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© Martine White
Infos organisateurs
Martine White
Mike Schertzer et Matthieu Fappani
Exposition

Méandres proustiens

Dans le cadre de Du côté de Beg-Meil, Marcel Proust à Fouesnant


Plusieurs interventions plastiques se répondent et célèbrent l’œuvre de Marcel Proust, auteur si sensible à l’art pictural. À l’Archipel, sur les sentiers côtiers, au sein d’un verger, trois plasticiens matérialisent les mots, les images de l’écrivain :


 




Feuilles volantes de Martine White


Au Verger de Menez Brug (Kerbader, Fouesnant)


Les pages de la Recherche virevoltent, accrochées aux pommiers (dont les effluves et couleurs ont tant enthousiasmé Marcel Proust lors de son séjour breton).


Le papier flotte au vent, les mots prennent littéralement leur envol. Le public peut lire des phrases ici et là, il peut voir et entendre les pages dans le vent. Lire Marcel Proust et entendre le bruit du papier comme source d’inspiration, de réflexion et de rêve…


 




Craies traçantes de Mike Schertzer


Sur le littoral de Beg-Meil et à l’Archipel


Les mots de Jean Santeuil et d’À la recherche du temps perdu vont apparaître, écrits à la craie sur les rochers du littoral et sur les murs de l’Archipel…


Éphémère, fugace, futile ? L’œuvre, infiniment poétique, s’efface avec la pluie et l’eau de mer. Laissant une trace dans nos souvenirs seuls.


 




Les fresques de Matthieu Fappani


à l’Archipel


Ces compositions et collages d’images et photographies, qu’il traite en multi-couches tant numériquement qu’en peignant, donnent aussi à voir la nature foisonnante de l’œuvre de Proust.






 




Les photographies de Martine White


à l’Archipel


Elles célèbrent le lien qu’a, comme elle, entretenu Marcel Proust avec la peinture, la photographie mais aussi les paysages beg-mellois. Ces  photographies sont autant d’hommages suspendus, sereins et parfois amusés à l’empreinte de Proust sur nos imaginaires et sur notre territoire…


 




Les Conduits de Mike Schertzer


à l’Archipel


Ces sculptures sont réalisées à partir des feuilles de la Recherche et de Jean Santeuil. Chacune est épinglée et collée dans l’ordre.


La scuplture donne une impressionnante présence physique à l’immensité de ce travail d’écriture hors norme qu’est la Recherche. Les  ondulations de l’acte créatif se forment, aussi changeantes et aussi vastes que celles de la mer, devant laquelle Proust s’est émerveillé lors de son  séjour fondateur à Beg-Meil.


 




Marine, clair de lune de Thomas Alexander Harrison


à l’Archipel


Artiste américain apprécié à la fin du XIXe siècle (notamment par Marcel Proust), Thomas Alexander Harrison se rend régulièrement à Beg-Meil, un cadre de travail se prêtant parfaitement à ses paysages marins et ses études de lumière et de couleurs.


Le hasard faisant bien les choses, l’auteur et le peintre séjournent dans le même hôtel en 1895 ! Marine, clair de lune, une de ses œuvres emblématiques, témoigne de ce goût partagé pour les couleurs du littoral breton.


Prêt du Musée des beaux-arts de Quimper.









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