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Exposition

PHILIPPE LÉVY-STAB + MÉLANIE-JANE FREY+ BENJAMIN DEROCHE + CONTRASTE + COLLECTIF IN VISU

PHILIPPE LÉVY-STAB Jazz, the sound of New York


Wynton Marsalis, Elvin Jones, Ravi Coltrane, Roy Hargrove, c’est toute l’histoire du jazz, d’hier à aujourd’hui, qui vit dans cette série que Philippe Lévy-Stab alimente depuis 35 ans, tel un insatiable collectionneur. Pour représenter ces légendes, le photographe a usé de beaucoup de patience et agit en véritable puriste du genre. Certains musiciens à la carrière très confidentielle ne sont connus que des spécialistes et ne passent pas les frontières américaines. C’est au coeur du berceau du jazz qu’il est allé les chercher, avec des scènes de rues saisies en plein New-York, comme pour ne pas les déposséder de leurs vibrations.


MÉLANIE-JANE FREY Cello


Mélanie-Jane Frey offre une manière presque palpable et charnelle d’entendre les ondes sonores. Les accidents de révélateur associés au choix du sujet et aux mouvements donnent en effet la sensation que la musique se joue devant l’observateur. À l’aide d’un temps de pose long, l’instrument prend vie accompagné des mouvements de celui qui fait naître les sons. Par ensemble de trois à cinq images, les plaques sont associées pour former une même partition. Cello, cette première série consacrée au violoncelle, est constituée de 23 ferrotypes réalisés en 2016.


BENJAMIN DEROCHE Composite


Une image peut-elle avoir un son ? Silencieuse par nature, peut-on y faire naître des sonorités, ne serait-ce qu’un chuchotement,un bruissement d’âme… Benjamin Deroche, photographe plasticien des plus prometteurs de sa génération, s’est penché sur la question. Toujours en quête du silence absolu dans ses créations, il était bien l’artiste le plus à même de se pencher sur cette question. À travers diverses installations, il est parti en quête sonore au coeur des paysages, des textures, des sensations. Interroger le son et le silence par la saisie d’une luminosité parfaitement calculée, par une suggestion faite à l’observateur… Jusqu’à l’absorber complètement dans un échange quasi méditatif.


CONTRASTE Répète un peu !


L’association Contraste pose un regard intimiste sur le musicien, le musicien ordinaire et méconnu. C’est un voisin, un membre de la famille, un ami, qui joue ou apprend discrètement de son instrument. Dans son salon, son garage, un atelier, seul ou en famille, chacun vit la musique à sa manière. Les photographes sont allés saisir ces moments privilégiés dans l’environnement qui est le leur, un endroit qui leur ressemble et où ils aiment jouer. L’enjeu est alors de se faire oublier pour retranscrire au mieux cette relation intime entre le musicien et son instrument.


COLLECTIF IN VISU Sounds of Silence


Il nous faudra la secouer, la froisser, la déchirer pour en extraire un son… La photographie reste silencieuse par essence, alors comment le démentir ? C’est la question que se sont posés les membres du collectif vannetais In Visu. Avec Sounds of Silence, les photographes ont choisi d’allier le visuel aux sensations afin de suggérer des sonorités. A travers diverses situations, l’observateur est invité à se laisser porter et surprendre par le son qui, par-delà les frontières de la matière, peut l’atteindre, non par l’intermédiaire de l’ouïe, mais de la vue.


CLUB PHOTO IUT VANNES De la musique bretonne plein les yeux


Trouver un angle nouveau pour aborder la musique bretonne, c’est le challenge auquel se sont attelés les membres du club.Musiciens, danseurs, costumes, comment proposer un regard neuf sur un sujet incontournable dans la région et mille fois photographié ? Les volontaires l’ont pris comme un exercice, une occasion de sortir de leur zone de confort. Au-delà des scènes saisies lors d’évènements, les photographes ont aussi poussé la porte d’un fabricant d’instruments traditionnels. Ils offrent par ailleurs une séance de photos studios en collaboration avec les bagads de Theixet de Baden, en osant un choix de lumière très contrastée et des angles variés.


 

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