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N° 382 - 7 décembre 2023
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Comment dire le monde quand les mots me manquent ? Comment dire ce que je suis si je nâai pas la parole ? Trois jeunes adultes empreints encore de lâadolescence cherchent et tentent de dĂ©passer la difficultĂ© de nommer, de verbaliser. Une crĂ©ation de la cie AK EntrepĂŽt, entre thĂ©Ăątre et danse, oĂč la scĂšne se transforme en ring et devient un espace libĂ©rateur du mal ĂȘtre adolescent (Le teaser ICI)
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[La compagnie AK EntrepĂŽt a Ă©tĂ© associĂ©e au CDDB lors du mandat d'Eric Vigner, oĂč de nombreux spectacles jeune public, d'une grande poĂ©sie, ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s].
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Deux jours pour les oreilles aventureuses ! lâArchipel et lâartiste sonore Eric Thomas sâassocient et organisent un festival dĂ©diĂ© Ă la crĂ©ation sonore. Deux jours durant, les samedi 3 et dimanche 4 fĂ©vrier, des passionné·e·s du son (artistes sonores, musicien·ne·s et chanteur·euse·s, audio-naturalistesâŠ) occuperont tous les recoins de lâArchipel. Ils et elles invitent chacun·e dâentre-nous Ă prĂȘter lâoreille aux sons qui nous entourent. Les propositions et rendez-vous (performances, concerts, installations et causeries ; musique acoustique ou Ă©lectronique, musiques composĂ©es ou musiques improvisĂ©es) seront variĂ©s et toujours surprenantes.
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Un spectacle de la saison culturelle des Ă©lĂšves du Conservatoire Ă lâoccasion du 80e anniversaire des bombardements de Lorient. Conçu Ă partir de tĂ©moignages fournis par le service des Archives de Lorient (et un tĂ©moignage personnel de monsieur Pipet) et dâarchives visuelles (grĂące Ă lâaide de Christophe Hoyet, vidĂ©aste), ce spectacle a Ă©tĂ© adaptĂ© et mis en scĂšne par Sophie dâOrgeval, qui a mis en espace diffĂ©rents supports : lectures, chants, morceaux jouĂ©s et extraits vidĂ©os alternent au cours du spectacle.
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Avec les Ă©lĂšves des classes dâEmmanuelle Lamarre (violoncelle), dâEstelle Hiron (violon), de FĂ©lix Dalban-Moreynas et Jean-François Nestour (piano), de Fabienne Taillandier (clarinette) et de VĂ©ronique Bourjot (chant traditionnel)
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NoĂ«l sâapprĂȘte Ă enchanter les rues de Lorient en centre-ville et dans les quartiers. Illuminations, projections, spectacles sur les places, marchĂ© de NoĂ«l des associations de commerçants : les occasions de participer aux fĂ©Ă©ries dans la ville seront nombreuses et variĂ©es. Pour tous, des ateliers crĂ©atifs dans les Ă©tablissements culturels, et, nouveautĂ© cette annĂ©e, NoĂ«l gagne Keroman avec cinq jours dâanimations autour de la course nautique Retour Ă la Base, Ă quai et dans le bĂątiment du K2. Toujours dans un esprit festif et convivial, la fĂȘte foraine dâhiver restera jusquâĂ la mi-janvier, alors que les centres sociaux et commerces se pareront eux aussi des couleurs de NoĂ«l pour animer la ville de manifestations artistiques et dâespaces ludiques. Les lorientais pourront profiter de nouveaux espaces piĂ©tons, pour dĂ©ambuler en centre ville Ă pied, Ă vĂ©lo ou en calĂšche !
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Il Ă©tait une fois, OrĂ©mus, un bricoleur farfelu et loufoque, entre savant fou et gĂ©nial inventeur. Il se rĂ©veille un jour en ayant perdu toute notion du temps, dans un monde de ruines et de dĂ©solation duquel toute forme de vie semble avoir disparu. Il se lance alors dans la fabrication de ce qui allait ĂȘtre plus quâun automate : un compagnon de vie Ă forme humaine, Gabor. Il rĂ©alise les plans dâune machine, mais meurt avant dâĂȘtre arrivĂ© Ă ses fins, mais en confiant Ă Gabor la mission dâen terminer la construction. Cette machine qui doit permettre Ă Gabor de dĂ©couvrir lâhumanitĂ© sâappelle Harmonie. Un spectacle de chansons et de musique tous publics. (Le teaser ICI)
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Lazzi
Lâexcellent Fabrice Melquiot a eÌcrit un reÌcit speÌcialement penseÌ pour Philippe Torreton et Vincent Garanger. L'idĂ©e, parler de deux sexagĂ©naires qui se sentent soudain has been. Les deux hommes se retrouvent aÌ devoir fermer le dernier videÌoclub de la planeÌte. Ils ont passeÌ des anneÌes aÌ discuter des films vus ensemble et cette fermeture pose la question du devenir du cineÌma, mais plus largement celle des changements aÌ venir de la socieÌteÌ. Tragi-comique et monstres de thĂ©Ăątre. (Regarder un extrait ICI)
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Ne m'attends pas
Le nouveau spectacle de Véra Rozanova, dont nous avions tant aimé la version marionnettique de "La Cerisaie", cette fois davantage jeune public, avec des marionnettes à gaine. (Le teaser ICI)
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Une vie d'acteur
Le portrait dâun homme, devenu aujourdâhui acteur, vu par le prisme des films de sa vie. Il a grandi dans un village et câest en deÌcouvrant, aÌ lâaÌge de douze ans, le film Tootsie et Dustin Hoffman quâil va comprendre que ce film est reÌveÌlateur pour lui. AÌ travers ce reÌcit, le comeÌdien Pierre Maillet entraiÌne avec compliciteÌ et malice dans un monologue ouÌ est l'improvisation, les sceÌnes de cineÌma mythiques croisant les reÌcits intimes du comeÌdien. D'aprĂšs le roman de Tanguy Viel. [Extrait ICI]
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Mundi Lumini
Alors voilĂ quelque chose quâon nâavait pas trop vu encore dans le paysage du design. SĂ©bastien Muzet vient de crĂ©er une marque, Mundi Lumini, et produit artisanalement des luminaires originaux, plutĂŽt chouettes. Je suis allĂ©e lui rendre visite dans son atelier de Ploemeur.
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PassionnĂ© par lâarchitecture, Muzet crĂ©e des citĂ©s de carton, ou des empilements de constructions, comme on voudra, dans lesquelles il insĂšre de la lumiĂšre, et ça donne des rendus trĂšs diffĂ©rents selon lâunivers quâil explore et la finition quâil applique. Moi, jâai aimĂ© la version Ă©purĂ©e, toute blanche, dâune citĂ© mĂ©diĂ©vale, et surtout sur lâesprit design dâune maison contemporaine dans le style de Frank Gehry, avec des fenĂȘtres comme des meurtriĂšres et des escaliers impossibles Ă la Escher.
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Dâautres prĂ©fĂšreront peut-ĂȘtre la finition « brĂ»lĂ©e » et lâajout de dĂ©tails, tuiles ou parements, colombages ou volets. Une finition qui vient directement de la mĂ©thode de dĂ©coupe, puisque, aprĂšs avoir crĂ©Ă© ses premiers prototypes au cutter, Muzet les dĂ©coupe aujourdâhui au laser, avec une machine qui embosse et grave, retirant le surplus de matiĂšre Ă la perfection, crĂ©ant des fenĂȘtres et des ouvertures dâune finesse impressionnante. A la fin de notre conversation, lorsquâil ouvre le couvercle de la machine, les minuscules morceaux de carton tombent, et la maison apparait Ă plat, il nâa plus quâĂ la plier et Ă la coller.
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« Jâai commencĂ© Ă travailler le concept il y a un an, et jâai crĂ©Ă© lâentreprise il a huit mois. Jâai le goĂ»t de lâarchitecture, jâaime bien lâidĂ©e de donner vie Ă des sculptures et de raconter des histoires. Jâai dĂ©coupĂ© les premiers modĂšles au cutter, puis je suis passĂ© trĂšs vite au laser, que jâutilise comme une machine Ă coudre : juste un outil qui me permet de gagner en temps de production, avec une finesse impossible Ă obtenir au cutter. De plus la brĂ»lure rigidifie le carton. Je fais des lampions, dans lesquels je glisse des leds, et des lampes Ă poser ou des suspensions Ă brancher sur secteur. Certains modĂšles sont en sĂ©rie limitĂ©e dâune vingtaine de piĂšces. Jâutilise du carton-bois trĂšs dense, le mĂȘme que celui des passes-partout dâencadrement, et de la colle Ă bois, aprĂšs avoir recoupĂ© le carton au cutter en biseau, pour quâon ne voit pas les angles. Le plus long, câest la conception de dĂ©part : une rĂ©flexion rationnelle sur le montage, lâemboĂźtement, avec beaucoup de croquis Ă plat qui sont ensuite vectorisĂ©s par un logiciel pour ĂȘtre transmis Ă la dĂ©coupe laser »
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Si la version lampion permet le coup de cĆur Ă moindre frais, câest surtout les grandes piĂšces qui sont intĂ©ressantes, de la taille dâun lustre Ă pampilles de manoir : lâarchitecture sây dĂ©ploie amplement, crĂ©ant un mix de design et dâhistoire plutĂŽt intĂ©ressant, mĂȘme si Muzet avoue que ses premiers clients ont eu un coup de cĆur pour celles dans lesquelles ils voient un Ă©cho Ă lâunivers de Tim Burton, Harry Potter ou Le seigneur des anneaux...
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« Il y a toujours un ou deux personnage en ombre derriĂšre une fenĂȘtre : une lectrice, ou un gardien de phare, des voisins⊠Jâaime bien rajouter quelques dĂ©tails. Jâaime faire des piĂšces sur mesure, mâembarquer. Ce nâest pas de la reproduction, câest de lâimaginaire. Chacun va venir avec ses rĂ©fĂ©rences : Miyazaki, Magritte⊠». Moi, jây ai trouvĂ© un petit cĂŽtĂ© Hundertwasser (en monochrome), jâai pensĂ© Ă la ville de Jacques Tati dans « Mon oncle », et aussi Ă ce dessinateur nantais que jâadore, JĂ©rĂŽme Maillet, qui empile les bĂątiments emblĂ©matiques dâune ville les uns sur les autres, et je nâai pas eu de mal Ă imaginer sa version de Carcassonne blanche au-dessus dâune table KnollâŠ
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On trouve les crĂ©ations de SĂ©bastien chez Improbable Jardin Ă Lorient, IdĂ©es Ă Pont-Aven, et LâĂ©chappĂ©e belle Ă QuimperlĂ©.
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> Son site ICI, son Instagram LA
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Blue Eye Samurai
Une sĂ©rie qui va vous enchanter les yeux et les oreilles, et on va commencer par ça, parce que rarement des voix mâont fait cet effet dans un film dâanimation. Majoritairement des comĂ©diens anglophones, dâorigine japonaise â Ă part, waouh, Kenneth Branagh, fabuleux dans le rĂŽle du grand mĂ©chant de lâhistoire. Des voix quâon prend un plaisir fou Ă se mettre entre les oreilles â la sĂ©rie se suit trĂšs facilement en VO sous-titrĂ©e en anglais et ça vaut vraiment la peine, tant la diction est jolie, l'interprĂ©tation juste et souvent trĂšs Ă©mouvante.
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CĂŽtĂ© scĂ©nario, ce nâest pas lĂ quâon trouvera le plus kiffant de la sĂ©rie, mĂȘme si lâhistoire se suit avec plaisir : de la vengeance, de lâamour, de lâinitiatique, des mĂ©chants, une quĂȘte, mais mais mais, le tout soulevant des questions plus profondes quâil nây parait : privilĂ©gier la gloire ou le bonheur, place des femmes, justesse et puretĂ© de lâĂąme, tradition et culture, orient et occident, racisme, diffĂ©rence, il y a de quoi se faire un petit debriefing intĂ©ressant aprĂšs chaque Ă©pisode...
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Alors le plus kiffant câest quoi ? Ben câest lâimage. Absolument sublimissime, dĂ©licate, intelligente, elliptique, symbolique. Je suis trĂšs loin dâĂȘtre fan dâanime, mais lĂ , câest tellement beau que chaque image, coupĂ©e trĂšs cut comme un manga, passant de plans larges Ă des dĂ©tails symboliques, mâa arrachĂ© des soupirs de bonheur. Vraiment. Câest inventif, variĂ©, sophistiquĂ©, sur chaque plan : des visages ultra expressifs, aux costumes, bourrĂ© de dĂ©tails magnifiques, rarement une sĂ©rie ou un film ne mâaura autant donnĂ© de plaisir esthĂ©tique (Ă part Lâodeur de la papaye verte).
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Les tambours de lâĂąme, de Marc Ledret
Une fois encore, lâHistoire vient percuter la brulante actualitĂ©. Une fois encore, elle me laisse le goĂ»t amer dâune balle perdue. Une fois encore, elle se rĂ©pĂšte Ă volontĂ©.
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Certains idĂ©ologues pourraient faire avaler des couleuvres Ă des gens qui les Ă©coutent en masse docilement, Ă des individualitĂ©s tenues Ă la culotte par la peur de lâautre. Clivant le monde, les hommes de pouvoir avancent leurs pions Ă des fins dâexpansion. Je ne peux que mâinterroger sur cet appĂ©tit fĂ©roce : quâest-ce qui motive un individu Ă vouloir se rĂ©pandre ainsi, et pousser des hommes Ă servir ses propres folies ? Une tranchĂ©e narcissique profonde empĂȘcherait-elle de considĂ©rer que lâon peut vivre ensemble, et laisserait Ă penser quâil faut dĂ©truire lâautre pour se sentir exister ?
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Hans, spartakiste en 1919, sâinscrit dans le mouvement communiste rĂ©sistant. Il quitte son pays, sous les prĂ©mices de lâAllemagne nazie. Le parti le traque et le trahit. Vers lâEspagne, Hans sâexpatrie et se rapproche de lâanarchie. ArmĂ© dâun courage inouĂŻ, il fait Ă prĂ©sent corps avec ceux qui lâont accueilli. Dans ce pays soutenu par les chemises brunes, lâamour en bombe lui tombe dessus. Le germain blond sâen remet ainsi au coeur dâune femme fĂ©line, anti-franquiste. PoussĂ© Ă la lisiĂšre, au delĂ des frontiĂšres, le camp de rĂ©tention ne peut ĂȘtre sa finale solution, alors il prend le maquis pour rejoindre les FFI. Et, force est de constater que ce nâest plus un choix : rĂ©sister, câest ĂȘtre entier. Câest lutter ou crever.
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Marc Ledret, libraire indĂ©pendant Ă Berrien, prĂšs de Huelgoat, sâest Ă©teint en 2020. PassionnĂ© dâhistoire depuis sa tendre enfance, sa plume sâenflamme dans cet Ă©crit. « Les tambours de lâĂąme » se veut, sous sa coupe, dense et documentĂ©. Le silence rĂ©sistant, que son grand-pĂšre a criĂ© toute sa vie, se dĂ©lie et sâaffranchit ici, dans les lignes de son rĂ©cit. Il rend hommage Ă ces hommes de faire, guidĂ©s par une idĂ©e de la libertĂ©, qui crĂ©ent des poches de rĂ©sistance, des poils Ă gratter. Une survie plus quâune rĂ©elle vie, une pluie dâĂ©clats dâobus Ă©clabousse le sang de ces si jeunes recrues. Des gisants de 16 ans ont Ă peine vĂ©cu dans un monde sans gĂąchis. Certains de ces rĂ©sistants nâont plus rien Ă perdre, hormis ce dernier rempart qui prĂ©serve ce qui fait dâeux des hommes libres : leur ultime dignitĂ©.
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Câest mieux comme ça, pardon
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MORGANE THOMAS
> Aux Ă©ditions Locus Solus, 334 p, 24 âŹ
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On aime bien vous donner envie, et on aime bien aussi vous inviter...
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Pour aller voir l'un de ces spectacles gratuitement, il vous suffit de nous le demander gentiment par mail Ă l'adresse suivante : cestparla@sortiesdesecours.com
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N'oubliez pas de nous préciser nom et date du spectacle + votre numéro de téléphone...
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â CETTE SEMAINE, VOUS JOUEZ POUR đ FAADA FREDDY
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Lâartiste autodidacte cultive admirablement ses racines africaines, le rap, la soul et le gospel, capable dâaller puiser dans la ferveur du flow ragamuffin des Ă©vangĂ©listes rastas.
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