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roc sombre
Cent détresses
Un petit clin d’oeil au groupe lauréat de notre concours de photo rock, organisé en partenariat avec Vannes Photos Festival en mai dernier. « Cent détresses » ce sont des morbihannais, du rock sombre à la Noir Désir, et ils passent au Galion. (Photo Tony Guillou)
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art scénique et dentelles
Marie-Antoinette
Pour une fois, voila un spectacle que nous n’irions personnellement pas voir, mais dont on va vous parler quand même, parce que nous pensons que ce ne sont pas nos goûts qui doivent diriger nos conseils… Thierry Malandain est chorégraphe, il est à la tête depuis 1997 du Centre Chorégraphique National - Ballet Biarritz – aujourd’hui Malandain Ballet Biarritz - magnifique bâtiment installé dans la Gare du Midi, en face d’un jardin qui raconte la villégiature à l’anglaise de la station balnéaire d’Eugénie. En 2000, il y créée un festival de danse, « Le Temps d’Aimer », et ne cessera de réinventer l’art du ballet classique. Ces créations sont depuis toujours l’occasion de découvrir de magnifiques virtuoses, mis en scène dans un esprit modernisé, et c’est peut-être cet entre-deux qui ne nous convainc pas. L’esthétique souffre d’après nous d’un imperceptible clinquant, d’un infime politiquement correct, d’un léger manque de sens, qui nous empêche d’adhérer aux propositions faites, qui pour nous tiennent plus du show que de la danse. Nonobstant, en faisant preuve de moins de radicalité que nous, nul doute que vous goûterez les costumes ébouriffants, les perruques colorées, les éventails en dentelle et la parfaite coordination des danseurs, on avait juste envie d’exprimer un point de vue différent du concert de louanges qui s’élève généralement à la sortie de ces spectacles… Faites-vous une idée ICI
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flamme en cas
Stage de flamenco
On se souvient du premier – et du seul – stage de flamenco que l’on ait fait, il y a tréééés longtemps, dans une salle de sports paumée, un samedi matin de lendemain de fête. On se souvient de notre fascination à voir la prof taper le rythme de ses talons, tourner ses mains en gracieuses arabesques, lancer ses bras en volutes virevoltantes, tenir fièrement la tête de manière provocante, planter son regard dans le nôtre. Et nous, mélangeant les pas, tentant de rattraper le groupe, réfléchissant à quoi venait après quoi, les mains, les pieds, à droite, mais non, en arrière, tourner, ah zut, c’était pas ça. On était repartie en baissant la tête, honteuse et frustrée. Pourtant, voir une pomme, tendre le bras, la cueillir, la manger et la jeter, ça nous paraissait simple, dans les soirées. En en reparlant plus tard, on comprenait que le flamenco, comme le tango, ce n’est pas compter ses pas mais se laisser aller à une énergie, écouter la musique, sentir le rythme au plus profond de soi et non pas reproduire un mouvement mécanique. Il faut toujours une première expérience. A Clohars-Carnoet, le conservatoire de Quimperlé propose deux jours de stage pour aborder la danse flamenca de manière intuitive, en immersion dans la culture, en passant par l’improvisation, le lâcher prise, le danser naturel, sans positions. Pour que la traversée soit un plaisir.
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tomber en amour pour Tolstoï (rediff)
Pour l'amour de Léon ou comment je me suis perdue dans Guerre et Paix
# épisode 2
La série fleuve à binge watcher cette saison : une exégèse passionnée et passionnante de Guerre et paix, par une véritable groupie de Léon Tosltoï. Vous avez manqué l’épisode II (sur le désir amoureux, hmmm…) ? Pas grave. Séance de rattrapage dimanche.
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voir et faire
avec Julien Billaudeau
On a repéré le joli travail de Julien Billaudeau, dont l’univers ressemble un peu à celui de Laurent Moreau, l’homme qui signe les visuels de TRIO...S. Des aplats et des trames de couleurs qui se tuilent, se superposent pour créer des motifs foisonnants ou épurés, dans des gammes de couleurs très justes, presque toujours les mêmes : bleu cyan, vert herbe, orange mandarine et jaune pur. Deux temps sont proposés, une rencontre avec l’auteur, et un atelier qui devrait être très rigolo, pour créer une ville à partir de pochoirs…
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christmas time
Un conte de Noël
Pour mémoire, au cas vous ne l’auriez pas vu, une rediffusion de notre film préféré d’Arnaud Desplechin, où l’on retrouve notre acteur préféré de Desplechin, Matthieu Amalric, et cette scène extraordinaire, dans les rues de Roubaix, où son personnage, Paul Dedalus, tombe du trottoir comme on se jette dans le vide, les mains le long du corps, au terme d’une seconde d’équilibre.
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La projection sera suivie d'une conversation avec Sophie Marret-Maleval, psychanalyste, professeur au département de psychanalyse de l'université de Paris 8, sur le thème du roman familial...
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un petit rappel : c'est ce soir !
Johann Le Guillerm - Le Pas Grand Chose
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Vous le savez - ah, ne soufflez pas ! - on est raide barge de l'artiste, inventeur fou,
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équilibriste poétique, personnage mutant, théoricien de l'impossible. Il donne ici une "conférence pataphysique ludique" sur ses chantiers et ses recherches. Trop bien.
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