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N° 259 - SEMAINE DU 13 AU 19 MAI 2021

FDM
Cette année, la Fête de la musique aura lieu le samedi 19 juin 2021.
La Ville de Lorient adapte son évènement au contexte sanitaire et proposera des rendez-vous musicaux sous forme de déambulation afin de limiter les rassemblements, ainsi qu'une scène sonorisée en centre-ville. Les musiciens sont appelés à candidater en suivant le lien ci-dessous.
Sans titre - 6
Vous êtes expert en épidémiologie mais vous n'avez pas fait médecine ?
Vous savez tout sur l'Astra Zeneca sans jamais avoir rencontré un pharmacien ?
Vous avez votre mot à dire sur la physique quantique malgré une moyenne de 2,5 en maths ?
Vous ne vous gênez pas pour parler de la fabrication des sushis sans savoir cuire un oeuf ?
Vous avez une idée sur le caractère de votre voisin sans l'avoir rencontré ?


Vous faites probablement preuve d'ultracrépidarianisme. Autrement dit, vous avez un avis sur tout, et surtout sur des sujets auxquels vous ne connaissez rien.

Un nouveau mot rigolo, qu'on vient de découvrir et qu'on partage avec vous, que vous n'aurez pas de mal à replacer à l'apéro (après avoir lu l'article qu'on vous propose en lien, quand même, sinon, c'est vous qu'on traitera d'ultracrépidarianiste...)
la bonne place

Vous le verrez cet été

La bonne place, c'est la nouvelle création de la compagnie Les passeurs d'Oz, qu'on a vue il y a peu en représentation "pro". Avec Nathalie Ansquer, Nelly Hyvert, Sabine Desplats et Yannek Albares, un spectacle de rue conçu comme une série où chaque épisode est différent, avec le fil rouge des interprètes - toujours les mêmes - et le thème (trouver sa place, donc). Mêlant danse et théâtre, chaque forme (courte) est mise en scène par un des quatre interprètes, et ce premier numéro, absurde et loufoque comme un Monty Python, était réalisé par Nathalie Ansquer (debout sur la chaise, c'est elle, avec le magnifique chignon).
On vous fait signe dès qu'une date est programmée.
MAI
Pendant tout le mois de mai, on vous propose de partager vos plaisirs avec nous, en s'inspirant des "Journées du plaisir", de Camille Bondon (à voir ICI)
Sur le principe vos messages en gris, le mien en bleu), cette semaine, c'est toujours aussi chouette... Alors continuez !

En mai jouez avec nous
1 MOMENT DE PLAISIR = 1 TEXTO
(Envoyez-nous vos sms au 06 88 32 75 33)
FAUTEUIL
MIE
SAMEDI
tambour

Vous êtes organisateur d'évènements ?

On dirait que ça bouge un peu, non ? Alors n'oubliez pas de reprendre le chemin de notre agenda pour y renseigner vos expositions, vos spectacles ou vos stages. On est en train de faire un brin de toilette au site, qui désormais, mettra en avant certains évènements sur la page d'accueil....

chateau lafeet
On vous encourage vivement à écouter (et à acheter - 10 €) le nouvel album des lorientais de Château Lafeet, parce que c'est vachement bien. D'abord parce que c'est bien de soutenir la création locale, et surtout parce qu'il va vous donner une furieuse envie de danser.

Un excellent album qu'on a reçu par mail l'air de rien : "Nous avons le plaisir de vous annoncer que le 2e album de château Lafeet, "Waking Up!" est sorti mi avril en CD et format 33t. Album entièrement auto-produit, enregistrement et mixage. Masterisé par Slab sound studio. L'album est disponible à Corner Records à Lorient et bientôt en concert"

Un album qui nous a emballée, et en ce moment c'est précieux... Electro, airs des Balkans, jazz, jazz manouche, guitare, accordéon, machines se mélangent sur un tempo chaloupé, dansant, entre le dance floor et la guinguette, dit comme ça, ça fait fourre-tout mais pas du tout : c'est net, cohérent, très personnel.
Et ça donne furieusement envie de danser sous des guirlandes colorées avec un mini short à paillettes et des fleurs dans les cheveux, un soir d'été tiède.
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farrington
On vous relaye un article de nos amis du Cri de l'Ormeau sur une autre sortie d'album, dans leur secteur (Saint-Brieuc) : Maxwell Farrington & Le SuperHomard / Once
sds experience
Il y a des soucis de réception un peu partout, on est en train de chercher pourquoi vous n'avez peut-être pas reçu le mag de la semaine dernière.

Alors on vous remet le lien sur "Expérience" réalisé pour Sorties de secours par les étudiants de Polytech, Audencia SciencesCom et AGR Ecole de l'Image, autour des sens, de la découverte, du plaisir, pour ce site conçu comme une expérience interactive et sensorielle...
CINELOVE
MOURET
Cette semaine, on a vu le dernier film d’Emmanuel Mouret, sorti en septembre dernier, sélection Cannes 2020.
Fini le marivaudage couleur macaron pistache fraise. Emmanuel Mouret est passé à la vitesse supérieure, un virage amorcé avec le doux-amer Mademoiselle de Joncquières. Cette fois, fini la légereté, le burlesque, le côté BD pastel, fini les références à Blake Edwards, Mouret est tombé dans le côté littéraire de Rohmer, définitivement. Les émotions sont là, bien là, et fort. Un film en forme de boucle, une variation sur le désir amoureux, qui virevolte et se pose sur celui ou celle qui n’est pas libre, et qui explore la notion d’appartenance dans le couple, les amours multiples, la transition d’un être à un autre, la tentation, le désir. Le film est ponctué par les images et la pensée du philosophe René Girard sur le « désir mimétique ». Quatre personnages, interprétés par Vincent Macaigne, Emilie Dequenne, Camélia Jordana et Niels Schneider, se croisent, se quittent, se retrouvent, dans un décor provençal magnifique, où l’eau, la lumière, la roche blonde et les arbres forment des cadres sensuels autour des visages et des regards. Magnifiquement filmé, magnifiquement joué, on n’est pas prêt·e·s d’oublier l’eau du regard de Macaigne, la tristesse lumineuse d’Emilie Dequenne, et – ha, holala – la buée dans les yeux de Camélia Jordana, dans une scène finale bouleversante. Si, comme nous, vous êtes beaucoup (pré)occupé·e·s par l’amour, vous allez fondre et pleurer à suivre ces personnages, dont le langage très (bien) écrit sait si bien rendre le trouble, les hésitations, les regrets, les revirements, les adieux, le chagrin, les désirs contradictoires, le mensonge douloureux, le dilemme amoureux…
piedensol

Carnet de voyage au festival Plages de danse

On vous propose de lire, au moment où il aurait du avoir lieu, pendant ce mai, ce récit écrit pour L'Hermine, à Sarzeau, organisateur d'un festival poétique qu'on adore, qui s'est tenu l'an passé en septembre...
goust
Vous êtes partie le matin, un peu tôt mais pas trop, avec un de ces sacs qu’on appelle tote bag. Dedans, vous avez glissé une gourde de ce merveilleux thé vert à la menthe Nannah, celui de Tea & Cie, acheté à Vannes, qui vous accompagnera toute la journée de son âcre saveur verte.
Dans votre sac il y a aussi un bonnet rouge, une écharpe tricotée par Maryvonne, un coupe-vent, un parapluie, un chapeau de paille, des lunettes de soleil, un tube de crème solaire, des tongs, des chaussettes, un sachet en étamine avec des noisettes dedans. Vous avez failli ajouter un petit coussin au dernier moment et puis non, vous avez enfilé un vieux jean qui ne craint rien. Là où vous allez, les gens ne passent pas leur temps à inspecter les étiquettes de vos vêtements, ils ont mieux à faire. Regarder le ciel, respirer l’odeur de la mer, sentir l’air sur leurs avant-bras dénudés, écarter une mèche de cheveux poussée sur leurs yeux par le vent, et s’émouvoir des corps qui dansent là, dans une crique, en bas – oh oui regarde, à la pointe. (...)
pointe
Photo 1 : Compagnie Pied en sol ©Isabelle Nivet
Photo 2 : Compagnie Capucine Goust ©Isabelle Nivet
Photo 3 : Le bar de la pointe, Penvins ©Isabelle Nivet
theatredemorlaix

Offre d'emploi

Le (magnifique) Théâtre de Morlaix recrute un ou une régisseur·e général·e.