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N° 305 - DU 28 AVRIL AU 4 MAI 2022
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Algues vertes
Ah. Voila qui nous émoustille. Une BD culte, engagée, passionnante, mise en concert. On y va !
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Ce qu'ils en disent : " Un BD-Concert adapté de l’oeuvre d’Inès Léraud et Pierre Van Hove. Un scandale, nauséabond, qui imprègne nos sols, nos rivières et nos plages, nos assiettes et nos champs, nos villages et nos villes, nos familles, nos paysans et nos ouvriers, notre classe laborieuse, notre démocratie, nos vies. Mnemotechnic et François Joncour (Poing) associent rock, noise et électronique pour porter sur scène et à l’écran une alerte brillamment lancée ".
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>> Avec, en prime, la présence du passionnant Pierre Mollo, enseignant chercheur en biologie marine, spécialiste du plancton, réalisateur de documentaires sur l’écologie maritime et les métiers de la mer, qui présentera ce monde microscopique en rappelant son rôle capital dans notre écosystème, à la base de la chaîne alimentaire marine, le plancton produit aussi la moitié de l’oxygène de la planète Terre et pourrait servir à l’alimentation humaine.
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> Vendredi 6 mai, 18h, Hydrophone, Lorient
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Et puis on a sauté !
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Ce qu'ils en disent : "Un jeune garçon et sa sœur vont faire une grosse bêtise pour attirer l'attention de leurs parents, qui les mènera dans un trou noir de l’espace temps. Ce voyage au pays du trou les fera-t-il grandir d’un coup ? Après Le Garçon à la valise et Jimmy et ses sœurs (programmés en 2018 et 2019), la metteuse en scène Odile Grosset-Grange s’intéresse, dans cette nouvelle création, à la question de l’absence. Adaptée de l’histoire passionnante et drôle écrite par l’auteure Pauline Sales, cette pièce à la scénographie inventive aborde, avec subtilité, nos angoisses liées à la séparation"
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> Vendredi 6 mai, 20h30, Théâtre du Blavet, Inzinzac-Lochrist
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Et puis on a sauté !
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Ce qu'ils en disent : "Sur un plateau en clair-obscur, une comédienne et une marionnette grandeur nature s’unissent pour se promener librement dans l’univers de La Mouette de Tchekhov. Tchaïka, actrice à la mémoire fuyante, se découvre sur scène. Derrière elle, une jeune fille lui rappelle pourquoi elle est là : Interpréter Arkadina lors de ses adieux à la scène. Mais le décor, comme le texte et les autres personnages lui échappent. Vaille que vaille, elle tente de dépasser la confusion qui lui fait confondre la pièce avec sa propre réalité. L’actrice et metteuse en scène chilienne Tita Lacobelli et la marionnettiste belgo-russe Natacha Belova unissent leurs sensibilités pour tisser un bouleversant portrait d’actrice et une envoûtante mise en abyme du théâtre et du temps."
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> Vendredi 13 mai, 20h30, Centre socio-culturel, Hennebont
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Le + Sorties de secours : Cristine, fidèle lectrice du magazine, a vu ce spectacle et nous a chaudement encouragées à aller le voir. Une merveille, d'après elle...
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Exposition Vivian Maier
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« Le parcours de Vivian Maier (1926 – 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. Gouvernante d’enfants pendant quarante ans, elle passa totalement inaperçue jusqu’à la découverte en 2007 d’un incroyable corpus photographique.
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• Au Musée de Pont-Aven, l’autoportrait est à l’honneur. Se dédoublant, elle mêle subtilement jeux d’ombres et de miroirs, maniant avec habileté les angles, les détails, la lumière et les cadrages. »
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Dans ce numéro
SORTIR. Notre sélection de la semaine
CONCERT. Musique et yoga
HORS CHAN(T). Les oiseaux de Saint-Maurice
CONCERT. Brain Songs. Nautilis
DANSE. Wild Cat. Saïdo Lehlouh
FESTIVAL. Eldorado
DANSE-THEATRE. Succession
EDITION. Pli
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Une séance de découverte des bienfaits du son et de la musique pour l'esprit et le corps. Après une introduction du neuro-scientifique Nicolas Farrugia, Alexis Poillot et la chanteuse Claudia Solal proposent un moment alliant musique et relaxation profonde. Les participant.e.s seront allongé.e.s sur des tapis, autour des artistes. Une expérience sensorielle guidée par Ken McHale.
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> Jeudi 28 avril, 19h, L'Estran, Guidel
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Reconnaître le chant des oiseaux
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Alors non, ce n'est pas de la culture au sens strict du terme, mais la proposition est chouette (ahahahaha) : un temps pour reconnaître le chant des oiseaux, à l'écoute de leurs vocalises, trilles et cuicuis, dans le cadre de l'Abbaye Saint-Maurice, le moindre prétexte pour s'y rendre est bon.
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> Vendredi 29 avril, 10h, Abbaye Saint-Maurice, Clohars-Carnoët
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Brain Songs. Ensemble Nautilis
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"La musique peut électriser ou endormir, faire rêver ou énerver, hypnotiser ou réveiller, donner envie de danser ou provoquer la mélancolie,… L’Ensemble Nautilis dirigé par Christophe Rocher mène depuis quelques années le projet “Brain Songs” s’inspirant de recherches scientifiques et artistiques. La composition musicale et les paroles des chansons tenteront de mettre l’auditeur dans une situation de voyage sensoriel qui interroge la perception du temps, le plaisir ou le rejet, l’état émotionnel et l’état d’éveil". Et ça nous fait très envie !
> Samedi 30 avril, 20h30, L'Estran, Guidel
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On vous encourage vivement, vous les accros de danse, à partir voir ce spectacle de Saïdo Lehlouh. Parce que, d'abord, c'est l'un des membres du collectif FAIR-E, qui a pris la tête du CCN de Rennes, à la suite de Boris Charmatz, et que plus on découvre leur univers, plus on se dit qu'ils sont vraiment, vraiment bons, et qu'ils ont tout compris. Troisième génération de danseurs urbains, issus pour la plupart du hip-hop tendance battle, ils ont digéré et transcendé ces danses pour les emmener loin des prouesses techniques du départ, en faire un vrai langage, noble, racé, esthétique, cérébral. Un cran au dessus de la deuxième génération, celle de chorégraphes que l'on ne citera pas mais que vous aurez reconnus. Lehlouh, on avait vu sa pièce, Iskio, au Festival de Kerhervy, on était tombées sur le cul devant cette identité singulière, nouvelle, crue.
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Ce qu'ils en disent : "Wild Cat met en avant l’un des styles fondateurs de la danse hip hop – le b-boying. En évolution constante – la distribution peut changer au fur et à mesure que le projet se construit – Wild Cat propose un espace d’expression individuelle et d’improvisation, où contraintes spatiales et gravitationnelles s’effacent pour laisser vivre la poésie d’une danse vibrante."
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> Samedi 30 avril, 20h30, Athéna, Auray
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Le Festival Eldorado, par et pour les ados, revient après deux ans de silence. Commencé mardi, il se poursuit jusqu’à samedi 30 avril. Les spectacles, choisis pour les ados, sont absolument adaptés aux adultes aussi. On vous donne quelques éléments pour faire votre choix.
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Robins – Experience Sherwood. Cie Le grand cerf bleu
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Vous les avez peut-être déjà vus sur la scène du CDDB, dans « Jusqu’ici tout va bien », une fête de famille à Noël. Cette fois cette troupe emblématique de l’écriture de plateau revisite l’histoire de Robin des bois, après s’être largement documentée sur le sujet auprès de sociologues, de chasseurs, d’économistes… Un point de vue ludique et impertinent.
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Ne pas finir comme Romeo et Juliette. La Cordonnerie
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Métilde Weyergans et Samuel Hercule, eux aussi, vous les avez sans doute déjà vus, avec leur Don Quichotte. Même principe : des objets, des accessoires, des voix off, et une caméra qui filme le tout et recrée un spectacle avec bruitages, qui réécrit très librement le mythe, en en faisant une fable surnaturelle et politique…
> Vendredi 29 avril à 19h et samedi 30 avril à 20h, Grand théâtre
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NOTRE COUP DE COEUR
La chanson (reboot). Tiphaine Raffier
Vous le savez, on avait commencé craquer avec « France Fantôme », et on est tombées amoureuses avec « La réponse des hommes ». On a envie de tout voir de Tiphaine Raffier, ça tombe bien, elle sera là encore la saison prochaine, cette lorientaise qui explose et séduit la critique et le public. Ici, on va pouvoir découvrir son premier spectacle, inspiré de son adolescence dans une ville nouvelle, qui aborde la question de l’identité, à travers l’histoire de Barbara, Pauline et Jessica, qui vivent dans une ville nouvelle artificielle à la Truman Show, et créent un spectacle de sosies d’ABBA.
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Les ateliers et animations
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Jeudi 28 avril, 18h/19h30 : Visite-rencontre autour des métiers du spectacle
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Samedi 30 avril, 10h/12h30 : Visite-rencontre autour des métiers du spectacle – 14h/16h : Atelier photo, dès 12 ans – 14h/15h et 16h30/17h30 : Café philo, dès 15 ans – 16h/18h : jeux de société, dès 6 ans – 16h/18h : Atelier arts plastiques, dès 12 ans.
En continu : Marché des créateurs, Photomaton « La boîte à sourires », Diffusion de capsules vidéos, Café-librairie, Plateau de Radio Balises, Expositions, Performances.
En extérieur, espace détente et vélo smoothie/glacier.
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Succession. Marie-Laure Caradec
Quand on a vu dans le programme de L’Hermine, à Sarzeau, le nom de Marie-Laure Caradec, notre cœur a fait un bond. Cette danseuse brestoise, on l’avait vue lors du festival Dans Fabrik chez Aurélien Richard, et l’emballement avait jailli, pour l’énergie qui l’habite, intense, brûlante et sauvage. On l’avait retrouvée dans notre Grand, Grand Amour, « Tragédie », d’Olivier Dubois, et elle a dansé aussi pour Herwann Asseh, Gaël Sesboüe, Dominique Brun, ou Thierry Micouin. On a récupéré son 06 et passé un moment au téléphone avec elle pour qu’elle nous parle de Succession, le spectacle qu’elle vient de créer avec Noémie Rosenblatt, comédienne et metteure en scène.
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Noémie et Marie-Laure se sont rencontrées. On vous passe les détails. La rencontre de deux mondes de pensée. La rencontre qui créée et fait naître le désir. Le désir de monter un spectacle ensemble : « Pas une metteure en scène qui emploie une chorégraphe ou le contraire. Et même chose pour le corps et le texte : dans le spectacle, tout est à 50/50, le montage, la prod, la créa, le choix des comédiens ». Noémie et Marie-Laure ont rencontré l’auteur Arnaud Cathrine, et elles lui ont commandé un texte, qu’il a écrit après les avoir écoutées : « On a parlé de nos familles, de nos univers, de nos vies, nos parents, de générations, d’émancipation. Il en est sorti l’histoire d’un repas de famille chez une grand-mère, et celle d’une jeune-fille, qui quitte son travail dans l’entreprise familiale. C’est un texte narratif, mais on ne voulait pas faire du Festen, on voulait que ce ne soit pas tout noir ou tout blanc, montrer une famille aimante et étouffante à la fois… ». Mais où est-donc la danse, alors ? « La danse amène l’intériorité des personnages, par des bulles, des réactions physiques. On a travaillé sur les gestes de famille, sur les héritages physiques. Des gestes qui se transforment, des ralentissements, des accélérations »
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Avec Evelyne Istria, comédienne (la grand-mère), Christophe Pinon, comédien (le père), Corinne Barbara, danseuse (la mère), et Justine Tourillon, danseuse (la jeune fille). (Photo Simon Gosselin)
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Les éditions là. La collection Pli
Les Morbihannais connaissent la Galerie Le Lieu, à Lorient, comme référence de la photographie contemporaine. Pendant dix ans, Emmanuel Madec y a officié, aux côtés de Marie-Béatrice Le Berrigaud, programmant photographes de renom, et jeune création. La galerie continue son parcours sans lui, désormais, mais on a retrouvé Madec en Bretagne, toujours dans sa pratique de photographe de l’instant, minimaliste et sensible, et engagé dans un projet d’édition qui lui ressemble, à la recherche d’autres formes, plus souples...
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Les éditions Là ont commencé avec un livre de Madec lui-même, par amour du papier, « Bruits », des fragments de carnets, une expérience littéraire et intime. Puis a suivi « Un étrange bonheur », de Serge Dubois, treize textes qui mettent en évidence la fragilité et la solitude physique de l’internaute face à la déferlante d’images et d’informations (Sortie février 2022).
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Et aujourd’hui, voici, naissant, « Pli », une collection-série expérimentale en quatre numéros, ou objets, puisque Pli n’est pas un livre, mais définitivement une édition, à déplier, et replier ou afficher. Au verso, l’artiste et son œuvre sont présentées par des textes. Des noms connus mais pas outrancièrement, ce qui en fait le charme.
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Le premier numéro de Pli est consacré au photographe Hugues de Wurstemberger, auquel Le Lieu avait consacré une exposition, autour de « Pauline et Pierre » une série très fine, au grain marqué, entre l’album de famille et la narration. (Sortie en mars 22). Hugues de Wurstemberger fait partie de l’agence VU.
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Le second s’intéresse à Frédéric Malette, dessinateur, graveur, souvent croisé à Lorient, notamment dans le cadre des Itinéraires graphiques, et auteur d’une des estampes que la ville commande régulièrement à des artistes. (Sortie mai 2022)
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Le troisième, photographe, Yannis Roger, a été exposé dans la galerie éphémère de VU, et là encore on retrouve le goût de l’intime, le grain dans l’image, le clair-obscur dans des photos d’une poésie quotidienne, affranchie du spectaculaire, discrète et sans esbroufe. (Sortie août 22)
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Enfin, la quatrième, vous la connaissez bien, puisqu’elle officie ici, au fil des numéros, avec ses dessins piochés dans son parcours quotidien, visites d’expositions ou balades culturelles, c’est Emma Burr, ses blancs qui laissent le champ à l’imagination, ses croquis fragiles et détaillés, on l’aime depuis – presque – toujours (Sortie prévue en novembre 2022)
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Ces quatre numéros de Pli sont imprimés avec des encres végétales sur du Munken (un très beau papier suédois), quatre affiches de 42x60 cm, numérotées de 1 à 50, pliées en format A5 et protégées par un étui. Vendues sur abonnement (50 €), elles sont envoyées par la poste tous les trois mois. Un test, qui sera peut-être reconduit l’an prochain
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Ce qu’Emmanuel Madec en dit : "Les éditions Là… est une maison d’édition indépendante dont le champ de compétence s’étend de la littérature aux arts graphiques. Dans un rythme de production volontairement lent, elle s’engage à publier des livres singuliers. D’abord des textes aux formes hors normes et à la liberté de ton absolue. Des images et des dessins présentant les mêmes caractères. Les éditions Là est une réelle maison, un refuge [un repaire et un repère] pour les auteurs désireux d’ouvrir leurs univers à un public curieux. Les éditions Là travaillent à de nouvelles façons de diffuser et de vivre l’art au quotidien. L’idée nous est venue de produire cette collection afin de promouvoir des artistes dont nous apprécions le travail. Aussi, car tout le monde n’a pas forcément les moyens de s’acheter une œuvre originale. Pourtant, une œuvre reproduite sur affiche n’est pas une œuvre originale, c’est pourquoi « Pli » tient à ses plis et ne fait pas de confusion !"
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Emmanuel Madec se définit comme « Photographe, artiste et pédagogue de l’image », il intervient aujourd’hui dans des projets d’éducation artistique. Il est soutenu par l’EPCC « Livre et lecture en Bretagne ».
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