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faire danser Duras
Un homme à la mer
On a vu ce très joli spectacle dans des conditions optimales, lors de la dernière édition de "Plages de danse", en presqu'île de Rhuys, au bord de l'océan, et on avait beaucoup aimé la poésie qui se dégageait de ces images très littéraires, puisque le spectacle est inspiré par un texte de Marguerite Duras. L'univers Durassien y était parfaitement lisible, attente, poésie froide, passion larvée, illustré par une bande-son impeccable, romantico-pop. La danse y était pure, simple, portée par les présences très fortes des interprètes, dont Capucine Goust elle-même (qu'on retrouvait la semaine dernière dans la dernière création de Catherine Diverrès) qui signe le spectacle.
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un classique du cinéma à revoir en ciné-concert
Le cuirassé Potemkine
Ceux qui nous suivent depuis longtemps se souviennent peut-être de ce mémo d'été, raconté très vite comme une lettre déchirante, parce qu'on avait perdu notre texte non sauvegardé (Ça avait beaucoup ému certains lecteurs, d'ailleurs. Ça nous avait réconforté cette émotion, hmm ?) Et bien voilà, trois textes de notre Mémo viennent de sauter, perdus dans le grand vortex d'internet. Il est tard, et on déteste réécrire ce qu'on a déjà écrit. Alors on va faire court - très court - pour remplacer ces trois textes.
Le Cuirassé Potemkine en six mots : propagande - Eisenstein - Landau - Russie - répertoire - travelling
> Vendredi 22 novembre, Cinéma La Garenne, Vannes
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danser et (dé)raper au féminin
Suzane
On s'était bien déchirée pour vous parler de Suzane, là on a bien la rage. Donc, idem, on résume.
Suzane en 6 mots : Avignon - accent - chorégraphie - rap - électro - groove - Piaf
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casser sa tirelire pour du papier
Substrates
Allez bim, Substrates a perdu sa chronique aussi. Pourtant c'est notre coup de coeur. On s'y verra, c'est sûr, en tout cas.
Substrates en 6 mots (ouais, comme pour Suzane, y en a 7, en fait) : édition - graphisme - fanzine - rock - dessin - imprimé - papier
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tomber en amour pour Tolstoï
Pour l'amour de Léon ou comment je me suis perdue dans Guerre et Paix
On l'a vu en septembre, un gros coup de coeur pour ce spectacle inclassable qui se joue non pas en salle, mais dans les foyers ou bars des théâtres. Cinq épisodes seront nécessaires pour faire le tour de la question, la déclaration d'amour d'une comédienne, Camille Pélicier, faite par son personnage "Mademoiselle" à un livre "Guerre et paix", et son auteur, Tolstoï. Vous assisterez ici à la rediffusion de l'épisode 1, avant de vous jeter en binge watching dans le second, le 8 décembre à Lanester. Camille Pélicier y est tout bonnement époustouflante, pétillante, captivante, drôlissime, délicieusement cabotine, quand elle raconte « Guerre et Paix » comme si c’était l’histoire de sa famille. Ou qu’elle engueule Tolstoï pour ses choix de rebondissements un peu wouhouhou. D’indignations en enthousiasmes, elle compose une scène avec ses mots à elle, faisant preuve d’un tempérament de show girl qui n’a rien à envier à celui d’un Luchini ou d’un Caubère. À ne rater sous aucun prétexte, c'est une merveille.
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et aussi...
Salon du livre jeunesse
Lectures, rencontres, dédicaces, ateliers, illustrations, dessin... Vous feriez une erreur en pensant que ce salon là n'est fait que pour les enfants...
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Jirama
Une journée pour tout savoir sur tout ce qui compose la vie, la pratique, la carrière des musiciens, du solo au mega groupe. Essentiel et super bien documenté par des invités professionnels qui partageront leur expérience, une opportunité unique de rencontrer des spécialistes sur un temps concentré.
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Ce spectacle vous regarde
Une proposition qui nous intrigue, et qui a l'air toute rigolote : "On vous remet un casque avant d’entrer en salle. Une petite voix vous parle, vous révèle des choses sur votre voisin, sur l’équipe du théâtre… Assis dans votre fauteuil, le spectacle commence et la petite voix continue… Elle vous raconte tout ce que vous ne pouvez pas voir sur la scène…"
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Camarades
Holala, on le rajoute en vitesse, on l'avait zappé. Sacrilège. N'en faites pas autant, ce très chouette spectacle des Maladroits raconte une époque, mai 68, les débuts du féminisme, les luttes syndicales, avec des craies, des boîtes à sucre et beaucoup de tendresse. C'est super bien documenté mais c'est pas chiant. On apprend, on découvre, on retrouve, on sourit, on s'attendrit, de revivre le parcours de Colette, nantaise rencontrée par la compagnie, et qui leur a raconté sa petite histoire dans la grande.
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Monsieur Fraize / 2 places à gagner
Bon, quand on nous dit "spectacle d'humour", ça nous fait toujours un peu peur, mais tiens, celui-la, il n'est pas comme les autres. Alors c'est peut-être parce que tout le monde emploie les mots "poétique", "décalé", et sûrement parce qu'on sait qu'il a joué chez Quentin Dupieux, que là, on lui a prêté une oreille indulgente. Donc nous on dit que ça se tente, même si probablement il ne faut le voir qu'une fois, sa recette semble toujours un peu la même, un personnage entre Sempé et Harold Lloyd, qui cause très peu, mais fait parler son corps... En tout cas, si vous êtes client du stand-up à la Dany Boon, vous allez être surpris. Dans tous les cas, on vous invite, alors, vous ne risquez rien...
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Deux places à gagner pour ceux qui nous écriront (et nous feront rire, attention, c'est pas simple) sur cestparla@sortiesdesecours.com
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