Un roman léger par sa forme et puissant par sa profondeur, une lecture glaçante, une enquête sans être un roman policier.
Voilà l’été, vous êtes entièrement monoïée. Ainsi huilée, vous avez aisément glissé dans votre tout petit-petit mono, bi, tri, quadri, quinkini. (Dieu sait où commence et s’arrête la liberté du kini…) Lunettée, chapeautée, votre corps, oint de fleur de tiaré, est à présent allongé sur un paréo qui vous colle au dos. Pas de doute, les pieds ensablés, vous êtes prête à quelques légèretés.
Nous poussons la porte de Labarker un jeudi soir, autour de 20h. Il n’y a pas un chat. Apparemment, tout le monde était là hier – c’est moche pour nous – et ce soir, on se repose. Tant pis pour le petit concert qu’on espérait, on se console avec un Labarker, cocktail de rhum, limonade et citron vert, orné d’une paille en pâte. Même désert, Labarker a du chien.
Bien sûr, vous connaissez Loulou, le gentil petit loup au museau de guingois, imaginé par Grégoire Solotareff, et son pote Tom le lapin. Ce n’est pas ce qui nous intéresse ici, mais une exposition (pérenne) de sculptures dessinées par Solotareff et réalisées par Stéphane Dufresne, posées dans le parc de l’Abbaye de Saint-Maurice, comme des surprises merveilleuses.
A Quimperlé, le dessinateur Miles Hyman a imaginé douze images de la ville, « énigmes » où la ville devient un décor de cinéma fantastique, baigné de lumière rouge, ponctué d’indices mystérieux. Ceignant ces douze huiles, des centaines de fusains, encres et pastels témoignent de l’univers pictural de l’artiste, nourri de cinéma, de littérature, et d’un imaginaire très personnel, fait d’étrangeté et d’une pointe d’humour…
Le nouveau spectacle des Chiens de Navarre, dont nous avons vu une version l’été dernier.
