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N° 258 - SEMAINE DU 6 AU 12 MAI 2021
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On est très fières d'annoncer, Catherine Pouplain et Isabelle Nivet, maintenant que cela a été divulgué sur Instagram et Facebook, que nous faisons partie du premier "Panier culturel de la rade" avec notre livre "Rouge", une histoire d'amour et de chaussures... rouges ! On aura le plaisir de les remettre à la grosse centaine de souscripteurs en main propre et hydroalcoolisée, très bientôt !
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Cette année, la Fête de la musique aura lieu le samedi 19 juin 2021. La Ville de Lorient adapte son évènement au contexte sanitaire et proposera des rendez-vous musicaux sous forme de déambulation afin de limiter les rassemblements, ainsi qu'une scène sonorisée en centre-ville. Les musiciens sont appelés à candidater en suivant le lien ci-dessous.
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La semaine dernière, on vous proposait de partager vos plaisirs avec nous, en s'inspirant des "Journées du plaisir", de Camille Bondon (à voir ICI)
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Vous nous avez envoyé des messages (en gris les vôtres, en bleu le mien), et on doit vous dire que c'est vraiment super, de recevoir un texto d'un numéro inconnu, qui vous raconte un petit moment de plaisir, comme ça, paf, un message de quelqu'un qu'on ne connait pas, mais qui vous fait sourire, c'est très chouette, ça illumine la journée... Alors continuez !
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1 MOMENT DE PLAISIR = 1 TEXTO
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(Envoyez-nous vos sms au 06 88 32 75 33)
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Découvrez avec quel titre Catherine Pouplain a associé Brueghel
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Cette semaine, on remonte le temps et on parle d’un grand maître de la peinture flamande, Pieter Brueghel l’Ancien. Plongée directe en pleine Renaissance avec une peinture ultra classique mais pour l’époque, moderne et même assez décalée des grands thèmes religieux qui commencent à perdre du terrain après des siècles d’omniprésence dans la création artistique. Bon, la bible est encore bien présente dans l’inspiration des artistes mais traitée différemment, avec plus de recul voire une certaine laïcisation de la représentation des sujets. C’est le cas de l’école flamande dont fait partie un Pieter Brueghel l’Ancien au style somme toute assez rock’n roll ! (...)
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La semaine dernière, on publiait une idée de rando mise en images par Hey Louise, et quelques jours plus tard, est arrivé par mail un rectificatif d'un lecteur, qu'on vous donne à lire en image ci-dessous (on n'a pas pu s'empêcher de faire des commentaires).
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Merci David pour vos infos !
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A Pont-Scorff, le Strapontin invite la comédienne Marie Bout, avec son personnage d'Irina Dachta, pour des mini spectacles de quinze minutes, en déambulation, en compagnie des comédiens Fanny Bouffort, Gildwen Perrono et Achille Grimaud, des "Olympiades" décalées et farfelues, dans des lieux et des horaires aléatoires, des surprises à découvrir au gré des balades.
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> Jusqu'au samedi 8 mai inclus
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On vous propose de coupler la proposition précédente avec l'exposition Levalet au sein de l'Atelier d'Estienne et dans la rue Terrien, avec de grands papiers collés qui résonnent avec les bâtiments pour lesquels ils ont été réalisés. Très chouette !
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Charles Leval, dit Levalet, est né en 1988 à Epinal. En 2012, son travail commence à prendre place dans les rues de Paris et d'ailleurs. Son œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d'installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l'encre de chine dans l'espace public, dans un jeu de dialogue avec l'environnement présent. Les personnages interagissent avec l'architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l'absurde.
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Nous, on a terminé la balade avec une pause au Manoir de Saint-Urchaut, qu'on aime beaucoup, pour une petite pause méditative au bord du Scorff...
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On vous en a parlé l'année dernière, Sorties de secours a fait partie des équipes sélectionnées par OuestMediaLab, à Nantes, pour intégrer la deuxième promo de leur incubateur de médias innovants. A l'issue de cette année de formation/réflexion riche en idées et en possibles, une semaine de travail a été consacrée à la création d'un site dédié réalisé par les étudiants de Polytech, Audencia SciencesCom et AGR Ecole de l'Image.
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Une journée de brainstorming avec eux, et leur choix de partir sur les sens, la découverte, le plaisir (leur mind mapping en photo ci-dessous est éloquent) pour notre site qui a été conçu comme une "expérience interactive et sensorielle", et qui a reçu le prix du meilleur design et créativité ! On l'adore, parce qu'il est beau, joyeux et vitaminé, et qu'il nous ressemble.
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Et on est très fières de notre équipe. Encore merci !
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En dernière minute, on vous glisse cette info reçue par mail, la nouvelle expo de Port-Louis. Youpi, on dirait que ça redémarre !
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Le feuilleton Faust. Dernier épisode
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Un vrai-faux article où nous avons imaginé un futur et un passé au héros d'une série théâtrale en cinq épisodes, conçue par Robert Cantarella en 2016 - avec Nicolas Maury -où "Henri Faust est kinésithérapeute et cache un passé trouble qui resurgit. Ses désirs inassouvis le mènent alors à pactiser. Son besoin de satisfaction devient impossible à rassasier".
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L’INFLUENCE DE ROBERT ET NADINE
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Une chose est sûre, Meunier a raison, Henri Faust avait des idéaux dans sa jeunesse, quand il roulait encore en Clio. Aujourd’hui, c’est en Mercedes Classe S full options qu’il vous dépose gare Montparnasse... Derrière les fondamentaux d’une réussite à la Patrick Bateman – Patek Philippe au poignet, vacances à Courchevel, maison de campagne à Beuvron-en-Auge, collection d’art contemporain - se cache un fils de la petite bourgeoisie de Vitry-aux-loges, qui, selon son père, envers lequel il revendique ne rien devoir (mais est-ce si vrai ?) : « Henri aurait pu, aurait du devenir médecin, ou chef d’entreprise. Mon usine d’aquariums était pour lui, il n’avait qu’à prendre ma suite, je n’attendais que ça, mes employés n’attendaient que ça. Je ne voulais pas qu’il devienne masseur. Je comprenais qu’il veuille y arriver sans mon aide, mais je savais qu’il allait manger de la vache enragée, dans ce quartier nul. Et ce choix de rafistoler les pauvres, je ne l’ai jamais compris. Nos relations n’ont pas toujours été faciles. Son adolescence n’a pas été facile. Il avait des fréquentations que je n’approuvais pas. Il était dur. Il me reprochait ma façon de vivre, mes choix professionnels, ma façon de penser. À la mort de Carole, nos relations se sont encore dégradées, et nous avons cessé de nous voir. Depuis qu’il a… (silence) changé de cabinet, nous avons rompu toute relation. Mais chaque année, il envoie un très beau bouquet de fleurs blanches à Anne, ma seconde femme, qu’il aime beaucoup. Enfin, nous imaginons que ça vient de lui, il n’y a jamais de carte avec…».
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Son beau-père est le premier et le seul témoin à évoquer un nom que plus personne ne prononce dans l’entourage de Faust, celui de sa femme décédée. Un tabou. Un suicide dans des circonstances troubles. La jeune femme se serait défenestrée en laissant une note embrouillée. Nous avons rencontré Anne, la belle-mère de Faust, une belle rousse flamboyante qui ne dissimule pas assez bien des tatouages pas franchement raccords avec le style tweed et soie de son époux. Très présente au moment du deuil, elle se souvient avoir senti dans cette lettre les reproches que se serait fait Carole à elle-même, sur son « imprévoyance » et sa « légèreté », mais aussi des allusions à une condamnation par son « ennemi », son « partenaire ». Une accusation contre son mari ? Impossible. Au moment du décès, plusieurs personnes peuvent en témoigner, Henri Faust était en consultation. Avait-elle un amant ? Des dettes ? Etait-elle dépressive ? Malheureuse ? Pas moyen de débloquer Faust sur le sujet « Je ne veux pas parler du passé. Je ne regarde plus que devant moi, c’est meilleur pour les cervicales. Vers l’infini et au delà (rires) ».
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Pourtant, le passé d’Henri Faust est riche, et surprenant
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Été 1996, Henri fréquente une bande que son père qualifiera « d’anarcho-marxiste », d’après lui plus « pour (l’) emmerder » que par véritable conviction. Il faut dire qu’à Vitry-aux-Loges, pour Faust père, les références ne sont pas difficiles à trouver. Dix ans après l’arrestation par le Raid de Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon, recherchés par toutes les polices de France pour l’assassinat de Georges Besse en 1986, planqués dans une ferme isolée en pleine Sologne, sous les noms de « Robert et Nadine », le nom d’Action Directe est encore un modèle pour les gamins exaltés du coin. Des mômes aux intentions vaguement anarchistes, vaguement terroristes, avec de vagues idées de révolution, de vagues tentations de guérilla urbaine. Pour Sabine Macher, qui fréquentait la bande de copains de Faust à la fin des années 90 : « La contestation nous apparaissait comme un mode d’être. Elle existait en tant que telle, et c’était sa première justification, sa légitimité. Nous étions en lutte contre la société de consommation, la terreur bourgeoise et fasciste ». Dans un sourire, elle balaye le souvenir « C’est très loin tout ça maintenant ».
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De ce temps où Sabine et Henri voulaient vivre « essoufflés », il ne reste rien à part des rumeurs efficacement étouffées, qui parlent d’attentat raté, d’un enfant touché, de vies brisées. Peut-on y voir une raison pour avoir fait un enfant si jeune, pour compenser ? Né de ce père adulescent, Gaétan Faust est mort à l’âge qu’avait Henri Faust en 1996, peu après le suicide de sa mère, lui aussi de manière un peu étrange, pas vraiment diagnostiquée… Beaucoup de morts autour d’Henri Faust, peut-être est-ce cela qui explique cet air si triste, dont se désole Anastasia, derrière son bureau à 60000 euros…
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