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on l'a vu, et vous ?
Pour l'amour de Léon ou comment je me suis perdue dans Guerre et Paix
# épisode 2
La semaine dernière, on vous avait dit qu’on irait voir le second épisode de ce spectacle entre conférence et performance, et on l’a fait, donc, et encore une fois on a adoré. Peut-être plus encore que le premier, par l’intelligence de la transversalité utilisée. Adèle Chaniolleau a cette fois choisi (alors que dans l’épisode 1 c’était la chronologie qui tramait le spectacle) la thématique du désir dans « Guerre et paix », et c’est magnifique, l’universalité du sentiment amoureux, de la passion, de l’exaltation, elle nous embarque, elle fait rougir nos joues, elle nous donne chaud, s’asperge pour nous refroidir, nous fait battre le coeur, nous renvoie à nos propres élans, et nous rappelle que ce nous allons chercher dans la littérature, c’est la comparaison avec ce que nous vivons ou avons vécu, l’empathie, mais aussi les différences et les expériences de l’autre.
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Aucune image ne fera vivre la passion avec autant de force que les mots, insufflée par le débit emballé et emballant d’Adèle C. avec qui, décidement, on passerait volontiers ses vacances
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à se faire envoûter par Tolstoï... (Photo Lola Delabays)
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sans contrefaçons
Jimmy et ses soeurs
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On a connu Odile Grosset-Grange comme interprète chez Marc Lainé, notamment dans
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« La nuit un rêve féroce ». Metteure en scène aujourd’hui, elle collabore depuis trois spectacles avec l’auteur Mike Kenny à qui elle a passé commande de ce texte qui aborde la question du genre.
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Encore ? Oui, encore, et normal, le théâtre, depuis toujours, s’empare des sujets de société et les artistes, concernés, s’en inspirent souvent. Avec Mike Kenny, on peut légitimement y aller en confiance, l’auteur britannique sait parler du monde qui nous entoure sans nous donner des leçons, employant ici la forme de la fable avec l’histoire de trois sœurs et d’un monde imaginaire.
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Régina, Stella et Princesse vivent dans une société métaphorique – qui pourrait être celle d’un pays d’aujourd’hui – où les filles ne peuvent sortir qu’acccompagnées. Princesse va alors endosser le rôle de Jimmy, devenant l’homme qui donne à ses sœur la liberté et l’autonomie,
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et découvre que le job a ses avantages...
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La scéno est signée Marc Lainé, donc les fans vont foncer... (Photo Maxence Jonas)
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y a d'la joie
Lili Cros & Thierry Chazelle
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On vous bassine depuis douze mille ans avec ce duo pimpant, poétique et frais, les revoilà, et on continue à vous inviter à aller les voir, ils vous feront le même effet qu’une cure de vitamine D.
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Qui que vous soyez, blasés, punks, dépressifs, baba cools, jeunes ou vieux, impossible de résister à leur joie et leur complicité, et on vous défie de sortir de leurs concerts en faisant la gueule...
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vamos a bailar
Noche en Sevilla
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On ne sait pas du tout ce que ça vaut,
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mais toujours dans une quête de chaleur du sud,ça nous tente bien.
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« Un dialogue entre danse, musique flamenca et musique classique autour du Quatuor n°1 en ré mineur op.4 "de la guitarra" de Joaquin Turina, inspiré de la musique populaire espagnole, et notamment du flamenco ».
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Une danseuse, un guitariste et un chanteur : un aller-retour pour Séville qui vous coûtera
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beaucoup moins cher qu’un billet d’avion gourmand en kérosène,
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et réduira votre empreinte carbone, à condition de covoiturer pour la soirée...
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loach love
L'esprit de 45
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Pour sortir un peu le nez des séries (nous, en ce moment, on est dans « Sanditon »
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d’après Jane Austen, un délice de bains de mer, de jeunes filles qui n’ont pas leur langue dans leur poche, d’héritiers rapaces et de beaux gosses ténébreux) on vous propose d’aller (re)voir un film de Ken Loach sorti en 2013, projeté par « J’ai vu un documentaire ».
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Voilà ce qu’ils en disent : « L'année 1945 a marqué un tournant dans l'histoire de la Grande-Bretagne. L'unité de son peuple pendant les combats de 1939-1945, et le souvenir douloureux de l'entre-deux-guerres ont conduit à l'émergence d'un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d'ordre de cette époque. Pour former la trame narrative éminemment sociopolitique de son film, le réalisateur Ken Loach a eu recours à des séquences vidéo provenant d'archives régionales et nationales britanniques, à des enregistrements sonores et à des témoignages contemporains ».
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féerie de noël
Elévation
Difficile de deviner si ce sera vraiment sublime, mais cette proposition nous a quand même titillée, du mapping vidéo inspiré "des grandes mythologies où le ciel est peuplé d’animaux réels ou imaginaires : ours, cygne, loup, ou dragon..."
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Dans le pire des cas, une ballade du côté de Concarneau, où vous pourrez boire
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un chocolat chaud au coin du feu,
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à l’angle du port, au café de l’Atlantic...
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croquer vif
Gérard Darris, aquarelles
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Une séance de dédicaces pour la sortie du bouquin de Gérard Darris,
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chef de file des Urban Sketchers du Pays de Lorient, dont on aime beaucoup le trait souple
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et le dessin fluide de ses aquarelles, qui croquent les ambiances lorientaises
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avec justesse et sensibilité...
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