Après avoir été saisie, soufflée, estomaquée, étouffée, oppressée, asphyxiée, étranglée, hébétée, pétrifiée, stupéfiée, essoufflée à la lecture de « Le Lambeau », il fallait bien arrêter de suffoquer. Alors que je laissais la 510 e page sous mon édredon, abandonnant à regret le livre de Philippe Lançon, il fallait impérativement reprendre une respiration. Le lendemain matin, je me réveillais avec une bonne tête d’oreiller et une folle envie de poésie.
