La presse était invitée la semaine dernière à ce qui ressemblait plus à un pot de départ en retraite dans le service comptabilité de l’usine de parapluies Pujol-Michonneau qu’à une conférence de presse.
Bon, on va un peu vous raconter notre notre vie de journaliste au Festival Les Rias, et probablement, vous allez vous dire qu’elle n’est pas très différente de la vôtre. Sauf que nous on bosse. Enfin, pas tout le temps. Parfois ça dérape.
Hier matin, c’était la rentrée des classes pour nous, on avait notre premier rendez-vous de saison au port de Guidel, sur le bateau d’Olivier Giraud, « Anaïka », avec Aline Pénitot.
Bien sûr, tu te diras que bon sang, mais c’est à ça que sert le théâtre aujourd’hui, oui, tu te dis ça toi aussi que les peines de coeur de Perdican, c’est bien joli, mais que peut-être le théâtre, les théâtres, il pourraient ouvrir plus grand leurs portes au sens, à l’utile, quand il est aussi beau que ça.
Faites l’expérience : demandez autour de vous le nom d’un photographe de la Bretagne. Neuf personnes sur dix citeront Michel Thersiquel, non seulement parce que son fonds regroupe plus de 70000 photos, mais aussi parce que de nombreuses expositions lui ont été consacrées pendant des années. Pourtant, des photographes du quotidien en Bretagne, il en existe bien d’autres, et notamment deux hommes, que « Le carton voyageur » a choisi de mettre en avant dans une exposition baptisée « Echappées photographiques bretonnes », Yvon Kervinio et Jean Eveno.
C’est l’Affaire du Siècle. Pourtant, en en discutant un peu autour de moi, j’ai l’impression que cette affaire du siècle n’est finalement pas l’affaire de grand monde. 2,3 millions de Français·e·s sont impliquées néanmoins, mais le retentissement médiatique a été quelque peu minime. Mais merde zut, c’est l’affaire du siècle quoi ! Si même ta rédac-chef n’en a pas entendu parler, ça vaut bien une chronique.