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N° 218 - SEMAINE DU 23 AU 29 JUILLET 2020
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Dans ce numéro, on parle de quoi ?
- L'exposition "Granite & Cie", de Michel Thamin
- Les spectacles de l'été à La Cimenterie
- Géraldine en transition. Les crèmes solaires et la planète
- Le troisième rendez-vous de Micro Théâtro
- "L'époque", un documentaire de Matthieu Bareyre
- La nouvelle chronique livres de Morgane Thomas
- Le dessin de la semaine, de Dominique Richard
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Michel Thamin. Granite & Cie
Un reportage écrit par Sorties de secours pour la Galerie du Faouëdic
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Une nouvelle forme de collaboration, des reportages écrits pour nos partenaires, identifiés en toute transparence, pour ce qu'ils sont : des articles de commande, certes, mais écrits avec notre expertise et notre patte. Aussi documentés que les autres.
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L’œuvre de Michel Thamin me fait penser à cette comptine que me racontait ma grand-mère en jouant avec mes doigts, les refermant au fur à mesure de l’histoire, comme si elle me confiait un secret à garder au creux de la paume. Michel Thamin, lui, passe son temps à nous transmettre des secrets, que nous ne savons pas forcément interpréter, mais qui font œuvre de viatique. Une transmission de messages codés, d’un alphabet sans équivalences, une pierre de rosette sans sens et pourtant offerte comme un mantra. Son jeu est de cacher, le nôtre de deviner, inventer, ou juste prendre comme ça vient. Les symboles de Michel Thamin sont simples, des stries, des traits, des cercles, c’est son écriture, son vocabulaire, qui se retrouve partout dans son univers, qu’il soit de pierre ou de papier.
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On doit être épaté par la technique de Thamin : il fend, perce, découpe, strie, meule le granit dans un rapport hyper physique à la matière. Le reste, c’est de la poésie, que chacun va trouver en ouvrant les couvercles de ses boîtes de pierre, qu’on soulève pour y lire un de ses symboles, qu’on repose sans avoir compris, à la fois déçu et charmé. Pas de réponse évidente, pas de révélation, voilà la leçon, l’art et le Da Vinci Code, c’est pas la même chose.
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Pourtant, quand Thamin se met à dessiner, il y a comme des pistes qui se mettent à émerger, surtout lorsqu’il utilise acrylique et graphite dans une série où, bien sûr, c’est évident, il y a l’influence de ses boîtes et totems de pierre, mais transformée par la douceur du papier, auquel il n’est pas nécessaire de s’attaquer avec une meuleuse. Dans cette grande série, la lorientaise que je suis voit comme un inventaire architectural des années 50, et un écho au cadre de la galerie, lignes graphiques de la ville se confondant avec celles du dessin. La cinéphile, elle, retrouve le vocabulaire de Tati dans Mon oncle : oculus et pas japonais, colonnades ou carreaux de verres, alors que pourtant ici rien n’est figuratif, toujours la même astreinte de l’artiste : une variation au bord de l’obsession. Des variations, des correspondances, des surprises, des découvertes : il faut vraiment prendre le temps, avec Thamin, oublier le pas de charge, oublier les regards jetés à l’oblique, non, il faut se poser, juste comme ça, debout, et laisser venir. Et ça viendra.
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les spectacles de la semaine
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On vous propose d'aller faire un tour dans ce joli lieu un brin alternatif, comme un camp forain, pour y découvrir de petites formes, des sorties de résidence, pour quelques poignées de spectateurs à l'instar des spectacles de l'été (comme "Les Inattendu(e)s", à Lorient, ci-dessous). On vous laisse faire votre choix dans les programmes.
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Géraldine en transition
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J’veux du soleil (mais pas trop)
Chaque été, il est un indispensable dans notre sac de plage (et non ce n’est pas la bouteille de rosé), c’est la crème solaire. On a bien compris depuis quelques années les méfaits de cette étoile, alors on joue le jeu, on se badigeonne. Mais il y a un mais. Et même des mais. Bon du coup, on fait quoi ?
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Dans mes souvenirs d’enfance bretons, on passait nos étés à la plage mais il y a une chose qu’on ne faisait pas trop, c’était se tartiner de crème solaire. J’ai beau creuser l’intérieur de mon cerveau et repenser à ma mère qui était une mère me semble-t-il responsable, je n’ai pas de souvenirs de crème solaire, de chapeau et de tee-shirt anti-UV (merci éternel, Maman, pour ce dernier point). Je revois vaguement une publicité pour des produits solaires avec des corps musclés, galbés et bronzés sur un ponton sur fond de Frankie Goes to Hollywood. Je revois des affiches où demain on enlève le haut, puis le bas, je repense à des moments où on buvait du pastis sans alcool à Tahiti, toujours en plein soleil. Je me rappelle par contre qu’on adorait le monoï et la graisse à traire, bref tout ce qui pouvait nous faire bronzer vite et fort. Sûrement qu’à l’époque on n’était pas vraiment informé·e·s sur les dangers du soleil.
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Le soleil, notre (faux) ami
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Et puis un jour, on nous a dit que le soleil était dangereux, et on a commencé à s’en méfier. Et on a mis de la crème solaire, c’est devenu une habitude presque généralisée. Pour ce qui est des dangers du soleil, on peut rapidement en reparler : le vieillissement cutané (rides et taches brunes), les brûlures (un coup de soleil rouge, c’est une brûlure au premier degré, et avec cloques, c’est du deuxième degré), les insolations, les allergies, les problèmes oculaires (cataracte par exemple) et j’en passe, pour aller à ce qui nous fait le plus peur : le cancer de la peau. En France, près de 80 000 cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année. Et en Bretagne, on serait loin d’être épargné·e·s, au contraire*.
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En cause, l’exposition aux rayons ultra-violets, les fameux UV, c’est à dire un rayonnement qui provient de l’énergie électromagnétique émise par le soleil. Dans notre cas précis, nous intéressent les UVA et les UVB classés A ou B en fonction de leur longueur d’ondes. Bon ils sont tous les deux dangereux, donc de toutes façons, A ou B, il faut faire attention aux UV. Et c’est pour cela qu’il existe des protections solaires, qui aujourd’hui protègent toutes des UVA et des UVB. Donc tout va bien.
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Et bien non, ce serait trop facile. Parce que si les crèmes nous protègent bien du soleil, elles causent des dégâts énormes, à la fois pour nous et pour la planète, à commencer par nos amis les coraux. Alors je sais que ma chronique est assez déprimante et j’en suis désolée, et j’aimerais vous annoncer que tout va bien, plutôt que les chiffres qui vont suivre. Mais non.
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Aujourd’hui, selon le WWF, près de 70% des récifs coralliens sont en danger et 25% sont foutus de chez foutus. Et vue la vitesse à laquelle ça pousse un corail, autant dire qu’on n’assure plus leur renouvellement, utile aux deux millions d’espèces différentes qui y cohabitent et au quart des poissons des océans qui y grandissent.
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En cause, on retrouve les habituels - et fidèles au poste - pollution et réchauffement climatique. Il y a aussi la surpêche et… les composants chimiques et substances des crèmes solaires ! En chiffres, c’est 25000 tonnes de composants de crème solaire chaque année dans l’océan dont 4000 à 6000 tonnes sur les massifs coralliens. Ça, c’est pour la planète. Et pour nous, on note comme plus grand problème, le facteur « perturbateur endocrinien », vachement mieux qu’un cancer, non ?
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C’est grave ? Oui. On y peut quelque chose ? Oui. Enfin, on pense. Parce que rien n’a l’air clair à 100%, sûr à 100% même si une tendance se dégage… Dans le doute, on peut quand même essayer deux ou trois trucs.
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Il y a deux types de filtres dans les crèmes solaires. Les filtres minéraux et les filtres chimiques.
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Le filtre chimique est constitué de molécules organiques qui réagissent avec les UV et absorbent les rayonnements à la place de la peau. Problème : les molécules sont néfastes pour le corail et aussi pour nous puisque notre peau les absorbe. Et éventuellement elles sont allergisantes, et sachez-le, ce type de filtres n’agit qu’au bout d’une demi-heure.
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Le filtre minéral lui est composé de microparticules qui forment une barrière et réfléchissent les UV. Ça ne pénètre donc pas dans la peau, ce qui est bien dans l’absolu mais ça laisse des belles traces blanches (bon, au moment où c’est la cata de chez cata côté corail, on s’en fout des traces blanches non ?). Et comme le filtre est fait de minéraux, qu’on retrouve naturellement dans la planète (le zinc ou le titane par exemple), et bien la nature n’a pas de soucis avec.
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En prenant une crème bio, on est sûr·e d’avoir un filtre minéral, puisque les filtres chimiques ne sont pas autorisés en bio. Attention, si le filtre minéral est composé de nanoparticules, qui la rendraient plus facile à étaler (et donc pas de traces blanches), par contre là on prend un risque, car si on a une lésion, les nanoparticules se glissent sous la peau et là pas top, c’est le come-back du risque de cancer… Et puis, ces nanoparticules se déposent aussi sur les coraux et sont absorbées par les habitants des mers.
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En résumé, on fait quoi ? En résumé, on fait comme d’habitude, on s’informe, on cherche, on lit, on ne cède pas aux sirènes du marketing, on pense planète et santé, parce que ça va ensemble. « Oui mais, j’adore l’odeur de cette crème ! ». Oui, mais non.
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* Comme il y a souvent un petit nuage ou une légère brise par chez nous, nous aurions, les Breton·ne·s, une petite tendance à ne pas ressentir suffisamment le soleil, et donc à oublier de nous protéger. Multipliant ainsi les cancers dans notre région.
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Une bonne protection du soleil pour moi
- C’est sympa d’avoir bonne mine, mais santé avant tout, on ne s’expose pas aux heures les plus chaudes. Le fameux 12h-16h, est idéal pour une sieste, mais pas à la plage.
- Se mettre à l’ombre est évidemment une bonne solution, mais ça ne suffit pas en termes de protection, car une partie des rayons du soleil nous arrivent aussi par la réverbération du sol. Et pas uniquement à la plage ! Une terrasse de café ou de l’herbe réfléchissent aussi le soleil. Un parasol ne protège donc pas totalement.
- L’équipement de base l’été, c’est chapeau, lunettes, tee-shirt sombre de préférence (on se demande à quoi ça sert d’être naturiste finalement). Un tee-shirt sombre va accumuler plus de chaleur, donc ce n’est pas forcément agréable, mais un tee-shirt clair va laisser passer les rayons du soleil et gare aux coups de soleil. Le combo parfait c’est vêtement sombre mais en matière aérée, comme le coton et le lin. Côté chapeau, l’idéal c’est le grand chapeau de paille. Car il est à cloche et laisse passer l’air entre les cheveux et le chapeau. Et ses larges bords protègent, notamment notre crâne, histoire de ne pas trop exposer notre cerveau aux UV. Si on a les cheveux très clairs, et si on n’a pas de cheveux, on choisit de la paille serrée, évidemment…
- On achète une bonne crème. Bio pour être sûr que le filtre est minéral pour la planète, sans nanoparticules, sans parabènes, sans silicone, sans conservateur pour ne prendre aucun risque pour notre santé.
- Le label Cosmebio d’Ecocert certifie qu’un produit contient au moins 95% d’ingrédients d’origine naturelle, donc fortement biodégradable, donc moins polluante. D’autres labels offrent de bonnes garanties, donc on favorise des produits labellisés.
- On regarde la liste des ingrédients. Normalement un composant sous forme de nanoparticules est indiqué entre crochets. Théoriquement, les nanoparticules sont interdites en cosmétique bio mais on a parfois des surprises selon les labellisations. Sur l’étiquette, on peut aussi voir parfois la mention « protège le corail », « sans parabènes », « sans conservateurs », etc. Bref le meilleur conseil est de rester des consommateurs avisés.
- On télécharge l’appli « Inci Beauté » et on regarde les notes des produits qu’on utilise. Sans surprise, les meilleurs produits solaires sont bio, et certaines marques que l’on trouve en pharmacie ont des scores vraiment catastrophiques. Donc on se souvient, pharmacie ne veut pas toujours dire santé…
- Connaître son phototype. Ça permet de savoir combien de temps on mettra à prendre un coup de soleil sans protection (30 minutes pour moi par exemple avec mon phototype 3). Et ainsi quel indice de protection choisir. Et halte aux idées reçues, on bronze aussi avec de la crème solaire, mais on choisit l’indice de protection qui nous convient.
D’ici 2021, Hawaï va interdire les produits contenant de l'oxybenzone et de l'octinoxate, deux filtres chimiques contenus dans les crèmes solaires. C’est 70% des produits solaires qui ne seront plus commercialisés dans l’archipel.
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Ma sœur me dit que « si, maman te mettait de la crème solaire ».
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Parce que la coopérative Biocoop Les 7 épis est une entreprise engagée et militante, c'est elle qui finance cette chronique et nous permet d'offrir une rubrique orientée solutions, dans l'objectif de vous donner des clefs pour agir...
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Les rendez-vous récurrents
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Troisième rendez-vous de l'été avec Micro théâtro, cette formule agile et ultra légère qui permet de découvrir des créations en cours de finalisation pour de toutes petites (micro) jauges. Attention, c'est vraiment sur réservation, et il faut s'y prendre à l'avance ! On est allées au numéro 14, et c'était vraiment très chouette, dans les jardins de l'Hôtel Gabriel, les tilleuls, le soleil rasant, un charme fou...
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Au programme, la Cie du Haut (Lorient) avec "Score", de la danse contemporaine ; la Cie du Couteau suisse (Lorient) avec "Petit Rex", un ciné-concert à voir avec des enfants ; la Cie Tiksi (Nantes) avec "Micro Younna", du théâtre d'objet et sonore, et la Cie Bakélite (Rennes) avec "Les envahisseurs", théâtre d'objet.
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> Vendredi 24 et 31 juillet, en plein air, Jardins de l'Hôtel Gabriel, Lorient.
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un doc de Matthieu Bareyre
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"Les personnes sur lesquelles se pose la caméra et à qui le réalisateur tend le micro ont entre 18 et 25 ans. Elles battent le pavé du creux de la nuit jusqu’aux petites heures du jour, squattent, discutent, débattent, s’engueulent, s’embrassent, partagent leurs inquiétudes en toute franchise, déroulent leurs rêves ou racontent leur peur d’une possible bascule dans une société dictatoriale et raciste. Parmi eux, il y a Rose. Une jeune fille, un peu à la rue mais loin d’être à l’ouest. Elle n’a pas la langue dans sa poche et balaie tous les clichés d’un revers de phrase. Elle donne au film cette rage de vivre salvatrice, elle rallie les classes sociales, tout comme le fait la bande originale du film où se côtoient FaTyO ( dans un rap éclair et incroyable improvisé sur le pavé ) et la Follia de Vivaldi. À travers ces jeunes de la région parisienne, en collectant leur parole, le film se fait la chambre d’écho de toute une génération. Tourné à Paris, entre 2015 et 2018, Mathieu Bareyre signe ici son premier long métrage.
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> Vendredi 24 juillet, Port-Louis
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carnet de voyage littéraire
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Chacun d'entre nous l'a ressenti, l'effet confinement : deux mois vécus à un autre rythme, qui pour beaucoup, ont bouleversé des façons de concevoir sa vie, sa manière de faire. A Sorties de secours, la liberté du support numérique nous a emmenées vers des formes de création et de parole peut-être plus proches d'un travail d'auteur·e que de journaliste. Morgane Thomas, notre chroniqueuse livres, s'est ainsi découvert l'envie de parler des livres autrement, sous la forme d'un carnet de voyage littéraire, où l'image vient raconter son expérience de lecture, mêlant l'intime et la chronique...
Le premier épisode de cette nouvelle rubrique nous emmène à la découverte de "Propriété privée", un livre de Julia Deck, aux éditions de minuit, 174 pages quand même pour seulement 16 €.
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le dessin de la semaine
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On part le long du Blavet, avec le dessinateur Dominique Richard, qui nous fait découvrir une boucle du Blavet moins connue que celle de Kerhervy...
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"Les pieds dans l'eau, au pied du Pont du Bonhomme sur le Blavet, y a un mini port où quelques bateaux attendent un futur déconfinement"
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