Il n’est pas toujours nécessaire d’expliquer comment se font les choses, mais raconter la genèse technique et folle de la forêt de Violaine Fayolle participe à l’ébahissement qu’elle procure.
Il y a Hartung, que l’on appelle simplement par son nom, et Anna-Eva Bergman, sa femme. Entre intuition et technique, cette peintre, née en Norvège, recrée graphiquement le paysage et les émotions visuelles. Et c’est bouleversant.
Julien Magre fait du cinéma avec des photos. Un voyage, long fil de bitume qui se déroule, fractionné par étapes sur des aires d’autoroute, pauses flottantes, vaseuses comme un réveil en surprise. ça s’appelle Troubles et c’est soi.
A L’Atelier d’Estienne, à Pont-Scorff, Vincent Mauger met en place une oeuvre monumentale qui occupe quasiment tout l’espace, conçue et construite in situ, à base de contreplaqué triply.
Alice Dufay fait des dessins délicats, assez minimalistes. Figures féminines, animaux sauvages, motifs répétitifs, il y a de la poésie et du charme dans cet univers purement graphique.
Thomas Daveluy a créé plus qu’un jeu. Naufrage est un univers expérimental, nourri de références liées au cinéma, à la littérature, à la philosophie, dans lequel on s’immerge comme dans un rêve.