Quand on finit une chronique par « Mais c’est un autre sujet », le risque c’est qu’on nous demande de le développer. Erreur donc dans ma précédente chronique ou acte manqué ? Bref, ce mois-ci dans Sorties de Secours, les monnaies complémentaires locales ne sont pas un autre sujet.
Être écolo n’est pas forcément pour les fainéants (même si tout le monde est le bienvenu), on ne peut pas le nier. Parce que quand tu repenses à la caissière du supermarché qui emballait elle-même tes courses dans des sacs en plastique à la caisse – notamment les fruits et légumes que tu avais déjà mis dans un sachet plastique – tu te dis que c’était le bon vieux temps… Rien que d’y repenser, j’ai une petite suée : comment n’ai-je pas trouvé cela totalement aberrant à l’époque ?
Dans cette nouvelle chronique, Géraldine cherche l’éthique dans les coffres, les comptes et les bilans (carbone) des banques.
Ce 22 août 2020, j’étais tranquille, j’étais peinarde, accoudée au comptoir, le masque posé à côté de ma bière bio, locale, artisanale, à savourer mes vacances, elles aussi – Covid oblige – locales. L’info est tombée, venant troubler ma torpeur estivale. Cette date à marquer d’une pierre noire est celle du dépassement 2020 de la terre.
Chaque été, il est un indispensable dans notre sac de plage (et non ce n’est pas la bouteille de rosé), c’est la crème solaire. On a bien compris depuis quelques années les méfaits de cette étoile, alors on joue le jeu, on se badigeonne. Mais il y a un mais. Et même des mais. Bon du coup, on fait quoi ?
Tu le vois le réflexe que tu as quand ton magazine culturel préféré passe en tout numérique ? De te dire « yes, c’est cool, plus d’encre, plus de solvants, plus de papier, plus d’arbres coupés, plus de déchet, plus de recyclage » ? Toi qui écris une chronique sur la transition écologique, ça te semble une plutôt bonne nouvelle.