Le Sol oblige

Dans Le Sol Oblige, à la manière d’un anthropologue, Didier Boutiana raconte le groupe, les mécanismes qui le régissent et conduisent chacun à se surpasser. Car ce groupe est composé d’individus, traversés par leurs désirs, leurs pulsions, leurs vécus qui vont tenter d’exister, de s’imposer au milieu des autres.

Le chorégraphe et les danseurs ont puisé dans les techniques d’auto-défense et notamment le Krav Maga, pour inventer une écriture chorégraphique nouvelle, un langage de clan, presque guerrier.
Combattre, oui, mais pourquoi ? Au-delà de ces relations de dualité et de confrontation, la pièce fait l’éloge de la résilience, de ce qui nous pousse à nous élever et à franchir les murs.

Le spectateur est convié à regarder et partager ce que ces « êtres-traverses » portent en eux de vibrations, de forces et d’énergie, des êtres rassemblés et comme aimantés par le même élément immuable, infranchissable, et inexorablement présent : Le Sol.