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N° 340 - 19 JANVIER 2023
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Jazz Miniatures
La septiĂšme Ă©dition d'un joli festival dĂ©diĂ© au jazz et aux musiques improvisĂ©es, impulsĂ© par l'association Hop'n Jazz et la ville de Port-Louis. Des curiositĂ©s, des dĂ©couvertes, des pĂ©pites, au fil du temps, l'Ă©quipe a su trouver le bon Ă©quilibre entre exigence et ouverture, sans sacrifier ses idĂ©aux, en offrant des propositions dans lesquelles il est facile de se couler et de trouver la poĂ©sie du moment. Au programme : Jazz Musette, Johann Epenoy et Nicolas Even, 20h, La Dame Blanche, ven 27 // L'atelier Jazz, Conservatoire de Lorient, 17h, La CriĂ©e de Locmalo, sam 28 // Cabane perchĂ©e, Csaba PalotaĂŻ et Steve ArgĂŒeles (Guitares et percussions) + Clover, Alban Darche, Jean-Louis Pommier et SĂ©bastien Boisseau (sax, trombone et contrebasse) La CriĂ©e de Locmalo, dim 29.
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> Ven 27, sam 28 et dim 29 janvier, Port-Louis
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StoĂŻk
Il est grand, dĂ©gingandĂ© et mollasson, veut bien faire. Elle est petite, Ă©nergique, rablette mais tout ça la dĂ©passe. Ils sont proches dâeux-mĂȘmes et du public. Un mĂ©lange de cirque, de jeu clownesque et de musique pour un spectacle poĂ©tique, esthĂ©tique et comique. Un monde burlesque, oĂč lâexploit sort de lâextraordinaire pour devenir ordinaire. Un spectacle oĂč ça ne parle quâavec le corps, oĂč ils bougent sans danser, oĂč lâinintĂ©ressant devient intĂ©ressant. Une poĂ©sie absurde, un contre exploit, un mĂ©lange des styles, oĂč il nây a rien pour tout.
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> Dim 22 janvier, 17h, Salle des fĂȘtes de Clohars-CarnoĂ«t. DĂšs 5 ans.
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San Salvador
Victoire du Jazz 2021 dans la catĂ©gorie Meilleur album de Musiques du monde, six trentenaires, qui ont mĂ©tamorphosĂ© les chants populaires du Massif Central en transe vocale et percussive, « une musique traditionnelle comme une musique dâexplorateurs, appartenant Ă ceux qui la conçoivent ». La grande folie est un concert radical, chantĂ© Ă six voix, deux toms, douze mains et un tambourin ; alchimie dâharmonies vocales douces et hypnotiques, sauvagement balayĂ©es par une rythmique implacable. Un moment intense, conçu comme le laboratoire dâun folklore en devenir, une expĂ©rience collective dansante, chaleureuse et haletante. Coup de cĆur Sorties de secours > Sam 21 jan, 20h30, Le DĂŽme, Saint-AvĂ©
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Et aussi⊠Atelier chant, initiation aux polyphonies populaires, avec Perrine Aterianus et Carine Fourcade, de la Cie Dicila â Choeur mobile. Sam 21 jan de 14h Ă 17h et dim 22 jan de 10h Ă 13h
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Emma Peters
Elle a 24 ans et chante ce quâelle vit. En 2016, Emma Peters crĂ©e sa chaĂźne YouTube et apprend tout, toute seule avec des tutos. RĂ©vĂ©lĂ©e par ses reprises devenues virales sur les rĂ©seaux sociaux, elle sort son premier album "Dimanche" au printemps dernier. Tout juste nommĂ©e aux Victoires de la Musique dans la catĂ©gorie RĂ©vĂ©lation FĂ©minine, qui se dĂ©rouleront le 10 fĂ©vrier prochain, Emma Peters sera sur scĂšne avec Arthur Ely en 1Ăšre partie, une semaine avant sa "possible victoire".
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> Ven 3 fév, 20h30, Les Arcs, Quéven
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Le monde ou rien
à la croisée du cinéma, de la musique et de la poésie, un portrait sensible du quartier de Kervénanec et de ses habitant·e·s. Une création du Groupe Artistique Alice, partagée avec des habitants de Kervénanec en complicité avec la Maison Pour Tous de Kervénanec et la Direction de la Culture et du Patrimoine de la Ville de Lorient (Mission Action Culturelle de Proximité).
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> Vend 27, 20h et sam 28 jan 18h, La Balise (entrée libre dans la limite des places disponibles)
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Bas les masques
Un immeuble bourgeois. Dans une cave, un homme est retrouvĂ© mort, assassinĂ©. Le commissaire Lucas est chargĂ© de lâenquĂȘte. La derniĂšre avant sa mise Ă la retraite. Tout se jouera dans lâappartement du dernier Ă©tage de lâextraordinaire Madame « Dany ». Un Ă un, les personnages y viendront tisser les fils invisibles de lâaffaire. Le commissaire dĂ©couvrira que plusieurs occupants des lieux ont eu un lien direct avec la victime et que quelques-uns semblent dĂ©jĂ se connaĂźtre entre eux. LâĂ©nigme se complique et sâannonce difficile pour lâenquĂȘteur qui devra faire face Ă des gens coriaces, farfelus, machiavĂ©liques, opportunistes, qui ne vont pas le mĂ©nager. Une comĂ©die policiĂšre pleine dâhumour, de rebondissements, de quiproquos, de personnages dĂ©jantĂ©sâŠ
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> Ven 20 jan, 20h30, Océanis, Ploemeur
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Lovetrain2020
Il est 21:52. Nous sommes mercredi 18 janvier. Et je viens de vivre une de mes plus grandes Ă©motions dans un thĂ©Ăątre. Des Ă©motions, jâen ai vĂ©cu beaucoup en danse. Jâai parfois pleurĂ©. Jâai souvent Ă©tĂ© emportĂ©e, sĂ©duite, bluffĂ©e, Ă©patĂ©e, emballĂ©e, impressionnĂ©e. Mais ce que jâai traversĂ© ce soir, je ne lâavais jamais vĂ©cu. Une pure joie, sauvage, physique, libre, explosive. Je dansais sur la scĂšne, jâĂ©tais la danse. Sur la scĂšne, bien sĂ»r, je nâĂ©tais pas, mais dans mon fauteuil, au premier rang, le visage illuminĂ© par la lumiĂšre et la joie, le visage illuminĂ© par un sourire immense, jusquâĂ la fin de ce Lovetrain 2020, que jâaurais voulu ne jamais se terminer, durer toute la nuit, et le lendemain encore, et encore et encore.
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Alors il me faut â un peu â laisser â Ă regret â cet Ă©tat, quitter les Ă©motions et retrouver un semblant dâesprit dâanalyse, organiser mes idĂ©es. Dâabord dire que Lovetrain2020 est un spectacle dâEmanuel Gat, chorĂ©graphe israĂ«lien, un merveilleux chorĂ©graphe qui emmĂšne ses quatorze danseurs dans des Ă©tats de corps inĂ©dits sur scĂšne. Du jamais-vu. La meilleure analogie que je puisse faire câest de rapprocher cette danse de celle qui se fait dans les boums, les soirĂ©es, les discothĂšques, les clubs, quand tout dâun coup, quelquâun, un duo, un groupe, se « lĂąche » et oublie la rythmique, oublie les pas, oublie la joliesse, le comme-il-faut, oublie la façon de danser du moment pour entrer dans sa propre danse, sa propre histoire, son Ă©nergie vitale, sa joie et son plaisir de danser. Ăa câest la base. Et par-dessus, il y a la construction chorĂ©graphique, lâorchestration des corps, le polissage, les finitions, les dĂ©tails. Au premier rang vous voyez tout. Vous voyez que mĂȘme les orteils dansent, mĂȘme les sourcils. Vous voyez que les ongles dansent, les cheveux dansent, les yeux dansent. Que le flux ne sâinterrompt jamais, que les danseurs dĂ©roulent et dĂ©roulent sans fin leur corps, que le mouvement ne cesse absolument jamais, ondulant comme un ruban, nous procurant une jouissance visuelle sans Ă©quivalent. Quatorze putain de danseurs, oui, pas dâĂ©criture inclusive, les hommes explosent tout, dans une danse non genrĂ©e et sensuelle, vivante, tellement vivante. Des danseurs trĂšs grands, qui emmĂšnent le mouvement plus loin. Des danseurs habillĂ©s de costumes dĂ©mentiels baroques, kitschs, qui font faire Ă nos tĂȘtes et nos yeux des allers-retours incessants de lâun Ă lâautre, cherchant Ă capter les dĂ©tails. Câest une fĂȘte. Dans tous les sens du terme.
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Et puis, il y a la musique. Ok, jâai toujours aimĂ© Tears for fears. Cette musique me fait un truc dans le corps, une forme dâexultation. Et Lovetrain 2020, câest une heure et quart avec Mad World, Shout, Everybody wants to rule the world, Sowing the seeds of love⊠Sur le papier, un spectacle de danse lĂ -dessus, je voyais pas trop. Maintenant je vois. Je vois quâentre la danse et la musique il y a dâautres connexions que le rythme. Des connexions profondes, dâĂ©nergies, de motifs, dâĂ©tats, dâĂ©chos, de rĂ©sonances, de dissonances, de ruptures. Maintenant il est 22:30, je viens de finir dâĂ©crire cette chronique, merci de mâavoir lue. Le mĂȘme merci que jâai hurlĂ© au salut, croisant le regard de lâun des danseurs, qui m'a rĂ©pondu « de rien ».
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ISABELLE NIVET
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Les nuits de la lecture
Une manifestation nationale, dans toutes les médiathÚques de France. En Morbihan, on a repéré trois propositions originales qu'on vous soumet pour ce week-end.
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80 ans des bombardements : lecture de tĂ©moignages des personnes ayant vĂ©cu les bombardements et projection de photos sur les bombardements, lâexode et la vie dans les abris de la DĂ©fense passive et la ville dĂ©truite.
EnquĂȘte au 15 : Qui est le voleur d'estampe ? Une Ćuvre a Ă©tĂ© volĂ©e Ă lâartothĂšque ! La Ville dâHennebont fait appel Ă vous pour aider la police Ă identifier le voleur. Vous disposez de 80 minutes. > Sam 21 jan, 15h, MĂ©diathĂšque d'Hennebont
Les demoiselles de la nuit. Une confĂ©rence-spectacle ludique oĂč deux paroles tressent un rĂ©cit surprenant : les lĂ©gendes autour des chauves souris rĂ©sonnent bien Ă©trangement face aux rĂ©centes dĂ©couvertes scientifiques. Avec Ălisabeth Troestler et Florence Rubens .
Nuit de la lecture. Des animations musicales, des lectures, et un escape game...
Nuit de la lecture. Séance de contes à frissonner pour les enfants à 10h30. Atelier écriture et théùtre par la Compagnie «Les HyÚnes» de 14 h à 18 h (gratuit, ados-adultes). Lecture mise en musique à 20 h 30.
> Sam 21 jan, MĂ©diathĂšque de Bubry
Nuit de la lecture. Atelier « jeux dâailleurs » (awalĂ©, othello, yotĂ©, dames chinoises, pentĂ©âŠ) ; loto des senteurs ; dĂ©couverte de la calligraphie arabe, spectacle conte et musique, Sur les chemins du monde.
> Ven 20 jan, de 17 h à 21 h 30, médiathÚque de Ménimur, Vannes
Nuit de la lecture.
Soirée pyjama avec doudous, chaussons et couvertures pour les plus jeunes (dÚs 4 ans). Pour les plus grands qui préfÚrent se faire un peu peur, un escape-game sera organisé. Apéro monstre, pour adultes, à partir de 19h15. > Ven 20 janv, dÚs 18h, médiathÚque de Quimperlé
Et aussi⊠Rendez-vous avec lâAnkou et la Dame Blanche Ă Landaul, les Ensorcellements Ă Erdeven, lâApĂ©ro de nuit Ă Plouharnel, la SoirĂ©e pyjama Ă Ploemel, le Banquet mĂ©diĂ©val Ă donner la chair de poule Ă Auray, la Murder party Ă Belz, la soirĂ©e clandestine Ă Locoal-Mendon, lâEscape-game malĂ©fique et la veillĂ©e frissonnante Ă Pluvigner, Contes et histoires fantastiques, rĂ©cits de science-fiction et enquĂȘtes policiĂšres de 17h Ă 22h Ă Pontivy.
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Le beau dimanche en famille
Une journée de rendez-vous à explorer en famille, parents et enfants.
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Au programme, Puisque câest comme ça je vais faire un opĂ©ra toute seule, de Claire Diterzi, avec AnaĂŻs de Faria. ThĂ©Ăątre musical Ă partir de 9 ans // Bibeu et Humphrey, LâAttraction CĂ©leste. Clown Ă partir de 5 ans. 14h, 15h45 et 17h30 // Sametka, la chenille qui danse, films de Fiodor Khitruk et de Zdenek Miler. CinĂ©ma dâanimation pour les 4-6 ans. 13h30 et 15h15 // Les histoires de poche de Molly Biquette, Drolatic Industry. Marionnettes Ă partir de 3 ans. 11h45, 15h et 16h45 // Le criquet, films tchĂšques de Zdenek Miler. CinĂ©ma dâanimation pour les 2-4 ans. 11h, 16h30 et 17h30 // Plume et ses histoires chantĂ©es, Graines dâhistoires. Chansons Ă partir de 6 mois. 11h, 16h et 17h // MĂ©ga Dance Floor, Le BANKdiZ. BoĂźte de nuit dâaprĂšs-midi pour la marmaille et les grands. De 14h Ă 17h30 > Dim 21 jan, ScĂšnes du Golfe, Vannes
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Music All
MylĂšne Farmer, Cher, Whitney Houston, Madonna mais aussi Marguerite Duras et un cascadeur professionnel sur une aire dâautoroute dĂ©saffectĂ©e et sur des airs de variĂ©tĂ© revisitĂ©s. Des paillettes, du "too much", des images dĂ©jantĂ©es, kitschs et provocantes ; ça nous intrigue et on va aller voir ça, parce que Jonathan Capdevielle, comĂ©dien fĂ©tiche de GisĂšle Vienne, nous fascine... Un hommage Ă lâexcĂšs et aux illusions perdues, de et avec Jonathan Capdevielle, Marco Berrettini et JĂ©rĂŽme Marin.
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COMPLET
Les représentations de En attendant le grand soir, vend 20 jan, et de La descente aux affaires, de Fred Pellerin, mer 25 janvier, au Théùtre du Blavet, Inzinzac-Lochrist, sont complÚtes.
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Gildas Flahault Ă Lorient
Gildas Flahault et moi, câest une grande histoire dâamour. Artistique, sâentend. Dans une autre vie, il y a vingt ans, il mâest arrivĂ© de le croiser dans les rues de La Rochelle, avec sa dĂ©gaine de Corto MaltĂšse, et dĂ©jĂ , jâĂ©tais en amour avec ses paysages, ses couleurs, son trait dĂ©coiffĂ© par les bourrasques de vent marin, ses falaises et ses oiseaux de mer, ses verts acides, ses bleus turquoise, ses tempĂȘtes et ses vagues frisant blanc.
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Des annĂ©es plus tard, jâai Ă©crit des pages et des pages sur son travail, au grĂ© de ses expositions dans le Morbihan, entre ses aventures maritimes et ses embarquements. Gildas Flahault est un peintre nomade, un temps ici, un autre lĂ . Aussi le voir se sĂ©dentariser Ă Lorient est une surprise. Une bonne surprise, mais un Ă©tonnement. Si on avait dĂ» choisir un port pour lui, on lâaurait plutĂŽt imaginĂ© sâancrer Ă Groix. Lui aussi, un moment, et puis non : « Jâai Ă©tĂ© nomade toute ma vie, mais je me sens bien Ă Lorient. Il y a une poĂ©sie lorientaise. Câest une ville avec un physique moins visible, mais une poĂ©sie Ă capter et Ă restituer. Les choses nâont pas une personnalitĂ© foudroyante, ici. Câest plus subtil. Jâai vĂ©cu Ă Vannes, mais Ă Lorient, il y a une libertĂ©, un mĂ©lange, câest une ville ouverte, câest comme une base pour aller ici ou ailleurs. Jâaime la rade, Keroman, La PerriĂšre. Jâaime traĂźner dans ses ports⊠»
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A la Grande Ourse - c'est le nom de son atelier-galerie - on va trouver des tirages numĂ©riques de qualitĂ©, parfois anciens, une bonne nouvelle pour ceux qui nâont pas les moyens de se payer des originaux en grand format. Des reproductions, et des affiches, notamment celles de La Semaine du Golfe, quâil illustre depuis 20 ans â qui dâautre pour raconter la belle marine du Morbihan, lui, lâamoureux de Port-Navalo ? « Ils mâappellent tous les deux ans. Je suis complĂštement libre. Je regarde ce que jâai fait avant, je cherche Ă rĂ©inventer, trouver un esprit, un point de vue diffĂ©rent. Une astuce, une idĂ©e, que je trouve presquâau moment du coup de fil, dans la discussion. AprĂšs, je fais des croquis pour me rassurer, mais câest gĂ©nĂ©ralement la toute premiĂšre idĂ©e la meilleure. Cette annĂ©e, la petite cale de Port-Navalo, trĂšs ancienne, a Ă©tĂ© dĂ©truite : ça mâa choquĂ©, peinĂ©. Jâai eu envie de me servir de cette idĂ©e pour emporter les spectateurs sur une vieille cale tortueuse ».
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On associe souvent Gildas avec ses pĂȘcheurs Ă grosses mains et grands pieds, des images quâil a pourtant cessĂ© de produire depuis longtemps : « Jâessaye de tout rĂ©inventer, et de mâamuser : les gens repĂšrent le plaisir de lâartiste dans son travail. Pour crĂ©er, il faut une gĂ©nĂ©rositĂ©, il faut sâadresser aux autres. Moi, je peins pour montrer aux autres quelque chose, une vision du monde. Si jâai pas un dĂ©sir profond, lâexpression nâest pas juste, pas percutante. Il nây a pas de moteur plus puissant que le dĂ©sir et le plaisir⊠Dans la crĂ©ation, il faut passer par un Ă©tat nul, impuissant, mais le travail apporte des choses, et une porte sâouvre, sur un immense territoire oĂč on ne fait que jouer. On ne lĂšve pas le matin avec lâĂ©tat de grĂące. Mais comme câest mon mĂ©tier, je mây rendsâŠÂ»
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A la Grande Ourse, Gildas va montrer des originaux de lui et dâautres. De sa tribu, bien sĂ»r, ses neveux, Gaele et Benjamin Flao, mais pas seulement : « Je suis exigeant dans mes choix. Jâaimerais rencontrer de trĂšs jeunes gens, avec un autre langage mais les mĂȘmes prĂ©occupations. Jâai envie de rencontrer des gens, de faire des choses avec des gens, de rĂ©unir des gens, de faire partie des acteurs artistiques ». Des Ă©vĂšnements sont prĂ©vus, avec des dessinateurs, des musiciens : « Jâai envie dâorganiser des journĂ©es oĂč une dizaine dâartistes dessinera en public. Les gens pourront sâinstaller sur des poufs et des tapis, et regarder. Je fais ça beaucoup pour les enfants, parce que ce sont les rencontres quâils font qui modĂšlent leur parcours : ça nâa rien Ă voir avec lâapprentissage ou un don. Câest ça le processus. On se fabrique une mythologie.»
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> La Grande Ourse, 23 rue des Fontaines, Lorient. Ouvert du mar au sam de 14h Ă 19h.
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2. votre numéro de téléphone.
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3. le titre et la date du spectacle pour lequel vous jouez
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Nous vous appellerons pour vous dire si vous avez gagné (mais pas si vous avez perdu !)
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More Aura
N'hésitez pas. C'est le spectacle de clown le plus drÎle et le plus émouvant qu'on ait vu ces derniÚres années. Notre coup de coeur du Festival des Rias 2021. (Photo ©Herve-Escario)
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Miracle Ă la combe aux Aspics. Ante TomiÄ
Solenn Langlois, grande nouvelle libraire de la Dame Blanche, mâa tendu ce livre Ă chroniquer en me disant quâil Ă©tait « Une rencontre entre Quentin Tarantino et Emir Kusturica ».
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Avec du recul, plusieurs idées se percutent dans mon esprit :
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a) Jâaimerais quâon me dise cela plus souvent
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b) Dans les yeux de Solenn, jâincarne dâores et dĂ©jĂ la parfaite symbolisation du mot : saugrenu
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c) Le petiot des deux hommes sus-citĂ©s aurait quand mĂȘme de la gueule.
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Bref, outre le fait que ce bouquin soit aussi improbable que dĂ©sopilant ; ce nâest pas une, pas deux, mais bien quatorze recettes de polenta qui vous seront offertes pour lâachat de ce livre ;)
Issu dâune famille de sauvages que tout le monde craignait, Jozo est le dernier bastion Aspic flanquĂ© dans les collines croates. Il a refusĂ© de gagner la civilisation sous prĂ©texte quâon pourrait coller une plaque Ă son auto. Il faut dire que dans le village, on nâa pas payĂ© une facture dâĂ©lectricitĂ© depuis 1984. Zora, son Ă©pouse, malheureuse de cet isolement, est murĂ©e dans le silence jusquâau moment de sa mort. Câest alors, aux portes du trĂ©pas, quâelle crache Ă son mari : « Tu es une merde ».
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Lâhomme et ses quatre fils se retrouvĂšrent fors dĂ©pourvus, quand la mĂšre Ă la terre fut rendue. Manger de la soupe dans un cendrier, porter des vĂȘtements rosis par des lessives dĂ©lavĂ©es, cuisiner la polenta au pĂątĂ© de foie, sont quelques exemples de lâattirance vers le bas qui trĂŽnait au milieu de ces hauteurs. Une seule solution sâest imposĂ©e Ă lâaĂźnĂ© de cet « androcĂ©e » : descendre Ă la ville de Split pour y trouver une fiancĂ©e. Son idĂ©al fĂ©minin devait se trouver au 23 de la rue Tchekov, dans un cafĂ© quâil avait frĂ©quentĂ© pendant la guerre, en 1993. Cette femme lâaurait attendu, lui, quinze ans et une nuit.
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Dignes dâun western spaghetti, les relations taillĂ©es Ă la hache ont le goĂ»t dâune giclĂ©e de sang. La course au burlesque fait la nique Ă tous, elle est aussi bien aSerbe quâĂ Croate. La police, les journalistes, font face Ă des bandits de petits chemins. Ces hommes mal dĂ©crottĂ©s se voient ainsi subitement assignĂ©s aux mains dâune femme soignĂ©e.
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Ce roman est Ă©rigĂ© comme une idĂ©e que la fĂ©minitĂ© pourrait changer lâabrupte. Pour autant lâauteur mĂ©lange les genres. Des personnages hauts en couleurs y sont dĂ©peints, ils participent, tour Ă tour, Ă une grande farandole animĂ©e Ă la fĂȘte du Split. Chaque chapitre est Ă©noncĂ© par une accroche, ce genre dâĂ©pigraphe nous renvoie Ă une sorte de classicisme et donne une caution structurelle Ă un contenu complĂštement dĂ©jantĂ©.
Ante TomiÄ DiplĂŽmĂ© de philosophie et de sociologie de lâuniversitĂ© de Zadar, il est aujourdâhui journaliste et Ă©crivain. Il publie son premier roman : Quâest ce quâun homme sans moustache en 2000, et trois ans plus tard, un second parait sous le titre : Rien ne doit nous surprendre. Miracle Ă la combe aux Aspics est paru en 2009.
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MORGANE THOMAS
> Edition Libretto, 9,10 âŹ, 218 pages.
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Culture Lab 29, lâagence culturelle du FinistĂšre, ouvre un catalogue complet de formations en direction de tous ceux concernĂ©s par les mĂ©tiers de la culture, avec des thĂ©matiques et esthĂ©tiques multiples et nouvelles. Voix, communication, postures, rĂ©alitĂ© virtuelle, mapping, construction dâun projet artistique, lutherie⊠Le catalogue complet des formations est Ă dĂ©couvrir ICI.
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Clown. Guillaume Thiery, de la compagnie Les tĂȘtes d'affiche, propose un stage de clown pour tous (On a pas plus d'infos, mais vous allez trouver, n'est-ce pas ?)
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> Sam 21 et dim 22 janvier, Le City, Lorient
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