Everest

n père et son enfant sont dans la forêt.

Le père se fait mordre par un serpent et l’enfant sort seul du bois pour demander de l’aide. Après quelques péripéties, l’enfant retrouve son père. Mais tout petit, réduit à la dimension d’une cerise !

À leur retour, la mère les accueille et les soigne. Elle porte seule la lourde responsabilité de sauver et nourrir la famille coûte que coûte. Même si elle perd son travail, même si la chaudière rend l’âme… Après tout, ils mangeront des oignons, ils sont en promo !

Un jour, le père décide d’assumer sa demande intérieure et de regagner sa taille initiale en lisant les grands sommets de la littérature ! Alors, l’enfant et la mère écoutent, eux aussi, leur demande intérieure…

Lorsque l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières a confié la mise en scène d’un spectacle de fin d’étude à la compagnie bretonne (dont nous avons accueilli Le Meunier hurlant en 2009, Mon père, ma guerre en 2010 et Je n’ai pas peur en 2016), elle a choisi ce texte de Stéphane Jaubertie. L’histoire d’un homme, d’un père qui, dans sa famille, aux yeux de sa femme et de ses enfants, vit une sorte d’effacement de soi, de délégitimisation dans son statut d’adulte.

Ce texte est aussi un discours sur l’essentiel et le futile, un appel à arrêter la fuite en avant, à prendre le temps de se perdre dans la forêt, à chercher dans nos profondeurs…

Dans le cadre du Festival Théâtre à Tout Âge, en partenariat avec Très Tôt Théâtre