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N° 268 - SEMAINE DU 15 AU 21 JUILLET 2021
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Une après-midi en famille dans ce très beau site patrimonial, avec toute une série d’animations.
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Présentation des chevaux : les fameux chevaux de trait bretons, résidents historiques du site, mais également le Boulonnais, le Comtois, le Percheron,le Mulassier Poitevin…
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Visites avec les guides animateurs : les secrets d’hier et d’aujourd’hui du Haras. Le parcours commence par les écuries nationales avec les chevaux et les fameux étalons, se poursuit dans la sellerie d'honneur et son atmosphère feutrée, puis se termine dans la cour de la forge avec des démonstrations d’un coutelier-forgeron.
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Spectacle "Jeux d'enfants" : au rythme de jeux et de prouesses équestres, les artistes voltigeurs, accompagnés de leurs chevaux dont des puissants étalons comtois et des poneys, s’unissent pour créer un univers où se mêlent rires et tendresse.
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Espace Ré(création) : monter sur une selle, grimper dans un dog car, s’exercer au tressage des queues de chevaux imaginaires, jouer sur le circuit de course des petits chevaux, ici les enfants s’amusent dans un univers équestre décalé où les oeuvres d’art jouent à cache-cache.
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> Du 6 juillet au 27 août, Haras National d’Hennebont
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Festival Interceltique 2021
A Lorient, personne ne demande jamais ce que signifie le « FIL ». Chaque Lorientais a SON festival, ses repères, ses habitudes, ses raccourcis, ses incontournables, ses petits secrets. Cette année, il a fallu aux organisateurs jongler avec les contraintes, se réinventer, faire preuve de créativité, et dans cette version plus intime, les spectateurs retrouveront leurs circuits, mais aussi des chemins de traverse différents, qui pourraient bien les séduire à nouveau, comme se réinventent parfois certaines histoires d’amour… Pour vous permettre de visualiser la version 2021 du FIL, à J-22, on vous propose un plan et une synthèse précise en cinq points.
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1. Les lieux de convivialité
On le voit bien sur le plan ci-dessus, cette année, rien côté sous-préfecture : tout se passe côté Centre Nayel, sur « L’allée Interceltique » : quai des Indes, entre la Mairie et le Palais des congrès. Ajoutez la Place d’Armes et le stade du Moustoir, et voilà un festival resserré, plus intime, dans un périmètre où on trouvera...
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- Le long de l’allée interceltique : bars, crêperies, burgers, fish & chips, et huîtres !
- A l’Espace Marine (Place d’Armes) : des bars et une crêperie
- Au Breizh Stade (ça, c’est le petit + convivial), uniquement le week-end du 7 et 8 août, un espace de bars et restauration plus intime, aménagé sur la pelouse adjacente au stade.
2. Le bon plan
Les habitants de Lorient Agglomération (ainsi que les – 18 ans et les personnes en situation de handicap) bénéficient du tarif réduit sur les billets achetés avant le 31 juillet.
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La billetterie est accessible en ligne, et sur site, deux heures avant le début des spectacles.
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Billetterie Palais des Congrès : du 19 juillet au 15 août de 13h à 18h
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3. Les lieux de spectacles
Trois sites : Stade du Moustoir / / Espace Marine (Place d’Armes) / / Scène Bretagne (derrière le Palais des congrès)
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4. La Grande Parade Bretagne
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Chaque année, une partie de la parade se fait au sein du stade. Cette année, pas de défilé dans les rues (on comprend bien pourquoi) : tout se verra confortablement assis sur les gradins du Moustoir, avec une soixantaine de groupes bretons.
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5. Les contraintes sanitaires
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Pour accéder aux trois lieux de spectacles, il suffira d’être muni d’une pièce d’identité, d’un pass sanitaire (le détail sur le site du FIL), et du billet de spectacle. Le port du masque est recommandé.
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>> La semaine prochaine, on vous dit tout sur la programmation.
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Juillet 2021. Isabelle Nivet / Sorties de secours pour le Festival Interceltique
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Cet été, toute la programmation culturelle de Clohars-Carnoët aura lieu dans le cadre de l'Abbaye Saint-Maurice, un lieu que nous aimons beaucoup, romantique en diable. On vous invite à vous rendre sur leur site pour consulter le programme, tous publics, qui combine spectacle vivant, conte, musique et expositions... (Voir aussi plus bas)
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Reprise des concerts au Galion (pour ceux qui ont loupé cet article)
Je crois que je vous ai déjà raconté cette anecdote et ce n'est pas moi qui la raconte le mieux, mais quand même. Quand Sorties de secours existait en papier, c'était Gaëlle, chez nous, qui s'occupait de vérifier les infos de l'agenda, et pour être sûre qu'on aurait bien celles du Galion (parce que c'est quand même le seul bar rock - et vraiment rock - de Lorient) elle descendait l'avenue de la Perrière à pied avec son portable sous le bras, puis elle s'installait au comptoir et elle enregistrait directement les concerts dans l'agenda, sous la dictée de Jean-Ba. Et quand elle revenait, elle me racontait et c'était toujours très drôle, leurs dialogues.
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- On met quoi, pour eux ?
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- Attends, non, mets plutôt "Post Rock Shoegaze"
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On a bien envie d'aller voir la nouvelle création de la compagnie Lucane, "Rock'n" : c'est de la danse qu'on on croit qu'on va bien aimer, assez pure et simple, sur une bande son rock, Lou Reed et Patti Smith, et dans la prairie de ce lieu si merveilleux, l'abbaye Saint-Maurice.
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> Dimanche 18 juillet, Abbaye Saint-Maurice
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On est carrément contente de retrouver le Micro théâtro, ce dispositif expérimental qui permet de découvrir des artistes, des formes en création, des étapes de travail, à partager avec deux poignées de spectateurs. Comme l'été dernier, Micro Théâtro se transforme en mini festival, trois fois quatre spectacles, les deux premiers rendez-vous dans le joli jardin Chevassu, à Lorient, le dernier au fort de Pen-Mané, Locmiquélic.
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Une soirée Butô à Séné, dans le plus bel ombilic du Golfe du Morbihan, la presqu'île de Montsarrac, qui se tord et se retourne au milieu de l'eau, pour que le visiteur y perde pied et s'y retrouve comme sur une île imaginaire. On saute sur le prétexte d'un spectacle pour y retourner et s'en émouvoir...
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Une exposition collective où l'on retrouvera des artistes dont on aime le travail et les univers, du très classique à l'onirique, de la nature à l'architecture... Muriel Bernard, Jean-Baptiste Cautain, Alain Cazalis, Yves Doaré, Violaine Fayolle, Christine Gendre-Bergère, Claude Huart, Brigitte Kernaléguen, Serge Marzin, Mordecaï Moreh et Isabelle Richard.
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> Jusqu'au 21 août, l'Archipel, Fouesnant
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>L'expo est complétée par un stage de gravure en taille d'épargne avec Jean-Baptiste Cautain, et ça c'est cool (Samedi 17 juillet)
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Oh. Il faut qu'on vous raconte un truc. Il y a quinze jours, de retour d'un rendez-vous à Clohars, la Twingo trace vers le port du Pouldu, quand en voyant le pignon d'une maison peint en anthracite, et un gros "Galerie" peint en blanc dessus, elle est allée se garer toute seule sur le parking attenant. On descend, on frappe à la porte, on nous ouvre. Et on découvre un atelier boutique, celui de Laetitia Villemin, qui fait de chouettes création sur le thème des plages, du surf, tout ça. Et on découvre que Guillaume Sorel, le dessinateur de BD, dont on aime beaucoup la peinture, est revenu dans le coin, et qu'il exposera avec elle tout l'été. Joie.
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Depuis toujours, on est en amour avec les toiles de Jacqueline Jouanneau, qui expose trois séries d'oeuvres de différentes périodes, les plus anciennes (ci-dessus) étant nos préférées, sauvages, lâchées, presque punk.
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> "Faces à faces", à la Grande Poudrière et à l'Eldorado, Port-Louis, jusqu'au 15 août
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Jean-Jacques Dournon, lui, est sans doute l'artiste que nous suivons depuis le plus longtemps, au gré des évolutions de son travail (on vous met en lien un de nos articles, relayé chez KuB). Chaque "série" de Dournon porte la trace de la précédente, la trace d'un rapport au réel suggéré, dans des toiles où l'intellect n'a pas lieu de se mettre en branle, préférons les sensations, les impressions, les intuitions. Ce mot "trace", large et imprécis, est pourtant la clef de son univers, surgissant dans ses oeuvres comme un relief esquissé, surgissant de nos souvenirs, comme une persistance rétinienne, un paysage entraperçu et intégré. Cette fois, dans ces "Suites amazoniennes" I et II, si l'on retrouve les cheveux collés comme un relais passé d'une époque à une autre, il s'agit bien d'une autre manière de dire le paysage, par le foisonnement. Des impressions presqu'impressionnistes, des idées de végétal, tâches et points, qui racontent la luxuriance d'un paysage sans jamais le dessiner. Elégant, comme toujours.
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> "Suite Amazonienne", à l'Ephémère et à la Médiathèque, Port-Louis, jusqu'au 6 août
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Le dernier film de Thomas Vinterberg (réalisateur du mythique « Festen ») nous semblait, on ne sait pas pourquoi, être une comédie légère comme une bulle de champagne. On vient de le voir, et il s’avère qu’il est plus proche d’une mega cuite à la vodka. Malgré une probable happy end - selon comment on reçoit les dernières images du film - Drunk n’est pas une comédie. Dans Drunk, il est question d’ivresse, de l’alcool et de son pouvoir désinhibant, mais il est surtout le portrait d’un homme (Mads Mikkelsen) qui a perdu la joie, l’élan, le désir, des moteurs qu’il retrouve avec l’alcool. La possible happy end ne tient pas le parti-pris plutôt noir du film, créant la déception d’un fil non tenu, d’un chemin qui aurait pu être mais qui s’empêtre. Les clichés du buddy movie s’additionnent dans ce « Cœur des hommes » à quatre grammes, pour une morale finalement sauve : l’alcool c’est cool, mais c’est moche.
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Vous piocherez dans leur programme, extrêmement riche, ce qui vous fait plaisir, mais nous, si on avait été là ce week-end, on serait allé voir cette rencontre avec Françoise Morvan et André Markowicz, dont on vous rebat les oreilles régulièrement, en adepte du miracle de la traduction. Ils parleront cette fois du chef d'oeuvre de Boulgakov, "Le maître et Marguerite".
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> Dimanche 18 juillet, Lanrivain
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Cette fois, on l'a emmenée chez nous, au lieu de la lire dans le canapé d'A la ligne, c'était trop long, cette fois ce n'est pas une BD mais une revue avec des articles pas forcément très longs mais sur des thématiques précises. La Déferlante a édité en juin le numéro 2 de ce mook trimestriel écrit avec distance. Neutre et factuel, le ton n'est pas militant, le fond et les faits en deviennent plus forts. "Nous voulons croiser les regards sur les oppressions liées au système patriarcal par trois biais : le genre, la race et la classe sociale".
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Dans ce numéro, nous, on a beaucoup aimé le portfolio sur les Guerilla Girls (un groupe d'intervention qu'on suit depuis longtemps, qui pointe la sous-représentation des femmes et des personnes de couleur dans le monde de l'art), une interview de Claude Ponti, à la parole aussi libre que touchante, et une excellente chronique de Martin Page sur le danger de l'expression "aimer les femmes", un affect qui pourrait recouvrir une forme de fétichisation et de recherche de la domination.
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> La déferlante, "La revue des révolutions féministes", 160 pages, 19 €
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