N° 339 - 12/01/23

Parenthèse classique

Une soirée musicale à Vienne : Mozart, Beethoven et les musiques d’Europe Centrale. Au Pianoforte, Pierre Bouyer et au violon, Nicole Tamestit, qui forment un duo violon et piano depuis une trentaine d’années, ce qui leur confèrent une homogénéité et une souplesse souvent remarquées et louées. Tous deux ont eu des trajets comparables, d’abord virtuoses de leurs instruments traditionnels, puis explorant les mondes plus anciens du violon baroque et du clavecin, avant de se centrer sur le répertoire et les instruments de la période dite “classique”, c’est-à-dire le violon tels que l’ont connu Mozart, Beethoven et Paganini, et le pianoforte, nouvel instrument qui se crée à cette époque et va évoluer très rapidement entre 1770 et 1850, avant d’évoluer plus lentement vers le piano actuel.

> Dimanche 15 janvier, 17h30, Océanis, Plomeur

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La vie de Brian

Dans le cadre de Cinéfilms, la rediffusion du grand classique des Monty Python, qui revisitent à leur manière le nouveau testament. Drôle et décalé, ce film à l’humour extravagant est un des chefs-d’œuvre du comique anglo-saxon.

"En l’an 0, en terre de Galilée, Brian naît dans une étable, juste à côté de celle de Jésus. Les Rois Mages débarquent un beau soir de décembre mais s’apercevant de leur erreur, ils remballent prestement leurs présents et filent chez les voisins. Pourtant, quelques années plus tard, suite à un malentendu, Brian endosse le rôle du Messie malgré lui". Angleterre – 1979 – 1h33 – V.O.
> Mardi 17 janvier, 20h, Les Arcs

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Les imposteurs

Alexandre Koutchevsky est un auteur- metteur en scène qu’on adore (Blockhaus, Ça s’écrit T-C-H et Rivages), on le découvre ici sous un nouvel angle, une commande d’écriture effectuée par le metteur en scène Jean Boillot. Pour Les Imposteurs, le point de départ était Isabelle et Régis, deux comédiens et artistes associés permanents du théâtre que Jean Boillot dirigeait. Le texte évoque le théâtre bien-sûr, la troublante similitude entre l’imposture et le jeu, mais aussi l’identité fragile de tout un chacun. Il commence comme une rencontre avec deux professionnels, deux acteurs, qui parlent de leur métier, et termine comme un thriller. (Photo Eric Chenal)

> Jeu 12 jan, 20h30, l'Archirpel, Fouesnant

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Le Baiser volé

Quel joli projet ! Joël Jouanneau, metteur en scène et auteur, embarque Erika Vandelet dans une réinvention du roman de Virginia Woolf, « Les vagues ». Dans ce texte écrit avec le parfum de Virginia Woolf plutôt qu’avec la patte Jouanneau (une écriture créative et déstructurée assez singulière), l’auteur Port-Louisien a eut envie d’être au plus près de la romancière anglaise pour raconter cette vie de femme à travers sept personnages qui se quittent et se retrouvent : Susan, Jinny, Louis, Bernard, Neville, Percival et Rhoda.

> Sam 13 jan, 20h30, Le City, Lorient. Tarif de 4 à 12 €

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Fabrice Thomas

Est-ce qu'on vous le présente ? L'un des peintres sur lesquels on a beaucoup écrit, ses vrais-faux collages, son goût des typos et des images vintage, son humour, sa palette, sa précision dans la reproduction des étiquettes de fruits, des pubs du catalogue Manufrance, ses papiers-peints délavés... Vous le connaissez, mais si, c'est aussi l'organisateur du week-end Rad'Art, les ateliers ouverts de l'outre rade de Lorient. Et pourquoi pas aller à Ploeren pour le voir ?

> Du 4 au 28 jan, Espace culturel Le Triskell, Ploeren

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The Jewish hour

Un "show" radiophonique, en direct de Netanya, en Israël, consacré à la célébration de l’identité juive. Animée par une journaliste débutante et fébrile, l’émission accueille un rabbin et un gymnaste ukrainien. L’arrivée d’un célèbre philosophe français venu présenter son nouveau livre plonge les protagonistes dans le chaos... The Jewish Hour est le 2e volet de La Quadrilogie de ma terre, imaginé par Yuval Rozman, auteur-metteur en scène Israëlien, qui a pour toile de fond le conflit israélo-palestinien, une comédie sur le fil, amère, où le ton joyeux et léger accentue la gravité des thèmes abordés, où la question des contradictions du judaïsme au XXIe siècle est abordée frontalement. Un spectacle insolent, à l’humour acide, qui s’attaque aux clichés avec férocité.

(Photo Jérémie Bernaert)

> Jeu 12 et ven 13 jan, 20h, CDDB, Lorient

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Zoom au Théâtre de Lorient

Un week-end portes ouvertes avec galette des rois et chocolat chaud, c'est l'occase pour vous faire présenter la deuxième partie de saison par l'équipe du Théâtre de Lorient.
> Sam 14 jan, de 14h à 17h, Grand théâtre, Lorient

COMPLET

On vous signale que la représentation du Lac des cygnes par le Ukrainian National Ballet of Odessa, vendredi 13 janvier, à l'Océanis de Ploemeur est complète.

Voyager Léger

Une pièce lourde de sens

Comme le dit le texte de présentation de la compagnie de théâtre La Jeune Scène, Voyager Léger est une comédie dramatique écrite par un auteur contemporain pas encore mort ! Et pour cause, c'est à la faveur d'un concours lancé par Lilian Lloyd lui-même, que l'auteur a choisi la compagnie vannetaise pour lui écrire une pièce sur-mesure, rien que pour elle. Un auteur bien vivant donc, et une pièce contemporaine très ancrée dans son époque.

Auteur de quelque 80 pièces, jouées partout en France et en Europe, Lilian Lloyd (pseudo référent à Harold Lloyd, ndlr) offre donc cette création, dont le thème, le droit de choisir sa fin de vie – (vous vous rappelez : un auteur contemporain pas encore mort) est néanmoins traité sur le ton de la comédie, à la sauce Bacri/Jaoui et dans « l'humeur » d'une pièce anglaise.

Les comédiennes de la Jeune Scène se lanceront le 14 janvier pour une représentation unique, et par conséquent exceptionnelle. Je n'ai rien vu encore de Lilian Lloyd, mais je fais totalement confiance à Isabelle Le Faucheur, la « daronne » de cette jeune compagnie qui va faire parler d'elle, à coup sûr. Moi, j'y serai parce la découverte au théâtre est toujours un bon moment, et que, quand même, une pièce à la sauce Bacri/Jaoui, ça ne se loupe pas !

BERTRAND RIGUIDEL

> Sam 14 jan, 20h, Théâtre St-François-Xavier, 3, rue Thiers, Vannes. 10 €. Résa 06 73 85 93 46

Cirque et récit

Un atelier « cirque et récit » en duo est proposé au Théâtre du Blavet par Valia Beauvieux, metteur en scène du spectacle « Et la mer s’est mise à brûler » (vendredi 3 février). Constituez un duo d’enfants-ados, avec des frères et des sœurs, des amis et des amies, pour y participer.
> Sam 4 fév, 10h/13h, Théâtre du Blavet, Inzinzac-L, à partir de 10 ans, 30 € par duo. trio-s.fr

Ecriture

A ceux qui aimeraient et ceux qui écrivent et veulent se frotter à d'autres "déclencheurs" d'écriture, en petit groupe conduit par Cathie Barreau, écrivaine et formatrice. "Un petit tour en Ecriture" propose à Lorient, un atelier de 2 fois 2 jours ouvert à tous - Thématique : Frontières et voyages.
> 24/25 Février et 24/25 Mars. 06 76 49 37 62. Informations lecoeuramareehaute.com

S'entraîner sans traîner

La ville de Lanester et C.A.M.P ont imaginé un projet autour du territoire, en invitant la danseuse Raphaëlle Delaunay (rappelez-vous, on en a fait des caisses sur son spectacle avec Jacques Gamblin) à imaginer une « danse pour Lanester » et ses habitants. En mars et en avril, des répétitions publiques sont animées par les danseuses Sandrine Hoff et Marie Houdin, on vous en dira plus le moment venu, pour que vous puissiez y participer. En attendant, on vous laisse découvrir la danse proposée par Raphaëlle Delaunay, elle est très simple, vous la mémoriserez en quelques minutes…

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Le goût de l’écorce. Monsieur QQ

Je sais pas vous, mais moi, les arbres, ça m’a toujours fait un truc. Dans ma famille, chacun avait le sien. Ma grand-mère, un hêtre pourpre, couvé amoureusement, planté dans une clairière au soleil, pour qu’il puisse étirer ses longs bras rouges. Ma mère, un bouleau à l’écorce soyeuse et nacrée, qu’elle étreignait comme un frère. Moi, un sapin, parce que j’ai toujours aimé l’odeur des résineux. Les arbres m’émeuvent, et c’est sans doute d’eux que je me sens la plus proche, dans le monde qui nous entoure. Je ne les prends pas forcément dans mes bras, mais eux le font, c’est sûr, quand je les frôle, le long des chemins. Parfois même ils glissent une feuille dans mon cou.

La forêt, c’est quelque chose qui se relie à certains d’entre nous de manière émotionnelle, sensible, sensitive. Elle nous invite à faire nos pas légers, éviter le scarabée émeraude qui traverse, écouter le vent qui fait danser les feuilles, les chants d’oiseaux, les craquements des pommes de pin, le bruit de l’eau. Elle nous propose de nous arrêter, pour rien. Si rien, c’est se mettre en relation avec la lumière, les odeurs, le sol meuble, le ciel très haut, la pourriture de l’humus promesse d’éternité, le vivant qui nous entoure, la sensation de faire partie d’un tout.

Ça, c’est ma forêt à moi, celle qui m’étreint et me chavire. Ma forêt d’écrivante, qui passe par les mots pour décrire ses sensations. La forêt de Monsieur QQ, c’est une forêt dessinée, parce que les mots, il dit : « Je les ai pas ». Il dit : « Ce sont des sensations difficiles à traduire avec des mots, que j’essaye de traduire avec des images ».

Cette exposition, proposée par Fanny Gingreau, à la Galerie Tal-Coat, a donné le nécessaire petit coup de pied au QQ, qui a lâché ses (sublimes) nuages pour se relier à la terre, et explorer un nouveau thème : « C’est un début de regard. J’ai commencé cet été, en me demandant comment aborder la chose… Il y a tant d’angles : scientifique, mystique, visuel, vibratoire, magique, onirique… J’ai tourné autour du pot et j’ai décidé de faire des images, beaucoup d’images différentes et de manière différente ». C’est là un des plaisirs que va ressentir le spectateur : une vision arborescente de l’arbre, parce que la forêt est plurielle, composée de fragments de lumière, de couleurs, de sensations ; la forêt est macroscopique, spectaculaire, épurée, baroque, verte, noire, lumière, ombre ; nos visions changent en un instant, elle est à la fois familière et changeante, sans cesse renouvelée, à l’image des regards que nous portons sur elle, le film n’est jamais le même.

Aussi les arbres de Monsieur QQ sont-ils des personnages différents, dessinés différemment : encres de couleur, brou de noix, pastels, fusain, acrylique, crayon : « J’ai beaucoup jonglé avec les techniques, sous forme de recherche, et quelque chose commence à transparaître dans les différents points de vue. Je commence à faire passer mes ressentis » Les formats et les styles se bousculent et se complètent, BD, illustration, croquis, aquarelles, grands formats, couleurs, des champignons à la canopée, des écorces aux dernières feuilles d’hiver, la forêt est là. « J’ai mis beaucoup de temps à dessiner des idées, des images, des anecdotes, des souvenirs… J’ai fait des croquis en forêt, j’ai dessiné d’après photos, et j’ai aussi imaginé. Certains dessins sont réalistes, certaines toiles représentent des choses impossibles dans la nature : j’ai imaginé des vues à partir de mes sensations. J’ai cherché à retrouver l’image qui vibrait à l’intérieur de moi, retrouver les différentes allures qui sont les miennes en forêt, à pas rapides, pour embrasser le maximum de paysage, ou lents, pour s’arrêter sur un détail, s’accroupir pour prendre de l’humus dans la main, sentir les odeurs… ». On vous suggère de ne pas rater votre entrée dans la galerie, et de vous laisser partir dans son chemin creux, tunnel de verdure, portail un peu magique, ah zut, j’ai dit magique, je m’étais promis de ne pas le faire…

Les forêts de Monsieur QQ

- Les berges du Blavet

- La voie romaine de Riantec

- La forêt de Camors

- Les pinèdes de Sainte-Hélène et Locoal-Mendon

- Les abords de Pont-Lorois et la Ria d’Etel

- L’Islande, presque sans arbres

- La forêt de son enfance, en face de son immeuble, où il se réfugiait

C KI QQ ?

Il a fait des études d’arts plastiques et de design à l’Institut Saint-Luc, merveilleuse école de sorciers de l’art, et fait partie de la bande des Ateliers du bout de la cale, à Locmiquélic. On aime aussi ses poings et par-dessus tout ses nuages, qui nous font pousser des oh et des ah de ravissement.
Monsieur QQ donne aussi des cours aux bambins de 6 à 13 ans, les mercredis, à la lumière de son atelier, caché dans une ruelle tortueuse de Locmiquélic.

> Du 14 jan au 29 avril, artothèque-galerie d’Hennebont. Mar 14h/18h. Mer 10h/12h – 14h/18h. Ven 14h/18h30. Sam 10h/12h – 14h/17h. Entrée libre.

> Le vernissage, sam 14 jan, 11h. C’est une surprise, la galerie va être un peu transformée pour l’occasion, mais j’ai pas le droit de raconter… En revanche, je suis autorisée à dire que le public est invité à venir avec une frontale, et ça, ça devrait être très chouette : « pour une approche différente, regarder les détails, focaliser la concentration et les sensations, aller chercher l’image. »

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Pour tenter de gagner, envoyez-nous un mail 𝔪𝔦𝔤𝔫𝔬𝔫 avec

1. votre nom

2. votre numéro de téléphone.

3. le titre et la date du spectacle pour lequel vous jouez

Nous vous appellerons pour vous dire si vous avez gagné (mais pas si vous avez perdu !)

Lynda Lemay

Ah Ah Ah ! Le concert est complet mais on a quelques places à vous faire gagner quand-même !

> Jeu 19 janvier à 20h30, Les Arcs, Quéven

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