ESSAI bandeau mag 2023

N° 359 - 1er juin 2023

Bannière promo pour sorties de secours

DĂ©couverte des ateliers amateurs

Pendant une semaine, l’école d’art de Lorient prĂ©sente ses cours ouverts aux amateurs : enfants, jeunes et adultes.
De nombreux mediums sont proposĂ©s : dessin, modĂšle vivant, gravure, volume-sculpture, photographie, histoire de l’art, peinture ainsi que des parcours spĂ©cifiques.

> Rendez-vous samedi 3 juin (10h-12h30/13h30-15h30) pour vous informer
> Puis du 6 au 9 juin pour découvrir les ateliers.
coups coeur semaine

Aujourd'hui

pissenlit

Le théorÚme du pissenlit

Un spectacle d'Olivier Le Tellier, que les spectateurs du Morbihan connaissent bien, et qui Ă©crit en direction de la jeunesse : "Tao et Li-Na habitent un petit village Ă  flanc de montagne. Le jour de ses 13 ans, le père de Tao revient et l’emmène avec lui. DĂ©sespĂ©rĂ©e, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d’un pĂ©rilleux voyage, le retrouve, Ă©puisĂ© par l’usine. Pour dĂ©noncer le travail illĂ©gal des enfants, Li-Na commet alors la plus fantasque des insurrections..." (Photo C. Raynaud de Lage)
> Jeu 1er juin, 19h, et sam 3 juin, CDDB, Lorient

Ce week-end

REÂČAÂČL Party

Du riff Ă  gogo ! Un concert des classes de guitare musiques actuelles des Ă©coles et conservatoires de l’agglo de Lorient. Le dĂ©fi pour la quarantaine d’apprentis musiciens et chanteurs sera de rĂ©interprĂ©ter les titres des artistes qui se seront produits Ă  Hydrophone cette saison.
> Sam 2 juin Ă  19h, Hydrophone, Lorient

Ce que nous sommes

La derniÚre création de la compagnie morbihannaise Eskemm, avec cinq jeunes danseurs d'origines et de nationalité différentes et une roue Cyr. C'est vif, ça pétille, c'est gai.
> Dim 3 juin Ă  18h, L'Hermine, Sarzeau. Gratuit. RDV Baie du Lindin
kelu

Urban Oriant

La Galerie Jumble organise un Ă©vĂ©nement autour de l’Art Urbain dans et autour le Centre Commercial Nayel, qui s’étendra dans les rues voisines, dont les murs accueilleront des collages. Au programme, Ɠuvres en live et fresques murales rĂ©alisĂ©es par huit street artistes, des grosses pointures du genre, emmenĂ©s par Kelu Abstract, parrain de l'Ă©dition (photo). Avec Raf Urban, Naga, SĂ©bastien Bouchard, K.LiopĂ©, Jean Moderne RCF1, IPDO et Fkoood.
Et aussi : dĂ©monstrations de skate-board, basket et hip-hop avec l’association The Love Movement, DJ-sets de Panorama Boy, Fast et le collectif Subground Connexion, ateliers de personnalisation sur sneakers et objets animĂ©s par K.LiopĂ©.
> Du 2 au 10 juin, Lorient centre ville. Le programme (chargé) ICI
boulange

Exposition Ă  la Boulange

La galerie intermittente « La Boulange » s’associe avec les pĂ©piniĂšres CrĂ©a’ Paysage pour prĂ©senter deux artistes : Ă  la galerie le plasticien Yves Picquet, chez CrĂ©a’paysage la sculptrice IrĂšne Le Goaster (qu'on adore, qui travaille sur des graines en format XXL)
> 2 juin/2 juillet. La Boulange, La Croix Notre dame, Guidel, du ven au dim 14h/19h. 0617477350 // PĂ©piniĂšres CrĂ©a’Paysage, AllĂ©e de la RoseliĂšre, Ploemeur, du jeu au sam, 14h/18h. 0297852555
desin ©isabelle nivet

Dessin au parc Chevassu

Les Urban sketchers - croqueurs urbains - de Lorient sont invités à dessiner non-stop dans le joli parc Chevassu. A la fin de la premiÚre journée, ils accrocheront leurs dessins dans le pavillon et alimenteront l'expo samedi et dimanche. Les dessins seront vendus à tout petits prix avec l'objectif : 1 dessin acheté = 1 arbre planté dans la ville. Le samedi 3 juin à 18h, vernissage de l'expo et pot musical avec un mini-concert d'Arnaud Ciapolino (flutiste jazz) dans un cadre de verdure.
Tous les artistes en herbe sont invités à les rejoindre...
> Du ven 2 juin au dim 4 juin, Parc Chevassu, Lorient
agenda
ON SAUTE DANS LA twingo
rdv au jardin

Rendez-vous aux jardins

Dans toute la France, ce merveilleux temps oĂč les jardins s'ouvrent pour ceux qui les aiment (comme nous). Jardins de particuliers, parcs de chĂąteaux, animations, ateliers de dessin, visites guidĂ©es, impromptus musicaux ou thĂ©Ăątre dans le parc, c'est le bonheur !
> Ven 2, sam 3 et dim 4, partout en France
debord de loire

Danse, vélo, bateaux à Débord de Loire

Si vous passez du cĂŽtĂ© de Nantes, DĂ©bord de Loire est un festival le long de l’estuaire de la Loire, Ă  Noirmoutier, St-Brevin-les-Pins, Paimboeuf, Cordemais, CouĂ«ron, Indre, Le Pellerin, St-Jean-de-Boiseau, Bouguenais, RezĂ©, Nantes, St-SĂ©bastien-sur-Loire, Ste-Luce-sur-Loire, Mauves-sur-Loire, St-Julien-de-Concelles, Divatte-sur-Loire. Gros Ă©vĂšnement polymorphe, il comprend un volet nautique - une flotte de 200 bateaux, une parade nautique - et Ă  quai, un programme artistique original oĂč la danse tient une place centrale : bals, impromptus, ateliers d’initiation ou spectacles participatifs. Le programme est complĂ©tĂ© par des visites, balades guidĂ©es, villages, rencontres et expositions. Dernier axe, le vĂ©lo, avec « Faites du vĂ©lo », des parcours thĂ©matiques, et vintage

> Du 30 mai au 5 juin. Tout le programme ICI
article isa
blockhaus atlantique

Blockhaus atlantique

Je ne rĂ©siste pas Ă  l’envie de vous raconter une anecdote. Il y a
 ouf, un certain nombre d’annĂ©es, Ă  la fin du festival Avis de temps fort, Ă  Riantec, un blondinet dĂ©gingandĂ© aux yeux bleus, me demande si je peux le dĂ©poser. Le garçon saute dans la Twingo, on se met Ă  papoter, j’apprends qu’il fait du thĂ©Ăątre, qu’il s’appelle LĂ©andre. Je fais des bonds : LĂ©andre, quel prĂ©nom prĂ©destinĂ© pour le thĂ©Ăątre ! LĂ©andre, l’amoureux Ă©conduit de MoliĂšre dans Les Fourberies de Scapin

Un certain nombre d’annĂ©es plus tard, voici LĂ©andre Larmet dans mon canapĂ©, en compagnie de SalomĂ© Rousseau, sa coĂ©quipiĂšre. Ils se sont rencontrĂ©s il y a dix ans, ils en avaient 16, au LycĂ©e Jean MacĂ©, Ă  Lanester, qui forme depuis des annĂ©es des bataillons de jeunes comĂ©diens. SalomĂ© Rousseau a crĂ©Ă© la compagnie avec l’idĂ©e de « faire se rencontrer des objets d’art vivant et des lieux non dĂ©diĂ©s, « hostiles » au thĂ©Ăątre ». Le logo, une branche d’arbre qui sort d’une fenĂȘtre, symbolise « la vie qui Ă©merge dans des lieux en friche, oubliĂ©s. L’idĂ©e c’est de rĂ©vĂ©ler le cĂŽtĂ© historique et d’approcher des sujets qui invitent au dialogue et Ă  la rĂ©flexion
 ».
L’aventure de Blockhaus Atlantique commence en 2011, LĂ©andre travaille avec l’autrice Marie Gerlot, qui Ă©crit le personnage d’un adolescent en s’appuyant sur lui. AprĂšs leurs Ă©tudes, SalomĂ© et LĂ©andre dĂ©cident de reprendre le texte en le retravaillant pour l’adulte que le comĂ©dien est devenu. Une Ă©criture poĂ©tique, l’esprit d’une tragĂ©die, un travail sur les mots, c’est LĂ©andre lui-mĂȘme qui assure la mise en scĂšne, assistĂ© de SalomĂ©. Il interprĂšte le rĂŽle de Jasper, face Ă  Rosalyn Jones, qui joue Reinette. Deux amis d’enfance, qui ont pour terrain de jeu un blockhaus « Au moment du passage Ă  l’ñge adulte, ils se demandent s’ils doivent le quitter ou y rester pour toujours. Reinette veut tout casser, elle est fatiguĂ©e par son existence, une monotonie qu’elle demande Ă  Jasper de briser ». La suite, la fin, peut s’interprĂ©ter de plusieurs maniĂšres, mais la beautĂ© de la piĂšce, c’est de trouver les mots pour dire cette rage et cette dĂ©sespĂ©rance de l’adolescence

Cette piĂšce, je l’ai vue en filage Ă  la Grande PoudriĂšre, et j’ai Ă©tĂ© frappĂ©e par l’utilisation de la prĂ©sence, mais aussi d’une forme de danse, en tout cas de dĂ©placements chorĂ©graphiĂ©s et d’un corps qui parle : « On a beaucoup travaillĂ© le corps. L’adolescence est un Ăąge critique dans le rapport au corps. Quand on Ă©tait dans la phase de recherche, on a utilisĂ© un mood board avec des images comme celle de « La vĂ©ritĂ© sortant du puits », la peinture de Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme ; les danseuses de Flamenco ; la notion de « duende » comme un pouvoir mystĂ©rieux, Ă©voquĂ© par Federico Garcia Lorca, pour trouver cette espĂšce de rage qui s’empare d’un corps dans la danse, la corrida ; et la fureur et la pulsation du Sacre du printemps, mais on a aussi cherchĂ© la lĂ©gĂšretĂ©, en visionnant la scĂšne du sac plastique dans American Beauty »
Cette piĂšce, ils l’ont pensĂ©e comme une expĂ©rience immersive, dans la chambre d’éclatement du K3, Ă  Lorient. Un blockhaus qui leur parle d’hĂ©ritage « patrimonial, intime » : « Cette cicatrice dans la ville fait partie de nos vies. Lorient c’est une ville oĂč les fantĂŽmes de la guerre sont ancrĂ©s dans notre imaginaire. Nous voulons mĂȘler le sensible et la grande histoire. On a cherchĂ© Ă  faire des lieux un personnage, mais aussi parler Ă  des gens qui ne vont pas au thĂ©Ăątre ».
Cette piĂšce s’insĂšre dans une programmation globale, Spectres d’histoire(s) de la rade, que la compagnie a voulu « en miroir entre Lorient et Port-Louis » en faisant se rĂ©pondre les esthĂ©tiques d’une rive Ă  l’autre de la rade. Tout le programme, fait d’allers et retours par mer, joue sur la dĂ©couverte artistique ou historique du site. (On vous recommande notamment le trĂšs beau travail photographique de Julie HascoĂ«t, sur les teufeurs de l’atlantique)
> Du 1er au 4 juin. Tout est gratuit sauf le spectacle au K3 et la conférence. Le programme ICI
berenice fantomes

Bérénice + FantÎmes

Le jour de la clĂŽture du Festival de Cannes, j’ai eu droit moi aussi Ă  une interview de rĂ©alisateur, sur la terrasse du Parisien, Ă  Lorient. Avec Franck Gourdien, cinĂ©aste de « films d’art et d’essai poĂ©tiques », installĂ© Ă  Port-Louis depuis dix ans. On a parlĂ© de BĂ©rĂ©nice + fantĂŽmes, un objet cinĂ©matographique arty qu’on imaginerait plutĂŽt projetĂ© dans une galerie d’art que dans une salle du MĂ©ga CGR avec supports pour pop-corn. Un film aux magnifiques mouvements de camĂ©ra, qui danse autour des interprĂštes : une jubilation filmique : « J’ai vu les plans dĂšs le dĂ©part. J’avais envie de chorĂ©graphier une fiction, de conjuguer les mouvements de camĂ©ra avec ceux des acteurs, qui jouaient en rapport avec elle ».
Le visionnage, il faut s'y prĂ©parer, parce qu’ici pas de narration, mais du texte, et quels textes : Racine, Kleist, Sarah Kane. Un texte portĂ© par la bande de l’EphĂ©mĂšre Ă  Port-Louis, feat JoĂ«l Jouanneau, metteur en scĂšne port-louisien, qui se rĂ©gale d’un rĂŽle de factotum en bleu de travail
 Pas de cliffhangers, pas d’effets spĂ©ciaux, le film est tournĂ© intĂ©gralement dans le gymnase de Port-Louis : « Je voulais filmer ce gymnase pour ses murs de bĂ©ton, sa lumiĂšre de cathĂ©drale. Pour moi, BĂ©rĂ©nice, c’est comme un purgatoire, et les lignes au sol forment comme un parcours de vie. Le gymnase dit l’enfermement, il n’y a aucune vue sur l’extĂ©rieur. Les costumes, je les ai crayonnĂ©s, on en a fait façonner certains, on a trouvĂ© les autres chez EmmaĂŒs : l’idĂ©e, c’était des robes de couleur pour faire de la peinture en mouvement sur les murs gris ».
On est donc ici dans le plaisir du texte, d’une sobre interprĂ©tation - Gourdien parle de jouer « a minima, mais ne jamais quitter le rĂŽle pendant les quatre fois 25 minutes des plans sĂ©quences » - de prĂ©sences fortes, « d’états de corps, d’états psychiques et nerveux », et de danse, puisque les comĂ©dien·ne·s dansent, Pauline Sonnic, la danseuse de la compagnie Choa’ri est trĂšs prĂ©sente.
« Je voulais travailler sur les solitudes. La solitude amoureuse, notamment. J’ai passĂ© une annonce offrant de participer Ă  une fabrique cinĂ©ma Ă  l’EphĂ©mĂšre, tous les dimanches. Il y a pas mal de gens qui sont venus, des amateur·e·s et des professionnel·le·s, mais je ne fais pas de diffĂ©rence entre les deux. Je les ai choisis pour leur talent. Toutes les voix ont Ă©tĂ© post-synchronisĂ©es dans le gymnase, pour garder la rĂ©sonance, aprĂšs le tournage, mais je voulais que tout le monde sache son texte par cƓur pour ne plus avoir peur des silences, tout se permettre ».
Lorsqu’on lui demande comment il imagine la suite pour ce film qui n’a rien coĂ»tĂ©, oĂč tout le monde est bĂ©nĂ©vole, Gourdien rĂ©pond, en regardant au loin derriĂšre ses lunettes de soleil : « Un film c’est une sorte de voyage. Les histoires ne m’intĂ©ressent pas, tous les scĂ©narios ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©puisĂ©s. Ça ne m’intĂ©resse pas de reproduire des formes dĂ©jĂ  faites. Si on construit un film comme un produit commercial on le tue. Je ne sais pas ce que ce film va devenir, ça ne me regarde pas
 Quand il y a un dĂ©sir, on le fait. Je mets ça dans une barque et ça part Ă  la mer
 »
> Vendredi 2 juin Ă  20h Ă  la salle audiovisuelle de Riantec
JLO2

Parisien Peirani Sissoko Segal "Les égarés"

Un concert vu aux Arcs de Quéven, le 26 mai 2023 par Jean-Louis Le Vallégant

Les Arcs allaient finir par se remplir aux alentours de 20h30. D'abord s'étaient positionnés à 19h58 les vieux, genre polaire/camping car, sur le parking. Puis vers 20h12, les plus jeunes des vieux, comme moi. Avec l'expérience, arriver à l'heure pour prendre place prÚs de la console son. De cet endroit, le sondier* compose le mixage. Avec un gazier* pas trop bousard*, le son devrait convenir. Et à suivre le public s'est rajeuni. Y a eu l'inévitable claquement de porte dans le silence de l'avant concert. Juste là est arrivée Anne-Cécile*, 32 ans, à la bourre, son petit Lomig à la traßne, doudou sous le bras. Et dans le noir grisé des contres* les silhouettes de la scÚne se sont assises.

segal sissoko

L'inévitable aficionado en charge du « Wouh » était là, tout comme le premier sifflet parti du cÎté jardin. Emile Parisien, comme d'hab, a commencé par humecter l'un des trois bouts de roseau qu'il allait glisser dans la ligature du sax soprano, Ballaké Sissoko a pris grand soin de son bel habit d'Afrique, en posant sur son socle la Kora. Comme tout violoncelliste, Vincent Segal a tendu l'archet et desserré sa cravate, pendant que l'autre Vincent, Peirani, s'harnachait à l'accordéon.

Assis comme Ă  la maison, sobrement Ă©clairĂ©s, la premiĂšre piĂšce musicale « diapasonnait » le concert : sobre, Ă©lĂ©gant, simplement beau. La qualitĂ© acoustique du lieu et le joli travail du technicien son (les musiciens ne le prĂ©senteront d'ailleurs pas) compensaient nos assises un peu basses quoique confortables. Ce fut un concert tranquille pour les instrumentistes, malgrĂ© un Peirani souffrant de l'Ă©paule, mĂȘme si BallakĂ© Sissoko s'est montrĂ© vraiment prĂ©occupĂ© par l'accordage de sa Kora. Ce fut un concert plaisir, sans prises de risques, sans prise de tĂȘte non plus, ni pour eux, ni pour nous. Le rĂ©pertoire ? Des arrangements, des improvisations classieuses, sur des piĂšces musicales personnelles entrecoupĂ©es de reprises (Marc Perrone, Weather Report, Bumcello...). 1h25 de sĂ©rĂ©nitĂ©, de timbres habilement mariĂ©s, au plus proche de la voix par moment. Sans douleur, sans surprise finalement, avec, comme il se doit, la « standing ovation » des 800 personnes, mais mĂ©ritĂ©e, celle lĂ . Et enfin, en rappel, ce morceau impliquant davantage Sissoko, seul « Ă©garĂ© », perdu au long de l'itinĂ©raire proposĂ© par les trois autres. Son instrument ne lui permet sans doute pas de s'adapter aussi lestement. Ce type de spectacle est musicalement remarquable. Les deux duos s'alimentent rĂ©ciproquement de leur singularitĂ©. C'est consensuel, sans miĂšvrerie, l'alliance simple du plaisir et de l'exigence. Chapeau !

Sondier : le technicien en charge du son
Gazier : un homme, jargon brestois
Bousard : sourd, terme venu du breton employé dans le Léon
Anne-Cécile : Prénom d'emprunt
Les contres : projecteurs employés pour installer un contre jour