans mise en scène, mais avec du texte, conçu avec le comédien Pierre Baud, avec le trio Mediums, Robin Fincker et Daniel Erdmann au saxophone, moi même au violoncelle, et le musicien-comédien-chanteur gallois John Greaves. Une musique libre, directe, mélodique, simple, claire. On me dit souvent que mon univers est cinématographique. Jack London m’a amené des images, des lumières, des rythmes, de l’écriture… Les mots, les descriptions, le rythme du texte, se traduisent en musique. Les paysages, le froid, la joie, la dureté, la lutte des classes, l’exploitation de l’homme par l’homme, il y a beaucoup d’entrées dans son univers… »
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> L’Estran, Guidel, jeudi 16 janvier
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Mass Hystéria
Les vieux de la vieille. Ils font du métal depuis 25 ans, à ce stade, on doit pouvoir dire qu’ils savent faire. Bon, on ne se croisera pas là bas, parce qu’on est un peu godiche sur le métal, mais si un jour on nous obligeait à aller voir un concert de métal en échange d’un très très gros gâteau à la crème, ce serait peut-être eux qu’on choisirait.
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> Les Arcs, Quéven vendredi 17 janvier
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Pour l’amour de Léon
On ne vous dit plus rien sur cette série, vous allez finir par nous démonter la tête. Trois rendez-vous cette semaine avec l’épisode #3 sur le thème « Entrez dans la bataille »
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Manibus
« Nos mouvements, nos attitudes, que l’on soit un homme ou une femme, sont-ils déterminés par notre environnement, notre société, notre culture ? Où apparaît l’inné et où commence l’acquis ? ». On s’y croisera, parce qu’on avait pas encore pu voir ce spectacle de 2015, partie d’une trilogie commencée avec « Du-all » et achevée avec « F(h)ommes », sur la relation femme-homme, d’une compagnie qu’on aime beaucoup, Moral Soul, un duo entre deux beaux danseurs, Herwann Asseh et Suzie Babin, dont on vous parle souvent.
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> Dimanche 19 janvier, salle des fêtes de Clohars-Carnoët
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Le grand bal
Un documentaire à l’écran, l’histoire d’un bal de sept jours et sept nuits dans le Bourdonnais,
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suivi d’un vrai bal à danser pour les spectateurs.
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Organisée par « J’ai vu un documentaire », une soirée « feel good »...
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> Dimanche 19 janvier, à Locmiquélic
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Le beau dimanche en famille
Par-fait ! Des ateliers, des spectacles pas gnangnans, exigeants, à partager en famille pendant toute une journée dédiée à des propositions où il n’y a plus de petits ou de grands, mais des spectateurs…
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> Dimanche 19 janvier, Scènes du Golfe, Vannes
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La convivialité
On ne sait rien du tout de ce spectacle, mais le pitch, forcément, a attiré notre attention, en bonne fan de l’orthographe… « Enseignants de français, les auteurs partagent avec nous leurs questionnements sur l’orthographe. Ils déconstruisent les règles, nous accompagnent dans une réflexion sur l’histoire et le rôle social de la langue. »
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> Le Strapontin, Pont-Scorff, mercredi 22 janvier
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Causer d'amour
On l’a vu à sa création avec une petite déception, mais ça peut avoir changé, alors on vous suggère d’y aller quand même, d’autant plus que le rendu pourrait être très différent à l’Athéna. Nous, on l’avait vu à Inzinzac-Lochrist, coorganisé par TRIO...S et Le Strapontin, sur des terres de fans, et c’est ce qui avait été assez insupportable, ce public acquis, attendant l’artiste là où justement il n’était pas dans ce spectacle : pas dans l’humour, pas dans la connivence, tout sauf le produit Jaulin, le bon pote, le conteur bonhomme. Causer d’amour, est pour nous, un spectacle de théâtre, un spectacle de comédien, un spectacle « sérieux », en tout cas profond et grave. Le hiatus se crée quand le spectateur veut, comme à son habitude – et on ne peut pas lui jeter la pierre – rire et apostropher l’artiste, comme on le ferait à l’apéro, mais qu’il se rend compte que ben non, en fait c’est pas drôle, mais lui il veut rire et il se force, mu par l’habitude. Jaulin donne encore quelques os à ronger, le fait un peu rire, alors que ça n’est absolument pas drôle, ce qu’il raconte, et le rire vient salir son propos, qu’on trouve formidable, fort, juste, émouvant. Nous, on voulait trembler, frémir, pleurer, entrer en empathie, partager cette expérience d’amour brisé, de douleurs sentimentales. Nous on veut pas rire de ça, ou alors avec Blanche Gardin, mais c’est pas pareil. On espère que Jaulin aura radicalisé son spectacle et choisi de frustrer les rieurs pour ouvrir les ailes de ce Causer d’amour, qui pourrait être magnifique si pour l’occasion, il acceptait de se prendre au sérieux.
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> Athéna, Auray 23 janvier
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Des places à gagner
Sarah McCoy + Vince Lahay (1ère partie)
« Ce qui frappe à l’écoute de Sarah McCoy, c’est cette voix soul et puissante qu’elle porte à ébullition dès le premier accord du premier morceau. Dire qu’elle a connu une vie chaotique est peu dire. Vivant sur la route pendant un temps pour finir dans des bars de la Nouvelle-Orléans, où il faisait plus chaud qu’en enfer, elle y a développé son style singulier, en forme d’hymne à la gloire de la note bleue. Entre jazz des origines, suintant le bastringue et le bayou, blues profond et soul émouvante, ses chansons vous prennent aux tripes. Seule en scène, elle impose une ambiance de cabaret grâce à son interprétation théâtrale. Frappant les touches de son piano comme si sa vie en dépendait, Sarah McCoy a tout pour devenir une grande. »
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Envoyez-nous un mail à cestparla@sortiesdesecours.com en nous disant pourquoi ça vous tente
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