LES PETITS POLISSONS LE SAVENT, RÉSERVER UNE TABLE CHEZ CHOUCHOU, C’EST FAIRE UN PACTE AVEC LE DIABLE – ET SES TRAVERS DE PORC. ON SAIT QUAND ON ARRIVE, MAIS PERSONNE, PAS MÊME CHOUCHOU, NE SAIT QUAND ON REPART. ICI, QUAND ON MET LES PIEDS SOUS LA TABLE, C’EST POUR REFAIRE LE MONDE.
LA PREMIÈRE FOIS QUE J’AI MIS LES PIEDS AU CAFÉ DU PORT, C’ÉTAIT PAR UNE NUIT D’HIVER, IL Y A UNE DIZAINE D’ANNÉES. JE NE CONNAISSAIS PAS LA BRETAGNE, ENCORE MOINS LE PORT DE LOMENER. JE NE SAVAIS MÊME PAS QU’IL ALLAIT TOMBER DES TROMBES D’EAU – C’EST DIRE SI JE NE SAVAIS RIEN.
Manger c’est comme respirer, on n’a pas le choix, question de survie. Un geste finalement tellement simple qu’on oublierait parfois qu’on peut agir en remplissant panier et assiette. Le jour où tu commences à conscientiser tes achats, ta vie bascule.
PESK A TOUT POUR PLAIRE. UNE ADRESSE AU CŒUR DE L’UN DES PLUS CHOUETTES QUARTIERS DE LORIENT, UN CONCEPT CULINAIRE TRENDY-COOL (POUR NE PAS DIRE HEALTHY-HISPTER) ET UN JARDIN SECRET PRESQUE IMPROBABLE. VOYAGE AU CŒUR DU MONDE MERVEILLEUX DES « BOWLS »
Chaque fois qu’on va voir Muriel Louette – et on la connaît depuis longtemps – on découvre un nouvel univers, une nouvelle patte, de nouvelles séries, appuyées sur les anciennes. On ne peut pas parler de Louette à l’instant T, parce qu’elle est la somme de toutes ses histoires d’amour avec la peinture. Comme la toile de certains peintres, qui se nourrit du temps, des couches de couleur successives, son parcours est fait de strates, de périodes, d’emballements, d’essais, de recherches. Des peaux successives qui l’ont habillée pour mieux s’en débarrasser aujourd’hui, la voici à nu, au plus simple, au plus efficace, comme s’il avait fallu traverser la technique, les techniques, pour enfin retrouver le dessin, la lumière.
S’ATTABLER CHÉ LUZ, C’EST LAISSER FILER LE TEMPS • ON Y VIENT POUR UN CAFÉ, ON RESTE POUR LES LANGOUSTINES, LES CONVERSATIONS CHALEUREUSES ET L’AIR DOUX DE LA RIA • REPORTAGE AU LONG COURS •