Marine Chesnais, elle est descendue du bateau et elle est montée chez moi, sa bouteille d’Evian à la main. Marine Chesnais, elle est danseuse-chorégraphe et elle vient de s’installer à Groix. Tout sauf une posture. Et donc un sens. D’abord elle s’appelle Marine. Et puis elle est bretonne. Morbihannaise, même.
Plages de danse, en presqu’île de Rhuys, est le plus joli festival que l’on connaisse. Nature, danse et flânerie, loin de la course au spectacle, on y prend le temps, on en sort emplie de lumière, de danse et de poésie…
On a pris une bonne claque. Une claque de fraîcheur, une claque d’énergie, une claque de créativité, de culot, d’envie, de nouveauté, de travail, de sens, de justesse, d’écriture, de complicité, d’alignement. Et ça faisait longtemps, en danse, qu’on avait pas vu une identité aussi définie qu’ici, dans une jeune compagnie.
Queen Blood, c’est un p—-n de bon spectacle : écrit, cadencé, éclairé parfaitement, une bande son de dingue.
le Pôle est une compagnie de danse lorientaise créée par Katell Hartereau et Léonard Rainis
On était hier à la Galerie Mauricio Bergile. On lit cette phrase à voix haute. On pense. Blanc, minimalisme, sols cirés, plafonds de quatre mètres, monographies sur table, blonde blasée en Yamamoto. On pense. Maurizio Cattelan, banane, Perrotin, Art Basel Miami.